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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Trop de méta tue le méta.
  2. L'objet de l'Education Nationale est l'Education Nationale.
  3. cette discussion me rappelle ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Howard_Becker#Outsiders Peut-être que l'atmosphère de déliquescence actuelle conduit à un rejet des "entrepreneurs de morale" actuels...et donc de leur morale. Les gens, étiquetés de plus en plus facilement "fachos" ont le choix entre le conformisme et la déviance. Rejetant les entrepreneurs de morale, le choix du conformisme s'affaiblit. La déviance s'installe (jusqu'à devenir un jour le nouveau conformisme?). Si, sans cesse et inlassablement, tu assignes tel rôle à telle population, ils finissent par se redéfinir en fonction de cette étiquette. Cela est admis pour les gangs, la délinquance etc. Pourquoi pas pour le racisme?
  4. Peut-être que ces vidéos ne rendent pas racistes, mais plutôt : 1/ anti-antiracistes 2/ anti-"système" et tout ce qui est "vivre-ensemble" Tout comme la lutte contre l'antisémitisme made in CRIF décrédibilise peut-être un peu la lutte contre l'antisémitisme. Ce qui fait le jeu des antisémites.
  5. Tout à fait d'accord avec Johnnieboy. Quant au parallèle avec l'EdNat, il se tient tout à fait. Deux institutions énormes, où la doctrine principale a été (est toujours pour l'EdNat) de ne pas faire de vagues. L'immobilisme, la bureaucratie, la peur de faire des vagues : mêmes causes, mêmes effets. Deux institutions amenées à travailler avec des enfants. Deux institutions amenées à connaître des problèmes de pédophilie. Deux institutions qui, pourtant, sont traitées différemment alors qu'elles sont dans la même situation. Là, on fait tout un caca nerveux pour un cardinal qui a pris connaissance une ou deux décennies après les faits de ce qui s'est produit et qui a dû "reclasser" son subordonné. Alors quoi? Un type qui est accusé de harcèlement sexuel doit-il être viré et mis au ban de la société à vie? Ou uniquement dans tout boulot où il risque d'être en contact avec une femme? Faut-il démissionner (ou pousser à la démission) dès qu'une plainte est posée sur un acte X, Y ou Z? Sans quoi, cela démontrerait que l'institution en cause est "trouble" avec tel ou tel sujet? Faut-il refuser toute promotion ou évolution professionnelle à un type ayant été condamné pour un acte X, Y ou Z pour le restant de ses jours? Reprenons l'affaire pour voir si le diocèse de Lyon aime les pédophiles comme l'explique chameau. 1/ une affaire où le diocèse balance le prêtre. Le procureur conclut à un non-lieu. Donc l'Eglise est en faute. Logique. Je propose qu'on dégage tous ceux qui sont soupçonnés et font l'objet de non-lieu de leur boulot. Ce n'est que justice. 2/ un type qui témoigne anonymement auprès des médias pour un attouchement sexuel quand il avait 16 ans (ce qui n'est pas de la pédophilie, mais passons). Je propose que les employeurs se substituent à la justice pour punir les faits prescrits. Ce ne serait que justice, n's'pas? Il y a soixante victimes. Ou vingt. On sait pas. Les faits, en tout cas, semblent très anciens et bien antérieurs à l'arrivée du Cardinal Barbarin. A voir ce que cela signifie. Si "de fait au contact d'enfants" signifie qu'il s'assurait aussi des baptêmes, c'est une présentation très malhonnête. Encadrait-il des scouts? Des choristes? Il apprend les faits, il enquête, il demande l'avis de sa hiérarchie (les faits ont 24 ans, tout de même...). Il suit les instructions de sa hiérarchie et le range dans un placard (allez aux archives de n'importe quelle administration publique, ce sera pareil). C'est là le scandale? Ne pas avoir pris une décision ne relevant pas de ses attributions (le défroquer)? Donc c'est ça le scandale? Avoir promu un vieux, sans que le JAP n'y voit rien à redire, en veillant en outre à ce qu'il n'encadre pas de jeunes? A noter que, là encore, il n'y a pas pédophilie... Que l'Eglise ne soit pas irréprochable, c'est un fait évident. Mais sur cette affaire précise, franchement...c'est totalement disproportionné d'accuser Barbarin de couvrir des pédophiles.
  6. Les prêtres n'ont jamais eu la prétention de ne pas être des pécheurs, de ce que j'en sais Pour ma part, étant issu d'une famille communiste, je n'ai même pas une éducation religieuse. Pourtant, j'ai pas mal d'amitié pour les catholiques, à qui on a fait de nombreux mauvais procès injustifiés. Qu'il existe des problèmes dans l'Eglise, c'est une certitude. La limiter à cela, c'est être bête. Quand je vois les socialistes dénoncer la tartufferie de toute l'Eglise au motif que quelques prêtres sont des salauds, je pouffe. Doit-on parler des syndicats, des priorités de gestion socialiste, des exemples nombreux, infiniment nombreux, des "écarts de comportement" socialistes ou républicains? Pourquoi tant de complaisance à l'égard des socialistes/républicains (qui ont, je le rappelle, la prétention d'avoir la vraie morale de leur côté) et de haine à l'égard de l'Eglise? Les catholiques, ce sont les seuls dont il est permis de les réduire à leur seule religion. Si possible pour conclure à l'hypocrisie.
