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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. C'est pas la France qui a fait faux bon à l'Australie. Ce deal est une bonne nouvelle pour nous et pour l'Argentine. Quoique, je ne sais pas bien ce qu'ils veulent faire de ces sous-marins. Reprendre les Falklands ?
  2. Mégille

    Shower thoughts

    Tu veux donc donner le droit de vote aux étrangers, extrême-gauchiste ?
  3. Non non, mais ma remarque c'était : est-ce qu'on ne regroupe pas plusieurs trucs différents derrière ce mot ? (qu'on groupe de façon culturellement contingente, indépendamment de leur existence effective à toute au delà de notre culture) Auquel cas il faudrait plusieurs explications pour plusieurs phénomènes.
  4. Je n'avais pas lu cet article. Il est plutôt bon sur l'explication de la convergence, mais pas tant que ça sur la caractérisation des religions mondiales. Il n'y a parmi elles que le bouddhisme et le christianisme qui collent parfaitement. Ainsi que d'autres religions mineurs qui ont pourtant eu beaucoup moins de succès (jaïnisme, manichéisme...). Peut-on dire de l'islam qu'il se caractérise vraiment par une restriction de la sociosexualité ? Oui, il a des restrictions et des tabous très fermes sur la sexualité, et encore plus sur celles des femmes (et évidemment uniquement pour les hétéros). Mais est-ce que ça le distingue vraiment de la majorité des religiosités pré-âge axial ? A coté de ça, il valorise le plaisir sexuel, avant aussi bien qu'après la mort, et y compris pour les femmes (les concernant, avant la mort en tout cas), il autorise la multiplicité des partenaires féminines pour les hommes, et l'islam chiite, comme probablement l'islam des origines, autorise le "mariage de plaisir", à duré limité (je ne serais pas surpris que certains sunnites le pratique aussi malgré la désapprobations des oulémas). Quant à la troisième religion mondiale, l'hindouisme, peut-on vraiment dire qu'elle prône une prosocialité étendue ? Dans la Bhagavad Gita se trouve effectivement la recommandation du "karma yoga", comme action morale entièrement désintéressée... ce qui est parfois pris comme l'équivalent local de la règle d'or. Sauf que l'exemple type de devoir à faire de façon désintéressé qui y est donné consiste, pour un guerrier, à tuer ses cousins sur le champs de bataille s'ils s'opposent à lui, parce qu'en tant que guerrier c'est son devoir, et parce que de toute façon ils vont se réincarner. Pas tout à fait ce qui colle le mieux à mon idée d'un altruisme élargi.
  5. Je veux bien que ce ne soit pas nécessairement des génies romantiques qui ont fait le coup, mais attention -pour l'instant- à ne pas prendre pour coupable avec certitude les suspects actuels. Je veux bien ne pas faire confiance à la sécurité du Louvre, mais pas au point de faire tant confiance à la police.
  6. A propos de ce tournant religieux de Murray Rothbard... dit-il que tous les humains ont une âme ? edit : ceci est une coquille, je faisais évidemment allusion à Charles Murray. Plus sérieusement, remarques en vrac : De mémoire, Lahire donne plusieurs explications au phénomène religieux, pas forcément nécessaire les une pour les autres (même si j'ai l'impression qu'il croit le contraire). Effet collatéral "honteux" de la faculté de parler et de penser symboliquement, tendance inné à expliquer les choses en postulant l'action d'agent similaire à soi-même, et bien sûr, ses marottes : la séparation sacré/profane viendrait de notre bilatéralité et de notre gonochorisme, et l'idée de transcendance ou le sentiment de numineux viendraient de notre respect pour nos parents et donc ultimement de notre altricialité. C'est un peu fouillis, et pour beaucoup de choses, pas très original, à part peut-être sur l'influence de la bilatéralité, ce qui est le moins convainquant je trouve. Là où il est (peut-être involontairement) juste, par contre, c'est dans sa multiplication des explications. Je pense qu'on pourrait aller un cran plus loin, et questionner l'unité du religieux. Plutôt qu'un seul phénomène, il faudrait sans doute en voir plusieurs, les uns universels, les autres singuliers, parfois convergeant parfois divergeant, et se superposant confusément de différentes façons. Notre idée de la religion reste très chrétienne : centralité de