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D'ac, merci ! Mais l'info est vraie ?
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Trump aurait installé l'ambassade américaine à Jérusalem-est. Je ne connais pas ce site, c'est fiable ? /!\ https://www.dreuz.info/2018/05/14/et-pour-que-le-monde-comprenne-bien-le-message-cest-a-jerusalem-est-que-trump-a-installe-la-nouvelle-ambassade/comment-page-1/ /!\
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Pour avoir essayé en aïki-do, je confirme, à main nu contre un mec avec un tantô, c'est galère !
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Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Tu remarqueras que je me revendique déjà de Platon et de Mahomet. Bientôt Confucius ! Hayek akbar ! Ceux qui ne veulent pas tenter de jouir par eux-même de l'usufruit sur la personne de leur ancien malfaiteur pourront toujours le louer ou le vendre, les juges auront sans doute un carnet d'adresse bien rempli pour ça. Et je soupçonne les critiques de l'esclavage portant sur son inefficacité d'être en partie idéologique... Sinon, j'ai confiance en l'inventivité des managers pour trouver des techniques efficaces pour tirer profit des serviteurs. Outre le fait qu'une punition est toujours une réduction du droit de propriété sur lui-même du pénitent, et qu'il s'agit toujours d'une entrave à la propriété d'autrui qu'il s'agit de punir, et que la servitude est plus rentable que la prison -et donc plus favorable à l'autonomie de la justice, il y a deux autres raisons de réintroduire un quasi-esclavage : - la qualité d'homme libre s'est définie historiquement par la négative, comme étant le statut de ceux qui n'étaient pas esclave. Peut-être que le renoncement progressif à la liberté sous les social-démocraties est dû, tout simplement, à un oubli de ce que signifie ne pas être libre... Auquel cas une piqûre de rappel serait bienvenue. - la honte est un puissant repoussoir, sans doute une astuce de la nature pour nous pousser à ne pas briser les coutumes du groupe. la loi pourrait avantageusement en tirer parti pour donner de la force à ses coercitions. Or, la peine de mort et la prison sont historiquement des traitements "nobles", qui peuvent faire de toi un martyr, ou un homme, un dur, qui mouille les culottes de ces demoiselles. Par contre, je ne pense pas que qui que ce soit se vanterait d'être réduit à la servitude. 1) que l'autorité politique doivent toujours avoir la force de son coté pour exister (ou au moins, pas de plus grande force contre elle que avec elle) n'implique pas un monopole organisé de la force entre ses mains. Dans la plupart des cités antiques, il n'y avait pas d'autre police et d'autre armé que le corps des citoyens lui-même. Une organisation politique n'a donc pas forcément besoin d'un instrument de répréhension entre les mains des commandants, dirigés contre les obéissants. Idem dans les sociétés tribales. Tu as généralement des familles (souvent de forme exotique) et des confédérations de familles, mais pour ainsi dire jamais de corps monopolisant la violence. Ou alors les hommes, à la limite #patriarcat. Quant aux institutions, il y a bien généralement des trucs pour régler les différents, mais jamais d'organe édictant la loi, celle-ci se contentant d'être transmise (sauf peut-être chez les iroquois, qui a un moment on décidé de se mettre d'accord sur une constitution, mais il faut reconnaître que c'est plutôt rare chez les peuples qui n'ont pas l'écriture !). La prise de décision collective est elle aussi bien souvent réduite au minimum, voire quasi-inexistante. Je suppose qu'on peut considérer mon idéal critarchique comme une organisation étatique véritablement minimale, comparable à celle décrite précédemment. Les besoins plus complexes que nous avons (par rapport aux peuples tribaux) demandent non pas plus d'autorité, mais plus de liberté. 