Flashy

A Hollywood?

Mmmmm... Je ne suis pas convaincu par ce tableau. Par exemple, la cotisation employeur à l'assurance maladie en 2017, c'est 12,89 % + 0,30 (solidarité autonomie) + 5,25% (allocations familiales) + 1,90 % (assurance vieillesse déplafonnée) + 0,5% (FNAL) + 0,016 % (financement des syndicats) + 0,01 % (cotisations pénibilité) + 8,55% (assurance vieillesse plafonnée) + 4% (chômage) + 0,15% (AGS). Faut y ajouter les cotisations liées aux retraites complémentaires (variable en fonction du salaire et de la catégorie, mais grosso merdo on est sur du bon gros 15% sur une partie du salaire). Ca nous fait du 33,5% de cotisations sociales employeur (hors cotisations AT/MP, retraite complémentaire, CSG/CRDS, complémentaire santé/transport, versement de transport, forfait social et taxes & participation sur les salaires (taxes sur les salaires, construction, apprentissage, formation continue...)). Après, on a la réduction Fillon qui va réduire le montant des cotisations sociales pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, mais c'est la galère à calculer et généraliser...

On sombre dans le ridicule complet. Je cite des témoignages recueillis par l'Immonde : « Il faut mettre en évidence, face à l’Europe, le fait que l’Espagne est un pays antidémocratique », assure, quant à lui, Joan Rosell, électricien de 34 ans. Il s’interrompt pour cinq minutes de recueillement, jusqu’à ce qu’un cri retentisse : « Visca Catalunya lliure ! » (« Vive la Catalogne libre ! ») Les manifestants y répondent en chœur : « Visca ! » Cela illustre ce que je disais, à savoir que nous sommes davantage dans le romantisme que dans la lucidité. La Catalogne est une colonie? Ils s'attendaient à ce que l'Europe s'ingère dans les affaires intérieures d'un pays membre, pour soutenir une région contre l'Etat membre, en soutenant une coalition minoritaire et hétéroclite ne disposant d'aucun plan précis (semble-t-il), en soutenant un référendum qui n'est pas vraiment un modèle de respect du droit? Sinon, illustration également du fait que la stratégie, à défaut d'avoir le droit de son côté ni même une quelconque légitimité à faire valoir, est une stratégie médiatique et de storytelling : ils vont jouer la carte de l'opinion publique (les gouvernements nationaux ne vont certainement pas reconnaître la Catalogne). Comment certains catalans peuvent-ils croire que les spectateurs de ce désolant spectacle vont se dire "l'Espagne est antidémocratique" alors même que leur gouvernement ne respecte pas la Constitution (Constitution qui leur donne leur pouvoir), ne respecte pas leur propre charte régionale et proclame l'indépendance pour la suspendre aussitôt (ce qui serait risible si on ne parlait pas d'un sujet si sérieux...)? A mon avis, c'est un espoir vain. Ni l'opinion publique espagnole, ni la plupart des opinions publiques européennes, ne vont soutenir l'aventure catalane. Certains pour des raisons culturelles (les français ont une tendance hostile au régionalisme), d'autres pour des raisons pragmatiques (cette aventure menace l'UE, ce qui peut déplaire -tout comme l'incertitude déplaît-).

Je pense qu'on peut prendre le risque de le supposer, oui.

Tout le monde n'est pas sur une fiche visant à recenser les djihadistes toulousains, je pense. Il y en aurait une douzaine.

C'est un coin que je connais plutôt mal, point de vue dynamiques en cours. L'attentat aura quelles répercussions?

Autre article : Que...Hein? Quant à l'allongement du délai de prescription, les magistrats sont sans coeur : Quoi ! Il faut des preuves ! Et c'est compliqué d'avoir un dossier solide quand on ouvre l'enquête 30 ans après les faits ! Fainéants !