la mort, de la morale, transcendance de l'autorité, et appartenance exclusive à une communauté spécifiquement religieuse (distincte d'une appartenance ethnique, par exemple). Rien qu'avec le judaïsme, qui n'est pas tout à fait ce qu'on fait de plus exotique, la moitié de ces trucs là ne sont pas tout à fait correct. Ca me rend plutôt méfiant, par exemple, sur le fait de chercher dans les rites funéraires une manifestation paradigmatique de la religiosité toute entière. Oui, tout le monde meurt, et on a généralement des mythes et des rituels autour de ça, mais on a aussi des rituels et des mythes autour de toute sorte de choses, et la mort n'a généralement pas une place de premier plan hors du christianisme et du bouddhisme. Il faut ajouter à ça que la plupart des langues n'avaient pas de mot pour "religion", et donc pas de catégorie spécifique pour le penser. Il y a toujours quelque chose comme une séparation sacré/profane, des règles questionnables, des rituels, une croyance en des agents personnels invisibles, etc. Mais tout ceci ne forme généralement pas une unité séparable du reste de la vie intérieure, ou en société, ou de la compréhension de la réalité. La distinction sacré/profane ne peut pas s'y substituer, puisqu'il n'y a jamais rien de suffisamment profane pour ne pas être l'objet de rituel et le sujet de croyance qu'on appellerait surnaturelle (évidemment, à travers notre propre catégorisation de ce qui est naturel et de ce qui ne l'est pas). Les explications qui partent de phénomènes historiques ou culturels particuliers (chamanes défoncés aux champis au néolithique, philosophes moralistes de "l'âge axial", etc) présentent un autre intérêt. D'abord parce qu'elles rendent mieux compte de la diversité des religiosités que celles cherchant à partir d'un universel humain. Mais surtout parce qu'elles posent des problèmes intéressants. D'abord, pourquoi est-ce que des formes religieuses se maintiennent et se transmettent une fois que la cause historique est oubliée ? Il n'y a plus beaucoup de trace des enthéogènes dans le bouddhisme et l'islam - et lorsqu'il y en a, dans le tantrisme et le soufisme, c'est par une innovation tardive plutôt que par le maintient d'un trait primitif. Ensuite, qu'est-ce qui fait que des formes religieuses apparus indépendamment ont tendance à converger ? (par exemple entre le christianisme et le bouddhisme mahayana) Les ramener uniquement aux facteurs inhérents à l'humain explique mal pourquoi certaines choses ont tardés à se manifester. Les ramener uniquement à des contingences historiques explique très mal les convergences. Hypothèse taboue : c'est peut-être parce que les prescriptions et les affirmations qu'on appelle religieuse sont parfois tout simplement vraie et bonne. Leur succès de leur apparition et de leur diffusion après des origines indépendantes se comprendrait mieux en les décrivant comme des découvertes. Après tout, il serait ridicule de chercher à expliquer les découvertes indépendantes du théorème de Pythagore en Chine, en Egypte et ailleurs soit par les contingences du cerveau humain, soit par celle de son histoire. Peut-être qu'une description complète de la réalité, y compris dans ce qu'elle a de connaissable et d'appréhendable par l'humain, ne peut pas vraiment se passer de causes premières, et de normes intrinsèquement bonnes et indépendante de la volonté humaine.
  7. Le plus drôle est que les deux jeux de mots de cette case pourraient très bien susciter l'ire arbitraire des censeurs... si ils les comprenaient ! 😄
  8. Dans l'idée, ça reste quand même beaucoup moins con que la taxe zucman, ou l'impôt sur la fortune financière voulu par le RN. Et une bonne partie des bidules taxables qu'ils ont ajoutés à l'immobilier (oeuvre d'art, crypto...) seront de toute façon extrêmement difficile à taxer, il y aura beaucoup de fraude. C'est peut-être le but, d'ailleurs, de permettre aux politiques de se décharger de leur responsabilité sur les sales riches qui ne jouent pas le jeu en ne déclarant pas quelle est la valeur réelle, objective et inchangeante de leurs biens.
  9. Halala, si seulement Bush jr avait pensé à vanter la guerre en Irak ou Guantanamo avec des vidéos de chats ! Et dire qu'on se moque des affiches de propagande d'il y a un siècle en trouvant les ficelles trop grosses.
