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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Bon, j'avoue, j'ai refais le test plusieurs fois et ait modifié certaines réponses juste pour avoir un plus beau drapeau. Sinon j'ai ça
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- marie-claire
- test
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(et 1 en plus)
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@Johnathan R. Razorback A propos de la téléologie : j'ai moi aussi tendance à croire qu'il ne faut pas la rejeter trop vite, et qu'elle est sans doute une interface incontournable entre le règne de faits et celui des normes. Mais il y a quand même pas mal d'obstacles sur notre route pour ça... je veux dire, les causes finales, ce n'est pas super à la mode. On peut assez facilement imaginer un spinozisme radicalisé face auquel on serait un peu pris au dépourvu : celui là commencerait par nous défendre que notre propre sentiment de poursuivre des fins est dû à l'inconnaissance des causes qui nous meuvent, mais il continuerait en rejetant même le conatus comme trop téléologique. Il nous dirait qu'il n'y a que des chaînes causales aveugles au sein desquels nos pensées et nos volitions n'auraient aucune singularité, que même la tendance des choses à "perdurer dans leur être" n'est tout au plus qu'un phénomène fréquent, qu'à propos des comportements auto-destructeurs nous ne puissions rien dire de plus que "c'est inhabituel", sans jamais pouvoir dire ni "c'est mal" ni "c'est maladroit", puisque le premier de ces deux jugements porte sur une fin, le deuxième, sur la conformité instrumentale à une fin, alors qu'il n'y a rien de tel que des "fins". J'imagine que c'est ce qui découle le plus naturellement du physicalisme actuel. Face à un tel contradicteur théorique, je me sens contrains d'aller jusqu'à modifier le sens de "cause", mais si tu as une échappatoire moins coûteuse, je suis intéressé ! A propos de cette distinction entre éthique et moralité... voilà qui est intéressant ! Il ne me semble pas que tu aies accepté ça précédemment. Ce que Kant et moi défendions c'est justement que cette moralität auquel l'individu est contraint vis-à-vis des autres (mais aussi vis-à-vis lui-même d'après Kant) ne peut en aucune façon jaillir d'une éthique comprise comme technologie du bonheur. Mais ça nous amène à un autre point, sur lequel c'est moi qui suis seul, et toi qui as Kant de ton coté (même si vous vous opposez sur la possibilité de certitude au sujet du bonheur). Voilà : j'ai tendance à douter de la pertinence de ce dualisme pratique auquel on aboutit presque mécaniquement dès lors que l'on est libéral, voire simplement moderne. A propos des normes répondants à "que faire ?", j'aurais d'un coté un conséquentialisme individuel, me faisant poursuivre mon propre bonheur, ou quelque chose comme ça, et d'un autre coté, une déontologie, me contraignant à respecter les droits des autres... Or, mon problème est qu'il me semble que dès que je prends l'une ou l'autre de ces familles de règles comme raison pour agir, les autres se retrouvent comme privées de valeurs. En tant que je poursuis mon bonheur, le devoir envers les autres ressemble à une construction métaphysique abstraite et dépourvu de sens, et à l'inverse, en tant que je cherche à me conformer au devoir, la poursuite de mon bonheur me semble être une futile occupation, une vanité infondé et sans la moindre normativité. J'essaie de surmonter ça en creusant du coté de l'éthique des vertus à l'ancienne... mais pour l'instant je reste surtout perdu dans les paradoxes.
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L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Merci ! Comment ça ? dans la mesure où s'est un genre d'investissement qui, en tant que tel, peut être très risqué, tu veux dire ? Sinon, pour être sûr de comprendre : un OPA, c'est sur le marché secondaire des actions, et ça consiste à proposer au(x) propriétaire(s) d'une boîte de leur racheter pour un prix avantageux ? -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Pendant qu'on en est là, j'ai une question con : c'est quoi une OPA hostile, et pourquoi c'est mal ? (ou plutôt, "pourquoi est-ce que les gens croient que c'est mal", j'image ?) -
Jordan B. Peterson
Mégille a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
C'est précisément ce qui peut mener quelqu'un à faire de la politique, et réussir. Et pour le coup, ce serait pas mal. -
Jordan B. Peterson
Mégille a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Il ne pourrait pas se présenter aux prochaines élections fédérales canadiennes, lui ? Que le débat ne se résume pas à qui a le turban le plus inclusif. -
On parie que si ça arrive, ça sera reproché (en France) à l'ultra-libéralisme de Macron, et que ça permettra à un candidat anti-libéral d'accéder au pouvoir en 2022 en fédérant les électorats d'extrême droite et d'extrême gauche ?
