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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Rassemblement national, el-italiano93 l'avenir ?
Mégille a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Vous savez ce qu'on dit, l'humour noir, c'est comme une paire de jambes. Certaines personnes n'en ont pas. Sinon, je ne comprends pas le lien avec ce fait divers qui a eu lieu pas loin de 6 mois plus tôt... Emilie 34 ans etc n'a pas le monopole de la mort sur les railles. Et en l’occurrence, c'est juste un shooting western tout ce qu'il y a de plus banal https://www.istockphoto.com/fr/photo/train-à-vapeur-approche-femme-liées-à-la-ligne-de-chemin-de-fer-gm143174513-19085648- 3 195 réponses
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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Je parie sur Sophia Chikirou. Si Méluche reste suffisamment influent chez lui pour dicter ses choix tout en étant trop fatigué pour jouer lui même, il me semble qu'elle est bien placée pour prendre la barre en tant que lieutenante ("avec avantage", ai-je entendu dire). Et puis, elle est plus SJW-proof qu'un vieux blanc cis-genre qui parle fort, elle est déjà femme et maghrébine, si elle s'affiche avec une autre femme ou avec un trans, c'est le gros lot. -
J'ai l'impression qu'une autre erreur conceptuelle, chronique à l'école anglaise (Smith, Ricardo) dont est issu Marx, est l'absence du concept d' "entrepreneur", qui se voit confondu avec le "capitaliste", contrairement au regard qui est porté dans l'école française (Cantillon, Say, Bastiat) et autrichienne. Ce n'est pas en tant que capitaliste, c'est à dire, gros propriétaire, que tu es "récompensé" pour la prise de risque, mais en tant que preneur de risque justement, en tant qu'entrepreneur... L'entrepreneur n'est pas forcément capitaliste : une bonne partie de son travail consiste à essayer de trouver des fonds qu'il n'a pas. Bien sûr, les capitalistes qui vont faire le choix de le financer et de parier sur sa réussite vont se retrouver eux aussi entrepreneur sous se rapport (mais pas du seul fait qu'ils sont propriétaires), mais nous sommes tous, sous un certain aspect, des entrepreneurs (j'ai vaguement en tête un passage de Mises à ce propos), quoi qu'à des degrés différents. Moi, futur fonctionnaire-parasite, j'entreprends assez peu par exemple ! Et on peut dire de façon général que le salarié, qui fait donc le choix d'une rémunération stable, fait le choix d'une moindre prise de risque. Ce blogueur commet un drôle de raisonnement en estimant que la prise de risque devrait aboutir à un gain nul si elle était suffisamment répétée. Comme si entreprendre consistant à payer 3,50€, lancer un dé, et recevoir de 1 à 6€. Mais ça ne marche pas comme ça... On est dans un monde ouvert, avec des attentes fluctuantes de la part des gens, et le risque ne peut pas être connu avant d'avoir été pris. Il s'agit de créer des choses nouvelles, d'explorer de nouvelles pistes, et le résultat est fondamentalement incertain. Ce qui rend impossible l'évaluation "rationnelle" du risque. (comme pour le joueur de dé / l'assureur paradigmatique de ton blogueur) Beaucoup de paris vont être tout à fait cons, et ne se solder que par des échecs même répétés mille fois. C'est le cas d'un bon paquet de tentative d'innovation, à ce qu'il me semble, d'ailleurs. Mais quelques uns vont avoir des résultats au dessus de toute attente. Et on ne peut jamais vraiment le savoir avant de tenter le coup. Schumpeter a cette drôle de théorie de l'entrepreneur comme d'un type profondément irrationnel et beaucoup trop confiant en lui : s'il ne l'était pas, il ne se lancerait sans doute pas dans le vide comme il le fait, car il verrait que la plupart des entrepreneurs échouent. Mais justement, il croit irrationnellement être meilleur que les autres, alors il tente quand même, et parfois ça marche. Et c'est sur cette irrationalité individuelle que repose la rationalité du capitalisme. Parmi les autres vices de pensée qui se cachent derrière cette idée que le risque devrait mener statistiquement à un gain nul, il y a cette tendance à voir le marché comme un jeu à sommes nulle, ce qui est idiot, puisque l'on s'intéresse justement aux mécanismes de création de richesse. Quand à la légitimité de ce gain de l'entrepreneur... Si elle est à établir dans l'utilité que le consommateur trouve au service rendu (en l'occurrence, la prise de risque), alors facile : tant qu'on accorde la moindre valeur à l'innovation, on en accorde à la prise de risque. (Je ne suis pas sûr de ne dire que des choses sensées, prévenez moi si je dis des âneries !)