Ce qui est authentiquement dramatique, c'est cela : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/09/harcelement-agression-viol-comment-la-loi-definit-les-violences-sexuelles_4916179_4355770.html où on peut lire : Ce qui est absolument faux. Ce n'est pas l'absence de consentement qui doit être démontrée (comment démontrer l'absence de consentement, si ce n'est en sondant les coeurs et les âmes et en remontant le temps?). Ce qui doit être démontré, c'est l'existence d'une contrainte (physique ou mentale), de violences, de surprise. Autrement dit, d'actes positifs qui permettent de démontrer que l'auteur des faits a imposé un rapport sexuel à sa victime. C'est grave qu'un journal puisse répandre une telle erreur de la sorte. L'objectif, c'est quoi? De choquer les gens, qui se diront "quoi, la victime est présumée consentante ! Culture du viol !".

Asymétrie d'information. Tu ne sais pas si l'autre peut te nuire ou bluffe. C'est un comportement qui relève aussi du pénal. On se situe bien au-delà de l'humour ou de la séduction, ici. Quant à la qualification exacte, j'attends de voir les faits établis par l'enquête. Mais le gars, visiblement, a du souci à se faire. Plus que DSK, je pense.

Être grillé dans la profession n'est pas une sanction, ni une pression? Un professionnel n'a pas à tarifer ses services en vue d'obtenir des faveurs sexuelles, que ce soit à son avantage ou celui d'un tiers. C'est là du harcèlement sexuel au sens strict. Voir, en cas de contrainte morale avérée, un viol ou une agression sexuelle. Par exemple, si tu es en position d'embaucher, tu n'as pas à dire "je t'embauche si tu me suces". Ou "si tu veux que je renouvelle ton CDD...". Ou "si tu ne veux pas que je te dénonce à la PAF, fais un effort". Et pourtant, il n'y a aucun droit à l'embauche, au renouvellement du CDD ou à rester clandestin en France. J'ai déjà enquêté sur des faits de ce genre. Et je les ai sanctionnés. En veillant à ce que la compagne des types soit mise au courant d'une façon ou d'une autre (quelqu'un qui se bat pour son divorce n'a ni ressources, ni énergie pour contester). Ou en veillant à ce qu'ils aient conscience qu'en cas de contestation, leur compagne voire leurs enfants soient mis au courant de leurs agissements. C'est un comportement non-professionnel qu'il n'y a pas à tolérer. Il faut enquêter et classer l'affaire ou sanctionner, en fonction de ce qui est prouvé. Il y a des méthodes pour faire tomber les gros poissons. Une fois la chute entamée, il n'y a plus qu'à laisser l'envie et la haine faire. Heureusement.

Oui, et une enquête sera ouverte et fera la part des choses. Mais là, le débat partait sur le point de savoir si le viol impliquait nécessairement une contrainte physique. C'est un débat spécieux : bien sûr que le viol n'implique pas nécessairement une contrainte physique et que la contrainte morale peut le caractériser. Et, bien sûr qu'il convient de prouver la contrainte morale (y compris quand il s'agit d'un mineur, je referme la parenthèse).

Je ne comprends pas votre débat. La contrainte n'est pas que physique, elle peut être morale. Mettre la pression pour une relation sexuelle sous peine de sanctions est une contrainte morale. Vous partez du principe que (i) toutes les candidates actrices sont prêtes à tout pour obtenir le rôle, (ii) que si elles cèdent à la contrainte par crainte des répercussions (ou par cynisme !), c'est qu'elles sont consentantes et (iii) que le sexe tarifé dans le cadre d'un travail qui n'est pas celui de travailleur sexuel est admissible. Ces pré-supposés sont contestables. Plus de prudence serait la bienvenue.

T'es pas à jour, niveau numérotation. Cela a changé en 2008.

Viol ou pas viol, cela reste du harcèlement sexuel.