  10. Effectivement, la constitution de la Vème rep ne précise pas le mode d'élection des députés (qui est fixé par une simple loi organique), et insiste sur le fait que chaque député est censé être là pour représenter la totalité de la nation. D'où la parfaite normalité historique et légale des "parachutages" lors des législatives. Le lien privilégié que revendiquent parfois les députés avec "leur" circonscription est principalement électoraliste. Ce sont théoriquement les sénateurs qui représentent la diversité géographique de la France. Bon, tout ça, c'est la théorie, notre constitution étant ce qu'elle est, des députés se retrouvent à vouloir représenter des territoires, et les sénateurs sont de facto les représentant de la noblesse politicienne. Le mode de scrutin, comme le nombre de députés, sert à sélectionner les disparités dans la population qu'on juge suffisamment pertinentes pour être représentées dans leurs diversités. Un scrutin par circonscriptions représente la diversité géographique, un scrutin proportionnel de liste sur une base large représente la diversité idéologique, et on pourrait aussi imaginer un scrutin par classe, ordre ou caste, par confession, par ethnie, ou même pourquoi pas par occupation, par niveau de diplôme, ou par génération... Certaines de ces choses ont existés ou existent, éventuellement dans des chambres séparés quand on veut maintenir artificiellement un statu quo. Et il est possible de les combiner de différentes façons (listes proportionnelles sur une base locale, circonscriptions + sièges réservés pour certaines minorités, etc). Je dirais que le nombre idéal de députés dépend du mode de scrutin, puisque pour chacun, vient un moment où ajouter un député de plus devient redondant et cesse d'apporter de la finesse dans la représentation de la diversité choisie. Voilà donc le protocole pour déterminer le bon nombre : d'abord, identifier les divisions pertinentes de la société suffisamment importante pour vouloir que tous les bords soient représentés ; ensuite, choisir le mode ou les modes de scrutin permettant le mieux ceci ; enfin, trouver le nombre minimal de députés pour le faire correctement. edit : j'ajoute qu'il me semble que l'enjeu d'exorciser l'électeur médian me semble être équivalent à celui que je présente, de représenter tous les bords d'une diversité. Mais les disparités dans la population sont sur plusieurs dimensions, et il y a forcément une part d'arbitraire dont le choix de certaines d'entre elles. Un scrutin uninominale par circonscription représente moins la diversité idéologique qu'un scrutin de liste proportionnelle, en particulier s'il est à un seul tour. D'où le bipartisme -avec deux partis qui convergent bel et bien de part et d'autre d'un électeur médian idéologique- dans les assemblées britanniques et américaines. Ce qui limite ceci est principalement la répartition inégale des idéologies sur le territoire (que représente plus directement les circonscriptions).
  11. J'ai du mal à voir pourquoi.
  12. Bonne remarque. Fonction du parlement : représenter la population dans sa diversité d'opinions et d'intérêts, afin de contrebalancer le pouvoir du gouvernement, qui lui représente le peuple dans son unité. Sans parlement, le pouvoir est absolu, et sans gouvernement, on finit avec une officine type "comité de salut public" qui gouverne à la place de l'assemblée, puisqu'il faut bien que quelqu'un tranche les débats. La division en fonction d'un type de pouvoir, législatif pour l'un et exécutif pour l'autre, a toujours été factice, puisque le premier rôle d'un parlement, voter le budget, est plutôt exécutif, et que les gouvernement ont toujours des pouvoirs législatifs (initiatives des lois, vetos, etc). Le rôle d'un parlement est de débattre, celui d'un gouvernement, de décider. Et c'est effectivement de là qu'on doit partir pour réfléchir au nombre idéal de députés. Ils doivent être assez nombreux pour représenter les intérêts et les préférences qu'on veut intégrer au débat, et suffisamment peu nombreux pour que chacun puisse s'exprimer sans être effacé derrière la masse.
  13. Seulement un tiers de l'entrepreneur ! La partie qui prend une décision, en retranchant celle qui a une idée, et celle qui travaille. Tu diras peut-être que c'est artificiel puisque dans l'entrepreneur réel, tout ça vient ensemble... mais ce ne serait pas vrai. On peut avoir des types qui bossent et ont des idées au sein d'organisations sans prendre la décision finale, tout comme ont peut avoir des types qui prennent des décisions sans fournir eux même beaucoup d'idée ou de travail (planificateur, investisseur). L'entrepreneur est traditionnellement celui qui prend les décisions dans une économie de marché, mais la production, même si elle est moindre, est aussi possible dans d'autres formes d'économies possibles, et ses facteurs doivent aussi s'y retrouver.