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Le féminisme (à l'échelle historique, au moins), est suffisamment polymorphe, je crois, pour pouvoir prendre une autre forme. Oui, concrètement, on s'en fout, mais ça canaliserait certaines énergies ailleurs que vers l'exigence de discrimination positive. Quoi que, en fait. Un entrepreneur, un savant, un découvreur ou un innovateur, a un rôle remarquable dans la satisfaction de chacun, et il serait dommage que certains talents soient perdu à cause de l'intériorisation de je ne sais quel interdit. C'est à supposer, bien entendu, qu'il y a bien un conditionnement social qui entre en jeux dans les choix de vie, et pas uniquement la biologie (ce que je crois, même si je ne sais pas dans quelle proportion).
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Ceci dit, je pense qu'un féministe "soft", associatif, non-étatique, a un certain rôle à jouer. Etre bon (ou être un connard) envers quelqu'un ne se limite pas à veiller à ne pas violer sa liberté. Il y a plein de crasses subtiles moralement condamnables qui ne relève pas de l'agression à proprement parler, et une partie de celle-ci concerne des comportements d'hommes vis-à-vis de femmes. Que certaines personnes soient là pour encourager les gens à les éviter est assez sain. Et ça n’exclue pas, d'autres part, une "lutte" (par l'éducation, sans agression) contre le sexisme anti-homme. Encourager les jeunes filles à aller vers les sciences dures et à choisir des voies qu'elles auraient pu croire réservées aux hommes seraient une bonne chose aussi, même si ce n'est malheureusement pas ce que fait le féminisme actuel.
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Non, quelqu'un finira bien par voir la contradiction entre la théorie des genres et l'animalisme/veganisme/anti-spécisme. Le premier, qui veut que le comportement (notamment sexuel) soit entièrement acquis, implique une très stricte distinction entre l'humain et le reste du règne animal, ce qui est précisément ce à quoi s'oppose l'autre. A moins de dire que si les chiens vont chercher les bâtons et pas les chats, c'est à cause du regard que porte la société sur eux... On est pas encore là, heureusement ! Par contre, je connais pas mal de féministes veganes, donc visiblement il est possible de de s’accommoder psychologiquement de cette contradiction là aussi, mais elles finiront bien par voir le problème un jour ou l'autre, non ?
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je m'étonne surtout que le discours, pourtant commun chez les jeunes, selon lequel il est absurde de considérer que les jeux vidéos violents rendent violent, cohabite avec la volonté de lutter contre toute manifestation culturelle qui mettrait en scène du sexisme. Comment les gens font-ils pour gérer leurs dissonances cognitives ?
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Les français sont trop intelligents pour se soumettre à un parti unique, voyons. Ils voteront pour le Front Insoumis, pour l'alternance !
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Tiens c'est étrange, j'ai passé mon Bac (S spé math) en 2012, et je me souviens bien avoir fait du calcul différentiel et des intégrales (dès la 1ère, il me semble, si mes souvenir sont bons). Ca a été viré entre 2012 et 2013 ? Et bien moi c'est maintenant que je suis en étude de philo qu'on m'en fait bouffer, de la théorie des ensembles ! Au fait, que pensez vous des projets de Blanquer ? Je ne suis pas sûr de voir très clairement ce qu'il compte faire, mais la vision générale me semble pas mal. Meilleure que celle de NVB en tout cas. -
Les kibboutzim ne fonctionnent pas ? Je me doute bien qu'ils sont moins rentables, que, disons, des communautés "normales", et je sais qu'ils ont traversés quelques crises, mais il me semblait qu'ils vivotent toujours. Non ?
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Je n'avais même pas envisagé la défense de l'autorisation. J'avais cette image d’Épinal en tête, de pauvres bambins, le visage recouvert de suie, risquant leur vie au fond d'une mine... Mais maintenant que vous le dites, les choses ne se passeraient probablement pas comme ça dans notre partie du monde aujourd'hui, et là où ça à lieu, l'interdiction n'améliorerait pas leurs situations. Autant pour moi, conditionnement socialiste, tout ça. D'autant plus que j'avais fait du babysitting "au black" avant mes 18 ans. Sinon, merci pour les liens intéressants. Ne t'inquiète pas, même le fond de mon cerveau reptilien ayant le moins assimilé le libéralisme a renoncé à de tels arguments ! Bon, j'étais encore un peu coincé dans cette idée "travail =oppression", mais il me manquait juste une mise à jour. J'ai vécu dans une ancienne ferme qu'il fallait retaper pour en faire une maison... j'ai cassé des murs, j'en ai fait d'autre, fait du béton, creusé des tranchés de plusieurs mètre pour faire passer les canalisations... de mes 10 ans à mes 15 ans, environ. Mais ce n'était pas du travail, je n'étais pas rémunéré ! Maintenant que j'y pense, j'ai peut être été un peu exploité.
