Flashy

On peut dire ça. Quand je ne prépare pas mes contentieux, je licencie (entre 10 et 40 personnes par semaine) ou je sanctionne. Je fais aussi l'inspecteur des travaux finis auprès des RH pour qu'ils se sortent les doigts du cul.

Je ne suis plus avocat. Je suis le père fouettard en entreprise. Et je plaide les dossiers de la boîte. Partout en France. Sinon, oui, ça peut voyager un avocat. Si t'as une dominante contentieux et une clientèle géographiquement dispersée, tu peux plaider partout (pas de postulation devant le CPH). C'est super cool. Mais ça a son mauvais côté : quand l'audience est à 9h à Strasbourg, prépare toi à te lever avant l'aube. Quand t'as plusieurs audiences dans la semaine, ta semaine devient dégueulasse : tu pars tôt, tu fais 1000 bornes, puis tu vas bosser jusque tard pour rattraper le retard. Et rebelotte le lendemain. Mais ça te laisse du temps pour troller grâce à la 4G. Ou bouquiner.

Je mets Béziers au-dessus de Creil ou Longwy. Mais ça se voit qu'il y a un problème là-bas...je trouvais qu'il y avait beaucoup de magasins fermés. Ça a l'air un peu mort. Mais au moins il fait beau. Longwy c'est mort, mais on est au Nord de la Lorraine, pas loin de Forbach (une ville immonde : un énorme haut fourneau désaffecté au milieu de petits pavillons...)

Chantilly-Creil, la comparaison ne laisse aucune doute sur la meilleure ville. J'aime bien mon travail, ça permet de jeter un oeil à droite à gauche (je peux même en profiter, parfois). J'ai pu visiter Toulouse, Marseille, Lyon, Grenoble, Nice, Beziers, Annecy, Bonneville, Lille, Longwy, Creil, Meaux, Montmorency, Rennes, Cherbourg.....

Je me déplace en train et taxi exclusivement ! J'ai pas eu le temps de visiter, mais j'ai cru voir un fort et une espèce de grand escalier assez stylé, avec de l'artillerie surplombant la rue. J'ai vu des villes déprimantes aussi. Genre Creil ou Longwy.

Je suis en déplacement à Verdun. La semaine dernière c'était Beziers. La semaine avant, Bonneville. La France a beaucoup de bleds paumés

Je lève les yeux au ciel quand je vois que certains déplorent l'absence de dialogue. Dialogue sur quoi? L'indépendance ou l'indépendance? Il n'y a aucune raison pour Madrid d'accepter un débat sur des bases posées par les nationalistes catalans. A moins d'être stupide.

Je ne parle pas que de la justice, mais aussi (et surtout) des RH. Quant à réagir "elles-mêmes", tu n'as pas une marge de manoeuvre infinie sur le lieu de travail. Si je constate qu'une collaboratrice a tapé un collaborateur sans qu'elle ne juge utile d'évoquer le harcèlement sexuel, hé bien c'est elle que je licencierai.

Pas d'accord. C'est un sujet qui a sa place sur le forum. A chacun de se responsabiliser et de respecter autrui. Club =/= safe space, dans l'idéal. +1. A mon avis cela a vocation à rester un accessoire, utile uniquement pour des sujets limités ou pour de pures questions d'organisation.

Les femmes ne peuvent pas, collectivement, choisir l'évitement et se plaindre, dans le même temps, qu'il n'y ait pas de réactions ou de punition. Si tu veux des réactions/des punitions, il faut alerter. Ce n'est pas plus compliqué que ça.

D'une alliance avec les francs-maçons pour renverser les sauriens. Je ne confirme ni n'infirme l'existence de sujets top secrets.

A mes yeux, le Club est utile pour : 1/ discuter de moyens d'action concrets, qui impliquent soit une relative confidentialité, soit un comité restreint pour aboutir dans un délai raisonnable à des solutions opérationnelles ; 2/ discuter de sujets qui ne peuvent être discutés librement sur le forum public pour des raisons diverses ; 3/ réaliser un rêve de physionomiste. Je ne crois pas qu'il soit utile ou pratique d'utiliser les clubs pour discuter de sujets qui ont davantage leur place sur le forum public, et je ne crois pas qu'ils seront utilisés de cette façon.

