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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Pas à proprement parler, mais il diffuse une même idéologie viriliste. Dans son cas à lui, c'est une sous-dimension de sa rhétorique fasciste ("les démocrates mondialistes n'ont pas de balls, il nous faut un leader fort, une élite nationaliste pour régénérer la classe politique corrompue par son confort et ses mœurs décadentes, etc.").
  2. Non, c'est la distinction entre le prosélytisme et le génocide. J'ai édité mon message du reste.
  3. Non. Tu ne fais que jouer sur les mots. Lorsque la croyance s'éteint, la personne n'est plus croyante, et inversement, dire qu'une personne n'est plus croyance, c'est dire qu'elle ne croit plus à X. C'est indissociable. Et je peux dire "Je souhaite qu'il n'y est plus de musulmans" ou "Je souhaite la fin de l'Islam", cela revient au même, mais ce n'est pas la même chose que de dire "Je souhaites que tous les musulmans meurent". CQFD.
  4. Mais si. Si je dis (c'est un exemple hein): "Le catholicisme diffuse une conception mortifère et débile de la sexualité", je suis bien en train d'exprimer que les catholiques ont une idée débile sur le sujet, donc je critique bien des personnes, des êtres humains concrets. Si tu veux dire que ce n'est qu'une critique partielle => oui, je suis d'accord, je l'ai déjà dit auparavant. Mais n'empêche que la croyance et le croyant ne sont pas séparables en pratique.
  5. Oui, c'est d'ailleurs pour cela que mon premier message avait la forme "haïr ou critiquer", étant entendu que ce sont deux choses clairement distinctes. Mais on oublie trop qu'une critique peut être positive, et même élogieuse.
  6. T'inquiètes, il ne gagnera pas. Mais ça nous promet des petites pépites de caca verbal durant la primaire du PS...
  7. Il ne s'y résume pas (cf mes messages précédant), mais si tu critiques sa religion, tu le critique lui aussi en tant qu'il y adhère (tu critiques un aspect de ce qu'il est en général). Il est parfaitement vain d'essayer de dissocier les deux ("ce n'est pas contre toi, c'est contre ce que tu penses / fait"), quand bien même ça partirait d'une intention d'arrondir les angles. J'ai toujours considéré qu'assumer pleinement les désaccords était plus sain.
  8. Voilà. Il y a des gens qui affirment que le voile est intrinsèquement et obligatoirement un instrument d'oppression de la femme, jamais le symbole d'une démarche spirituelle (Thèse Valls). Et il y a d'autres gens qui soutiennent que les femmes non voilées sont des mécréantes, des tentatrices impudiques (Thèse Khomeiny, du moins j'imagine, je n'ai pas lu le bonhomme). Pour les libéraux, chacun est libre de penser ce qu'il veux, du moment qu'il n'utilise pas la puissance d'Etat ou la violence physique pour réaliser sa vision du Bien en piétinant les droits individuels. Donc je dirais que le libéralisme est compatible avec l'islamophobie (quoique le terme reste ambigu) lorsqu'elle reste une opinion.
  9. Oui, mais pas en tant que ces individus sont communistes. Tu vas les apprécier pour des raisons extérieures à leur opinion politique, et c'est cette appréciation qui rendra supportable la divergence politique. Et chaque fois que quelque chose te rappellera cette divergence, le malaise tendra à resurgir. Je le sais bien, moi qui doit supporter d'être en présence d'un poster de Lénine chaque fois que je rends visite à un ami...
  10. J'ai déjà eu l'occasion de dire que cette distinction n'avait selon moi aucun sens, elle n'est qu'une hypostase métaphysique. Les idées ne se promènent pas nues dans la rue, elles sont inséparables d'instances matérielles (des humains, des objets sacrés, etc.). Une doctrine religieuse, comme n'importe quelle autre doctrine, est un ensemble d'idées et de pratiques concrètes qui en découlent. On ne peut pas séparer les deux, sauf de manière purement conceptuelle. Dans la réalité sociale, il n'y a pas de séparation entre "ressentir un malaise vis-à-vis de l'idée X" et "ressentir un malaise vis-à-vis de Y en tant qu'il soutient X". Haïr ou critiquer l'Islam, c'est bien haïr ou critiquer les musulmans, puisque la religion est ce qui fait le caractère commun de ces individus autrement épars. Et inversement, haïr ou critiquer les musulmans, c'est bien haïr ou critiquer l'Islam... (ou alors qu'on peut haïr ou critiquer tel musulman particulier pour autre chose que sa conviction religieuse: son origine, son opinion politique, etc.). (Ou alors, il y a quelque chose que je ne comprends pas).
