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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Le mec en question peut piocher là-dedans, bien que le sujet soit complexe => http://www.libgauche.fr/manifeste-mlg/ https://www.contrepoints.org/2013/11/28/147876-gauche-liberale-la-grande-amnesie http://www.telos-eu.com/fr/politique-economique/marche-du-travail/le-liberalisme-est-il-de-gauche.html http://www.contrepoints.org/2014/10/24/185635-le-liberalisme-est-aujourdhui-une-idee-dextreme-gauche
  2. Le problème de Macron c'est qu'il sort ça en appartenant à un gouvernement PS qui augmente les impôts de 48 milliards en trois ans. Il veut le beurre et l'argent du beurre. C'est exactement comme les envolées anti-mondialisation d'un Montebourg qui auraient eu du sens au FdG mais pas chez Hollande. Ces gens n'ont aucun courage politique, ils préfèrent occuper des places plutôt qu'être cohérents avec leurs soi-disant convictions... Du coup Macron a sa place toute trouvée dans les pseudo-libéraux qui desservent la cause.
  3. Tout à fait d'accord, la réécriture de l'histoire en moins. Les français, même s'il la connaissent beaucoup façon roman national, aiment l'histoire. Inutile de falsifier quoi que ce soit, il suffit d'insister sur les idéaux / actions d'un Turgot, d'un Condorcet, d'un Bastiat, etc, pour construire un discours sur l'histoire qui change l'image du libéralisme dans l'imaginaire collectif.
  4. Plus précisément, je dirais que c'est l'activité qui consiste à accommoder la conflictualité sociale au moyen de la discrimination ami-ennemi.
  5. Ce n'est vrai que jusqu'à un certain point. Le collectivisme c'est déjà une notion abstraite, certes nécessaire mais qui ne se substitue pas à une cible concrète, un gugus bien identifié susceptible de mettre en mouvements des affects communs (indignation, rejet, etc). Une critique purement dépassionnée ne peut aboutir à rien, parce que la politique n'est pas la science. La science s'occupe de la vérité et non du normatif ; c'est à la politique de susciter et travailler des passions. La simple contemplation de la vérité ne débouche sur aucune action, précisément parce qu'elle est contemplation. C'est la même question de se demander ce qui peut attirer le plus de non libéraux vers des positions libérales: un traité poussiéreux d'économie politique ou un billet d'H16 ? La réponse ne me semble pas très difficile...
  6. Je ne vois pas bien comment on pourrait dire ça, d'autant que le fait même qu'il y ait concurrence "rétro-agit" en quelque sorte sur les conditions de la production. La différence essentielle n'est pas l'énergie dépensée mais le fait que la coopération suppose un ensemble de choix volontaires, un engagement, une positivité, alors que la concurrence est un état des choses qui n'a pas été voulu, c'est un effet indirect des relations d'associations libres. On le voit d'autant mieux que la lutte pour restreindre la concurrence implique au contraire une volonté agissante, malgré les dénégations des marxistes qui pensent que cela pourrait venir d'un état des choses impersonnel ( "Tant que, par exemple, les forces productives n’ont pas atteint ce point de développement qui rendrait superflu la concurrence, – elles ne feraient donc que faire renaître la concurrence -, ce serait, pour les classes dominées, vouloir l’impossible que d’avoir la « volonté » d’abolir la concurrence, et avec elle l’Etat et la loi." -Karl Marx, L’idéologie allemande).
  7. "Le darwinisme social, fondement du système capitaliste." -DanyCaligula, L'altruisme, à 6.38min.
  8. C'est une rhétorique pro-business vulgaire qui sert à leurrer le public sur le fait que les impôts ont augmenté de 48 milliards depuis le début du quinquennat. Valls tente de séduire de petites cliques par des éléments de langage. Ce n'est pas très différent de la gestion Montebourgnienne sur la nationalisation de Florange, dont tout le monde savait qu'elle n'adviendrait pas. Mais l'espoir fait vivre, ou en l'occurrence, il permet de tromper quelques pigeons et de ramener des voix en conservant le flou.
