Flashy

Je fais de l'échauffement, puis de la muscu. Je note que j'ai la nausée uniquement pendant la muscu. Pas la cardio. Alors que je suis mauvais en cardio. Rien à voir avec la chaleur. Je mange 2 heures au moins avant d'y aller. Cela dit, je pense que je m'hydrate trop peu, et je soupçonne que j'ai un souci de tension artérielle. La cardio, en priorité ! Merci pour cet éclairage, c'est cool !

Une salle de sport a ouvert dans l'immeuble à côté de mon domicile. Je m'y suis inscrit il y a une semaine. J'y suis allé trois fois. Je me sens nauséeux à chaque fois. Au bout de combien de temps l'organisme s'habitue au sport?

Bof. Les dossiers d'instruction sont des livres ouverts. Rien qu'hier, on a eu le contenu du courrier envoyé par le Procureur à la Police, on a eu les SMS mis au dossier d'instruction, etc etc. J'ai du mal à m'indigner pour quelque chose d'aussi habituel. Je pense que j'ai surtout du mal à m'indigner quand je vois que l'Etat de droit et la démocratie sont défendus par MLP, JLM, Wauquiez et Jacob ; et que le Monde pleurniche sur le recel d'éléments d'un dossier judiciaire (alors que c'est leur spécialité depuis des années). Tout ceci me paraît bien feint. On veut ajouter du scandale au scandale. Qu'on vire le bonhomme, qu'on dégage le ou les gars qui ont pu mentir sous serment (Gibelin?). Au pire, on peut perdre du temps là-dessus, hein, ça permet d'occuper nos députés à des trucs inutiles plutôt qu'à des machins néfastes.

Article intéressant, qui éclaire bien les petits mensonges et les tentatives pour grossir un fait divers à des fins personnelles.

Cela dépend du contexte. En l'occurence, dans le dossier, l'intention était d'humilier, de blesser et de faire mal. Pas de s'exciter sexuellement.

Pas que, hein. Faut un acte de pénétration sexuelle. Au sens de la JP, il faut donc une intention sexuelle. De mémoire, c'est l'arrêt manche de pioche (je l'appelle comme ça). Tu prends un gars, tu lui enfonces dans l'anus un manche de pioche, moultes fois : pas viol, mais acte de torture. Pourquoi? A cause de l'intentionnalité. Le but n'était pas sexuel, dans ce cas d'espèce-là.

Casser la gueule, c'est-à-dire le maîtriser et lui mettre une tape derrière la tête? Légitimement défendre? Tu veux dire, empêcher l'interpellation de personnes jetant des projectiles sur les forces de l'ordre? Ou tu parles d'une autre affaire?

Quand les opposants balancent des projectiles, oui. Un civil peut intervenir. Tout comme tu peux intervenir si t'assistes à un vol à l'étalage, une agression sexuelle ou autres. Même dans un Etat de droit. Même en démocratie.

Des témoignages, c'est-à-dire celui de leur ancien collaborateur place de la Contrescarpe, qui a vu l'assaut ignoble contre ces badauds, mais n'a pas vu les petits badauds balancer des trucs à cause de l'angle de sa fenêtre? Ou ces témoins, ce sont Taha Bouhafs et Nicolas Lescaut, militants LFI (et ancien candidat, pour le premier)? Taha Bouhafs, celui-là même qui s'est empressé en avril 2018 à colporter des mensonges sur l'intervention policière à Tolbiac? Qu'on peut voir, lors de l'occupation de Tolbiac, hurler et insulter les policiers? Libé, FranceInfo et tous les autres médias, à part le Monde, ont été foutus de trouver d'autres vidéos recontextualisant le "scandale". Taha Bouhafs, qui cherchent la merde sur Echirolles en venant chouiner à l'agression parce qu'un militant l'a pris par le bras pour lui dire de dégager, et qui porte plainte sur un tel fait? Taha Bouhafs, qui vient nous expliquer à la radio qu'il était sur place pour prendre un verre avec un ami, le 1er mai. On peut aussi parler d'Ariane Chemin, la journaliste ayant traité l'affaire. Je trouve sa réaction très intéressante : https://www.franceculture.fr/politique/ariane-chemin-tout-d-un-coup-nous-nous-rendons-compte-qu-emmanuel-macron-dirige-la-france-de-maniere-assez-opaque Remettre en cause la façon dont elle a fait son job, c'est être Trump, c'est être contre la démocratie. En effet, Macron a osé dire que la presse ne cherchait pas la vérité. Monstrueux. Cet article aussi est intéressant : https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/24/ludovic-chaker-l-autre-conseiller-secret-de-l-elysee_5335265_823448.html On a tout le parcours et le CV du mec. Avec quelques insinuations. Le Monde réussit à reconnaître que les badauds n'en sont pas...Le 26 juillet : https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/07/26/affaire-benalla-pourquoi-le-couple-n-a-pas-ete-poursuivi-pour-violences_5336205_1653578.html Avec nombre de supputations. Il y a disproportion manifeste dans les réactions par rapport aux faits de base. L'Elysée a mal géré le truc. Le problème, c'est le mensonge. Et, à mon avis, des mensonges, on n'en a pas que du côté de l'Elysée. M'étonnerait pas que certains gradés de la Police finissent par se retrouver inquiétés (Gibelin?). Quant à l'affaire, je trouve gonflé de le poursuivre pour usurpation de fonctions, quand c'est la Police elle-même qui lui file le matos : usurpation en carton...