  11. Il serait alors plus adéquat de parler de "racisme anti-Arabes" que d'Islamophobie.
  12. Le rôle d'un Etat c'est de garantir la protection des libertés individuelles de ses citoyens (et idéalement des étrangers présents sur son territoire). Dès l'instant où on autorise un Etat a violer la souveraineté d'un autre et d'aller faire joujou sur son territoire, malgré toutes les bonnes raisons humanitaires du monde, il en résulte des catastrophes. L'humanitarisme est la politique étrangère ce que le socialisme est à la politique intérieure. L'Irak, la Lybie et la Syrie sont des démonstrations grandeur nature que la tyrannie est souvent moins bien terrible que le retour brutal à l'état de nature. Ce n'est pas une raison pour préférer la tyrannie à la liberté, mais c'est une raison pour réfléchir à deux fois avant d'attaquer un ordre établi, fût-il mauvais.
  13. Il manque un topic pour les phrases qui font pouffer de rire devant la bêtise de nos congénères: http://jefklak.org/?p=2291
  14. Bah justement, Nigel m'est sympathique, j'ai pas envie qu'il nous couvre de honte
  15. Je pense que tu me lis depuis assez longtemps pour savoir que je ne suis pas du genre à transiger avec les principes. Mais après, il ne faut pas s'amuser à rendre les choses plus difficiles qu'elles ne le sont. C'est déjà assez difficile de faire adhérer autrui au libéralisme, inutile de s'encombrer du boulet de la restauration monarchique. Même si je ne manquerais pas de lire HHH à l'occasion, mais je suis a priori extrêmement sceptique sur la thèse d'un lien nécessaire entre libéralisme et monarchie. Nigel nous dit que la démocratie pousse par nature au clientélisme, j'attends encore que quelqu'un nous produise une démonstration scientifique de ce genre d'affirmation, si tant est que ce soit seulement possible. Il y a du clientélisme dans tous les systèmes politiques, bon courage pour mesurer le pourcentage.
  16. J'ai bien conscience du caractère démocratique du marché, mon idée est justement de profiter de l'adhésion de la quasi-totalité de nos contemporains à la démocratie pour leur montrer qu'un démocrate cohérent doit être libéral, parce que le marché répond mieux aux attentes des individus qu'une décision politique qui, dans le meilleur des cas, ne résultera que d'un vote majoritaire. On ne peut faire de la politique qu'à partir de ce que les gens ont dans la tête. Si nous étions depuis toujours en monarchie, et si nos contemporains y tenaient fortement, je penserais et je dirais sans doute qu'une réforme libérale de ce système est le seul moyen d'en assurer la pérennité (#stratégie-Turgot). C'est pour cela que la démarche de HHH me semble à la fois non-démontrée intellectuellement et suicidaire politiquement.
  17. Non. Même s'il est vrai qu'elle fait grave de la merde depuis 2007.
  18. Je ne sais pas, et je m'en fiche. En revanche la combinaison constitue sans nul doute une sorte de sommet de l'étrangeté pour le citoyen lambda. Il me semble suffisamment difficile de changer l'image du libéralisme sans le mélanger avec des trucs saugrenus, c'est tout. Sans compter le fait que s'afficher anti-démocrates donne du grain à moudre aux abrutis du style Naomi Klein. Sinon, look la seconde citation de ma signature. Le destin de l'École autrichienne me fait un peu l'effet d'un déclin, politiquement parlant.
  19. Je crois que les libéraux sont aisément propices à un phénomène que j'ai déjà observé dans les sectes groupes d'extrême-gauche: la complaisance dans la marginalité. LA MONARCHIE, bordel. C'est quoi le trip ? Trouvez l'idée qui achèvera de nous faire passer pour des illuminés ?
  20. Je ne vois pas ce que ça a de consternant. Ni même de drôle. En fait c'est extrêmement niais, le texte est écrit comme s'il s'adressait à un enfant de 5 ans...
  21. Attention, le terme d'idéologie n'est pas forcément péjoratif. C'est le cas chez Marx, où l'idéologie signifie une vision déformée de la réalité (définition qui change chez le philosophe marxiste Althusser). Mais le philosophe libéral Destutt de Tracy qualifiait sa propore doctrine d'Idéologie, usage qui lui donne un sens proche d'un « système d’opinions qui, en se fondant sur un système de valeurs admis, détermine les attitudes et les comportements des hommes à l’égard des objectifs souhaités du développement de la société, du groupe social ou de l’individu » (Adam Schaff, La définition fonctionnelle de l'idéologie et le problème de la « fin du siècle de l'idéologie ». In: L’Homme et la société, N. 4, 1967. pp. 49-59)
  22. Je t'avais prévenu. Je parie que tu ne m'as pas écouté et que tu as sauté les préquels.
  23. Tu l'es. Et ton pseudo n'est pas pour me rassurer
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