3) Engels n'utilisait pas encore "capitalisme" ? Quoi qu'il en soit, Marx écrit à tout bout de champ "mode de production capitaliste", "capitalisme" a simplement été inventé par des gens qui voulaient dire la même chose en économisant de l'encre. Et Sombart était initialement marxiste, avant de devenir simplement socialiste, puis national-... Il me semble que le mot a ensuite été utilisé spécifiquement dans une volonté de réponse au marxisme, notamment sur le plan théorique, avec Weber (et Sombart), pour qui il s'agissait de proposer une explication alternative à celle de Marx du phénomène économique décrit par lui (sans forcément contester la description économique de la chose), soit sur le plan politique, chez Rand. Il s'agissait pour elle de défendre un modèle dans le cadre de la guerre froide, spécifiquement celui que conspuait les communistes. J'imagine que c'est de là aussi que vient l'auto-dénomination "anarco-capitaliste" par Rothbard. Quant à Leter, connaît pas. Quoi qu'il en soit, je trouve dommage que ce vocable soit passé dans le langage courant... Il n'a pas vraiment de définition plus précise que celle, classique, de "propriété privée des moyens de productions", que je soupçonne d'être ancrée dans un cadre théorique un peu vieillot, où on peut encore entendre "travail productif/travail improductif" en tendant l'oreille. Considères-tu la déclaration d'indépendance des USA comme un acte politique ? Si oui, alors en poussant un peu plus, on peut tout aussi bien considérer le refus de toutes les -craties, démocratie comprise, comme relevant de la politique. -
Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Après, il y a ce problème avec une justice qui ne serait que arbitrale, c'est que les jugements ne reposent sur rien d'autre que le consentement des deux parties. Et comme ceux qui risquent le moins par une résolution violente du conflit peuvent plus facilement se permettre de refuser l'arbitrage, il risque d'y avoir une inégalité des jugements en leur faveur. Ou alors, il n'y a plus qu'à espérer que le virtue signaling et l'attention à l'image de marque fasse son boulot et incite à accepter des arbitrages défavorables, même lorsqu'un usage ponctuel de la force serait moins coûteux... difficile d'évaluer si ce serait suffisant. Et j'imagine que des facteurs culturels entrent en ligne de compte. -
34.1% en 1970, 40.2% en 1980, 41.6% en 1990, 44.9% en 2000. D'après http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html Comme toujours, de moins en moins de liberté, de plus en plus de prélèvement, même en période dite "d'austérité". Satané néo-libéralisme, hein. Mais ces chiffres étaient faciles à trouver. Était-ce une question rhétorique ? Cherches-tu à prouver quelque chose ?
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Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
D'accord avec la possibilité d'un communisme privé, moralement acceptable. Par contre, je ne vois pas pourquoi la démocratie aurait quoi que ce soit à dire au sujet de la légitimité de l'anarcapisme. Si la majorité de la population d'un territoire veut une sécurité sociale, un couvre-feu, une prohibition de l'alcool, une religion officielle obligatoire ou que sais-je encore, je ne vois pas pourquoi ça leur donnerait la moindre légitimité pour l'imposer à la minorité qui ne veut pas de tout ça. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent avec une police. @Johnathan R. Razorback, je ne vois toujours pas pourquoi le politique serait une fatalité... A propos de la nécessité d'un peu d'autorité pour le maintient d'un ordre libéral dans lequel les gens ne s’étripent pas, il me semble qu'une autorité judiciaire suffit. Et je ne suis pas convaincu du tout qu'elle ait besoin de la moindre tête exécutive-légifératrice pour fonctionner, voire même, que ça lui nuit et lui ôte sa légitimité plus qu'autre chose. A propos du fait qu'il y aura toujours des leaders charismatiques, des gens qui auront envie de commander, et d'autres promptes à obéir... tout ceci est compatible avec une ordre libéral dés-étatisé. Entre les entreprises, les religions organisées, les dojos de karaté et les donjons BDSM, les amoureux de la hiérarchie n'auront aucun mal à se satisfaire, sans que la liberté de qui que ce soit soit atteinte (et donc, sans qu'il y ait de politique). Après, bon, je ne suis pas d'accord sur la question de l'autorité et de la primauté des principes, mais on en rediscutera plus tard ! Tout à fait, mais j'ai très très envie de me donner l'impression d'être original ! Plus sérieusement, j'ai déjà souligné à plusieurs reprise que je n'étais pas tout à fait sûr qu'il y ait une réelle différence entre mon idée de la critarchie et l'anarco-capitalisme. Disons que j'aspire à ce cas particulier d'anarcapisme dans lequel une bande de juges, bien que complètement décentralisée, s'occupent de la justice selon le même droit et la même jurisprudence. Outre l'Islande libre (et le xeer de Somaliland), une