  14. Je pense que c'est ici la dynamique des assemblées en général qui est en jeu, peu importe leur fonction ou leur cadre formel. Première remarque : est-ce que ce ne serait pas quelque chose comme le "grain" (au sens de rugosité) de l'assemblée qui ferait ça, c'est à dire, la multiplicité d'intérêts/de volontés devant être pris en compte pour obtenir une majorité ? (sans pouvoir être ignoré, ni en étant laissé dans une minorité marginale, ni en étant noyé au sein d'une majorité homogène, "lisse") Il me semble qu'une grande assemblée composée d'un assez grand nombre de petits partis aboutirait à la même choses, mais avec les partis à la place des députés individuels. Je préfère que le grain soit au niveau des individus, même au niveau des représentants. Deuxième remarque : c'est justement ce qu'on attend d'un député, qu'il soit en mesure de faire pencher la balance dans un sens ou un autre, et qu'il prenne sur lui la responsabilité de le faire plutôt que de la décharger sur son parti et son think tank. Qu'un député "seul" ne puisse pas obtenir de concession implique justement que ce soit aux groupes parlementaires d'obtenir des concessions, et donc de faire de la politique, à la place des députés individuels.
  15. Je suis assez souvent tombé sur le diptyque nature-travail (ou le triptyque nature-travail-capital). Je croyais que c'était une notion assez commune, mais j'ai dû la lire dans des vieux manuels peut-être marxisant sur les bords. Mon argument était de dire que ces deux trucs là sont insuffisants, et qu'il faut ajouter exactement deux autres facteurs, immatériels, pour que ça marche. Mais oui, on peut aussi découper le tout autrement. Tant que c'est exhaustif et non redondant, pas de souci. Pourquoi pas effectivement diviser les ressources en consommables et non-consommables, plutôt que naturelle ou transformée (et donc, comme mélange de nature et de travail), même si, comme tu le remarques, l'usure fait que la différence est relative. A propos de la place de la nature comme facteur, je ne trouve pas ça dérangeant. Evidemment qu'elle n'existe jamais de façon pure pour le producteur, ne serait-ce que parce qu'il faut du travail pour trouver la ressource et pour aller la chercher, sans même parler de la rendre utilisable, ou de la confection des outils pour faire tout ça. Reste qu'il y a quelque chose, dans le résultat du travail, qui ne dépend pas de l'humain. Si tu es dans une zone semi-aride et ton cousin dans une vallée fluviale fertile, en bêchant autant que lui, tu auras moins de blé à la fin de l'année. A propos du savoir faire et de la technologie, je reviens à la défense de "l'idée" comme facteur (poke @Daumantas). Il me semble que la connaissance scientifique et technique ne sont que des cas particuliers de quelque chose de plus large, que je cherche à englober. L'idée, comme possibilité, inclus aussi les débouchés et les usages possibles d'une même chose. Connaître les lois de la thermodynamique, savoir qu'on peut s'en servir pour faire un machine à vapeur, et savoir qu'on peut se servir de cette machine à vapeur pour faire avancer une locomotive et pas seulement comme d'un jouet (comme Héron d'Alexandrie), ce sont peut-être là trois choses très différentes en épistémologie, mais du coté de l'économie, il s'agit également d'idée, c'est à dire, de possibilités ouvertes demandant décision, travail et nature pour être réalisés. Je rangerais même la créativité artistique dans ce facteur. Une oeuvre d'art a une valeur marchande, elle doit donc être le produit des mêmes facteurs de production que le reste, et ce n'est évidemment pas que le travail (comme temps ou effort) et sa matière qui expliquent seules qu'elle ait la valeur qu'elle ait. Sitôt qu'elle en a un peu, ça va surtout être l'idée de l'artiste (et sa décision de réaliser cette idée ci) qui va compter. A propos de la décision comme facteur. Aucun héroïsme là derrière. Evidemment que les facteurs immatériels ne produisent rien tout seul, les facteurs doivent être combinés pour que quelque chose en résultent. Et évidemment que dans la plupart des cas, celui qui fourni la décision fournit aussi d'autres choses (idée, travail...). Mais ça reste en soi une cause importante de la richesse créée, si importante que c'est celle qui explique le plus l'écart de richesse entre les économies libres et les économies planifiées, même quand il y a des gens qui bossent et ont de bonnes idées dans ces dernières. Et je ne parle pas que de Howard Roark ou de Warren Buffet prenant des décisions géniales (ou de planificateurs prenant des décisions idiotes), j'inclue dans ceci le peintre qui choisit son modèle, le boulanger qui choisit son coin de rue, et l'épargnant qui choisit son fonds de pension.
