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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Comme toute vision "macro" de la société, de l'histoire ou de l'économie. Elles permettent tout de même parfois de faire ressortir des patterns qui ont quelque chose de réel.
  2. Encore une fois, si en 2027, Macron était donné au 2nd tour, illégalement. Que faudrait-il faire ? Faudrait-il faire comme si l'élection était valide ? On peut tout à faire dire que c'est bien un problème, sans dire que la solution à ce problème doit venir du gouvernement. Tout comme on peut dire que si c'était entre les mains d'un état étranger hostile que les médias étaient, ça serait un petit peu une affaire d'état cette fois ci.
  3. J'ai l'impression que tout le monde oublie un léger détail : c'est un premier tour d'élection à deux tours qui a été annulé. Et l'outsider pro-russe (et très très fantaisiste, cf cette vidéo rigolote) n'avait obtenu qu'une majorité très relative, de quelques points au dessus de sa rivale de centre droit (un peu plus de 20% pour lui contre un peu moins pour elle). Au second tour, ne serait-ce qu'avec les reports de voix, celle-ci était presque sûre de l'emporter. C'est la droite libérale roumaine qui est victime de l'affaire. (rappel bis, le parti soc-dem roumain, au pouvoir, est l'héritier du parti communiste de Ceaucescu). J'entends bien, mais à partir du moment où on s'est mis d'accord pour avoir des élections encadrées, et que le cadre est évidemment et très visiblement violé lors d'une élection, que faire d'autre que punir le coupable et reporter l'élection ? Si par je ne sais pas très bien quelle triche avec les petits bouts de papier, Macron se faisait élire par les urnes pour un troisième mandat, en dépit de la loi, faudrait-il considérer l'élection comme valide ? Il me semble qu'annuler l'élection était légitime, mais que la chose importante à faire maintenant, c'est de s'assurer que l'UE fasse suffisamment pression sur la Roumanie pour qu'elle organise de nouvelles élections aussi vite que possible, et en surveillant un peu mieux ce qui s'y passe.
  4. D'autant plus que le pauvre homme a perdu son statut de "seul président à avoir fait deux mandats non consécutifs".
  5. Ca me rappelle une réflexion que je m'étais faite lorsque je lisais sur l'histoire impériale chinoise, et sur la grande influence des eunuques à la cour. C'était particulièrement le cas sous la dynastie Ming, que j'ai déjà entendu être qualifiée "d'épiscocratie", gouvernement des espions, sous la coupe des eunuques impériaux, mais en fait, c'était déjà le cas dès le tout début de l'empire, avec le célèbre Zhao Gao. Celui-là avait même la prétention de pouvoir dicter jusqu'à la vérité : après avoir déclaré qu'un daim était un cheval, il avait fait condamner à mort tout ceux qui le contredisaient. Ce qui m'avait interloqué était que les eunuques défiaient toute forme de représentation de la société en tant qu'opposition entre dominants et dominés. Les eunuques avaient clairement un trop grand pouvoir pour ne pas pouvoir être considérés comme des dominants. Il n'y avait vraiment que l'empereur au dessus d'eux dans la hiérarchie de l'empire, et l'empereur lui-même aurait souvent été sous l'influence de ses femmes ou de sa mère, elles-mêmes manipulées par les eunuques (à prendre avec des pincettes toutefois, car ce sont des mandarins jaloux qui ont écrit ça). Ils étaient aussi organisés entre eux plus ou moins informellement, notamment par un système de parrainage remplaçant la filiation, pour se "reproduire" socialement et conserver et transmettre leur pouvoir. Et à la fois, d'un autre coté, ils avaient tout de victimes de la pire forme de domination possible. Leurs vies ne tenaient qu'à un fil, et ils étaient susceptibles d'être condamnés à mort arbitrairement d'un simple geste de l'empereur (qui en tuait parfois plusieurs dizaines, voire centaines par jour, les mauvais jours). Mais aussi, ils étaient considérés avec mépris par toute la société (ce qui rendait sans doute légitime cette tyrannie de l'empereur sur eux), et en particulier par les mandarins, immédiatement en dessous d'eux. Ceux là les méprisaient pour être arrivés à une position de pouvoir sans avoir eu à se soumettre aux difficiles concours impériaux par lesquels eux-mêmes, fonctionnaires impériaux, méritocrates, avaient gagné leur statut. A cela s'ajoute qu'ils étaient nécessairement exclu du système de valeur commun (particulièrement cher aux mandarins) qui valorise la masculinité et la filiation paternelle (raison probable pour laquelle les eunuques ont souvent préféré le taoisme -aka déconstruction du confucianisme- ou le légisme -aka machiavélisme-... ce qui contribuait peut-être à leur utilité, puisque l'empire ne pouvait pas être dirigé que par de