autre de mes inspirations historiques, encore moins avouable, est la charia de l'Islam sunnite. On fait souvent commencer le sunnisme avec sa rupture vis-à-vis du chiisme, mais ça me semble être une erreur. Le sunnisme à proprement parler commence beaucoup plus tard avec Ibn Hanbal et son face-à-face avec le calife Al-Mamun. S’apercevant que des juristes privés (des écoles hanafites, malékites et chaféites, puis hanbalites) se mettent à se comporter comme s'ils avaient la moindre légitimité pour décréter ce qui est conforme à l'Islam ou non, le Calife tente de reprendre la main sur le droit et la théologie. Il créé une "maison de la sagesse" qui délivre un certificat obligatoire pour tout ceux qui voudrait faire du droit ou de la théologie. Du coup, il en profite pour prendre parti du coté disons, progressiste et rationaliste (en proclamant par exemple que le Coran est créé par Dieu, et non co-éternel à lui), ce qui l'oppose à Ibn Hanbal, savant ultra-réac, chef de fil du parti conservateur et littéraliste, qui fonde son autorité (contre celle du calife, pourtant successeur du prophète) sur sa science de l'étude critique très rigoureuse des hadiths, témoignages concernant la vie et les paroles du prophète (c'est la fameuse Sunna). Le calife persécute Ibn Hanbal, le fout en taule, etc, mais ça joue contre lui, et c'est le savant qui gagne la bataille des idées. Le droit sacré a été "privatisé", c'est de cette façon qu'est véritablement née le sunnisme : c'est une confédération de quatre écoles de droit qui se reconnaissent les unes les autres comme légitimes, et sans l'aval desquels aucun pouvoir politique ne peut tenir en terre musulmane. C'est ce qui a permis à l'Islam, qui était pourtant initialement une communauté autant politique que spirituelle, de rester lui-même malgré les changements dynastiques et les invasions : tant que le prince respecte le droit éternel, qu'il soit descendant de Ali ou de Muawiya, qu'il soit arabe, kurde, turc ou mamelouk, peu importe, il est légitime. Alors, évidemment, la charia n'est pas tout à fait ce que l'on peut qualifier de "libérale", et le cas musulman suppose toujours un prince qui détient le pouvoir militaire et qui s'occupe d'infliger les punitions, mais je trouve tout de même remarquable l'existence de ce droit qui a pu non seulement déclarer son indépendance du politique, mais même le subordonner à lui. Ce à quoi j'aspire, c'est une protestation générale d'ouléma libéraux contre les princes. Avec, en accompagnement, en lieu et place des princes interchangeables... rien du tout, et le droit des gens de se protéger par eux mêmes ! Si on prend les choses par ce bout là, mes juges autocéphales n'apparaissent plus comme une simple configuration possible du marché de la justice en Anarcapistan, mais comme le principe de tout le bouzin, ce sur quoi tout repose. Même si, je l'admets, concrètement, ça ne fait pas beaucoup de différence avec l'anarcapisme (si ce n'est mon wishfull thinking quand j'émets le souhait que ça permette d'éviter les deux tares de l'anarchie - violence occasionnelle, et inégalité du droit en faveur du plus fort). Et puis, je n'aime pas le mot "anarco-capitalisme". Déjà, je ne suis pas "anarchiste", puisque je ne suis pas "sans arkhè", c'est à dire sans autorité/sans principe. Au contraire, j'ai trop de principes pour accepter la fausse autorité. Ensuite, je ne suis pas "capitaliste", ni même véritablement "pro-capitalisme", puisque le capitalisme est un concept d'inspiration marxiste auquel je préfère ne pas me référer, et que je n'ai rien contre les kibboutzim, ou contre un communisme, du moment qu'il est privé, et librement consenti par tout ceux qui y sont soumis. Bref, je préfère me dire "critarchiste". Mais je crois que ce mot a déjà été utilisé par d'autres anarcaps. (j'aime bien comme j'ai pu caser à un moment qu'il fallait ré-autoriser l'esclavage sans faire réagir personne ) -
Il ne s'agit pas de baisser les coûts de quoi que ce soit comme si les prix étaient fixés dans le bureau d'un planificateur quelque part, il s'agit simplement de ne pas les modifier artificiellement. De ne pas les augmenter en l'occurrence, mais un prix artificiellement bas est aussi une source de problèmes. Ce que je pense, c'est simplement qu'il vaut mieux pour tout le monde laisser les prix être fixés par le marché. Une littérature très importante (ainsi que l'Histoire, accessoirement) montre que c'est le cas.