Ma belle-famille est belge. Je reformule, si tu es choqué : je préfère désormais voir n'importe quelle autre équipe voir gagner une compétition, plutôt que la Belgique (et l'Italie).

Bah oui, on a compris. Je vais éviter d'avoir de la sympathie, à l'avenir. Je la réservai à n'importe quelle autre nation. Sauf l'Italie.

Je n'ai pas regardé le décret de 1986, je répondais en droit du travail, hein. Une mise à pied disciplinaire où t'es payé, déjà, de base, en droit du travail, c'est surprenant. Apparemment, c'est prévu par le décret. Le droit administratif : je n'y comprends rien. Payer une mise à pied...Non mais sérieusement. Moi, j'appelle ça des congés payés. Surtout qu'on les déduit de ses congés payés, au final. Juste pour être sûr : il a été suspendu, ou exclu? La suspension, c'est une mesure conservatoire et provisoire (en vue d'une sanction, du coup?) Autre truc qui me chiffonne : la procédure de licenciement a été lancée le 20 juillet 2018. La lettre de licenciement a été remise au Président de la République, pour validation, ce jour. Elle sera remise au Sénat. Autrement dit, on sait tous qu'il y a le courrier de licenciement avant même l'EP. En droit du travail, t'es mort, en contentieux, dans un tel cas de figure. EDIT : le coup de la suspension payée, cela m'a achevé. Non mais sérieusement...ce foutage de gueule. Nope. Je crois savoir, par exemple, que c'est un peu la fête du slip pour les CDD "droit public". Autrement dit : l'Etat ne s'applique pas ce qu'il impose aux entreprises. Personne ne sera surpris.

En droit du travail, ça n'a aucun sens. Une mise à pied, ce n'est pas payé. Et c'est con de dire qu'on retire les CP sur le STC. Surtout qu'en mai, il n'était pas question de le virer. Une belle brochette d'abrutis. Quitte à notifier une sanction, autant l'appliquer.

Proportionnalité de la réaction. ça tombe bien, à peu près tout est condamnable de nos jours.

Les affaires remontent à 2013 et 2014. L'amendement ayant rajouté "Lorsque les délits prévus aux articles 226-1 et 226-2 portent sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé, les peines sont portées à deux ans d'emprisonnement et à 60 000 € d'amende" remonte à 2016. Très concrètement, lorsque tu prends une photo sans consentement de quelqu'un, que c'est à caractère sexuel, que ce soit dans un lieu public ou privé, bah cela relève de l'article 226-2-1 du code pénal. C'est, de ce fait, déjà pénalement répréhensible.

Et qui décide de filer l'info aux journalistes à un moment T? Fillon est emblématique : ceux qui savaient n'ont balancé le morceau que pour se débarrasser du bonhomme. Ce ne sont pas des journalistes qui ont bossé et qui ont découvert le souci à un moment gênant, hein. Strauss-Khan, ils se sont tus tant qu'il était puissant : une fois à terre, la meute fut lâchée. Pour Benalla, le Monde n'a pas découvert la semaine dernière qui était sur la vidéo : ils ont très certainement attendu après la coupe du monde pour s'assurer que cela ait un effet maximal. Ouais, ça n'existe pas, les stratégies médiatiques. Prenons Pascale Robert Diard, cette sale complotiste : http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2010/07/13/laffaire-bettencourt-le-monde-olivier-metzner-et-moi/ On a l'envers du décor sur les fameux enregistrements pirates (l'affaire Bettencourt) : Je trouve que c'est une information digne d'être portée à l'attention du public de savoir qui jette l'information en pâture, et pourquoi. Je ne vise pas les MSM, en l'occurence. Je m'interroge, par contre, sur la couverture de l'affaire par le journal de référence.

Aucun rapport. Quand t'as déjà un délit qui vise, notamment, le comportement visé, tu ne fais pas une loi spéciale venant réprimer spécifiquement ledit comportement. En tout cas, ça ne sert à rien. Et ça ne changera rien au caractère procédurier que tu évoques. Breaking news : même en l'absence d'un délit spécifique 'tripotage de demoiselles endormies", cela reste une agression sexuelle. Pourtant, ça n'a rien changé, de ce que tu évoques. Conclusion : le problème n'est pas l'absence d'un délit spécifique, mais l'application de l'excuse de légitime défense.

