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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Dans Misère de la pensée économique, que l'on m'a recommandé en L1 de Science Politique, il explique que la suraccumulation d'épargne dans le système financier crée une pénurie dans l'économie réelle (ergo il faut redistribuer). A l'époque où je ne savais pas à quoi servait la Bourse, ça me paraissait possible. On dira bien ce qu'on veut mais le socialisme, ça n'est jamais qu'une manipulation plus ou moins subtile de la jalousie sociale. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Je ne suis pas sûr qu'il soit pire. De mémoire il ne propose pas d'augmenter le smic ni de monétiser la dette. Pas contre y a effectivement beaucoup de connerie du type "soutenir la création culturelle". Il veut aussi nationaliser TF1, personne ne sait pourquoi. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tu connais un autre politicien français qui explique que le rôle de l'armée française c'est de protéger le territoire national, et pas de gambader joyeusement dans celui des autres ? Je fais avec ce qu'on a...Il y a un proverbe qui dit qu'on a les dirigeants qu'on mérite, mais je trouve que la période post-2007 est en train de le faire mentir...Nous n'avons pas mérité ça... Après, le complotisme latent d'Asselineau, ses fréquentations de Pierre Hillard (édité chez Soral), d'Annie Lacroix-Riz (stalinienne négationniste qui écrit dans Le Monde Diplomatique) ou d'Étienne Chouard...ça ne fera jamais qu' un énarque français étatiste de plus. C'est pas ce qu'il y a de plus inattendu. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Parce que l'Etat fédéral européen n'est pas encore au point, mais ça va venir, des gens y travaillent... Du moins ça peut se produire si l'UE survie à la crise de la dette et de la monnaie entre le nord et le sud, et à la crise migratoire entre pays open et pays fermés. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Faible et limité sont deux notions différentes. Un Etat peut être tentaculaire mais faible parce qu'il ne parvient pas à assurer la sécurité, par exemple. Ou parce qu'il craque sous le poids de ses propres structures. Et dans l'univers hobbesien des relations internationales, les petits Etats sont généralement à la merci des grands. Suffit de voir tout ce que l'UE impose à la Suisse. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Non non, c'est un partisan de Bayrou (et plus précisément du tandem Bayrou - Royal). Je verrais demain, je suis KO ce soir. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
C'est exactement ça. Je vais lui balancer un peu de François Seurot (Inflation et emploi dans les pays socialistes, 1983), pour qu'il revienne sur terre. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Un commentateur de mon blog: "Nous ne vivons nullement dans une société « sociale collectiviste », sinon il n’y aurait pas de chômeurs, pas de progression exponentielle du stage et du CDD par rapport au CDI, pas de précarisation généralisée du travail (renseignez-vous)." -
Crise agricole ou overdose paysanne ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Impeccable. Tout y est. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Pas mal, mais la sociologie enseigne que les catégories sociales votant PS ne recoupent pas celle votant FN. On peut en déduire que la gêne endossée par l'arrivée en urgence de migrants n'est pas la même selon le lieu de vie, le quartier, la classe sociale d'appartenance...Ceux qui expliquent que l'immigration est une chance pour la France sont souvent ceux qui ne côtoyant pas les étrangers au quotidien. On pourrait tester cette proposition empiriquement: si Hollande annonçait que davantage de réfugiés allaient être hébergés dans les centre-villes, ou augmentait les impôts de son électorat au nom de la solidarité, les apôtres du vivre-ensemble deviendrait soudain plus critiques. Derrière la querelle idéologique, il y a un clivage sur "qui va payer les coûts d'accueil". Bien sûr tout ça est aggravé par le collectivisme ambiant et les luttes pour inclure/exclure autrui du modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie... -
Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
Bien sûr, dans la période actuelle ("fin des idéologies"), l'opportunisme et le clientélisme mâtinés de quelques signaux "de droite" ou "de gauche" servent à définir les clivages politiques. Ce qui je disais concerne un niveau de théorisation qu'on ne retrouve que chez des intellectuels, ou au minimum des partis suivant une doctrine relativement élaborée. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
Soixante-huitard. Ce qui n'est pas plus malin en 2015 qu'en 1968. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
