Sanson

Je mets une pièce sur Collomb et Bayrou.

Méprisable le mot n'est pas trop fort. Un mec qui en 2001 appelait à voter à droite pour faire barrage à l'extrême-droite, qui qui 15 ans après refuse d'appeler à voter pour le candidat de gauche dans la même situation. Devant un parterre d'ados qui font le poing levé. Une carrière entière d'apparatchik derrière lui et un score somme toute très honorable et il se comporte comme un gosse mauvais joueur. Hamon et Fillon ont été 100 fois plus dignes, et eux ont vu leurs carrières politiques s'écrouler en live. Mélenchon est en dessous de tout.

Très rassuré par ce résultat, j'avais vraiment craint un second tour MLP/JLM ou JLM/Fillon, avec victoire probable de JLM. Le revoilà dans les poubelles de l'histoire électorale. Cerise sur le gâteau, MLP fait bien moins qu'attendu. Joie.

Franchement je n'en qui pas si sûr. Il doit y croire à un certain niveau, mais de là à aller jusqu'au bout des processus qu'il a annoncé ? Son modèle indépassable en c'est Miterrand. Un type qui s'est fait élire en annonce du turbosocialisme, et a fait du turbosocialisme pendant un an et demi jusqu'à ce que le pays se casse la figure, et est ensuite revenu au statut quo et a passé sa présidence à gérer les affaires courantes. ça ne m'étonnerait que Mélenchon n'ait pas ce schéma en tête.

Tiens, je croyais que le principal challenger de Mélenchon c'était Fillon, pas Macron.

Egalement dans le Monde, une interview de son opposant politique n°1, mais interdit de concourir à la Présidentielle 2018 : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/04/14/henrique-capriles-radonski-le-gouvernement-de-maduro-est-une-dictature-du-xxie-siecle_5111244_3222.html

Voilà. En plus il est question de sexe, et sur Internet dès qu'on parle de sexe les commentaires se déchaînent, chacun y va de son analyse. Il en va de même sur l'économie d'ailleurs.

Il y a deux types de mecs qui te parlent dans la rue : - rue de Rennes, les racaillous qui te demandent des sous pour les asso du quartier. - rue de Rennes, les mecs en t-shirt colorés qui te demandent des sous pour l'asso qui les salarie. - rue de l'Odéon, les mecs qui viennent te parler du nouvel réminiscent et de leur bouquin, qu'ils cèdent contre des sous.

Déjà adresser la parole aux gens dans la rue...

L'article prétend dans son titre que les documents transmis par P. Fillon sont attestés "authentiques" par les enquêteurs, mais le corps même de l'article ne parle que du communiqué de son avocat...

Beaucoup trop large. Déjà on peut débattre de savoir si la mise à disposition d'agents publics est une subvention, mais surtout des tas de transferts qui ne sont pas des subventions peuvent entrer dans le champ de ta définition : - taxe affectée - dépense fiscale - dotation en fonds propres - pourquoi pas le paiement de services rendus. Après tout, quand l'Etat règle ses factures il contribue positivement au bilan de ses fournisseurs. - avec un peu d'imagination, les dépenses de transfert de type allocations inconditionnelles peuvent être des subventions. Quand tout est de la subvention, plus rien n'est de la subvention. Je conseille plutôt de distinguer par types de subvention, selon que la subvention vise à permettre l'exécution d'une charge de service public (subvention pour charge de service public), d'assurer l'équilibre d'un compte ou d'un régime (subvention d'équilibre), ou de mener ou de faire mener des actions de politiques publiques de façon discrétionnaire (subvention à une association, dans la plupart des cas).

D'une manière générale, tout découpage de la journée en tranches de 24, 24*60 et 24*60*60 périodes de durées arbitrairement égales relève du constructivisme.

Mais du coup, on fera quoi pour les animaux des parlementaires ?

L'étude du ministère ne portait pas sur les brasseries parisiennes, donc la communication sur cette étude n'allait pas parler de ça.

ils ont testé les employeurs publics et les sociétés de plus de 1000 salariés.

On contraire, on est en plein dedans. Dans les deux cas deux employeurs demandent à leurs employées de retirer leurs voiles parce qu'ils ne sont pas acceptés par leurs clients.

Les us et costumes varient, so what? Ce qui est accepté dans un contexte peut ne pas l'être dans un autre.

Faut arrêter deux minutes : même dans notre situation il n'y a pas d'obligation du client à se conformer aux attentes du producteur. N'importe qui sait qu'il doit se conformer aux attentes de ses clients, et donc in fine de son employeur. Essaie de te présenter en banque en jeans t-shirt, de faire consultant avec des tongs, ou même de te pointer à un guichet en robe de chambre. Il y a des habillements qui ne sont pas professionnels, tout le monde en a conscience, et on ne peut pas reprocher à une boite de ne pas mettre en première ligne des gens qui ne correspondent pas au dress-code. Des centaines de milliers de gens supportent la cravate huit heures par jour, on ne me fera pas croire que refuser le port du voile pendant cette durée est une atteinte insupportable à la dignité humaine. Au bout d'un moment il faut mettre en balance convictions religieuses et ambitions professionnelles.

Si les gens ont la liberté de s'habiller comme ils veulent, les entreprises ont celle d'employer qui elles veulent.

J'ai pas vu de décroissance, dans la partie accessible.

Bof, chacun peut bien mener sa vie comme il veut. Prendre un temps partiel pour s'occuper des gosses n'est pas non plus la révolution sociale.

Pourquoi pas, si en parallèle on met fin aux avantages qui n'ont rien à voir avec la fonction ou sont censés relever de la rémunération : réserve parlementaire, logements de fonctions...

AJA que le contrôle du gouvernement est un travail ponctuel, et que la France irait un peu mieux si les élus du peuple étaient rémunérés par l'intermédiaire d'associations politiques sans légitimité politique et qu'ils rétablissaient la canne. Trop gros, passera pas. Pour le canard : oui, ils ont peut-être un biais, mais personnellement je ne le trouve pas flagrant. Et pour ce que j'en sais, il n'a pas de liens avec les partis politiques de gauche, contrairement à d'autres journaux de gauche. Qu'il se paient un homme politique de droite plus que les autres, ça ne me dérange pas, d'autant que dans le cas de Fillon c'est surtout lui qui s'est foutu dedans. Le canard a suffisamment dégommé à gauche en ce qui me concerne.

1) L'argent du parti n'est pas l'argent des électeurs. L'argent du parti n'est pas contrôlé démocratiquement par les électeurs, il l'est par les dirigeants du parti, et en France on voit bien comment ça se passe. Tu veux pas voter le projet de loi du lider maximo ? Tiens, va à al soupe populaire. Trop bien. 2) ça tombe bien, le Parlement ne contrôle pas la légalité de l'action du gouvernement. C'est comme si un tribunat, une AG et un Parlement étaient des choses différentes. 3) ah ok, tu trolles.

La médicalisation des opposants, ça me rappelle quelque chose. ça me fait toujours ricaner ces économistes/profs d'éco qui soutiennent que la SE n'existe pas, que tout se vaut, qu'au final les questions économiques ne sont jamais qu'une question d'opinion. je me demande quelle image ils peuvent avoir d'eux-mêmes et de leurs carrière. Des dispensateurs d'opinion professionnels ?