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Certes. C'est notamment dur à cause des prix trop élevés, ce qui a tout un tas de causes, toutes dues à la bienveillance et à la sagesse infinie de l'Etat. Politique monétaire inflationniste, protectionnisme, etc... et aussi, notamment, à cause de ces fameuses lois paternalistes interdisant aux travailleurs de vendre leur travail en dessous d'un certain prix. Si tu augmentes le prix de la farine, faire du pain coûtera plus cher, et tu peux être sur que le prix du pain va monter. Pareil, si tu augmentes artificiellement le prix du travail, et bien, à la fin, tu augmentes le prix de tout ce que ce travail servait à produire. Et à la fin, tu ne rends pas service aux travailleurs du tout. Mais encore une fois, si tu ne me crois pas, regarde les pays qui n'ont pas de Smic, comme la Suisse ou les pays d'Europe du nord. Les choses y vont plutôt bien, y compris pour les plus pauvres (comparé à ceux de chez nous, ça ne fait pas de doute), et les habitants y sont généralement considéré comme beaucoup plus heureux qu'ailleurs. Je pense que ceux qui gèrent le budget de Radiall sont mieux placé que toi et moi pour savoir quelle est la meilleure façon de répartir leurs dépenses. Est-ce qu'ils le font uniquement pour s'enrichir eux-même ? Oui, évidemment. Le salarié bosse pour son salaire, personne n'attend de lui qu'il se sacrifie pour l'entreprise, pour la nation ou pour l'Eglise. C'est pareil pour les patrons.
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Bonsoir, Pour la simple et bonne raison qu'il s'agit d'une mesure paternaliste à l'égard des travailleurs peu qualifiés, ce qui leur manque de respect et leur nuit. Si, pour protéger les vendeurs de crème glacé, tu fixe un prix minimum à la boule de glace, concrètement, tu fais peser sur les glaciers l'interdiction de vendre en dessous d'un certain prix. Et étant donné que les gens prennent généralement en compte le prix des choses avant de les acheter, les gens achèteront moins de crème glacé... bref, tu nuis aux glaciers. Il n'y a absolument aucune différence entre ça et le travail. Le SMIC est une interdiction qui pèse sur le dos des travailleurs (pas le droit de vendre de service en dessous d'un certain prix), qui forcément fait réfléchir à deux fois ceux qui voudrait les employer. Donc au lieu de consentir à être peu payé, les moins qualifiés se retrouvent contraint de ne pas être payé du tout. La Suisse et les pays d'Europe du nord n'ont pas de Smic, et ils s'en sortent très bien.
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Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
@Johnathan R. Razorback j'ai peur que ta double caractérisation négative de l'autorité, comme n'étant ni la coercition, ni la persuasion, ne laisse qu'une coquille vide... Ou alors, ne laisse de place plus qu'à ceci : la coercition potentielle, la menace ; ou la subordination volontaire, librement consentie (cas du club de sport, de l'entreprise et de la secte), mais qui est alors subordonnée au consentement individuelle, et donc ultimement à l'égalité entre le supérieur et le subordonné. Bref, ça fait un peu courir le risque qu'il n'y ait plus d'autorité tout court. Je crois que l'on peut parler d'une autorité des principes abstraits. Par exemple, des principes de la logique, qui sont un droit de la pensée. Ce n'est une "autorité" que par analogie avec celle que l'on voit entre les hommes, mais ce n'est pas parce qu'il y a l'autorité des hommes qu'il y a l'autorité des principes, puisque l'autorité temporelle des hommes est contingente, alors que celle des principes est nécessaire. J'ai envie d'avancer la thèse suivante : c'est même parce qu'il y a l'autorité des principes qu'il y a celle des hommes. Reste à comprendre comment de celle-ci peut découler celle-là. je survole la chose superficiellement pour m'en faire une idée. Il y a bien quelque chose comme une autorité intellectuelle du spécialiste... je veux bien qu'il faille prendre acte du fait que cette autorité du spécialiste n'est que provisoire et relative, comme le rappelle Feynman (dédicace @Rübezahl), mais pour répondre à une question relevant d'un domaine où nous sommes tous profanes, l'appel à l'autorité d'un spécialiste est tout à fait sain intellectuellement. C'est même une condition nécessaire de la recherche scientifique, puisque pour ainsi dire chaque science repose architectoniquement sur au moins deux ou trois autres, et que personne ne peut être à la pointe de chaque discipline scientifique. Cette autorité intellectuelle correspond bien aux exigences freundiennes : elle ne repose ni sur la force (ou son usage) -recourir à cette dernière saperait même son autorité- ni sur la persuasion. Elle ne repose pas sur la persuasion, car autrement, un bon scientifique ne serait rien d'autre qu'un bon rhéteur, hors, le talent rhétorique n'a rien à voir avec la qualité des recherches de quelqu'un (sauf peut-être en sciences