  7. Exactement ce que j'écrivais. Je ne suis pas convaincu que les journalistes, socialistes, laïcards soient surtout choqués par la non-conformité du comportement de tel ou tel prêtre à l'enseignement de la Bible...
  8. Oui, je comprends pas ce deux poids, deux mesures. Un enfant fréquente plus son instituteur que son curé. L'instituteur a une mission d'éducation (vivre-ensemble et autres bullshit) qui n'a rien à envier au ministère du curé. L'instituteur a une position hiérarchique vis-à-vis de l'enfant : il a le pouvoir de punir et de contrôler son activité. Le curé n'a pas nécessairement un pouvoir comparable vis-à-vis des enfants. L'Eglise a longtemps gardé le silence mais a fini par réagir il y a quelques années. L'Education Nationale a fini par réagir et contrôlera les choses à compter de la rentrée 2016... La République n'a rien à envier à l'Eglise en matière de prétention à représenter des valeurs universelles.
  9. Les professeurs ne font pas qu'instruire, ils éduquent aux valeurs civiques. NB : mettre son zizi dans la bouche d'un enfant n'est pas une valeur civique.
  10. Ou les pédophiles qui choisissent plus ces métiers.
  11. Je pense que les uns et les autres n'ont pas la même expérience du collège. La plupart des gens avaient un ou deux cas sociaux dans leur classe, j'ai l'impression. Quand t'as une classe de 30 gros cons, avec deux ou trois bons éléments, c'est très différent. La dynamique du groupe n'a rien à voir.
  12. C'est sans doute vrai. Mais, franchement, ça me semble perdu d'avance avec certaines classes/certains cas. Les sermons, les heures de colle, ou que sais-je encore, ça ne sert à rien avec eux. Certains ne comprennent que la violence et courent après la gloriole attachée au titre de "fouteur de merde". Tu peux les envoyer au psy, à l'assistante sociale ou que sais-je, cela ne servira à rien. A 20 ans, ils seront en zonzon ou en train de foutre la merde (en attendant d'aller en zonzon) et ils chouineront sur la méchante France mécréante qui ne leur a pas donné leur chance (comme s'ils avaient essayé de s'en sortir...). Lol. Les parents mettront deux droites à leur gamin. Et après? Leur gamin ira vadrouiller toute la journée dehors, à supposer qu'il ne tente pas de s'infiltrer dans l'établissement pour y foutre la merde. Tout à fait. La prime au plus con. Les choses changent en vieillissant pour certains. Pas pour d'autres, qui demeurent des attardés. Vers 30 ans, ils se rendront compte de la vacuité de leur existence. Et chercheront des responsables (la France, les blancs, le racisme...). +1.
  13. La tique des Ardennes est sans doute plus alcoolique & consanguine que ses consoeurs de l'Est de la France. D'où le taux d'infection plus élevé.
  14. J'ai jamais regardé ce genre d'émissions. Un bon débat d'idées nécessite une chose qui, je pense, est quasiment toujours absente des plateaux de télévision. A savoir du savoir-vivre. Ne pas se couper la parole. Ne pas parler plus fort que l'autre. Ecouter son contradicteur avant de lui répondre. Ne pas caricaturer son propos, ou le déformer d'une quelconque façon pour en travestir le sens. Eviter de prendre les auditeurs pour des cons en utilisant des techniques rhétoriques médiocres (ad hominem, ad personam, la pétition de principe, l'homme de paille...). Cela demande une rigueur certaine de ne pas sombrer dans ces travers lors d'un débat oral.
  15. Moi j'ai que "fisté à froid" qui me vient à l'esprit, là, comme ça. [insérer ici une image de quenelle]
  16. Comment peut-on dire que quelque chose d'exigible à telle date ne pose pas problème parce que "l’Etat bénéficie d’immenses actifs collatéraux, de revenus à durée quasi infinie liés à l’activité des générations futures, et qui, surtout, a pour fonction de créer la monnaie"? 1/ les actifs collatéraux, ils sont liquides? 2/ les "revenus à durée quasi infinie liés à l'activité des générations futures" n'ont aucun sens si la dette est exigible, non? Qu'est-ce que j'en ai à foutre des générations futures quand il s'agit de rembourser au 22 mars 2016 telle somme? On peut téléporter l'argent du futur vers le passé? 3/ La planche à billets? Les financiers du forum peuvent-ils nous confirmer qu'imprimer de la monnaie à volonté ne pose aucun problème macroéconomique délétère? EDIT : + comment peut-on qualifier de dépôt quelque chose d'exigible à terme? Cela me dépasse un peu.
