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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Pas question de dérapage. C'est une sale mentalité. Le travail n'est pas là pour être un espace fun. C'est complètement vicieux comme concept. C'est un endroit où tu peux avoir une bonne ambiance, mais où t'es là pour bosser. Si tu veux taper la balle avec les copains du boulot, c'est à eux de se débrouiller, pas aux RH d'assister les handicapés enfants gâtés salariés en organisant ça à leur place. Est-ce que ça veut dire que la boîte ne peut pas être sympatoche et aider une bonne initiative de ce type? Absolument pas. Mais embaucher un gars uniquement pour faire du constructivisme de bas-étage à base de team building et de fun, il y a un univers.
  2. Au-delà des pov' petites victimes, tu en as une ribambelle qui savaient et qui n'ont rien dit. Ils ont activement participé à l'omerta. Qu'ils ne viennent pas jouer les résistants de la dernière heure (expression fort adéquate de @Séverine B). Merde, quoi.
  3. Ca commence par des baby-foot et des salles de sieste, ça continue avec des formations à la sociabilité non clivante et au dialogue harmonieux, ça se termine avec des safe space, de l'écriture inclusive et autres conneries permettant de maximiser le confort des petits salariés.
  4. Ce qui me tue, c'est que, même moi qui ne suis pas journaliste, je peux tracer des ragots concernant le milieu du cinéma ou du théâtre.
  5. Les seuls que je peux sauver, ce sont les journalistes du NYT (ils ont enquêté et publié). Par contre, lire des trucs en mode : Cela m'assassine. Et les magnats des médias? Hypocrite. Tartuffe. Le Patriarcat, le Cinéma, les systèmes ont bon dos. En attendant, les journalistes, des individus dont c'est le job, baissent tous les yeux. Le système qu'ils dénoncent complaisamment, ils en sont les principaux auteurs.
  6. Certains confondent lutte contre les riches et lutte contre la pauvreté.
  7. Non mais les activités sociales et culturelles, gérées ou non par le CE, j'y vois pas de soucis. Mais là la sieste, les jeux, c'est dans l'entreprise et, j'ai l'impression, dans le cadre de la journée de travail.
  8. Ce n'est pas comme ça que fonctionnent les rumeurs. DSK est un exemple typique. Une bonne partie des journalistes politiques savait et n'a rien dit. A part Quatremer qui a fait une note de blog en...2007 ! http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2007/07/11/dsk-tempte-dans/ En 2007. C'est croustillant, n'est-ce pas? C'est sûr et certain que les journalistes proches d'Hollywood connaissent les ragots sur les uns et les autres. Se planquer derrière le "mais on n'a pas de preuves lol" alors que ton boulot c'est très justement de mener l'enquête, c'est soit du je-m'en-foutisme caractérisé, soit de la lâcheté/du cynisme. EDIT : le cas de Quatremer est d'autant plus typique qu'ayant signalé le comportement "pressant" de DSK, ses confrères lui sont tombés dessus. Par contre, dès que DSK n'a plus eu le moindre pouvoir, là...ils ont retrouvé leur courage. Pignoufs.
  9. Et après il y en a qui comparent le salariat et le servage... Je pensais qu'un salarié était un adulte, pas un enfant à qui il faut faire faire la sieste et divertir. Mais je ne m'adapte peut-être pas assez vite aux nouvelles mentalités.
  10. Qu'est-ce que c'est que ces conneries... On paye des gens à faire ça? Sérieusement? Si je deviens DRH, vous pouvez me croire que les conneries d'écriture inclusive, de formation bidon, et autres trucs qui coûtent du pognon pour rien seront proscrites. Je comprends l'utilité d'avoir une cafétéria décente ; je comprends l'utilité d'un système de conciergerie pour faire gagner du temps aux salariés. Mais une salle de sieste? Des jeux? Pourquoi pas du yoga et des massages?
  11. Je sais que les choses sont ainsi. Je reste toutefois épaté par la capacité de certains à se poser en donneurs de leçons, malgré l'évidence de leur lâcheté et de leur promiscuité avec les puissants d'hier, qu'ils vilipendent aujourd'hui. C'est un spectacle singulier. Sont-ils cyniques? Croient-ils en leur propre vertu?
  12. Entièrement d'accord. Je suis tué par les éditos jetant des pierres sur l'absence d'enquête de la part des sociétés de production ou ce genre de choses. Putain, t'es journaliste, t'es au courant des rumeurs, voire tu en sais plus, et t'as fermé ta mouille tant que le gars était puissant. Fort avec les faibles, faible avec les forts : comment peut-on trouver admirable ceux qui appliquent un tel credo?