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C'est moi où on voit se préparer un basculement à droite de l'opinion populaire ? D'abord le gendarme héroïque contre l'assassin islamiste, puis la prise de recul face à l'insoumis anti-flic, et maintenant face au veganisme (à voir si ça va tourner aussi)... A voir si c'est passager et que le sjwisme aura repris la main d'ici un mois, où si c'est le début d'une nazification du socialisme.
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Personne ne sait apprécier la beauté du D12...
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Il n'y a rien concernant l'abus de position d'autorité, ou des choses du genre ? Je ne suis à la limite pas contre une précision des lois concernant le viol, ou l'abus de faiblesse, mais il me semble que s'il n'y a pas viol justement, il n'y a pas de raison que ce soit interdit... Ou alors, max, interdire de coucher avec ses patients et patientes dans le cadre d'un examen médical ? Dans tous les cas, je ne vois pas pourquoi avoir une aventure avec son médecin serait plus problématique qu'avec son banquier, son avocat, son patron, son secrétaire, etc.
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Bienvenue !
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Oui, évidemment... mais est-ce que ce genre de comportement ne tombe pas déjà sous les lois anti-viol ?
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https://www.nouvelobs.com/sante/20180316.OBS3759/abusees-par-leurs-medecins-elles-demandent-l-interdiction-des-rapports-sexuels-avec-les-patients.html Interdire les relations sexuelles médecins patients... Clairement que si, merde.
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Ah bah oui, évidemment, je suis bête. Une femme... évidemment qu'elle n'est pas régulière. Et je me suis doublement trompé puisque c'est en Roumanie que mon doyen passe en fait ses étés. Tant pis pour lui.
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Oui, c'est sûr, la violence est toujours à condamner. Mais pour ce que je vois, ils en font beaucoup pour pas grand chose... et on est pas dans un cas de police qui abuse de son autorité pour martyriser des innocents. On est face à un cas de confrontation de deux groupes de personnes en situation illégale. Une genre de baston de rue, mais avec plus de peur que de mal.
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Faut pas y craindre, la tête ça pisse vite le sang, c'est impressionnant, mais je doute que ce soit bien méchant ! C'est ce qu'en pense Locke. Moi moins, j'observais surtout que ces jeunes étaient un peu cons... Il y a des procédures pour déloger les squatteurs, et je préfère qu'elles soient observer, évidemment. Après, à voir si en libéralie le délogement "made it yourself" n'est pas plus acceptable.
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J'attendais qu'on nous propose des femmes et des hommes désirables, je suis déçu.
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Merci pour ces éclaircissements, @Johnathan R. Razorback ! Je laisse un peu la question de la téléologie, derrière laquelle on dirait qu'il y a pas mal de difficultés, en effet. Considères-tu que la philosophie morale devrait/pourrait être remplacé par une science de l'homme ? Par exemple, la psychologie positive, qui se veut être une science du bonheur ? Il me semble que c'est là où mène ta pensée. J'ai personnellement plusieurs problèmes avec ça. Outre le problème du manque d'universalité (celui des fous, constitués différemment, qui auraient donc une autre morale, n'impliquant pas de respecter les droits des autres), et le problème de mettre sur le même plan des injonctions du genre "tu ne dois pas voler" et "tu ne dois pas manger trop de sucre", il y a ce bon vieux problème is/ought, que je ne crois pas être fallacieux. Admettons que l'on fasse une science exacte du bonheur, et que l'on en dérive une technologie du bonheur très fiable (nous pouvons même imaginer que nous avons la chance de la voir coïncider avec le respect de la liberté des autres -ce qui n'est pas donné d'avance). Nous pouvons à partir de là très bien imaginer qu'un type, un genre de nietzschéen, nous dise "je m'en fiche de votre bonheur, c'est