  16. On parie que d'ici 5 à 10 ans, quel que soit le parti au pouvoir, ça sera normalisé pour trouver des citoyens recherchés ? Et dire que ce sont les conspi qui l'ont fait élire. Assange doit se retourner dans son placard.
  17. Il me semble que c'est habituellement plutôt l'inverse : un plus grand nombre de parlementaire revient à noyer dans la masse le député individuel, au profit des partis ou d'autres organes de pouvoir. Et ceci, de Octave Auguste qui triple le nombre de sénateurs, à l'actuelle RPC et ses près de 3000 députés. Un moins grand nombre de député permet de plus facilement faire attention à chacun d'entre eux -et de les rendre plus responsable- et permet à la fois d'avoir plus d'attente envers chacun individuellement. L'avantage d'un plus grand nombre de député, c'est surtout de mieux représenter la diversité (idéologique, géographique...) de la population. Partant de là, l'idéal serait d'avoir autant de députés que de citoyens. Si on veut tout de même garder les avantages du parlementarisme, il faut trouver un équilibre entre les deux enjeux. Je n'ai pas d'opinion au sujet d'où se situe cette équilibre idéal pour la France aujourd'hui.
  18. Il faudrait tout de même que les lisnaroïdes décident de devenir un peu plus "rock" en se mettant au triolisme tantrique et au clonage de chiens. Pour l'instant, le swag de Milei reste inégalé.
  19. Pour le coup, la victoire de Trump en 2016 était vraiment surprise. Dans la marge d'erreur d'erreur cumulée de tous les facteurs d'incertitudes propres aux élections US, et une victoire spécifiquement grâce à ceux ci (swingstate), malgré une défaite au vote populaire. Quand à cette victoire de Milei... j'ai vu peu de sondage passer, et les législatives sont notoirement difficiles à prévoir. Encore plus avec un gros facteur abstention ici. Mais évidemment, les prophéties des médias, qui se voulaient sans doute autoréalisatrices, étaient sans doute de mauvaises fois, même s'il n'y a pas eu de manipulation pour autant.
  20. C'est parce que 1- j'avais surtout très envie de pouvoir plaquer tout ça sur Aristote, et 2- les manuels que j'avais lu étaient déjà vieux et ne parlaient pas de la technologie ou du savoir comme de facteurs de production en eux mêmes. Il faudrait que j'en lise plus. Je vais peut-être dire une bêtise, mais à vu de nez, je dirais que la notion de technologie est moins pure que celle d'idée, puisqu'elle inclue un mélange d'autres facteurs de production. En l'occurrence, à la fois des machines, infrastructures, et autres dispositifs techniques qu'on a sous la main (et donc du capital, qui est une sommes de tous les facteurs) et à la fois plus spécifiquement de l'idée de comment ça marche et de ce qu'on peut en faire. De fait, les facteurs de production sont toujours concrètement mélangé les uns aux autres. On aura du mal à trouver une pure production du travail sans matière première naturelle, et idem, un élément naturel et intouché, non seulement est très rare, mais se retrouve mêlé de travail sitôt qu'on va le chercher. Mais tout l'intérêt de chercher à identifier les facteurs de production en eux mêmes est, il me semble, de les abstraire les uns les autres pour les comprendre de la façon la plus générale possible. Et si j'abstrais de la technologie ce qui relève de la nature et du travail -parce que j'ai envie d'en voir dans la technologie- il me semble que ce qui reste ressemble plutôt à ce qu'on appellera une idée, dans un sens technique ou non.
  21. Je réfléchis à l'affirmation selon laquelle la taxe Zucman rendrait toute optimisation impossible. C'est en fait faux, non ? Il faut tout d'abord éviter de mettre certains trucs en bourse, et ensuite, il doit bien y avoir moyen de jouer avec les paramètres qui servent à évaluer leur valeur, quitte à créer des boîtes bidons à très faible valeur pour biaiser à la baisse l'évaluation des biens comparables. Ca serait évidemment un coût énorme (pour le fisc autant que pour ses victimes), les sources de financement choisies alternativement à la bourse étant forcément beaucoup moins bons si elles sont choisies de façon contrainte, mais ça risque tout d'être parfois plus intéressant que la taxe, non ?
  22. Mégille

    Tweets rigolos

    Petits joueurs. Tentez "Vespasien" ou "Constance Chlore" si vous êtes game.
  23. Mégille

    Tweets rigolos

    Ah, Sylla, le général romain qui a saqué Athènes et détruit l'Académie. Je préfère encore Scylla à celui là.
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