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C'est la deuxième fois cette semaine qu'on me propose cette objection : le libertarianisme mènerait à autoriser le travail des enfants. Ma réponse habituelle : que ce soit par un Etat minimal ou des juges privés, il y aurait tout de même un droit pour faire respecter les droits des bambins, et de plus, il n'y a pas de raison d'attendre de l'Etat plus de protection envers les enfants que d'une autre forme d'organisation, -allusion au travail des enfants sous différents régimes autoritaires français du XIX, etc-. Ceci dit, je ne suis pas sûr à 100% de ma réponse. Y a-t-il des auteurs libéraux fameux pour défendre le travail des enfants ?
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Ils me semblent assez évidents, lesquels rejetterais tu ? Je ne vois pas vraiment comment refuser 1 et 2. 3 est évident puisqu'on peut se donner p=1. Et pour 4... je vois pas trop comment le refuser non plus. Petite question, quand on se donne une proba de (1-p), ça veut dire que ça a lieu lorsque l'événement de proba p n'a pas lieu, ou ça nous donne juste une autre probabilité, de valeur inverse ? Par exemple, si j'ai "pA + (1-p)B" avec p=0.5 , est ce que j'obtiendrais soit A, soit B, façon "pile ou face", ou bien est-ce que j'aurais une chance sur 4 d'obtenir à la fois A et B ? etc (ma compréhension de l'axiome 4 dépend pas mal de ça). L'article précise "Any individual whose preferences violate von Neumann and Morgenstern's axioms would agree to a Dutch book, which is a set of bets that necessarily leads to a loss.", mais ce n'est pas démontré. A moins que l'on insiste sur le fait qu'un individu change de préférence d'un moment à l'autre, et que l'on ne puisse pas plus comparer les "fonctions d'utilité" autour de deux de ses choix que celles de deux individus différents... est-ce suffisant pour rester autrichien ?
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Je viens de découvrir ça : https://en.wikipedia.org/wiki/Von_Neumann–Morgenstern_utility_theorem Et ça m'a surpris. Ca m'a l'air d'être un argument sérieux en faveurs des néo-classiques... y a-t-il des réponses autrichiennes ? (possible aussi que j'ai compris quelque chose de travers, vendredi soir, fatigué, page wiki lu rapidement, etc)
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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Ca se prononce "les syndicatss et syndicatses" ? -
question à la con : quelqu'un sait-il quand et comment le mot "liberal" est devenu synonyme de "gauchiste" chez les anglophones ?
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Bienvenue Zagor !
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Il y a un fil ou cette question de canapé piégé est approfondie ? Mine de rien, c'est une vraie question.
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Bonjour, et bienvenue !
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Ce qui précède est à propos de cette idée de "coercition économique", qui ne saurait donc être vue comme une vraie coercition, au sens d'atteinte à la liberté de l'autre. A propos de la "coercition psychologique" que tu évoques, et autre violence symbolique à la Bourdieu... c'est quelque chose qui existe bien d'une certaine façon, et qui est assurément désagréable, mais il s'agit tout au plus d'un sentiment d'oppression qu'on ne saurait assimiler à une véritable oppression. Le faire pour chercher à y mettre fin revient à substituer une violence réelle à un sentiment de violence.