Apparemment je me pose des questions que tu juges secondaire. D'où notre différend. Pas dans ces conditions. Sortir les trucs, qu'on a gardé sous le coude pendant des mois voire des années, pour venir plomber des élections, c'est bien dommage : si on avait daigné s'appliquer à soi-même la vertu qu'on tente de déchaîner par médias interposés, Fillon n'aurait pas été candidat, Strauss-Khan aurait sombré dans les limbes bien avant d'être le favori à la course présidentielle, Clinton aurait été décrédibilisé avant de se retrouver en seul recours contre un Trump, etc etc. Pour être informé, il faut apparemment daigner attendre que ce soit dans l'intérêt de ceux qui ont les infos de bien vouloir les communiquer à la plèbe. Non. Tu as déjà eu affaire à un cadre dirigeant? Si le gars ment, il sera poursuivi au pénal. Ce n'est pas plus compliqué que ça. @Marlenus : je ne dis pas qu'il n'y a pas scandale. Je dis (i) que c'est difficilement une affaire d'Etat puisque c'est comme ça que l'Etat a toujours fonctionné, et que les petits nervis de l'opposition sont bien peu crédibles puisqu'ils sont les premiers à vouloir profiter du même fonctionnement pour leur clan, et (ii) que cette offensive médiatique est disproportionnée et sent bon l'opération réfléchie, avec reprise à la volée par l'opposition.

Quand l'information est-elle sue par les journalistes? Quand la sortent-ils? Qui file l'info? Pourquoi? On s'en fout, je suppose. Pour les affaires avec Woerth & Bettencourt, on a eu le fin mot de l'histoire : c'était inscrit dans une stratégie claire pour "laver" les enregistrements clandestins. Là, je suppose que chacun est trop occupé à s'exciter pour s'interroger sur le point de savoir qui est à la manoeuvre et pourquoi. Pour Strauss-Khan, c'était connu de tout le milieu journalistique. Idem pour Weinstein. Je suppose qu'on s'en branle, que des affaires relevant du pénal soient passées sous silence sauf lorsque cela arrange tel ou tel pourvoyeur d'information. Que les campagnes médiatiques soient orchestrées, en lâchant les infos au bon moment pour chauffer les gens à blanc. Tout va bien. Pourquoi s'en priver, d'ailleurs, puisque tout le monde s'en fout? Une mêlée où Jacob & Mélenchon sont main dans la main. Il a été payé, du coup? Si tu le dis.

Timing. Timing. Non. Tu es bien placé pour le savoir. Oui, Libé et FranceInfo, ces organes de presse au service des forces de l'ordre. Quant à l'absence de sanction, source? Il n'a pas eu une MAP de 15 jours? Aucun rapport.

Je dois avouer que j'étais prêt à soutenir la Belgique, pays que j'affectionne, en cas de victoire de cette dernière contre la France. Je pense, qu'à l'avenir, pour 2020 et 2022, je m'abstiendrai.

Cette non-affaire n'a qu'un intérêt très secondaire. Je suis un peu comme Rocou et Bisounours : simple manoeuvre pour éviter que Macron profite d'un effet coupe du monde, d'où le timing choisi et l'orchestration de la charge. J'aime bien les insinuations : quoi? Benalla, ce nobody, arrive aussi haut par le fait du prince? Cette petite racaille? Scandaleux. Il n'est même pas du public ! Et il ose procéder à une interpellation alors qu'il aurait dû être observateur, de deux honnêtes badauds manifestant leur civisme en protestant contre les CRS ! Filmé par notre vidéaste préféré, qui n'a hélas pas pu briller à Tolbiac comme il l'aurait souhaité ! Un scandale. Heureusement, me voilà bien moins naïf. Maintenant, comme vous, je sais qu'il y a du copinage malsain en politique. Même en France. Je comprends : quel choc.

Je ne vois aucun mouvement de foule exigeant un délit spécifique pour la prise de photo sous les jupes, ou pour la poursuite systématique des regards insistants, et autres bêtises du genre. On a quelques entrepreneurs de morale qui ont des relais. Les gens, pris globalement, en ont rien à péter. Et ne seraient pas choqués, je le parie, d'apprendre qu'un petit bouffon prenant des photos de sous-vêtement avec son portable se soit pris un coup dans les bonbons, ou ait malheureusement vu son portable balancer sans douceur contre un mur.

Lis Flexible Droit, l'article sur le non-droit. Le droit n'a pas vocation à occuper tout l'espace social. Même en cas de différend. Le droit, surtout le droit pénal, doit intervenir en dernier recours : il s'agit d'avoir recours à un tiers parce que le manquement est si grave que c'est la société, en son ensemble, qui se retrouve concerné. Des actes mineurs, comme celui de prendre une photo sous une jupe, ou de regarder de façon insistante, ne devraient relever du droit pénal que dans des circonstances particulières. Une réponse sociale appropriée, à la façon d'une humiliation publique, paraît (ma foi) tout à fait appropriée et ne marque pas, à mon sens, un dysfonctionnement du corps social. Même une violence physique mesurée ne serait pas, ma foi, inappropriée : le saisir par le col et le jeter à terre, en apostrophant l'imbécile sur son comportement simiesque.

Possible. Mais réagir à un problème quasi-inexistant, afin d'éviter l'éventualité d'un reproche, ce n'est pas optimal. Difficile de compatir, ensuite, sur les plaintes des députés sur les rythmes de travail et le manque de temps pour bosser sur les sujets de fond.