Aller au contenu

Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
  • Compteur de contenus

    11 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    46

Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Se réclamer de l'utilitarisme n'est pas suffisant pour être utilitariste. Mais bon il y a déjà un topic dédié à ce débat.
  2. Voilà. En fait c'est mon pseudo courant dans divers endroits mais je ne trouve plus le mot de passe qui va avec pour Hooper.fr.
  3. Franchement non. A l'époque je n'étais pas du tout politisé, j'ai découvert Marx en première année de fac (après une rencontre enthousiaste avec Nietzsche cela dit), et alors je me suis jeté sur toute la littérature socialiste. Donc Rothbard ne fonctionne pas. Tu me diras, un mec qui veut autoriser le port d'armes et le commerce d'enfants...
  4. Celle de Heller. Enfin bon, ce ne sera pas un compte-rendu hyper-pointu qui la comparerait par exemple à d'autres sources, c'est juste pour en donner les grandes lignes en français. Je proposerai mon billet à Contrepoints quand j'aurais fini.
  5. Aucune idée, je n'utilise plus mon compte depuis une éternité. Et ça devait pas être un pseudo habituel vu qu'après quelques tentatives je ne trouve pas comment me connecter. Voilà ce qui arrive quand on prend pas en note ses pseudos. Edit: si, j'ai dû lire l'Éthique de la Liberté quelque temps après. Mais ça n'a pas fonctionné...
  6. C'était dans les forums de Hooper.fr. Par contre je ne crois pas que ce que tu racontais à l'époque a eu un effet quelconque, sans vouloir t'offenser.
  7. Je prend ça comme un compliment Mais avec le recul je pense que c'était inéluctable. J'ai un caractère trop curieux pour ne pas tomber un jour ou l'autre sur des auteurs libéraux. Je pense qu'une part énorme du sectarisme de la gauche vient du fait qu'elle évite le contact avec tout ce qui pourrait bouleverser ses certitudes. C'est un souci de la pureté idéologique quasi-religieux. Je précise aussi que je n'étais plus marxiste en m'inscrivant ici, j'étais déjà dans une processus de critique du marxisme depuis un point de vue socialiste (cf: http://hydra.forumactif.org/t499-apres-marx), et la découverte de Mises a radicalisé le processus d'une façon inattendue. Post-scriptum: Et je ne crois pas qu'on puisse me qualifier de fanboy de Miss Rand, comme on le verra dans un compte-rendu de sa biographie que je prépare...
  8. Je ne me prononcerais pas sur le côté tête à claque mais à mon arrivée ici fin 2014, si j'en juge par mes notes dans mon journal intime, j'étais encore socialiste. Mais bon, ça n'a pas duré, Tramp et quelques autres ayant lavés mes illusions au sable aride de la réalité. Edit: grillé par Ultimex
  9. On en a déjà discuté mais je ne suis pas d'accord: un vol reste un vol, quelque soit le contexte. En revanche je pourrais être d'accord pour considérer la famine comme circonstance atténuante une fois le vol jugé.
  10. Si tu considères comme illégitime que certains humains revendiquent la propriété de certaines terres, pourquoi ton "comité de survie publique" serait-il légitime pour en détenir et les exploiter ? Il n'est pas composé d'humains ?!
  11. Le déterminisme est une erreur intellectuelle socialiste ? Je te soupçonne d'utiliser le terme dans une acceptation toute particulière.
  12. Tu sembles oublier ou ignorer que ces lignes de code ne sont rien d'autre qu'une forme symbolique d'une richesse crée par l'effort humain. Repartir cette richesse ("réduire les inégalités"), en feignant de croire qu'elle n'a aucun créateur et aucun propriétaire légitime, revient à spoiler les individus du juste fruit de leur effort, ce qui les incitent à ne pas produire, puisque de toute façon ils verront le fruit de leurs efforts pillés au nom des "besoins" d'autrui. L'égalitarisme mène ainsi fatalement à une destruction de la morale, à la servitude et à la misère.
  13. Plus ou moins... "La notion d'habitus, telle qu'on la trouve chez Aristote ou chez Saint Thomas, ou au-delà, chez des gens aussi différents que Husserl ou Mauss ou Durkheim lui-même, etc, ou Weber, cette notion dit toujours quelque chose de très important et dit finalement que les sujets sociaux ne sont pas des [...] esprits instantanés. [...] Les sujets et les agents ont une histoire, sont le produit d'une histoire." -Pierre Bourdieu, Entretien avec Roger Chartier, 1988. Entretien IV: "Le concept de champ et d'habitus". Peut-être, mais ça n'est pas le concept de spectacle au sens de Debord, dont on parlait, et qui n'est pas ce que tu en disais, et tout particulièrement pas anti-collectiviste.
  14. Hayek critique une conception "rationaliste illimitée" qu'il décrit comme "une vision des choses qui postule que la Raison (avec un grand R) éclaire toujours parfaitement, avec la même intensité, tous les humains, que tout progrès de l'homme est le résultat direct de la raison individuelle et qu'il est donc soumis à son contrôle." (Vrai et faux individualisme, 1945). Il parle ensuite du Discours de la Méthode de Descartes qu'il considère comme emblématique de cette conception: "Descartes y affirme qu''il n'y a pas tant de perfection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces et faits de la main de divers maîtres qu'en ceux auxquels un seul a travaillé". Il poursuit ensuite par la suggestion (après avoir cité l'exemple de l'ingénieur tirant ses plans, ce qui est significatif) que "les peuples qui, ayant été autrefois demi-sauvages et ne s'étant civilisés que peu