beaux principes moraux). Il paraît aussi que leur opération les rendaient incontinents et qu'ils puaient l'urine en permanence. Vérité ou stéréotype, ça nous dit quelque chose sur la façon dont ils étaient perçus. Ce qui m'intéressait en particulier là dedans est que ce n'est pas une bête intersection entre deux formes de domination, où ils seraient gagnants d'un coté et perdants de l'autre. Leur infériorité était inséparable de leur supériorité, et réciproquement, tant et si bien qu'ils dominaient en tant que dominés, et étaient dominés en tant que dominants. (un beau détournement du Taiji qui n'aurait pas déplu aux taoistes parmi eux) Pour en revenir à nos moutons non-binaires : la situation actuelle des femmes trans est évidemment différente, et les femmes trans ne sont pas des hommes eunuques. Statut social différent, contexte différent... Mais il y a un même rapport paradoxal au pouvoir. Les décrire univoquement comme dominées implique évidemment de rester volontairement aveugle à beaucoup de choses, et ça ne peut pas être une description adéquate de la réalité. Mais l'inverse est tout aussi vrai. D'autant plus qu'on ne comprend pas bien les modalités de leur domination si on ne voit en quoi elles sont liées, elles dépendent, et elles renversent, à chaque fois les modalités de leur domination (en prenant "domination" dans un sens différent à chaque fois). D'une façon encore une fois différente, les juifs en Europe ont eux aussi eu un rapport paradoxal à la domination. Et dans chaque cas, les libéraux ont trouvé la solution, ou plutôt, la réponse face à ceux qui décidaient d'y voir un problème (qui eux préfèrent tronquer le paradoxe pour ne voir qu'une domination univoque) : laisser de coté le groupe et les rapports entre groupes et ne considérer que l'individu et les relations entre individus. Quant à la "secte" trans (peut-être même furry !) à la NSA. Ca doit surtout nous rappeler que les espions ne sont pas des super humains, qu'ils sont tout aussi susceptibles d'être biaisés idéologiquement que n'importe qui, et même s'ils sont intelligents, ça ne les empêches pas d'être aussi cons que les "humains intelligents" réels qu'on peut souvent voir être cons autour de nous. Le secret des espions ne fonctionne pas du tout comme une incitation à être meilleur et à éviter tout ça. La vraie leçon qu'on doit tirer de ça (et que toute personne sensée et renseignée a tiré depuis wikileaks au moins) est qu'il faut se débarrasser de la NSA. On peut même s'estimer heureux que la secte qui s'y est infiltrée ne soit que celle des gauchistes de salon obsédés par leur entrejambe et pas le kkk, les scientologues, ou je ne sais pas quoi d'autre.
  6. Les super pacs sont légaux aux USA. On peut être pour des élections aussi dérégulées que possible (en terme de candidature, de financement, de communication, etc) au nom d'un idéal démocratique absolue. Pourquoi pas. Attention à ne pas identifier trop rapidement cette liberté là avec la liberté individuelle défendue par le libéralisme toutefois, puisqu'il s'agit ici de choisir non seulement pour soi mais pour tout le gouvernement. Ou bien, au nom d'un idéal républicain classique, on peut vouloir des élections un peu plus encadrée, pour éviter certains excès. Limiter le nombre de mandats peut sembler bon pour éviter un pouvoir trop personnel -même si c'est une restriction de la liberté politique des électeurs. On peut aussi vouloir encadrer le financement des campagnes, pour éviter que l'élection ne puisse être acheté trop facilement, ce qui est peut être encore plus pertinent lorsque l'on est un pays pauvre avec un voisin très puissant et aux intentions hostiles. Ou on peut au moins vouloir de la transparence dans les comptes. Je vois bien les dérives possibles de la deuxième option. Après tout, l'Iran, avec son conseil moral pouvant choisir les candidats ne fait pas grand chose d'autre que d'aller dans ce sens là. Mais je vois aussi de clair risque possible à la première. Dans le doute, je doute, et je me satisfais des solutions médianes. Les élections roumaines dépassent-elles trop du coté de la régulation ? Je n'en sais rien, je connais mal leur système aussi bien que leurs circonstances. Mais je ne vois rien de déconnant à ce que Georgescu soit évincé. Il a déclaré que ses frais de campagne étaient très exactement de 0€... c'est une blague.
  7. Il me semble qu'à partir du moment où on accepte qu'il y ait un code pour encadrer les élections démocratiques, et notamment leur financement, il me semble assez naturel que leur non-respect puisse invalider l'élection. Sinon, à quoi bon les codes... Maintenant, c'est évidemment important que la Roumanie organise assez vite de nouvelles élections. Même si mes amis de la diaspora roumaine, de gauche, ne semblent pas si pressés.