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Je trouve étrange ton usage du mot "absolu", comme s'il s'agissait d'une grossièreté... bien entendu que je cherche à décrire des vérités aussi absolues que possible. Sinon, il serait inutile de chercher à parler les uns avec les autre. J'imagine que tu veux dire que je parle de façon trop abstraite ? Etant donné que notre compréhension du concret dépend de nos cadres de pensée abstraits, je crois qu'il vaut mieux commencer par raisonner in abstracto, en effet, tant que l'on est capable de changer de modèle lorsque l'on se rend compte que c'est nécessaire. A propos des heures sup et du travail le dimanche, si tu es d'accord pour les faire, et si tu as le droit de refuser, je ne vois aucun problème. Je ne vois aucun problème non plus à ce que ton patron te vire si jamais tu refuses, ni qu'il te prévienne qu'il le fera. Ce n'est pas une coercition, c'est un libre usage de ses ressources, tout à fait en accord avec ton droit. Garde à l'esprit que le travail salarié est un service intermédiaire dont l'employé est le producteur et l'entreprise le consommateur. Imagine un instant que tu ailles voir ton boulanger, et que tu lui dises "brave homme, jusqu'à présent, je t'achète une baguette par jour, mais demain, j'organise une fondue avec de nombreux amis, il m'en faudra 10, que je passerais prendre en fin d'après midi, pourras tu en faire assez pour me les fournir à ce moment là ? Si non, ce n'est pas grave, j'irais à la boulangerie d'à coté". Je ne vois rien d'illégitime dans cette demande, et aucune forme de "coercition économique" dans la "menace" d'aller chez un autre boulanger. Imagine maintenant que ton boulanger te réponde "Ah ! scélérat ! tyran ! oppresseur ! esclavagiste ! tu sais bien que j'ai besoin de ton argent pour vivre ! en menaçant d'acheter les baguettes d'un autre, tu me menaces de mort, et tu abuses de ta position pour m'exploiter ! Moi aussi, sale richard capitaliste, j'aimerais consacrer mon temps à vivre joyeusement en mangeant de la fondue savoyarde ! Mais n'ignores tu pas que faire des baguettes me prend du temps ? Je refuse d'être ainsi aliéné ! Voilà ce que l'on va faire : je vais faire autant de baguettes que d'habitude, et tu continueras à acheter les miennes pour le même prix en priorité ! Peu importe que le boulanger d'à coté soit d'accord pour te vendre plus de baguettes, ou qu'il te propose de te faire une réduction, ce sale social-traître !" Je ne sais pas pour toi, mais moi, j'irais voir l'autre boulanger sans aucun remord... Et je me sentirais lésé si une guilde des boulangers parvenait à convaincre le législateur de faire passer une loi interdisant de changer de boulanger. Vois-tu, l'employé vis-à-vis son patron est dans la même position que le boulanger vis-à-vis son client ici. S'il a besoin de plus de travail, il est normal qu'il en demande plus, et si l'un de ses "fournisseurs de travail" ne convient pas à ses attentes, il est tout aussi normal d'en changer, de la même manière que tu changes de boulangerie quand tu en trouves une autre, meilleure et moins chère. (excuse moi pour les élans de lyrisme, je suis en train de lire Frédéric Bastiat -que je recommande- et ça me fait de l'effet !) A propos des agressions sexuelles par des patrons, ce n'est pas tout à fait la même chose, il me semble que c'est bien une atteinte à l'intégrité physique et morale de l'autre, et qui est condamnable, même d'un point de vue libéral (même s'il y a des points de vue divergeant sur, disons, la notion de harcèlement).
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désolé d'avoir été un peu long, j'essaie de fournir une réponse complète à tes interrogations, en fonction de l'état de ma propre réflexion Au fait, si tu veux interpeller quelqu'un, tu n'as qu'à mettre "@" avant son pseudo. Ex : @Lazinou
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Le truc, c'est qu'il n'y a pas vraiment de différence entre les libertés individuelles et les libertés "économiques". Comme je crois l'avoir dit plus haut, ces dernières ne sont au fond rien d'autre que la liberté de rendre service (ou non) à ceux qui le veulent, et d'accepter (ou non) que ceux qui te le proposent te rendent service. A propos des "controverses" évoqués : Ces différents sujets demandent différentes réponses. A propos de l'exploitation humaine... Elle peut exister, mais uniquement du fait de l'Etat (s'il impose du travail forcé à ces citoyens, ou, ce qui revient à peu près au même, s'il leur fait payer l'impôt), où d'agression allant à l'encontre des principes les plus élémentaires du libéralisme. L'interprétation du capitalisme comme étant une exploitation des pauvres par les riches doit être rejetée. Marx avait proposé un système assez cohérent, et qui semblait adéquate avec ce qu'il observait empiriquement, le défendant, mais tout le versant