Johnathan R. Razorback

Il faut bien reconnaître que toutes les critiques de l'UE et de l'euro ne se valent pas... « La dévaluation de la monnaie [le nouveau franc] serait accompagnée d’une cessation de paiement et d’une restructuration de la dette publique. Pour empêcher l’effondrement du système financier, la nationalisation des banques serait indispensable, ce qui aboutirait à la création d’un service public bancaire. Il faudrait également imposer des contrôles pour empêcher la fuite des capitaux. Enfin, pour soutenir la croissance et l’emploi, la propriété publique devrait s’étendre dans une série de secteurs clés de l’économie, notamment les services collectifs, le transport et l’énergie. » -Cédric Durand (dir.), En finir avec l'Europe, Paris, La Fabrique, 2013, 160 pages, p. 85.

Je connais cette théorie...

+100. Ce ne sont pas les alliances qui font grimper les partis, c'est l'obstination sur une ligne qui diffère significativement de l'offre habituelle (regardez la trajectoire de De Gaulle, ou l'histoire du PCF ou du FN), mêlée à des circonstances historiques favorables.

De ce socialisme, dit la (très belle) chanson. Ferrat défend le vrai, pas l'autre (comme d'habitude)...

Je n'ai pas lu ses ouvrages mais un type qui se fait éditer chez Soral est a priori hautement suspect (cf: http://www.kontrekulture.com/auteur/Lugan%20Bernard).

Ironie ?

Je vais l'ajouter à mon best-of de la connerie universelle (cf: http://hydra.forumactif.org/t8-best-of-de-la-connerie-universelle),mention spéciale novlangue.

Ou un système de code-barres, pour éviter le caractère genré des prénoms. (toute ressemblance avec un camp de concentration serait purement fortuite.)

"Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui." -Friedrich Nietzsche.

J'imagine que ça dépend de ce qu'on considère être de la poésie: "A mesure que la nécessité se trouve socialement rêvée, le rêve devient nécessaire. Le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n'exprime finalement que son désir de dormir. Le spectacle est le gardien de ce sommeil." -Guy Debord, La Société du Spectacle, thèse n°21.

C'est une mise en abîme. Et abîme de conneries, il y a.

J'ai déjà lu ça mais je n'arrive pas à comprendre le phénomène. Pourquoi cette relation de cause à effet ? Est-ce que l'augmentation de la masse monétaire augmente la vitesse de circulation de la monnaie, qui serait un facteur d'inflation ?

Si on fait abstraction de sa soviétophilie et des pleurnicheries habituelles sur la société de consommation, on trouve quelque passages intéressants, sur le christianisme notamment.

A 4 min: "Si on continue dans ce modèle ultralibéral et mondialiste, voulu par l'Union Européenne, on l'aura cette austérité". Un peu plus loin: "[le FdG et les frondeurs]: sont pour la mondialisation, l'internationalisation, comme l'UMPS." "éviter d'avoir du libre-échange, qui aujourd'hui détruit l'économie". Next.

Pas impossible, vu que la deuxième guerre mondiale avait généré des destructions massives. Il faut voir aussi que la montée en puissance du contrôle du protectionnisme et du contrôle des capitaux favorisaient une utilisation de l'épargne dans de grandes infrastructures publiques nationales.

La question portait sur les adhérents du Parti.

Vas-y. Mais je doute fortement que tu y parviennes.

http://www.contrepoints.org/2015/12/10/232195-fn-ce-discours-social-qui-seduit (les italiques sont de moi).

Ne pas confondre corrélation et causalité. La hausse du niveau de vie à cette période, c'était principalement l'effet du plan Marshall et des Trente Glorieuses. L'effet de la décolonisation était sans doute positif, mais d'importance secondaire.

C'est une bonne description du déroulement des Communes de Paris (1871) et de Berlin (1919), mais pas davantage. Dans toute les autres situations historiques, Convention jacobine inclue, l'initiative de la violence revient à l'extrême-gauche. C'est qu'il y a marxisme et marxisme. Les partisans des méthodes terroristes de type bolchevik constituent certes la majorité du courant, mais pas sa totalité. « La révolution prolétarienne n’a besoin d’aucune terreur pour atteindre ses objectifs, elle abhorre et hait le meurtre. » -Rosa Luxembourg, au congrès de fondation du Parti communiste allemand, décembre 1918. Cité dans Max Gallo, Une femme rebelle : vie et mort de Rosa Luxembourg, Fayard, 2000, 383 pages, p. 334.

...Le salut journalier du drapeau, comme aux USA...

On ne soulignera jamais assez l'acharnement d'une partie de l'extrême-gauche a réintroduire les races dans le discours public, là où la majorité parlementaire actuelle avait eu la bonne idée de retirer toute mention de ce concept de la constitution. Mais bizzarement, quand ce sont des gauchistes qui en parlent, ça ne choque personne...Que ne dirait-on pas du FN s'il utilisait ouvertement des formules comme "minorités ethnoraciales" ?

Voilà qui fera enfin taire ses détracteurs Bienvenue à toi BR21

Je ne crois pas qu'un niveau intellectuel élevé soit un facteur primordial pour gagner une élection. Morano a été élue député européenne, c'est dire...

On pourrait tout aussi bien dire que l'essence de l'action (ou même de tout événement) est son caractère irréversible. Une fois jeté dans le monde, les conséquences de nos actes nous échappent. L'auteur d'un bouquin débile ne pourra plus jamais ne pas l'avoir écrit.