Non, tel que c'est présenté dans le manifeste, l'inceste devient un élément permettant de caractériser le viol. Cela implique, de fait, que ce n'est plus une circonstance aggravante (une règle de droit pénal, me semble-t-il, précise qu'un élément constitutif d'une infraction ne peut pas en même temps être une circonstance aggravante de la même infraction). Cette proposition, si elle était votée en l'état, impliquerait que : - un frère et une soeur majeurs couchant ensemble volontairement s'entre-violeraient (l'un activement, l'autre passivement) ; - un père qui sodomiserait sa fille de force serait un violeur, mais serait puni moins lourdement qu'avant (plus de circonstance aggravante).

Pourquoi les viols seraient imprescriptibles, et pas les meurtres, assassinats, tortures, actes de terrorisme et toute la galerie des monstruosités que les Assises seules peuvent nous permettre de découvrir? La prescription, elle est aussi là pour motiver à aller vite. Si t'es pas foutu de parler de ton viol pendant 25 ans, c'est dommage, mais faut tourner la page.

Je ne suis pas convaincu de la pertinence de ce critère.

Le plus courant dans le milieu de travail n'est pas l'invention pure et simple, mais une interprétation différente des mêmes faits. Prenons le collègue lourd qui fait des blagues salaces. Il estime la chose bon enfant. Celle qui se plaindra appellera cela "harcèlement sexuel". Les mêmes faits, pas la même interprétation. Ensuite, il y a le problème de la matérialité des faits. La parole d'une personne est tout ce qu'on a, souvent, au départ. Ainsi, il faut un maximum de détails pour pouvoir enquêter : où, quand, qui était là, comment étiez-vous habillé, qu'avez-vous vu de l'agresseur, qu'a-t-il fait, qu'a fait la victime etc... Et, une enquête, c'est nécessairement violent. Si on t'accuse d'avoir violé, on te demandera si tu regardes du porno, ce que tu penses des femmes, comment se passe ta vie sexuelle, ta femme est-elle satisfaite? As-tu des penchants particuliers? Où tu étais, le 3 septembre à 20h? Tu aimes séduire? Tu es en contact avec des femmes dans le cadre de ton travail, que pensent-elles de toi? Que penses-tu d'elles? Qui sont tes collègues? Ta femme peut confirmer ce que tu faisais le 3 septembre à 20 heures? Pareil pour la victime, en mettant des formes : vous étiez à tel endroit pourquoi? D'où veniez-vous? Aviez-vous bu? Combien de verres? Vous alliez vers où? Vous étiez en train de faire quoi au moment des faits? Vous avez réagi comment? Pourquoi? Qu'avez-vous vu? Vous portiez quoi? Vous avez dit avoir un haut rouge tout à l'heure, à présent il est bleu : pourriez-vous nous confirmer la couleur du haut? Vous ne connaissez pas votre agresseur? Avez-vous où il est parti? Vous ne vous êtes pas débattue, pourquoi? Qu'est-ce qu'il a fait, exactement? Combien de temps ça a duré? A-t-il éjaculé? Où? Qu'avez-vous fait ensuite? Pris une douche? Etc etc.

ça empêche "d'avancer".

Faut que les magistrats et juristes s'organisent pour protester contre les bêtises juridiques de ce rapport. La redéfinition du viol, notamment, est proprement scandaleuse.