à peu, n'ont fait leurs lois qu'à mesure que l'incommodité des crimes et des querelles les y a contraints, ne sauraient être si bien policés que ceux qui, des le commencement qu'ils se sont assemblés, ont observé les constitutions de quelque prudent législateur...". Pour bien faire comprendre son argument, Descartes ajoute qu'à son avis "si Sparte a été autrefois très florissante, ce n'a pas été à cause de la bonté de chacune de ses lois en particulier... mais à cause que, n'ayant été inventées que par un seul, elles tendaient toutes à même fin"." Je trouve que les extraits qu'il cite ne démontre pas du tout que le rationnalisme cartésien attribuerait à la raison une omnipotence ou une puissance démesurée ; orgueil qui serait la racine du constructivisme et du planisme moderne. La citation 1 valorise l'action individuelle comme produisant un résultant plus parfait que l'action collective. La même idée est ensuite étendue à la législation, où la perfection ne vient pas de réactions successives aux événements mais de l'initiative d'un fondateur unique, dont les lois initiales sont censés être cohérentes entre elles. On peut discuter la pertinence de ce que raconte Descartes, mais ça n'a apparemment pas de rapport avec la Raison et ses limites. Au contraire, une vision qui postule que "tout progrès de l'homme est le résultat direct de la raison individuelle" devrait plutôt inviter à soumettre les lois aux tribunal de la Raison et à les modifier au besoin, plutôt qu'à respecter l'œuvre fondatrice, parfaite et incritiquable... Je ne serais d'ailleurs pas surpris que le modèle unifié et cohérentiste de la législation que défend Descartes prenne exemple sur le Dieu législateur (titre d'un bouquin de Suarez: http://www.amazon.fr/lois-du-Dieu-l%C3%A9gislateur/dp/2247052258/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1451580056&sr=8-1&keywords=du+dieu+l%C3%A9gislateur) et non sur la raison naturelle des individus.
  15. Une intuition c'est particulièrement peu consistant pour traiter publiquement quelqu'un de connard... Laisse-moi te donner une raison objective : « Il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier. […] Si on rapportait tout à soi-même, on ne craindrait pas de nuire beaucoup aux autres hommes, lorsqu’on croirait en retirer quelque petite commodité, et on n’aurait aucun vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ; au lieu qu’en se considérant comme une partie du public, on prend plaisir à faire du bien à tout le monde, et même on ne craint pas d’exposer sa vie pour le service d’autrui, lorsque l’occasion s’en présente ; voire on voudrait perde son âme, s’il se pouvait, pour sauver les autres. » -René Descartes, Lettre à la princesse Élisabeth, 15 septembre 1645.
  16. On dit ça mais je soupçonne qu'Hayek serait jugé trop pragmatique par nombre de liborgiens. Et sa critique de Descartes m'a l'air à côté de la plaque.
  17. Moi. Il est venu s'inscrire ici et il débat poliment, c'est déjà bon signe. Il n'y a plus qu'à lui expliquer pourquoi ses bonnes intentions pavent la Route de l'Enfer et c'est gagné.
  18. Non, pas du tout. Le concept de spectacle est une reformulation du concept de réification de György Lukács, mais intégrant une critique de l'emploi de la technique moderne ("Le spectacle n'est pas un ensemble d'images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images." -Guy Deobrd, La société du spectacle, thèse n°4, 1967). Or la réification vise à critiquer les rapports "marchands" générés par le capitalisme. « La structure fondamentale de la réification peut être saisie dans toutes les formes sociales du capitalisme moderne. » -Gyorgy von Lukàcs, Histoire et conscience de classe. Essai de dialectique marxiste (1922). Avec le concept de spectacle s'ajoute une critique de la division dirigeants/dirigés, intellectuels/manuels, bref de la division du travail qui "isole" l'individu de la communauté et de la compréhension de la totalité du processus social (hégéliano-marxisme). C'est donc un concept foncièrement collectiviste (nostalgie unitaire de la tribu), même s'il intègre une dimension anarchisante / antihiérarchique pour faire barrage à l'intelligentsia communiste et au PCF.
  19. C'est pas inintéressant mais le Manifeste communiste de Marx raconte aussi tout ça Je serais plutôt intéressé de comprendre pourquoi le commerce prend de l'essor à ce moment-là et pas avant, et comment ça se répercute au niveau théorique. Gilson et Braudel me paraissent un bon début.
  20. Ce qui l'aide à rester un minimum humble. On a pas encore vu de Président de la République se faire construire pour leur plaisir personnel l'équivalent de Versailles.
  21. Tu lis dans les pensées ? Sinon la critique de l'Allemagne par Mélenchon se résume en gros à dire que les vils ultra hyper ordolibéraux empêchent un usage "progressiste" de l'euro (savoir monétiser la dette et autres facéties de socialiste décomplexé). Il n'a donc aucune raison de critiquer les suisses. Concentrons nous sur ses bêtises proférées plutôt que sur des intentions imaginées.
  22. Se pose alors la question fondamentale: pourquoi d'Ockham ? Pourquoi ce siècle-là et pourquoi l'Angleterre ?
  23. Pour le moment je n'ai pas trouvé de traces antérieures à la théologie nominaliste de Guillaume d'Ockham. Je continue de chercher.
  24. Tu ne peux pas nous quitter Camille, pas après tout ce qu'on a vécu ensemble ! Salut et bienvenue. (non mais sérieux on fait si peur que ça ?)
×
×
  • Créer...