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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Un diffuseur d'ondes électro-neuronales visant à manipuler l'esprit du lecteur. Couramment utilisé par les chamanes hippies du Nebraska.
  2. Moi j'ai empêché un conseil d'administration d'université de se tenir, avec un mouvement étudiant, il y a quelques années. Ils voulaient nous interdire de marcher sur les pelouses, ces fascistes.
  3. => http://i2.wp.com/h16free.com/wp-content/uploads/2015/05/cat-wait-what.jpg
  4. Alors, j'ai terminé (en sautant quelques chapitres je l'avoue), The Dialectic of Sex: The Case for Feminist Revolution (1970), de Shulamith Firestone (cf: https://teoriaevolutiva.files.wordpress.com/2013/10/firestone-shulamith-dialectic-sex-case-feminist-revolution.pdf). En résumé, l'auteur part du freudo-marxisme (Reich notamment) pour promouvoir un féminisme radical avec une forte dimension marxiste (analyse de classe, socialisme, abolition du salariat) et pro-technologie (la technique étant censé faire disparaître le travail et libérer la femme de sa condition biologique). Donc je trouve l'ouvrage assez symptomatique de la formation d'une nouvelle forme de féminisme comme "remède" à l'échec du socialisme réel. Quelques extraits:
  5. Chez Nietzsche, lecteur de Spinoza, la valeur est fondamentalement processus de valorisation, c'est-à-dire la conséquence de rapports entre des forces: "Ce qui nous frappe d’emblée c’est l’approche nouvelle de Nietzsche à l’égard des affects : ceux-ci ne sont plus étudiés en vue d’établir d’une nature humaine apparemment immuable comme chez Descartes, mais au contraire sont appelés à être replacés dans une perspective historique. Il s’agirait de faire une histoire des affects. Certes le phénomène affectif en lui-même est universel, mais la façon dont s’expriment les affects évolue en fonction des « époques », varie en fonction des « peuples » ou encore des « individus ». Plus précisément, ce qui varie, c’est la configuration des affects : le paragraphe de Par-delà bien et mal qui emploie de façon apparemment indifférente les notions de passions, d’affects et de pulsions, nous dit précisément que « la pensée n’est qu’un rapport de ces pulsions les unes avec les autres ». Ainsi il pourrait exister différents complexes affectifs au sein desquels les affects ne seraient pas hiérarchisés de la même manière. Nietzsche ne s’en tient pas toutefois à un lien entre affect et histoire : il établit également un lien entre affect et « appréciation de valeur » : les affects produisent des « appréciations de valeur »; on pourrait aussi dire qu’elles produisent de l’évaluation (appréciation) si on veut insister sur le processus, ou qu’elles produisent des valeurs si on veut insister sur le résultat de ce processus. Dire que les affects orientent la façon dont nous évaluons les choses, cela signifie que les affects sont source de valorisation ou de dévalorisation." -Roxane Khodabandehlou, Nietzsche et la conception cartésienne du bonheur, 2014-2015, p.31-32 (cf: http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01194782/document).
  6. Pas lu Esparbec mais ça m'inspire de la méfiance. Il écrit beaucoup trop.
  7. Vous jouez au téléphone arabe avec mes phrases, c'est pas possible autrement
  8. Le fait de s'y abaisser implique justement la conscience de ce qui est en haut et de ce qui en bas. De même que tout plaisir transgressif implique la conscience de la transgression. C'est dommage, cette phrase commençait comme une bonne critique du platonisme et de ses avatars chrétiens (ou l'inverse), et finit en rétablissant dans la sexualité une scission entre l'esprit et l'instinct (la pulsion) au profit de cette dernière...Bientôt tu vas nous faire du Schopenhauer et nous dire que l'amour n'est qu'une ruse de la Nature pour perpétuer l'espèce. De la critique sociale. Faite intelligemment. A une époque où c'était utile et risqué. Visant à l'égalité juridique. On peut ne pas apprécier le style mais dénigrer ainsi le contenu...
  9. Alors que c'est pourtant le livre qui montre que la réputation de l'auteur est quelque peu réduite au sensationnel. On se demande bien pourquoi... « Le procès d’une malheureuse qui n’a ni crédit, ni protection, est promptement fait dans un pays où l’on croit la vertu incompatible avec la misère, où l’infortune est une preuve complète contre l’accusé ; là, une injuste prévention fait croire que celui qui a dû commettre le crime l’a commis ; les sentiments se mesurent à l’état où l’on trouve le coupable ; et sitôt que de l’or ou des titres n’établissent pas son innocence, l’impossibilité qu’il puisse être innocent devient alors démontrée. » -D. A. F, Marquis De Sade, Justine ou les Malheurs de la vertu (1791).