Ah mais je ne suis pas contre un système de conciergerie. C'est un système utile permettant de gagner du temps. Par contre, je ne mets pas ça du tout au même niveau qu'un Baby Foot, un karaoké ou autres conneries du genre. Une conciergerie, ça consiste à rendre un service à des adultes afin de leur libérer du temps pour bosser. Jouer au baby-foot, ça consiste à divertir les adulescents qui vont gueuler et gêner ceux qui bossent. Un bon intéressement, une bonne couverture santé/prévoyance, une bonne retraite surcomplémentaire et un bon CE (aux salariés de se débrouiller pour ne pas y envoyer de gros cons), je dis oui. Un aménagement du temps de travail flexible permettant d'ajuster sa présence à la charge de travail, je dis oui. Mais aménager la boîte pour en faire un mélange de bureau et de terrain de jeu, avec espace sieste et yoga, c'est mort. Not on my watch.

Drapeau de Marseille, circonscription de Méluche = croix des croisés ; c'est un drapeau créé en l'honneur de celles et ceux qui partaient tuer du sarrasin en Terre Sainte. Je peux aussi jouer avec les armoiries de Montreuil ou de Paris (qui portent la Fleur de Lys, symbole chrétien et anti-républicain), voire le drapeau français (les trois couleurs ont des significations religieuses ou liées à la royauté......).

Je me suis trompé de sujet. Le matin est une calamité. Pour rebondir, oui, une loi mal écrite est souvent source d'injustices. En théorie (et très souvent en pratique, dieu merci), le principe d'opportunité des poursuites permet d'éviter les cas d'application stupides de la loi (comme celui que tu décris : oui, l'infraction est constituée, mais il serait complètement con de condamner quelqu'un pour pédopornographie pour avoir pris en photo son propre zgueg).

La joie des présomptions irréfragables. Putain, quoi. Une présomption irréfragable de culpabilité en droit pénal, c'est l'antithèse de l'humanisme.

Faudra pas venir pleurnicher quand leur présomption irrefragable aboutira à condamner automatiquement une personne qui a eu une relation consentie. Quant à la question du consentement, ils n'ont rien compris à la loi pénale. Dommage.

Possible. Mais bon. Tout le monde à Hollywood blaguait sur le comportement du gars. Les mêmes, peut-être, qui se disent horrifiés aujourd'hui. Je suppose que c'est la terreur qui les a poussé à blaguer. Seydoux dit qu'elle a vu le même comportement odieux avec d'autres jeunes femmes. Elle n'a rien dit. Par peur? De quoi? Gagner moins?

Mes chiffres m'indiquent que la peur d'être renvoyé au pays et l'abondance de misère suffisent à réduire les coûts. Pas besoin d'une Wii pour passer la serpillère.

Oui, ça fait pas grand-monde à épargner dans ce milieu. Désolé. C'est dur, mais nécessaire à la purification esthétique de la France. (Foutredieu, je me serais plu en 1930).

On laisse sortir ceux qui n'ont pas de tatouages, pas de piercings et pas de teintures exotiques.

Il n'y a pas d'un côté les bourreaux, de l'autre les victimes. Beaucoup de victimes deviennent complices de leurs propres bourreaux et font de nouvelles victimes. Ou entretiennent le système qui les a humiliés. Ou ne sont des victimes que de faits moins graves mais, lorsque la chose est intéressante, essaient de grandir leur préjudice et leurs souffrances rétrospectivement. Il y a aussi les chevaliers blancs qui ferment commodément les yeux, jusqu'au jour où ils voient que le vent a tourné. Là, tout à coup, ils retrouvent soudainement leur courage et leur vertu. Qu'une enquête soit menée sur le bonhomme. Qu'on distingue des faits clairement établis. Et qu'on voit qui a clairement été abusé, qui est complice, en effaçant les tartufferies et les bons sentiments.

Il faut cramer les boîtes de pub, j'en ai toujours eu la conviction. J'aime bien mon travail, il correspond fort bien à mon profil.