un truc de faible, etc", et qu'il décide de prendre à contre-pied toutes nos recommandations. Pourrons nous lui dire "tu devrais pas faire ça" ? Je ne crois pas, puisque nos injonctions seront subordonnées à la recherche d'une fin qu'il n'accepte pas. Imaginons maintenant que notre science de l'homme nous permettre de décrire mécaniquement la cause de chacune de ses actions. Est-ce que ça nous permettrait d'établir qu'il cherche le bonheur, et qu'il s'y prend mal ? (légitimant notre discours prescriptif à son adresse) Je n'en suis pas sûr non plus. Bon, on en revient au problème de la téléologie, en fait, mais ce que je vois est que de toute façon, une telle science descriptive du comportement humain devrait décrire les comportements "incorrects" aussi bien que les comportements "corrects", et ne permettrait pas de prescrire de "bons" choix de vie. Une façon de résoudre ce problème, (ou plutôt, de le contourner de façon à première vue pas si inacceptable) serait une analogie avec la médecine. Les sciences du corps humains te décrivent les fonctionnements sains aussi bien que les fonctionnements pathologiques des parties de ton corps, et l'art médical se retrouve tout de même en mesure de dire ce qui est la santé et ce qui est l'état anormal, à corriger. On pourrait alors concevoir que notre science totale de l'homme puisse mener à une "médecine totale" en guise de technologie, qui pourrait te prescrire les bonnes choses à faire pour être heureux. Mais alors, outre le problème de ce saut du descriptif au prescriptif dans la médecine qui reste toujours non-élucidé, se poserait encore cet autre problème, déjà évoqué, et de façon encore plus vive : un petit larcin, que l'on aurait commis avec suffisamment d'adresse pour ne pas risquer de se faire pincer, et suite auquel on éprouverait très peu de remord, relèverait du même type de "faute" que quelques verres d'alcool bu en trop, voir même, qu'une angine ou un petit rhume. Et ce, quel que soit le mal fait à autrui par ledit larcin.
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Je soupçonne ta position d'être un peu crypto-kantienne, comme celle de Rand. S'il y a des normes mêmes lorsque peut-être personne n'est en mesure de les respecter (ce qui est la position de Kant), ça suppose bien que les normes en questions sont quelque chose d'autre qu'un état de fait naturel, non ? Comment conçois tu la téléologie ? Naaaaan, il est pas allé le soutenir, il a tenté de le transformer en roi-philosophe ! Ce qui est tout à fait différent d'un tyran ! Mais ça n'a pas marché, certe. Oui, et tu as tout le Qu'est-ce que les lumières ? aussi, qui après son éloge de la liberté de pensée et de l'autonomie, t'explique que tu dois quand même rester dans le rang... Je ne vais pas essayer non plus de faire passer Kant pour un parfait libéral. Mais je trouve difficile d'être libéral sans être au moins un tout petit peu kantien (ou alors, en étant un opportuniste utilitariste).
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Première chose que je remarque : 50 types qui se font mettre en déroute par 10, c'est pas glorieux. D'autant plus que défendre une place est généralement plus facile que l'attaquer (alors oui, d'après l'extrait de vidéo que j'ai vu, les portes étaient vers le haut de l'amphi, et ces cons s'étaient agglutinés vers le bas... mais même, je suis sûr qu'il y avait moyen d'occuper l'endroit de façon avantageuse). Et les 10 encagoulés étaient peut être armés, mais pas avec des battes de baseball : avec de pauvre morceaux de lattes et de palettes. Des machins qui cassent si tu tapes assez fort pour faire un bleu. Ils auraient sans doute fait plus de blessés en y allant à la main. Et l'effet de surprise n'est pas une excuse, c'est à toi de ne pas te laisser surprendre, surtout quand tu te mets en situation de siège. Quand tu occupes un bâtiment illégalement, tu acceptes tacitement d'être dans un pur rapport de force, et pas dans une situation de droit... si tu n'es pas capable de faire les choses jusqu'au bout, tu restes chez toi. Il fut un temps ou la gauche avait un plus gros pénis. Il est loin, le Che. Ça leur fera mal, quand l'Etat basculera à l'extrême droite et ne sera plus de leur coté...
