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Johnathan R. Razorback

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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. C'est donc cette dream team qui a fourni aux collectivistes de droite et de gauche leur théorie complotiste (avec un petit fond antisémite pour ne rien gâcher) de merde... Mélenchon a dû la reprendre parce que venue de l'entourage de Chouard ; Le Pen, parce que venue du réseau de Soral. La convergence fascistoïde Chouard/Soral a déjà produit un premier très beau bébé.
  2. Il va devenir nécessaire d'envisager l'idée de lire correctement ce que j'ai écris. Si ce n'est pas autorisé, le commerçant qui effectue la vente commet un délit, je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué là-dedans. Et la question se pose aussi bien pour l'alcool que pour le cannabis.
  3. Je n'ai pas dis qu'il fallait mettre les gens en prison, seulement que l'interdiction n'était pas absurde. Du coup j'imagine que tu es favorable à l'autorisation de la vente d'alcool pour les mineurs ?
  4. Je n'aime pas beaucoup le stoïcisme, en particulier celui de Sénèque (Marc Aurèle c'est nettement mieux). J'ai critiqué un peu son De la Providence, si ça t'intéresse: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2016/01/de-la-providence-de-seneque.html Mais bienvenue quand même
  5. Voir une continuité entre "individualisme" aristocratique et individualisme libéral me paraît très douteux. L'éthique d'un héros de l'Iliade n'a pas grand chose avoir avec celle d'un lecteur enthousiasmé par le Second Traité du gouvernement civil. Ce n'est pas inintéressant de voir que l'individualisme aristocratique de Nietzsche dédaigne ouvertement le libéralisme. L'ethos de la prédation n'est pas celui du libre-échange. Un marxiste y verrait le reflet des divergences d'intérêts entre noblesse et bourgeoisie.
  6. Oui. Ses propositions sont censées convenir (être adaptées, bonnes) et être appréhendables par tous les humains, en tous temps et en tous lieux. C'est en ce sens que Salin disait que le libéralisme est un humanisme.
  7. Ils peuvent être de plusieurs types, là n'est pas vraiment le problème. Une interdiction au moins de 18 ans me semble un bon compromis.
  8. En effet, vu que seuls les individus ont une santé, que les vices ne sont pas des crimes, etc. Mais bon, espérer faire comprendre ce genre de notions à des collectivistes est ardu. Si le cannabis était effectivement bénin en terme de santé, leur principale angoisse et donc leur principale justification pour l'interdiction tomberait rapidement.
  9. Elles ont eu droit à un paquet d'autres interdictions, pas forcément intelligentes pour le coup (pensons à la censure étatique du cinéma jusque dans les années 60 en France). Mais bon, être la société permissive et le puritanisme victorien, un juste milieu doit bien exister.
  10. Pour contrecarrer cette objection, il faudrait: 1: Démontrer que les effets du cannabis sont bénins, et donc qu'il n'y a aucun problème de santé à ce qu'il se banalise. 2: Rétorquer que si les interdits en général sont sans doute utiles dans l'éducation des enfants et adolescents, celui-là ne se justifie pas, et qu'on peut situer la "transgression nécessaire et contrôlée" sur d'autres terrains.
  11. Beaucoup de gens, qui estiment que ce genre de substance ramollit, et donc est incompatible avec une éthique du travail (on peut ne pas apprécier le mode de vie hippie/libertaire sans pour autant être un réac coincé, hein). Ou qui ont encore d'autres justifications à leurs votes liberticides: "Personnellement, je suis contre la légalisation du cannabis parce que l’interdiction n’a pas seulement pour fonction de punir le trafic. Elle a aussi pour fonction de marquer un interdit. L’utilisation de psychotropes n’est pas et ne doit pas être un geste banal. Fumer un joint ne doit pas être un comportement banal. Par ailleurs, il faut penser aux jeunes : pour se construire, ils ont eux aussi besoin de violer des interdits. Or, si nous enlevons tous les interdits qui ne présentent pas de danger, ils iront violer ceux qui en présentent un. Hier une fille pouvait être « rebelle » en allant au lycée avec du rouge à lèvres. Aujourd’hui, il lui faut au moins planter un couteau dans son professeur pour obtenir le même résultat. Je préfère personnellement que mon enfant s’offre un frisson en fumant un joint plutôt qu’en s’injectant de l’héroïne ou en allant chez Daesh." -Le Blogueur « Descartes », 21/10/2016 (cf: http://descartes.over-blog.fr/2016/10/policier-mon-frere.html ).