humaines, mais c'est une autre histoire !). imaginons un type qui réussi à en convaincre d'autres, à coup de sophismes, que la Terre est plate. Il fait preuve de persuasion, mais de façon illégitime, puisqu'en science, les arguments doivent être valide. On voit ici une autorité principielle, qui est donc extérieure à celui qui émet le discours. C'est peut-être contestable, mais j'ai tendance à penser les principes de la morale sur le même mode que ceux de la raison. On a des devoirs, envers nous-même, envers les autres. Lorsque l'on va à l'encontre d'un devoir envers nous même, c'est à dire lorsque l'on se livre au vice, étant donné que nous sommes à la fois coupable et victime, on est les seuls à même d'être juges. Mais lors de manquement à un devoir à l'encontre des autres, c'est à dire face au crime, il faut une tierce personne pour juger correctement de la chose. Je peux concevoir qu'un juge ait une "autorité" comparable à celle du savant. Par contre, j'ai du mal avec l'autorité proprement politique, disons, executivo-législative. J'ai peur que ça repose toujours sur la force (tout particulièrement dans les dictatures) et la persuasion (tout particulièrement dans les démocraties). -
Il est à la GLDF ? Ca ne le rend pas beaucoup plus recommandable, alors, ceux-là essaie de s'arroger un monopole sur la bioéthique... moi je connais des GLNF. Eux sont moins influents, mais c'est pas plus mal *tousse*nazi!*tousse-tousse*
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A ouai ? Un membre de la "FRAPA" ? Après, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons, je ne serais pas surpris que les franc-macs se plaisent eux-mêmes à surestimer leur propre importance au moins autant que les conspirationnistes.
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Je trouve aussi que l'habit maçonnique irait très bien à Macron ! Il serait mignon tout plein avec les petits gants et le petit tablier... plus que Méluche en tout cas. Mais je ne vois rien qui indique qu'il l'est. Il est young leader, par contre, ce qui peut expliquer son rapprochement avec Attali. Il semble même que Philippe Foussier, le GM actuel du GODF ne soit pas super content de ce que fait Macron : blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/wp-content/blogs.dir/693/files/2018/05/1er-mai-2018-Pere-Lachaise-discours-Philippe-Foussier-GODF.pdf Le grand orient dirigeait pas mal sous la troisième république, mais je pense que leur influence a beaucoup reculée. Et le coup porté dernièrement au PS (leur antichambre depuis l'obsolescence du parti radical) a dû leur faire mal, même si ce n'est sans doute qu'une question de temps avant qu'ils ne fassent de l'entrisme à LREM.
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Enfin, que je sache. Par contre, il ne me semble pas que Macron en soit. Pendant la campagne de 2017, il avait donné une tenue blanche fermé (réservé aux initiés) sur le thème de la mondialisation à Paris, et si je ne me trompe pas, les intervenants des tbf sont nécessairement des profanes (contrairement au tenue blanche ouverte). Je le sais parce que Mélanchon en avait donnée une aussi sous prétexte qu'il le faisait en tant que candidat à la présidentiel et pas en tant que franc-mac, et que ça avait fait râler pas mal de franc-mac. Donc a priori, Macron est profane. A moins qu'il se soit fait initier dans l'année, bien sûr, mais j'ose espérer qu'un président n'a pas que ça à faire ! Et puis, vu que tu dois rester apprenti pendant environ un an, et assister aux réunions sans parler, puis servir les autres pendants les agapes... j'ai du mal à imaginer un président faire ça.
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anarcapisme et développement
Mégille a répondu à un sujet de Mégille dans Politique, droit et questions de société
C'est exactement ce que je disais... Malgré le succès invraisemblable de Wakanda, on peut tout de même trouver du libéralisme dans la conclusion du film, avec le Wakanda qui décide de s'ouvrir au reste du monde. Il y a au moins une certaine forme de libéralisme moral. -
Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je trouve que la connaissance a un caractère irréductiblement normatif. D'une part parce qu'elle est ce qu'il faut croire, et d'autre part parce que son squelette, la logique, est un système de normes (objectives) pour la pensée. La science, c'est à dire, nos opinions les plus savantes et les plus droites, évolue, mais pour se rapprocher (idéalement) d'une vérité qui elle ne bouge pas. Je suis pour un droit qui "tâtonne" de la même façon, au fur et à mesure du travail conjoint des juges et des savants. -
La maçonnerie opérative date au moins du XIIIème siècle (loge Killwinning n°0), je doute qu'on ait des anti-fm depuis aussi longtemps... Tant que ça ? Je veux à part Collomb, on a pas d'autres fm au gouvernement, que je sache. Un seul, c'est peu, et je ne pense pas non plus qu'il y en ait beaucoup parmi les nouveau du parlement.