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Les objectifs d'un programme libéral
Mégille a répondu à un sujet de Flashy dans Comment s'organiser - le méta-programme de Programme libéral 2022, une ébauche
Je serais plutôt parti sur un programme idéal, histoire de vendre du rêve de montrer que le libéralisme peut être sexy. Plutôt à l'adresse des jeunes, qui sont plus susceptibles de changer d'avis ou d'explorer des trucs "nouveaux", ce qui impliquerait d'insister au niveau de la com sur "le libéralisme contre tous" et le coté un peu randien, affirmation de soi, etc. Je ne vois pas vraiment l'intérêt d'un programme effectif dans la mesure ou il ne sera pas effectivement appliqué. Et que les gens qui ont le plus d'exigence pragmatique sont sans doute les moins disposé à voter pour de petits candidats sorti de nulle part. -
Il y a plusieurs autres petites choses qu'il ne faut pas oublier (si on veut pêcher un peu à gauche aussi, ou simplement, ne pas se faire trop conspuer par ceux qui découvriraient notre existence) : - droit à l'immigration (et surtout au droit au travail des immigrés) - liberté religieuse, avec potentiel de beau slogan du type "la laïcité est quelque chose que l'on impose à l'état, pas que l'état impose aux gens" - féminisme. Oui, je sais. Mais si le sujet continue à prendre de l'importance et que ça ne s'épuise pas d'ici 4 ans, c'est un suicide de ne pas en parler. Je propose à ce sujet là de se contenter de rappeler notre vive opposition à la coercition des femmes (viol), et peut être de mettre un encadré quelque part pour expliquer que les quotas & co ont un impact négatif pour les intéressées et sont paternalistes.
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Ah tient, je ne suis pas le seul à lire "la lumière" ! Je suis sûr que le doyen de ma fac, qui est VM de la principale loge de la GLNF et qui passe tous ses étés en Bulgarie va essayer de la pécho.
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Parmi les différents "jeux" auxquels peuvent s'adonner les humains pour se procurer ce qu'ils veulent, certains ont une somme positive (échange), certains une somme nulle (vol), certains encore une somme négative (combat sanguinaire). Si la morale n'est rien de plus qu'une technique pour obtenir un certain état psychique, alors elle n'interdit pas véritablement le vol et le meurtre. Tout au plus recommande-t-elle à la plupart des gens de ne pas y avoir recours la plupart du temps. Ce serait une "morale" qui pousserait un tyran heureux à multiplier les cruautés qui le réjouissent. Si "devoir" signifie ultimement "faire ce qui fonctionne le mieux pour être heureux", alors il faut envisager que Phalaris "doive" continuer à cramer des types pour le fun. Ce qui te préserve de faire une apologie des tyrans, c'est une profession de fois concernant le fonctionnement de l'être humain et de ses états mentaux. Une sorte de "postulat de la raison pratique", pas si loin du Dieu de Kant, en fait. Sauf que Kant a pour lui l'excuse de la distinction phénomène/noumène.Chez lui, Dieu, l'âme immortelle et le libre-arbitre sont inaccessibles à la raison spéculative, par conséquent, la raison pratique ne fait pas outrage à tes autres facultés en posant ces trois postulats. Mais il n'en va pas de même pour un postulat qui serait empirique. Le fonctionnement de l'homme est l'objet d'une science, la psychologie, et faire reposer la morale sur une affirmation qui devrait reposer sur une science mais sans être établit par elle revient à commettre la même absurdité que, par exemple, ceux qui veulent faire reposer la morale sur la volonté d'un Dieu qui aurait agit de tel et tel manière dans l'Histoire (d'un Dieu "empirique" en quelque sorte). Ceci dit, je ne crois pas que tout ça interdise la morale. Seulement une morale empirique et immanente. Mais je conçois bien qu'il faut avoir une tournure d'esprit particulière pour croire en des principes moraux transcendants ! C'est à vérifier, mais je suis à peu près sur que Kant est ok pour le meurtre du mec, vu qu'il s'agit de protéger ta propre vie (ce qui est un devoir) et celle des autres. Il y a forcément des passages sur la légitime défense dans sa théorie du droit, mais je ne l'ai pas lu. En tout cas, je sais qu'il défend la peine de mort. Par contre, il y a moyen que sans voir d'inconvénient au fait de tuer le type, il s'oppose au vol de l'armurier ! Et qu'il te dise que tu doives simplement rester à coté de la vitrine en disant "oh non, si seulement je pouvais m'emparer de cette arme, je pourrais sauver ma vie et celle des autres. Tant pis, on va tous mourir !". Sachant qu'il est contre l'usage du mensonge même pour sauver une vie (cf le fameux débat avec B. Constant), en fait, il est vraiment probable qu'il défende ça. Par contre, pour essayer de faire l'avocat du diable jusqu'au bout, on peut remarquer que si on autorise à violer la propriété privée selon les circonstances, notamment lorsque l'on estime que c'est nécessaire pour la sécurité des gens, ça nous met sur une pente très glissante.
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Désolé de ne pas être très clair... ici, c'est en grande parti parce que je critique une critique de Kant, et que je suppose donc une connaissance au moins approximative de la philosophie en question de l'attaquant. Même mon dernier paragraphe en gras est obscur ?