  12. Voilà ce qui arrive quand on regroupe sous un même terme la Nouvelle Droite française (pour laquelle la préservation de la diversité culturelle est en effet un cheval de Troie contre l'immigration des pas-comme-nous) et des courants américains qui ont certainement une matrice intellectuelle très différente (le romantisme aux USA... )
  13. En un mot, oui. Une victoire d'Hamon (irréaliste selon moi mais bon), c'est un chèque en blanc au PS: "c'est parfait ce que vous faites depuis 5 ans, continuer à couler le pays". Sans parler de son idée de RU qui est in-finançable mais qu'il s'acharnerait à mettre en place vu que c'est sa seule mesure connue. Voter Hamon c'est prendre un raccourci sur l'autoroute de la servitude. Avec Fillon (malgré tout ses défauts), ce n'est pas aussi sûr.
  14. Le problème du terme de race est qu'il est difficilement séparable de ce qu'il connote, à savoir son usage politique passé, le racisme. Il serait peut-être moins problématique, ou ambigu, de parler de "groupes de population présentant des variations génétiques", mais toujours au sein d'une même espèce donnée. La notion tend à tomber en désuétude dans la recherche contemporaine: https://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humaine
  15. Oh, c'est bien étonnant, moi qui avait confiance dans l'analyse des journalistes du Monde qui le décrivent comme "un libéral convaincu" (cf: Gérard Davet & Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça..., Éditions Stock, 2016, 662 pages, p.218). Moi qui pensait naïvement que Le Monde était le journal de référence (comme nous l'expliquait un prof en L1 de sciences politiques, sur un ton très religieux).
  16. Non, ça s'appelle la foi. J'ai un camarade bloggeur qui prophétise ça avec constance depuis au moins 2012: http://www.legoutdeslettres.com/2015/05/la-madone-et-le-berger_22.html
  17. Hum, Macron va avoir le soutien de Bayrou. Du coup, je vais commencer à changer mon pronostic ; Bayrou ce n'est pas rien contrairement à ce que pense certains, c'est une part du vote catholique qui est un curieux marché captif à ce niveau-là (après il y aurait une déperdition parce que Macron n'est pas exactement l'incarnation symbolique de leurs idéaux hein). Mais disons que les 15% deviennent soudain moins irréaliste à mes yeux. Peut-être même beaucoup plus si Fillon n'arrive pas à se re-crédibiliser. http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/22/presidentielle-fin-du-suspense-autour-de-la-candidature-de-francois-bayrou_5083592_4854003.html
  18. Le mot que tu as zappé est essentiellement (ce qui signifie ici, selon toute vraisemblance, principalement -et non par essence). De fait, je n'ai pas souvenir d'avoir vu des filles "faire un foot".
  19. Il y a le texte de Rothbard sur les "Les nations par consentement", mais c'est du wishful thinking pour moi: http://www.institutcoppet.org/2016/02/06/nations-par-consentement-rothbard
  20. On va bientôt pouvoir écrire le tome II de La Grève avec des anecdotes pareilles. La réalité gorafisée dépasse la fiction.
  21. C'est problématique de dire ça car: -Il n'y a pas de causalité simple entre extension territoriale et puissance militaire (cf le conflit Chine/Japon au XXème siècle). -Si un Etat vaste dispose d'une puissante armée, ses voisins plus faibles devraient le craindre, non ? Donc l'idée que le risque de guerre serait par essence supérieur n'est pas fondée. Et il n'y a pas non plus de rapports simples entre le développement de l'armée et celui du reste de l'Etat. Rome avait une excellente armée (terrestre du moins) et quasiment aucune administration. Chaque ville ou peuple vassal avait sa propre administration, l'Etat romain s'occupait d'assez peu de choses directement.
  22. A peu près tous y ont réfléchis. Rousseau pensait que la démocratie "socialiste" qu'il appelait de ses vœux n'était réalisable qu'à petite échelle. D'où son Projet de constitution pour la Corse. Montesquieu pensait que les très grands Etats étaient nécessairement despotiques, ce qui me paraît mieux coller avec les faits, encore que je ne suis pas sûr que ce soit une loi absolue.
  23. Je ne vois toujours aucune raison de principes. Et pour qu'on sache où est l'exception de la tendance dominante, il faudrait passer plus d'exemples historiques en revue.
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