économique de sa pensée (le seul vraiment "scientifique" comme il le voulait) reposait sur la théorie de la valeur-travail hérité de Adam Smith, qui est absurde. Les choses ont de la valeur parce qu'ils y a des gens qui veulent les acquérir, pas parce qu'il y a des gens qui sont là pour s'en débarrasser. Une entreprise n'est pas un lieu d'oppression. Il y a subordination au patron, oui, mais librement consentie et établie par un contrat que les deux peuvent interrompre quant ils le veulent (enfin, l'employé oui, mais c'est plus difficile pour le patron... d'où une possible "oppression" dans l'autre sens que celui que tu pourrais croire). Pour que ce soit plus intuitif, tu peux songer que le patron est en fait le client de l'employé, et qu'au fond, la subordination repose sur cette belle maxime du "client roi". Songe à un boulanger qui achète sa farine à un meunier pour en faire du pain qu'il revend. Le meunier vent ici un bien intermédiaire. Tu sais aussi que tu peux acheter non seulement des biens, mais aussi des services, une coupe de cheveux, par exemple. Et bien, tu peux considérer que l'employé est un producteur d'un service intermédiaire -son travail-, que l'entreprise achète pour ensuite produire autre chose qu'elle vendra. L'employé n'est donc ni plus ni moins exploité par son patron que le meunier n'est exploité par le boulanger. C'est donc un échange, qui est toujours à l'avantage des échangeurs, sinon, il n'aurait pas lieu. Après, c'est un échange un peu plus complexe dans la mesure ou ce n'est pas fric contre farine, mais un engagement à fournir un travail régulier en échange d'un engagement à verser un salaire régulier, mais ça ne change pas grand chose à l'idée générale. Voilà pour l'exploitation humaine. A propos des éventuels problèmes écologiques (gaz de schiste, monsanto, etc), Je trouve que les membres du forum ont tendance à les prendre un peu à la légère (forte tendance climatosceptique générale, notamment), mais étant donné que ce n'est pas un domaine que je maîtrise, j'évite de m'y prononcer. Cependant, ces problèmes, quels que soit l'importance qu'on leur donne, ne méritent pas pour autant de permettre à l'Etat d'entraver les libertés individuelles. En effet, rien ne te garanti, ou même, ne devrait rationnellement te laisser croire, qu'il sera du coté des "gentils". Les fonctionnaires et les politiciens sont des humains comme les autres, et malgré leur bonne volonté, ils ne sont ni plus ni moins intéressé que n'importe qui. Si tu es sensible au discours écolo, tu seras sans doute d'accord si je te dis que les grandes entreprises destructrices de l'environnement font un lobbying intense, et avec de gros effet sur la politique de la plupart des états. Ce lobbying, ne t'y trompe pas, n'est pas libéral, il consiste au contraire à exiger des privilèges, au dépend, notamment, des plus petits producteurs. L'Etat, c'est un paquet de gens qui veulent du fric et du pouvoir au moins autant que n'importe qui. Il y a donc toutes les chances qu'il soit toujours de ceux qui lui fileront le plus de frics. Il est donc le pire allié que l'on puisse espérer. Si problème écologique il y a, et si ce problème ne peut pas être résolu par des hommes libres s'organisant librement d'eux mêmes, alors on est foutu, c'est tout. Ce n'est sûrement pas une force coercitive aux mains de tel ou tel groupe, prétendant représenter ou non une majorité, qui changera les choses. A propos de la question animale maintenant. Tout d'abord, les bêtes n'étant pas des agents moraux, je ne crois pas que l'ont aient des devoirs envers elles. Si tu tortures un chien dans ta cave, évidemment, je condamnerais ça parce que tu es motivé par une volonté de faire du mal, ce qui est un vice. Mais si les vices sont moralement condamnables, je ne suis pas sûr qu'il soit bon de les interdire. Si maintenant, tu es propriétaire d'un élevage de poule en batterie, qui te permet de nourrir des gens, je ne vois aucun problème à ça. C'est une position éthique contestable, j'en suis conscient, et je suis disposé à en discuter plus si tu le veux. Cependant, encore une fois, si on a une responsabilité morale envers les bêtes, est ce qu'il que l'Etat viennent s'y mêler ? Les décideurs politiques sont déjà assez peu soucieux de ceux qui les élisent, alors des poules et des cochons qui sont incapables de voter... Dans l'hypothèse "devoir envers les bêtes", mieux vaut convaincre d'abord les gens (s'il y a de bonne raison de le faire), et ensuite, laisser les gens s'organiser juridiquement en fonction de.
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(nevermind, je n'avais pas vu le lien en bas de l'image)
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Wouhou ! Philosophy rule ! Où as tu trouvé ce graphique, @Jensen ? Est-ce qu'il existe en mode interactif, pour connaître chaque point ? Est-ce que les gender studies y sont ?