  9. Still nope. Autant discuter de la biologie de Lyssenko.
  10. Enfin, j'ai trouvé quelqu'un qui admire l'action de notre magnifique gouvernement bien-aimé: => http://www.jepense-jecris.fr/2015/09/baisse-des-inegalites-des-resultats.html#comment-form A la louange s'ajoute d'ailleurs l'honnêteté, ce qui est très rafraîchissant:
  11. Un bloggeur anticapitaliste analyse Minecraft. Du lol s'ensuit (comme dirait H16) => http://kobaianismus.blogspot.fr/2015/09/minecraft-ou-le-survivalisme-capitaliste.html Le rapprochement entre fascistes et libertariens mérite d'être cité in extenso: "L'extrême-droite a elle-même changé radicalement d'orientation dans les soixante dernières années. Le fascisme italien et le nazisme allemand ont conduit de fait à des processus d'expansion territoriale analogue au projet impérialiste colonial voire coïncidant avec celui-ci : l'idéologie nazie du Lebensraum justifiait la dilatation sans limite du territoire du Reich, d'abord pour englober tous les peuples de langue germanique et ensuite pour donner à ceux-ci un espace suffisant pour se développer, tandis que l'Italie de Mussolini, toute autarcique qu'elle était, s'est engagée dans la première (et dernière) campagne de colonisation de l'Afrique depuis l'unification du pays dans le but de rivaliser avec les autres puissances européennes. Mais dans l'après-guerre, le néo-fascisme a dû intégrer à son tour le processus de décolonisation dans lequel les sociétés occidentales étaient péniblement engagées et la fin du projet impérialiste qui en découle logiquement. Ceci l'a conduit à faire un virage de 180° dans sa posture, et à prôner en lieu et place du fascisme expansionniste et offensif un nationalisme de nature essentiellement défensive : au lieu de se constituer en Empire, la nation européenne n'est plus aux yeux du néo-fascisme qu'un pays colonisé par des forces étrangères qui viennent du dehors pour pourrir l'organisme national. Ce que les fascistes contemporains demandent, ce n'est plus de conquérir des territoires sur lesquels le Volk peut s'épanouir librement, mais de défendre le territoire actuel à l'égard de l'invasion étrangère qui se profile à l'horizon ; non plus de fédérer les peuples contre un ennemi commun, mais de repousser les éléments qui empêchent le peuple (au singulier) de vivre une existence paisible chez lui. On peut constater désormais à quel point cette posture politique adoptée par les néo-fascistes coïncide avec les rêves des libertariens radicaux qui sont incarnés aux États-Unis par la mouvance du Tea Party. Rien ne dit mieux le contenu de leur projet politique que le Gadsden Flag : ce drapeau jaune avec un serpent à sonnette et la devise « don't tread on me » (« ne me marche pas dessus ») est la représentation parfaite de l'individualisme défensif dont ils affirment être les porteurs, l'animal en question ayant été choisi justement parce qu'il demeure paisible et inoffensif tant que personne ne met son pied sur sa queue – à la suite de quoi il peut infliger à l'agresseur une blessure fatale. Il va donc de soi que la liberté individuelle prônée par le Tea Party s'étend jusqu'au port d'armes, sinon comment pourrait-on se défendre efficacement face à l'assaillant qui foule ses pieds dans ma propriété privée ? On n'a pas de mal à s'imaginer ici le riche Texan assis devant la porte de sa villa de campagne le fusil à pompe à la main pour tirer sur tout individu s'étant introduit chez lui ; surtout, dirait-on, si cet individu s'avère être un inspecteur des impôts... ou un Mexicain. On l'aura enfin compris : l'imaginaire que nous proposent les jeux vidéos de survie correspond bien à la mentalité survivaliste qui caractérise aussi bien Varg Vikernes que Sarah Palin. L'état d'esprit qui les traverse de part en part est celui d'une utopie libérale sans utopie, vidée de toute aspiration à changer l'avenir et tout entière occupée à maintenir l'état présent tel qu'il est le plus longtemps possible. Le survivalisme qui se dessine dans ce médium vidéoludique forme ainsi la matrice commune pour la fusion de la pensée libérale désenchantée et du fascisme post-colonial dans une époque de crise profonde du système capitaliste tel qu'il a été formalisé et mis en place depuis une trentaine d'années. Dans des sociétés vieillissantes où les valeurs du capitalisme sont désormais fortement en danger, le rêve americain ne survit plus que sous forme de cauchemar. Et est-il vraiment exagéré de voir en la figure du zombie dans le survival horror la projection de ces immigrés, de ces réfugiés, bref de ces « autres » menaçants, mi-humains, qui ne semblent vivre que pour dévorer notre substance vitale (ou nos allocs), face auxquels le seul moyen de défense envisageable semble d'avoir à leur tirer dessus ?"