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Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Pour vous répondre, @Bisounours @Johnathan R. Razorback, à propos de l'autorité : Je ne suis pas contre toute forme d'autorité, loin de là ! Pour commencer, il y a une première forme d'autorité qui me convient parfaitement : c'est l'autorité librement consentie, à laquelle le subordonné aussi bien que le supérieur ont le droit de se soustraire si elle ne leur convient plus. C'est l'autorité du genre de celle que l'on peut avoir dans une religion organisée, une entreprise, ou un club de sport. C'est une autorité au sens faible, immanente au consentement des individus qui s'y soumettent. Je reconnais aussi une autre forme d'autorité, en un sens beaucoup plus fort, et transcendant le consentement. Il s'agit par exemple de l'autorité intellectuelle du scientifique. A propos de l'évolution des espèces ou de leur création par un artisan divin, l'opinion du biologiste a une "autorité" que n'a pas celle du profane, et cette autorité reste la même qu'elle soit accepté ou non. La tradition contractualiste de Hobbes et de Locke essaie de penser l'autorité politique sur le mode de l'autorité immanente (c'est ce à quoi revient la tentative de comprendre l'Etat comme une sorte de contrat). Sauf que ce n'est pas le cas. Un contrat que personne n'a signé, auquel on ne peut pas se soustraire et qui peut être modifié unilatéralement, sans le consentement d'un individu concerné, n'est juste pas un contrat, ou alors, un contrat du même genre que celui qu'on peut passer avec la mafia sous la menace de se faire casser les deux jambes. Cependant, je reconnais au droit naturel une autorité d'un ordre supérieur, comparable à celle de la science. Cette forme d'autorité est telle qu'elle n'a pas besoin d'être soutenue par la force. Ce serait la rabaisser à un niveau inférieur, et nier sa transcendance. Une théorie "scientifique" qui aurait besoin d'une police et d'une armée pour être acceptée n'en deviendrait pas plus fiable épistémologiquement, bien au contraire. Je crois tout simplement qu'il en va de même pour le droit. Par contre, je ne reconnais aucune forme d'autorité basée sur la violence et la force. Ca ce n'est pas de l'autorité, c'est de la félonie, du pillage, etc. Pour qu'une autorité en soit une, i.e. pour qu'elle soit normative, il faut qu'elle soit "bonne" pour le subordonné, qu'elle soit le "bien" de son point de vue. Si ce n'est pas le cas, elle n'est d'aucune façon une norme pour lui. Or la violence, par définition, est un mal pour sa victime. CQFD A propos de la sécurité extérieure, de la défense... Quel est le problème exact, avec les mercenaires ? -
Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Des individus isolés irrationnels existeront forcément, mais ne représenterons pas une menace sérieuse pour le système. Quand à des groupes organisés irrationnels (partis léninistes et autres sectes), ils peuvent sans doute venir à bout d'une critarchie, mais tout autant d'un système régalien. Comment définis-tu "le politique" ? Tu imagines d'emblée la situation catastrophique d'une cartellisation de toutes les agences de sécurité ! Personnellement, si je devais choisir ma police privée, l'une des premières choses que je prendrais en compte est le risque qu'elle tente de prendre un pouvoir tyrannique... Et puis, on réfléchit dans le cadre d'une société ouverte. Si toutes les polices de la cité décident de s'unir pour prendre le pouvoir, il est toujours possible d'importer les services d'une police d'à coté. Je ne vois pas vraiment pourquoi. Une police ayant moins de chance de devenir une junte, même si elle a une moins grande puissance militaire (voir même, précisément pour cette raison) a clairement un avantage sur ses concurrentes lorsqu'il s'agit de pêcher des clients. Ce n'est pas tant une question de bon plaisir ou de vertu que de prudence dans le choix des services de sécurité auxquels tu souscris. La concurrence entre polices se fera au niveau de la puissance d’agression, mais aussi du prix des services (ce qui réduit déjà pas mal le budget "bombe nucléaire") et de l'image de marque, pour garantir la confiance. Pour un secteur comme celui-là, il me semble évident que renvoyer l'image d'une société honnête et respectueuse du droit des gens est primordial. Et une telle image dépend au moins en bonne partie de la réalité de la chose. Si par "monde sans politique" tu veux dire monde où les gens cessent d'avoir secrètement envie de légiférer si les nains de jardin du voisin... sans doute qu'on ne mettra jamais fin à ce genre de vice, effectivement ! Mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas réussir à effectivement s'assurer que les gens n'aient pas la possibilité de le faire. De fait on a tous effectivement le droit de peupler nos jardins de gnomes immondes malgré la désapprobation des voisins. Pourquoi ne pourrais-t-on pas aller plus loin ? Si par politique tu veux dire "se donner de grand projet, vouloir changer le monde, faire avancer l'Histoire", etc, je pense que tout ceci est tout à fait compatible avec le respect de la liberté des autres. -