  8. Je crois qu'il s'inspire juste du méchant dans "Rien que pour vos cheveux".
  9. Je vais me faire retirer des points de suture du prépuce. Indépendamment de la vérité, quelle est la chose la plus drôle que je puisse dire à l'infirmière ? "Combat de coq" ? "T'as pas vu l'autre" ? "Je me fais circoncire, mais en plusieurs fois" ?
  10. Ca ne concerne que le deuxième vote des allemands (le vote de liste proportionnel), ça, non ?
  11. Oui, il faudrait le créer dans le sous-forum |science et technologie> + |taverne>
  12. C'est un truc qui est pas mal utilisé dans les milieux sexpo à tendance anar que je fréquente, en concurrence avec la justice "transformative", qui implique plutôt surtout une implication de toute la communauté. Dans l'idée, la justice restaurative est plutôt sympa. Elle remet la résolution du conflit inter-individuel au centre de la question, au lieu de la loi d'un tier -l'état. Mais j'ai surtout l'impression que c'est de la médiation au nom d'un idéal moral de justice, j'ai du mal à imaginer un système judiciaire basé là dessus. Tout de même, je regarderai bien volontiers leur documentaire quand elles l'auront réalisé - si je m'en souviens.
  13. C'est assez ironique. On a beaucoup reproché aux dems d'avoir une politique trop guidée par l'idéologie, et pas assez par la prise en compte de la réalité. Mais au fond, l'idéologie ne déteignait que sur des sujets assez cosmétiques. C'était un maquillage pour séduire, ou plutôt ne pas trop dégouter, les électeurs, et les décideurs n'y croyaient probablement pas eux mêmes. Derrière, prédominait une raison d'état, vieille, usée et prudente. Au contraire, Trump met l'affinité idéologique au coeur de ses actions, notamment en politique étrangère, probablement sans beaucoup de considération pour toutes leurs conséquences possibles, ni pour leur cohérence les unes avec les autres. La vieille machine a de sacrés problèmes aussi, de morale aussi bien que d'efficacité. Mais au moins elle garantissait une certaine stabilité, ce que les conservateurs aiment bien, d'habitude.
  14. Oui, c'était la minorité "bien habillé" de la fac de philo !
  15. Encore une chance que Trump est plus vieux et a un mode de vie sans doute moins sain que Poutine. La gérontocratie a au moins ceci de bon : les règnes à vie sont moins longs.
  16. On est tous d'accord évidemment. Mais j'ai mis beaucoup trop longtemps pour retrouver ces deux comics pour ne pas les partager : Mais je me sens tout de même moins affecté que d'autre, puisque j'avais déjà fait la paix avec le fait d'être en franc désaccord avec lui sur plusieurs sujets (féminisme, "wokisme", avortement, Israel...) tout en admirant son action politique. Et tant qu'il restera un rockeur-trioliste-cloneur de chien-spirite-en conversion pour une religion minoritaire, je garderai une certaine tendresse envers lui.
  17. Je corrige : c'est un allemand très allemand qui sans s'en apercevoir invente un anglais très anglais. Son anarque, c'est un gentleman flegmatique low key hobbésien qui cultive une indifférence respectueuse vis-à-vis de l'autorité tout en obéissant aux règles scrupuleusement mais avec détachement. Junger s'émerveille de l'originalité de son personnage, sans se rendre compte qu'il y en a toute une tribu dans la réalité et qu'il leur a fait deux fois la guerre. Quant à sa vision de l'histoire, elle est très mauvaise. Il en fait un travail d'interprétation, axiologiquement neutre mais tout de même essentiellement créatif et littéraire, à partir de faits déjà donnés et indiscutables. Il élimine la part de doute qui subsiste dans le boulot de l'historien actuel par le truchement de son "luminar", comme si l'incertitude n'était qu'un accident qu'il fallait laisser de coté pour avoir le portrait d'un historien pur. Mais il me semble que l'histoire, c'est justement un travail d'enquête, qui consiste essentiellement à chercher à dépoussiérer ou redécouvrir des faits afin de constamment questionner les grands récits-interprétations (qui sont écrit par des idéologues et des historiens retraités). Pire, l'histoire à laquelle s'intéresse son historien est coupée de son présent. Ce qu'il essaie d'imaginer, c'est le quotidien d'un historien dans un monde post-historique, ou plus rien d'intéressant ne se passe (peut-être parce que c'est ce que la RFA et la RDA lui semblaient être ?). Un dictateur latino a pris le pouvoir dans un pays d'Afrique du nord peuplé d'allemands : business as usual dans un futur cosmopolite, et les historiens au milieu de tout ça ne voient rien d'intéressant à en dire. Ca me semble absurde. L'histoire part toujours du présent - comment faire attention à ses biais, sinon ?- et y revient toujours. Enquêter sur le passé n'a toujours eu qu'une seule finalité : identifier les coupables du présent. Ceci dit, je trouve très saine la prise de recul qu'il prône. Et je n'en suis qu'à la moitié du bouquin, on verra bien ce que réserve la suite.