  12. Depuis que la plupart des pays du monde ont signés pour être à l'ONU. Il est vrai que depuis l'intervention en Irak des américains, la force du droit international n'est plus ce qu'elle était.
  13. Oui, ça ressemble à de la double-pensée. Mais il y a une explication, qui concerne l'essence de la social-démocratie: "Le centre mou ! Le centre, avec la sécurité indéfinie, indéterminée, de son économie mixte avec un degré « modéré » de privilèges étatiques pour les riches et un montant « modéré » de subventions étatiques pour les pauvres ; avec un respect « modéré » pour les droits et une dose « modérée » de force brute ; avec une mesure « modérée » de liberté et un degré « modéré » d’esclavage ; avec un degré « modéré » de justice et un degré « modéré » d'injustice ; avec un degré « modéré » de sécurité et un degré « modéré » de terreur, et avec un degré modéré de tolérance pour tous, sauf pour ces « extrémistes » qui défendent les principes, la cohérence, l'objectivité, la morale, et qui refusent les compromis. La notion de compromis comme la vertu suprême qui l’emporte sur tout le reste est l'impératif moral, la condition préalable d'une économie mixte. Une économie mixte est un mélange explosif, instable de deux éléments opposés, qui ne peut demeurer en l’état mais doit finir par glisser dans un sens ou dans l'autre ; c'est un mélange de liberté et d’autoritarisme, ce qui veut dire : non pas de fascisme et de communisme, mais de capitalisme et d’étatisme (dans toutes ses variantes)." -Ayn Rand, L'extrémisme ou l'art de la délation (1964).
  14. Je n'ose imaginer qui a eu cette brillante idée...
  15. Tout à fait. Et pour répondre à Flashy: oui, un journaliste a réagi, mais c'était pour louer le "sens de la synthèse" (sic) d'Aubry lorsqu'elle a dit dans une interview "Ras-le-bol de Macron".
  16. Martine Aubry en ce moment sur France Inter: "Les fonctionnaires sont des entrepreneurs [...] Les 35h ont permis d'améliorer les conditions de travail."
  17. Joseph Goebbels a obtenu un doctorat de philosophie dans l'Allemagne des années 20. De justesse mais il l'a obtenu. Et ce n'était un génie en rien, sauf peut-être en propagande.
  18. Cette phrase ne veut rigoureusement rien dire. C'est comme si on disait que le nombre 2 a muté et qu'il est devenu autre chose que lui-même. Mais si. Il ne fait même quasiment que ça. Il faut être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. "Le capitalisme libéral voilà l'ennemi." "Quiconque n'est pas libéral n'a pas la possibilité d'accéder aujourd'hui aux leviers de commande". -Michel Onfray, Entretien avec Jean Cornil (2011). (Source: http://banquetonfray.over-blog.com/article-entretien-avec-michel-onfray-jean-cornil-octobre-2011-87232740.html). Last but no least: "La liberté aronienne justifiant Hiroshima." -Michel Onfray, Notre ennemi, c'est notre maître, 27 avril 2012.
  19. Premièrement c'est excessif, nous ne sommes pas une colonie vassalisée. Deuxièmement, dans une perspective libérale, on peut difficilement dire que c'est "LE" problème number one. Pour savoir si c'est un problème et jusqu'à quel point, il faut penser les rapports entre libéralisme et souveraineté nationale, et je ne crois pas prendre un grand risque en disant qu'on trouve moult opinions incompatibles sur l'articulation entre les deux.
  20. N'oublions pas la conversation du pape au réchauffisme. C'est surtout ça qui flotte sur les vagues de l'actu.
  21. Bernard, un libéral pragmatique (dans les commentaires) => http://www.contrepoints.org/2015/09/22/222772-cest-lautomne-preparons-le-printemps-liberal
  22. Pas pour les ébionites (ils nient la divinité de Jésus): https://fr.wikipedia.org/wiki/Ébionisme#Caract.C3.A9ristiques_principales
  23. Moi c'est le passage suivant que me paraît le plus déroutant: D'ailleurs c'est le point de départ d'un bouquin d'Howard Bloom, je ne sais pas si certains connaissent (Rincevent peut-être): http://www.amazon.fr/Le-Principe-Lucifer-Howard-Bloom/dp/2914569033
  24. Ou un enregistreur vocal. Comme ça tu sort des phrases dans tes moments d'inspirations et tu peux relire et remonter ça au calme. Par contre il est vrai que ça vaut mieux pour le recueil d'aphorismes que pour le roman de 600 pages. Sauf si tu veux faire du surréalisme.
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