  17. Une dette, c'est exigible. Question : ces fameux "dépôts productifs d'intérêts" sont-ils exigibles? Ont-ils des échéances?
  18. Lorsque j'achète une action, je ne m'appauvris pas : je détiens un actif, que je peux à tout moment échanger contre de l'argent liquide, je perçois des "intérêts" réguliers, et je dispose de plusieurs options de liquidité qui me permettent à tout moment de récupérer le montant de mon investissement. Donc, acheter une action est un « dépôt productif d’intérêts auprès d'une entreprise ».
  19. Il y a d'un côté les Citoyens, et de l'autre les juifs apatrides l'actionnariat mondialiste.
  20. J'ai une pile d'une quarantaine de livres en souffrance. Il est en milieu de pile. Je te dis ça dans une vingtaine de livres En outre, j'ai un bagage philosophique plutôt léger -j'ai déjà lu quelques textes de philosophes antiques, mais là encore en dilettante.
  21. Séparation des patrimoines = le Bien.
  22. Je n'ai lu que ce livre-ci de Sylvie Joye (en guise de première approche) :
  23. J'étudie aussi le moyen-âge et l'antiquité tardive en dilettante. Tu as les références connues, citées par NoName. Pour Le Goff, j'ai pour ma part lu : - Héros et merveilles du Moyen Âge - L'homme médieval - La civilisation de l'Occident médieval - Marchands et banquiers au Moyen Âge - Les intellectuels au Moyen-Âge Rien à redire, j'ai appris de nombreuses choses. Pour Duby, je n'ai à ce stade lu que "Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde" (qui a un aspect biographique, nécessairement, mais ce livre traite en réalité de nombreux thèmes : par exemple, les rites funéraires au Moyen-Âge, ou la place de la chevalerie...). Un autre ouvrage "best-seller" me semble être "le dimanche de Bouvines". Il a écrit de nombreux autres ouvrages, mais je ne saurais te les conseiller, ne les ayant pas lu. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire Bloch ou Barthélémy. Le premier est, incontestablement, une référence. Le second, hé bien sans doute (je ne suis pas historien). Favier me semble aussi un historien important (je dis ça sous réserve de l'expertise des spécialistes). Après, tu as des types plus spécialisés. Ainsi, si tu t'intéresses à la philosophie médiévale, tu as Alain de Libéra (sans doute quelques autres, mais je ne connais que lui...) Si tu t'intéresses aux ordres religieux militaires, tu as Demurger (et Gouguenheim si tu aimes les teutons). Si tu t'intéresses au haut Moyen-Âge, j'ai relevé que Bruno Dumézil semblait être spécialisé dans ce domaine. Si tu t'intéresses aux croisades, tu as un type -Pierre Aubé- qui a écrit de nombreux ouvrages, que ce soit sur les royaumes normands, sur Jérusalem ou sur les figures charismatiques des croisades (Baudoin IV, Godefroy de Bouillon, Renaud de Châtillon...). J'ai lu aussi un petit livre facile à lire d'Amin Maalouf (les croisades vues par les arabes). Si tu aimes la symbolique et l'héraldique, Michel Pastoureau peut être une piste (il a écrit sur le noir, le bleu, les rayures, la symbolique lié au porc ou à l'ours...). Si tu t'intéresses à d'autres régions du monde, j'avais relevé que Claude Cahen semblait être une référence pour ce qui était de l'Islam au Moyen-Âge. Si tu es riche, la Pléiade propose aussi Ibn Khaldun, historien arabe célèbre. Ou aux Belles Lettres, tu as les Alexiades & les livres de Michel Psellos. Pour ma part, j'aime bien l'ordre chronologique. Si tu veux faire comme moi, tu peux commencer avec la chute de Rome (Gibbon, MacMullen, Peter Heather, Bryan Ward-Perkins...je compte lire prochainement un ouvrage de Michel De Jaeghere, mais j'ignore s'il est bien). Tu peux enchaîner avec les royaumes barbares (tu as un ouvrage sorti récemment sur le royaume wisigoth de Toulouse, tu devrais trouver facilement pour les francs, et tu peux approfondir assez facilement pour les vandales ou les ostrogoths...). Tu peux t'amuser à lire les historiens antiques sur ces choses-là, en gardant à l'esprit que la méthode desdits historiens ne confine pas à l'exactitude historique (sur ma liste, j'ai Procope de Césarée et Jordanès, Zosime peut-être aussi). Pour les mérovingiens, Dumézil et quelques autres. J'ai pas trouvé de référence à ce stade pour les carolingiens (j'ai lu un livre de Marie-Céline Isaïa, mais il n'est pas dit que ce soit une référence connue). Bref, on pourra échanger sur nos lectures, c'est cool.
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