  18. Mégille

    Antisémitisme

    Pour un cross over Florida man x conflit israélo-palestinien, je n'en attendais pas moins.
  19. Perception des étudiants en droit de la part d'un ex-étudiant en philo cloisonné dans le même bâtiment qu'eux : ce sont des machines légalistes qui prennent les articles du code civile pour des axiomes moraux, qui n'ont jamais entendu parler d'un autre philosophe du droit que Hans Kelsen, et qui sont plutôt de droite (ne serait-ce que parce qu'ils étaient trop bien habillés pour nous... ça les rendait suspect). Sauf les doubles licences droit-philo, qui sont de gauche et sympa. Et ceux de Lyon 2, qui sont de gauche aussi, mais moins intelligents. Maintenant que j'y repense, mon opinion n'était peut-être pas fondée que sur une observation neutre et très informée de la réalité.
  20. Qu'est-ce qui te fait dire que les mangas sont plutôt de gauche ? J'ai l'impression que l'invariant moral général est plutôt : être ambitieux, chercher à se dépasser soi-même, et s'entre-aider avec ses amis en reconnaissant les talents spécifiques à chacun, même s'ils nous agacent. Le tout dans une lutte assez manichéenne contre le mal, qui est souvent un oppresseur, éventuellement avec un coté colonial (bonus si il dispose d'un ersatz de bombe nucléaire), mais pas forcément la figure d'un capitaliste. Rien de spécifiquement de gauche là dedans. Quant aux personnages féminins, ils peuvent avoir leurs forces, mais dans les mangas pour garçons en tout cas, j'ai l'impression qu'ils sont le plus souvent ultra-sexualisés et réduits à un rôle de soutient au protagoniste masculin. Miyazaki était de gauche, et éco-féministe même. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas du reste du monde du manga, dans ce qui est à la mode ou ce dont j'ai entendu parler en tout cas. Je reconnais que je n'y connais pas grand chose en manga, mais j'ai quand même l'impression que c'est un média globalement beaucoup plus conservateur que son public occidental.
  21. Ne pas surestimer l'âge ou l'éducation des acheteurs. Depuis quelques années, j'ai tous les ans quelques élèves (lycéens) qui achètent de la crypto dès qu'ils le peuvent, et sans forcément comprendre grand chose à ce qu'ils font. Quelques uns m'ont même dit ne voir aucun problème avec les pyramides de ponzi après que je leur ai expliqué le concept pour les mettre en garde contre les arnaques sur internet.
  22. Qu'appelles tu "constitution" ? Organisation fixe des pouvoirs ? Loi fondamentale défendant les droits individuels ? Ou document écrit instaurant ceci ou cela ? Concernant l'organisation fixe des pouvoirs, il me semble qu'à partir du moment où il y a du pouvoir, il nous en faut une, à moins de tomber dans l'arbitraire et la tyrannie. Et de ce point de vue, l'Angleterre en a une bien plus stable que la France. Concernant le droit fondamental, il y a bien l'argument benthamien contre : mieux vaut ne pas fixer ça trop vite, car on peut toujours espérer faire mieux... Et à la fois, c'est surtout une bonne garantie contre le pire. Et les USA et le UK ont tous les deux une part de ça dans leur constitution (habeas corpus, bill of right) depuis presque le début, et ça leur réussi pas mal. Concernant la constitution comme texte, je n'ai pas l'impression que ça change grand chose. Les USA comme le RU me semblent tous les deux être des exemples de stabilité sur le temps long, alors que les régimes français, avec constitution écrite (toutes les républiques sauf la troisième, peut-être les empires, je ne sais plus) ou sans (restauration, troisième république...) étaient tout l'inverse. Et ce n'est pas forcément aux juges que l'importance de la constitution va conférer un plus grand pouvoir. La constitution de la Ve rep fr est même assez explicitement faite pour éviter ça. Notre conseil constitutionnel n'est pas une cours, c'est un organe législatif, et qui est composé de politiques et pas de juristes.
  23. Eumeswil : beaucoup de mots pour dire "sigma grindset".
  24. La plus grande espérance de vie des femmes est sans doute la principale explication du léger rose de la plus grosse partie de l'ouest. Pour ce qui est de la Russie (et Biélorussie, j'imagine) et de l'Ukraine, c'est de toute évidence plutôt les pertes à la guerre. Je comprends mal la couleur des autres pays autours. Y a-t-il une grande participation de lithuaniens (et de lettons, et de moldaves ?) volontaires dans le conflit ? Je comprends moins aussi les endroits au sex ratio inversé. Où sont les islandaises et les saaminettes ?
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