La déclaration d'indépendance ne peut pas être suspendue si elle n'existe pas, comme l'a dit Puigdemont hier. A un moment, le gouvernement catalan devrait se sortir les doigts du cul et essayer d'être vaguement rigoureux. http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.parlament.cat%2Fporteso%2Festatut%2Festatut_frances_100506.pdf Le droit catalan, comme tu dis, prévoit des règles bien précises en matière. Ainsi, le référendum envisagé me paraît répondre à l'article 223 de la charte régionale catalane qui prévoit que, pour pouvoir modifier la dite charte, il faut que la réforme soit approuvée par le vote favorable de deux tiers des membres du Parlement, l'approbation des Cortès générales moyennant une loi organique et, finalement, le référendum positif des électeurs. L'approbation de la réforme moyennant une loi organique doit inclure l'autorisation de l'Etat pour que la Generalitat convoque, dans un délai maximum de six mois, le référendum. On me dira peut-être que le référendum dont il est question ne concerne pas une modification de cette charte. Cela signifie donc que l'indépendance de la Catalogne répondrait à une procédure torchée et bâclée, contrairement à la modification du statut d'autonomie? J'ose croire qu'on ne me soutiendra pas une telle chose. Ils ne relèvent ni de l'auto-détermination des peuples, ni du droit à résister à l'oppresseur. Ils n'ont donc aucune légitimité liée au droit. Ils n'ont aucune légitimité charismatique : leur gouvernement consiste en une coalition hétéroclite, minoritaire, dirigé (semble-t-il) par un second couteau. Légitimité médiatique? Je n'ai pas l'impression de constater un enthousiasme démentiel pour leur cause... Je me serais lancé qu'avec une coalition cohérente. Et, si je dois prendre position -on parle de sujets sérieux-, je ne me serais pas amusé à entretenir un flou artistique sur la situation juridique concrète de l'entité que je dirige...... Tu l'écris avec qui? La moitié des élus qui ne sont pas de la coalition? Les parlementaires de la région de Catalogne siégeant à Madrid? Les partenaires de ta coalition, qui comprennent de la droite corrompue et de l'extrême-gauche révolutionnaire? Cela me paraît plus simple de jongler avec des rasoirs. EDIT : j'ajoute que Puigdemont tire son pouvoir institutionnel de la Constitution Espagnol, tout comme la Generalitat...Donc bon, hein... J'espère que le gouvernement catalan va renoncer, et qu'une réforme constitutionnelle sera engagée qui permettra de faire les choses proprement.

Très concrètement, si deux personnes bien alcoolisées couchent ensemble, elles s'entre-violent.

La Macarena suffit, quand on est heureux.

6/ L'imprescriptibilité, comme les crimes contre l'humanité? Viol = Shoah? Et comment tu prouves les faits 40 ans après, alors qu'on n'y arrive PAS 3 ou 4 ans après? Faudra pas venir chouiner si les actions en justice voient leurs chances d'aboutir à une condamnation diminuer... 7/ - Des juridictions d'exception? Sérieusement? - La suppression de la correctionnalisation : pourquoi pas, mais faudra pas ensuite venir se plaindre si un jury =/= un magistrat professionnel, ou si tu n'arrives pas à réunir les éléments de qualification du viol alors que tu aurais pu parvenir à qualifier un délit (typiquement, l'affaire de la fille de 11 ans). - Présomption irréfragable de consentement pour les mineurs de 15 ans = présomption irréfragable de culpabilité. Et faudra pas venir chouiner si l'application d'une présomption irréfragable aboutit à des situations stupides. - redéfinition complète du viol. Là où il fallait vérifier des actes positifs permettant de penser qu'il n'y avait pas consentement, on aboutirait à ce que l'accusé "qui n'a pas pris les précautions élémentaires pour s'assurer du consentement" soit un violeur, y compris sans contrainte, violence ou surprise. - comment tu prouves "l'incapacité neurologique à exprimer sa volonté"? - comment tu prouves le "non-respect de la dignité"? Pratique SM = viol? - l'inceste entre adultes consentants = viol 8/ Déjà mis en place pour les enfants. C'est grave, si des choses comme ça sont votées.

J'imagine une IA spécialisée en taxation.

Les clubs permettent-ils de discuter d'un sujet en particulier? Après tout, un club est privé, ce qui permet d'exclure qu'il s'agisse de propagande ou de publicité = on respecte la loi.

Des professeurs de droit évoquaient la "diarrhée législative".