  13. Ce que je trouve drôle, ce sont les éditos des journaux en mode "les salauds, tout le monde savait et personne n'a rien fait ! Les sociétés n'ont même pas ouvert d'enquête malgré les rumeurs !" C'est dommage qu'il n'existe pas un métier consistant à enquêter sur les rumeurs pour les vérifier et, s'il y a du tangible, d'en informer le public. Le genre de métier qui serait aux antipodes de celui de courtisan, consistant aussi à aller contre le sens du courant si c'est là le prix à payer pour découvrir la vérité. Je suis sûr que ça pourrait intéresser des gens.
  14. L'entrisme féministe est un poison. Je me méfie comme de la peste des services RH "diversité & égalité des chances" et autres conneries du genre.
  15. ça me donne des pulsions anarcap, ces conneries...
  16. Podemos fait partie de la coalition gouvernementale de Rajoy?
  17. Bah comparons, oui. Et on constatera assez vite dans quelle situation se retrouve la Catalogne : celle d'un pays du commonwealth ou de l'ex-URSS, ou celle d'une région isolée au plan international. Amusant. Je compare avec les exemples issus du XXème siècle. Cela concerne surtout ces zones-là, de fait. La situation n'a rien d'inédit. Un pays qui déclare unilatéralement son indépendance sans justification juridique, sans reconnaissance internationale, avec de possibles divisions internes, et sans accord amiable avec le pays "amputé", il y en a déjà eu. Et cela n'a guère fonctionné. J'ai exposé très clairement pourquoi ni les pays tiers, ni l'UE, ni l'Espagne ne vont faciliter la vie de la Catalogne. Tu te contentes d'affirmations générales en réponse. C'est amusant venant de toi, qui vient de citer dans la foulée la Nouvelle Zélande, le Canada et autres colonies britanniques, là où je cite des scissions de pays européens & africains dans le courant du XXème siècle. Je peux m'amuser à relever toutes les accusations et sous-entendu sur ces terrains-là vis-à-vis de l'Espagne en général, du PP et de Rajoy en particulier, que ce soit dans la presse mais aussi sur ce forum. Tu veux jouer à ce jeu-là?
  18. Tu parles de la Slovénie (avec la Yougoslavie, ce célèbre membre de l'UE?), je suppose. Ou du Kosovo? De l'Erythrée? Du Soudan du Sud? De l'Algérie? De la Rhodésie? De l'Ossétie du Sud? Du Timor Oriental? Du Monténégro? De la Transnistrie? Du Kurdistan irakien (98% de oui en 2005)? Les indépendances ont globalement été des échecs ; ceux qui ont eu un vague succès ont eu le soutien des pays alentours (ou ont été négociés à l'amiable entre les parties prenantes). La Catalogne n'a pas le soutien des pays alentours. La négociation à l'amiable a l'air compliquée. Ils sont de fait dans une situation défavorable. Brandir des exemples comme la Slovénie, la Slovaquie ou la Norvège (alors que, lorsqu'on compare les processus, on relève des différences notables comme le soutien de gros pays permettant une reconnaissance rapide de l'indépendance au niveau international, et/ou un processus amiable en interne) me paraît relever de l'erreur -ou de la pensée magique : si ça s'est bien passé pour eux, ça va forcément fonctionner ici, même si la situation n'a rien à voir-. J'ose espérer que tu ne considères pas comme intelligent, raisonnable ou souhaitable que la Catalogne devienne le Kosovo, l'Erythrée, le Soudan du Sud, l'Algérie, la Rhodésie, la Tchétchénie ou que sais-je. La chance des catalans, c'est que l'Espagne fasciste/franquiste du méchant Rajoy n'est pas la Russie de Poutine, la Serbie de Milosevic ou la France de 1950. Après, si tu as des sous, je ne te retiens pas d'investir dans le FC Barcelone ou des entreprises catalanes.