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Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Hobbes venait de voir pas mal de bordel an Angleterre, donc on peut lui pardonner... mais il me semble que même sans léviathans, des individus libres peuvent avoir intérêt à respecter les autres. Tu butes un type pour lui prendre son poisson, tu auras tout son poisson immédiatement, mais tu n'en auras peut-être plus jamais, à moins de toi même te mettre à pêcher au lieu de faire autre chose. Tu lui échange des fourrures contre son poisson, et tu peux t'assurer d'un apport beaucoup plus régulier en poisson (en sachant que notre pêcheur est probablement dans la même situation d' "intérêt au respect", puisqu'il consent à l'échange plutôt que de tenter de te tuer). De plus, tu envoies un "signal de vertu" qui te permettra de plus facilement interagir avec d'autres individus. Dans ce processus, personne n'a eu besoin de renoncer à sa liberté. Pour Hobbes, les hommes ont intérêt à la paix, mais à la condition que tout le monde renonce à l’agression. J'ai tendance à croire que de la même façon qu'un pays a intérêt au libéralisme même quand tous ses voisins font du protectionnisme, un individu libre peut avoir pour lui-même intérêt à respecter les autres. Et plus la division des tâches est importante, plus c'est vrai. Cependant, comme je le disais, on a deux problèmes : ça ne garantit que la paix en général, et de plus, les différents, même s'ils seront souvent réglé par arbitrage, le seront sans doute en faveur des individus ou des groupes les plus aptes à gagner un conflit violent. On peut espérer régler ça avec une justice régalienne, mais j'ai peur que ça laisse subsister à peu près les mêmes problèmes. J'en suis à espérer des juges libres et impartiaux, sans monopole de la force, mais c'est peut-être utopiste. Why not ! J'envisageais trois façons de désigner les juges : la démocratique (la tienne notamment), la corporatiste (diplôme/cooptation) et la libérale. Je suis pour la libérale, mais je pense qu'on peut s'attendre à ce que la coutume, qui fixe la forme des procès, fasse des concessions aux deux autres formes, ce qui n'est pas forcément un mal... la corporatiste à l'avantage de garantir la compétence, la démocratique de conférer une plus grande légitimité. Mais les deux ont le défaut de biaiser les jugement. Il me semble que le mieux reste un système mixte. Donc un jury populaire permettant de gracier en instance suprême... oui, ça me semble bien. Les formes exactes devront émerger d'elles mêmes et ne peuvent pas être planifiée, mais celle-ci serait un bon choix, de toute évidence. @Johnathan R. Razorback, je te réponds tout de suite. -
Anarcho-capitalisme VS Libéralisme / Minarchisme
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Comme je le disais à dans l'autre fil, l'anarchie libérale ne serait pas forcément une violence généralisée, puisque la plupart du temps, les gens auront sans doute (tous, individuellement) intérêt à régler leurs problèmes de façon douce. Une lutte meurtrière est un jeu à somme négative, et l'augmentation de la puissance des armes d'une part, et du besoin de stabilité engendré par le capitalisme libre d'autre part, tout ça fait qu'un recours à la violence représente un coût ou un risque très élevé, que les agents rationnels éviteront presque systématiquement. Cependant, deux problèmes subsistent : - Il s'agit d'une simple généralité. Même si on peut être rationnellement poussé à croire que les conflits se régleront la plupart du temps par des arbitrages, il semble inévitable qu'occasionnellement, lors d'un différent, un parti estime (avec raison ou non) préférable de le régler par la violence plutôt qu'en se soumettant à un arbitrage. Ce sera donc au mieux une société non-violente la plupart du temps. - l'égalité de droit ne sera probablement pas