  10. S'il y a deux concepts distincts, on peut supposer que ça correspond à deux réalités distinctes. Sinon, le rasoir d'Ockham peut régler le problème. Hum, ça peut se défendre mais c'est quand même bien relativiste.
  11. La différence c'est que le texte suggère, il ne montre pas (à la différence de l'image. Tout image est pornographique, en ce sens). Ne pas confondre érotisme et pornographie. La pornographie, si j'en juge par ma propre expérience, est un passe-temps de désespérés.
  12. C'est le genre de formules que je déteste. Qu'est-ce qu'un pays mort ? Quelqu'un peut-il me donner un exemple concret ? Bien sûr que non, c'est simplement une mise en garde qui passe par une métaphore, et pas une bonne en l'occurrence. A mettre dans le même panier que le "on va dans le mur" (insupportable) qui n'est solidaire d'aucun constat a posteriori qui nous dirait "et bien voilà, le mur a été percuté". Non, le mur est toujours ce vers quoi nous allons...Manière d'oublier que la catastrophe est en réalité bien présente. « Il faut fonder le concept de progrès sur l’idée de catastrophe. Que les choses continuent à ‘aller ainsi’, voilà la catastrophe. Ce n’est pas ce qui va advenir, mais l’état de choses donné à chaque instant. » -Walter Benjamin, Zentralpark, in Charles Baudelaire, coll. « Petite Bibliothèque », Payot, Paris, 1982, p. 242. Dans le même registre, je n'aime pas du tout la mise en garde contre la "dissolution de la société" que font certains auteurs (libéraux ou non). C'est quoi une "société dissoute" ? Je peux imaginer des sociétés subissant une domination politique, des sociétés rongées par la peur, des sociétés en guerre civile. Mais ça reste des sociétés. Contrairement à ce que dit Mises par exemple, le communisme n'a jamais mené à un état de rupture complète des liens sociaux, de par une division du travail réduite à rien. Donc il serait bon de sortir de cet imaginaire marqué par l'état de nature. Il n'y a pas d'état de nature. Ou alors c'est qu'on entend ce concept comme une plus grande proportion de chaos qu'à l'accoutumée.
  13. Moi j'aime bien: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/2015/02/du-paganisme.html Même s'il faut reconnaître que l'extrême-droite a quasi monopole de fait sur ce truc: http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RAI_025_0127
  14. J'ai lu le début d'Histoire d'O mais j'ai été déçu.
  15. C'est quoi une "violence consensuelle" ??
  16. Une histoire incroyable, tu veux dire ? C'est vrai que c'est pas banal.
  17. Tu confonds avec Amazon: http://www.nytimes.com/2015/08/16/technology/inside-amazon-wrestling-big-ideas-in-a-bruising-workplace.html?_r=0
  18. Puisque Sanson ouvre la voie à la déviation du fil, je m'autorise à te demander en quoi cette citation ferait de Nietzsche un "cynique" ?
  19. Sans doute pour ça que le libéralisme était inconnu des cités-états grecques.
  20. Tu as une source là-dessus ? En parlant de féminisme, on avait des récitations de 4 min à présenter dans l'un de mes cours, et une étudiante nous a fait un texte sur la nécessité d'être féministe aujourd'hui. Bon ça partait plutôt de bons sentiments (critique de la drague de rue, du harcèlement, etc.), mais on a quand même eu droit à la sempiternelle dénonciation des inégalités salariales, et à la réutilisation de la stat foireuse de l'autre fois selon laquelle 100% des femmes déclarent avoir subies au moins une agression sexuelle dans le métro...
  21. WOOOW elle récite des formules c'est aberrant de bêtises. Et visiblement elle ne sait rien du tout du marxisme (chiffon rouge des milliardaires, etc.), mais ça ne l'empêche pas de préparer un spectacle sur Marx... Et puis glamour c'est vite dit...
  22. Tu dis ça parce que tu es possédé par le Démon aliéné par la fausse conscience que t'inculque l'idéologie de la classe dominante patriarcale.
  23. Excellent ! C'est là on reconnaît la révolte du gauchiste contre la réalité. J'ai fais un effort, ce n'est donc que justice qu'il soit récompensé ! Oui mais non. La réalité est cruelle, elle ne se plie pas à nos caprices.
  24. Voilà, exactement. Il est beaucoup sain de lutter contre la violence et la servitude que de se dire féministe, si c'est pour finir dans des comportements communautaires sectaires sous-tendus par des théories loufoques.
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