L'homme naturel est bon (Rousseau est, à la suite de Suárez, Grotius, Hobbes, Spinoza et Locke, un penseur contractualiste), mais l'homme a été corrompu par l'évolution de la société qui l'a rendu superficiel, avide, mercantile et bourgeois. Il faut donc fonder une nouvelle société qui fera ressurgir la bonté naturelle de l'homme. On retrouve fragmentairement cette idée dans le marxisme. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
Bon, ça m'ennuie de défendre (un peu) Cambadélis, mais il y a tout de même un fond de vérité dans sa distinction. Historiquement ça donne la différence entre un contre-révolutionnaire ultramontin comme Joseph de Maistre, qui perçoit l'homme comme foncièrement mauvais ("Dès que l'homme a reconnu sa nullité, il a fait un grand pas." -Joseph de Maistre, Considérations sur la France.) et devant être contrôlé par des instances ayant une légitimité surnaturelle (Église de Rome et monarque absolu) ; et en face un proto-socialiste comme Rousseau qui pense que l'homme est naturellement bon et que le problème vient des institutions sociales qu'il s'agit de changer. A la limite la vision "progressiste" d'un Rousseau ne diffère pas des révolutionnaires libéraux, si ce n'est que pour lui, les institutions à modifier sont la propriété privée et le capitalisme naissant, au profit d'une démocratie agricole égalitariste. Bien sûr Cambadélis n'arrive à exprimer tout ça qu'avec le vocabulaire d'un enfant de 5 ans donc... -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
+20. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tu dis que Descartes va trop vite en besogne sur beaucoup de choses. Que devrais-je pointer dans son propos selon toi ? Par exemple, vu qu'il me sort l'argument de l'assistance à autrui pour justifier que nous avons des devoirs envers nos semblables qui supposent d'agir (in fine pour justifier l'inégalité contractuelle, on se demande d'ailleurs pourquoi il ne réclame pas l'embauché forcée avec sa logique), je vais lui rétorquer qu'il n'y a pas de vertu contrainte. On va bien voir. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Disons que je pourrai faire un effort pour être patient, mais ça serait encore plus chronophage que ça ne l'est. Donc on simplifie de temps à autre, on saute des étapes, on ne répond pas à toutes les objections. Disons que c'est un moyen terme entre une discussion parfaitement rationnelle et la position de NoName qui consiste à envoyer bouler son interlocuteur. -
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Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Je crois pas que ce soit le seul problème. Et je n'ai pas ta patience pour définir quasiment tous les termes et présupposés plus ou moins implicites avant de poursuivre une discussion. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Merci, je prend en note. D'autres exemples ? Et sinon, comment fonctionne en gros la réfutabilité poppérienne ? Une affirmation n'est valide (et donc potentiellement vraie) que s'il existe une expérience concrète qui permette de la tester, c'est bien ça ? -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Vu ce qu'à fait Gio avec Bob, je ne crois pas qu'il soit besoin de créer un fil dédié à la retranscription des messages les plus saillants de mon échange avec "Descartes". En revanche je veux bien que quelqu'un m'indique comme inclure des balises spoilers pour prendre moins de place. Et je crois que je vais aussi avoir besoin de conseils pour argumenter, car il s'enfonce magistralement: "[Vous ne pouvez pas mettre sur le même plan ces deux situations. Comme disait Ayn Rand : « Les droits d’un homme ne sont pas violés par le refus d’un individu privé de faire affaire avec lui ».] Et bien si, je peux mettre sur le même plan les deux situations, et je pense que Ayn Rand a tort. Si je suis en train de me noyer et que vous refusez de « faire affaire avec moi » en me lançant une bouée de sauvetage, mes droits sont violés. Lorsque le rapport de forces entre les deux parties est trop déséquilibré, on ne peut parler de « contrat ». De la même manière que dans le voleur de mon exemple, l’employeur a un pistolet sur la tempe du travailleur. Si le travailleur refuse les conditions qui lui sont proposées, il se condamne à la misère, alors que l’employeur, lui, ne souffre que le désagrément de prendre un autre employé dans un réservoir bien fourni. C’est d’ailleurs pour cela que dans pratiquement tous les pays le contrat de travail n’est pas un simple contrat civil, mais est soumis à des limitations et contient des clauses obligatoires. [Ensuite il y a un gros morceau sur la scientificité de l'économie:] [« Il n’existe pas de « science économique », du moins pour le moment. Si vous connaissez un économiste de premier plan qui jamais, au grand jamais, aie fait un usage « normatif » de sa discipline, je vous serais reconnaissant de me l’indiquer. Pour le moment, l’économie n’a pas encore quitté la théologie pour devenir une véritable science. La meilleure preuve en est que des théories économiques continuent à être colportées et justifient des politiques publiques alors qu’elles ont été contredites par l’expérience. » Je dois avouer que je suis atterré par ce propos. C’est exactement comme si vous écriviez que la physique, la sociologie ou la science historique n’existaient pas, parce que des physiciens, sociologues ou historiens ont osé émettre des opinions politiques. C’est rigoureusement absurde.] Vous trouverez pas mal de physiciens qui ont pris des positions politiques. Mais aucun, à ma connaissance, ne l’a fait en tant que physicien. Aucun n’a dit « les lois de la physique commandent d’adopter l’énergie nucléaire ». Alors qu’il vous sera difficile de trouver un économiste qui n’ai pas invoqué les lois de sa discipline pour soutenir telle ou telle politique économique. Le problème n’est pas que les économistes prennent des positions politiques, c’est qu’ils les prennent au nom de leur discipline. [Lorsqu’un économiste prend position au sujet de la conduite des affaires publiques, il le fait un tant que citoyen, et ses propositions normatives (« Il est bon que le chômage diminue ») n’ont pas le même statut que ses propositions scientifiques (« Il est vrai qu’une modification X de la variable Y a pour effet de réduire le chômage, à moins que Z, etc. ») lorsqu’il écrit un article ou un ouvrage.] Pas du tout, justement. Lorsqu’un économiste dit « les lois de l’économie montrent que pour faire baisser le chômage il faut baisser les impôts des riches ». Prend-t-il une position « politique » ou « scientifique » ? Et quand il continue a soutenir cette même affirmation alors que l’évidence empirique prouve le contraire ? [bien sûr, ce qu’il estime avoir découvert dans l’étude de sa discipline sera intégré dans son discours extrascientifique, mais ça ne veut pas dire que la science économique n’existe pas. Si une proposition scientifique est infondée, c’est la tâche d’autres scientifiques de démontrer cette erreur.] Mais ce qui caractérise l’économie comme pratique, c’est justement que ses propositions continuent à être tenues pour vraies alors que l’expérience les a invalidées. Du point de vue strictement poppérien, la question de savoir si l’économie telle qu’elle se pratique aujourd’hui est une « science » continue à se poser. Seriez-vous capable d’indiquer une proposition économique, une seule, qui ait été falsifiée par une expérience ? Et dans une réponse à un autre intervenant: "Si on accepte la vision ricardienne où le travail est la seule source de valeur, l’enrichissement implique un prélèvement sur le travail. Et si on peut accumuler une certaine richesse par l’épargne des fruits de son propre travail, personne n’a une productivité qui lui permette de devenir multi-millionaire par ce processus. Au délà d’un certain niveau, l’enrichissement implique donc le prélèvement sur le travail des autres. Et si on peut admettre à la rigueur qu’un prélèvement modéré sur les fruits du travail d’autrui reste « moral », pour devenir « milliardaire » il faut un niveau de prélèvement qui dépasse largement cette limite." -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Je ne sais pas. Il devrait plutôt se sentir idiot. C'est une méthode longue et pénible. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Pas forcément, je pourrais aussi me suicider pour abréger mes souffrances. Parce que soyons sérieux, le dilemme moral n'implique que deux individus et le choix entre mourir de faim ou voler. Si je rapporte ça au monde réel, je ne vois que deux situations où les choses pourraient tourner ainsi: la survie dans un monde post-apocalyptique ou l'isolement perpétuel dans un endroit désert, coupé du monde. Je ne crois pas que ça m'intéresserait de survivre dans ces conditions. Donc oui, la morale sert à orienter son action pour trouver le bonheur. Et il y a des choses pires que la mort. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Sans doute mieux que dans un pays en guerre ou ravagé par la famine et la corruption. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Je croyais que le droit de propriété signifiait la possibilité d'exclure autrui de sa propriété ? Du coup si le propriétaire le refuse, l'enfant n'a pas le droit de venir dans le jardin, même s'il ne cause pas de dommage. Bien sûr l'enfant pourrait contre-attaquer en se plaignant qu'on refuse de lui restituer sa propriété: le ballon.