  19. Pour en revenir à la Catalogne, concrètement : 1/ Puigdemont est foutu : sa coalition est fragile et risque de crever de ses contradictions internes ; Rajoy semble avoir un bloc beaucoup plus uni derrière lui. L'ambiguïté n'a en rien acculé Rajoy, ce dernier a naturellement demandé à ce que l'ambiguïté soit levée (ce qui implique pour Puigdemont de prendre position entre les modérés & les durs, ce qui est inconfortable) ; 2/ L'Espagne est en meilleure position que la Catalogne pour des négociations. De ce fait, je ne vois guère de raison d'accepter les termes catalans du débat (=un référendum catalan pour les catalans, l'indépendance est acquise mais on négocie comment...Pourquoi accepter ça?) ; 3/ L'appel à l'international de Puigdemont va échouer : la Catalogne est un fantôme dirigé par une coalition instable, l'Espagne est tangible et est un allié à ménager. Sans compter les considérations internes (Russie, Chine) qui poussent les pays à privilégier la souveraineté nationale sur les envies d'indépendance. Quant à l'UE, l'Espagne est un Etat-membre, pas la Catalogne ; se mettre à dos la première pour lui préférer l'inconnu de l'aventure indépendantiste me paraîtrait surprenant. De ce fait, je visualise mal comment il peut être intelligent ou raisonnable de soutenir la Catalogne (ou d'y investir le moindre sou). A moins d'avoir la foi, bien sûr : foi dans la coopération entre Etats n'ayant en tête que le plus grand bonheur de tous, foi dans le romantisme révolutionnaire, foi en l'incertain et l'inconnu (dont il ne peut résulter que du bon).
  20. Faire un exemple pour prévenir toute velléité d'indépendance en interne (=intégrité territoriale). Pour le Brexit, tu as pas mal de politiciens européens qui ont milité pour que le Brexit soit le plus douloureux possible. L'intérêt de l'UE et des pays membres > intérêt des anglais, français etc. Cf ci-dessus.
  21. Depuis quand cela dérange un pays d'appauvrir sa population si c'est dans son intérêt? Quand tu veux te réclamer de l'avis du peuple, il paraît opportun de l'informer des conséquences du choix avant que le vote ait lieu. De même, quand tu déclares l'indépendance, il serait pratique d'avoir un vague plan institutionnel. Sinon, qui représente la Catalogne, juridiquement? Carles Puigdemont et autres indépendantistes tirent leur existence institutionnelle de la Constitution espagnole ; de fait, l'indépendance devrait les priver de tout pouvoir, si on est vaguement attaché au droit. S'ils partent là-dessus, c'est un bon point pour tous. Qu'importe la pauvreté tant qu'il y a la souveraineté. Un Etat priorisera probablement son intégrité à d'éventuels soucis économiques.
  22. Bah oui. Au fond, je pense que l'intérêt de l'Espagne serait de pousser les catalans à une "indépendance" sauvage, sans reconnaissance ni intégration à l'UE, avec hostilité des pays alentours. Une fois la Catalogne appauvrie, ils pourront peut-être tabler sur une relativisation de la part des catalans de l'importance de leur autonomie fiscale. Je ne vois pas trop où c'est bien joué. C'est transparent qu'il cherche à internationaliser le truc. Mais c'est tout aussi transparent que les pays les plus gros (Chine & Russie, entre autres) vont tabler sur le "respect de la souveraineté nationale" (et se moquer des occidentaux moins constants à ce niveau-là), tandis que les pays occidentaux ne voudront probablement pas s'aliéner leur allié espagnol. Faire une croix sur des vacances à Barcelone en échange du soutien espagnol est un bien meilleur deal que de vouloir soutenir une espèce de coalition indépendantiste hétéroclite qui navigue visiblement à vue (ont-ils un projet de Constitution? Ont-ils évalué les conséquences économiques? Il semblerait que non) et qui a pour seule ligne de défense l'exagération & la victimisation. Quant à la crédibilité que tu évoques, j'ignore à qui tu penses en évoquant cela? Les catalans? Si tu songes aux autres pays, je ne pense pas que cela améliore en quoique ce soit sa stature... Quant à la négociation en elle-même, je ne peux que constater que ce n'est pas comme ça qu'on négocie. Si tu veux contraindre quelqu'un à négocier sous la menace, tu as intérêt à être impitoyable ET avoir l'autre en ton pouvoir. Pas sûr que la Catalogne soit la partie forte ici. La plupart des pays ont intérêt, au contraire, à en faire un exemple et à les couler. Un indice, pour une bonne négociation : chacun doit vouloir quelque chose clairement, et chacun doit avoir besoin de l'autre pour l'obtenir. Dans notre cas, sur quoi va porter la négociation?
  23. Possible qu'il eût été possible de mieux décider. En attendant, il est inepte de préciser "alors même que le père n'a rien demandé" : son avis n'est pas requis. C'est une obligation, pas un droit. On ne demande pas aux débiteurs leur avis sur leurs obligations : ils sont tenus de s'exécuter, volontairement dans l'idéal, sous la contrainte si besoin est. Après, que cette obligation soit réglée pécuniairement ou en nature, c'est un autre débat -parfaitement légitime, celui-là-.
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