respectée. En effet, les individus et les organisations ayant le plus de chance de "gagner" un conflit violent à moindre coût pourront s'attendre à avoir des arbitrages biaisés en leur faveur (parce qu'autrement, ils peuvent -plus que les autres- se permettre de ne pas consentir à l'arbitrage). Mais avant de déduire de ces deux (graves, je trouve) problèmes qu'une société étatisée est préférable à une société non-étatisée, il faut montrer que ces problèmes ne se retrouvent pas (ou plus humblement, qu'ils se retrouvent moins souvent) lors de l'existence d'un monopole de la violence, ce qui n'est pas si facile que ça. Sinon, voilà ma vision idéale de la société : tout d'abord, des Etats les plus petits possibles, si possible restreint à la superficie d'une ville/d'une agglomération urbaine, éventuellement réunis en confédérations. Découlant nécessairement de ça : un très grand pluralisme politique, avec des cités socialistes, d'autres libérales, des démocraties et des aristocraties, des conservatrices et des progressistes, etc. Je ne pense pas que l'on puisse empêcher l'arrivé de leaders charismatiques, ou de certaines erreurs qui relèvent presque d'un atavisme hayekien innée. Donc autant se contenter de les circonscrire le plus étroitement possible. Quant aux bonnes cités, les libérales évidemment, il me semble que la meilleure forme qu'elles puissent adopter soit une critarchie, 2/3 anarchiste : Pas d'exécutif. Pas de législatif. Juste des juges. Les juges sont tous autonomes, ils jugent au nom du droit naturel, et selon la jurisprudence et la doctrine. A la façon de chercheurs dont les travaux sont toujours exposés aux critiques de leurs pairs, les juges veillent les uns sur les autres et s'assurent qu'aucune erreur n'est faite. Pour justifier leurs verdicts, ils s’appuieront sur les travaux des juristes, qui eux même non seulement compilent la jurisprudence mais aussi la commentent, en s'éclairant des travaux des philosophes. On a ainsi une justice "peer review", qui émet sur le plan prescriptif un discours analogue à celui descriptif des sciences, par opposition à la justice régalienne, qui est plutôt analogue à un dogme officiel rendu obligatoire par une autorité centrale. La sécurité relève du privé. Les hommes libres et les différentes agences de sécurités respectent tout de même le droit naturel (et, s'ils sont prudents, consultent donc leurs avocats avant d'agir dangereusement...). Ne pas le faire revient à s'exposer à une condamnation de la communauté des juges, et donc, à s'exposer à la menace de coercition de la part de tous les autres citoyens/organisations de citoyens en mesure de se défendre. Pour que tout cela tienne, il faut que l'on ait intérêt à "gagner" un procès. Il faut s'attendre à ce que des "sycophantes" s’immiscent dans la société et suscite une désapprobation de certains, mais leur rôle est fondamental. Les jugent doivent avoir intérêt à "coincer" leur confrère qui ne jugeraient pas conformément au droit. Il faut que le travail de juge soit rentable, autrement, pas d'autonomie. La victime doit réparer le tort commis à la victime ainsi qu'au juge, que le criminel a en quelque sorte contraint à travailler. Mais je doute que le simple principe de l'amende soit suffisant pour ça (ne serait-ce que pour les insolvables), et de plus, la prison est une dépense inutile. Il faut donc restaurer l'esclavage. Ou au moins, une servitude, comprise comme un usufruit sur la personne du coupable (qui garde la nu-propriété de lui-même), dont les termes et la durée seront déterminés par le procès. C'est à dire, en quelque sorte, de "travaux d'intérêt public privés", dont le droit de jouir pourrait être loué ou vendu. A propos de la nomination des juges, on peut imaginer un système démocratique (élection / tirage au sort), ou encore un système corporatiste (cooptation / diplômes délivrés par quelques grandes écoles de droit). On peut aussi envisager un système véritablement libéral, ou n'importe qui peut décider de faire office de juge. Bien sûr, la jurisprudence prescrira non seulement l'issu des procès, mais aussi leur forme. Il me semble évident, par exemple, que contrairement à un arbitrage qui peut être livré à la discrétion des partis, un jugement doit être rendu de façon public, exposé au regard et à la critique des autres juges et des savants. Dans l'autre fil, on parlait de la confiance nécessaire de la part des gens. Il s'agit juste d'un minimum de respect de la loi, sans laquelle un Etat, même très musclé, ne peut pas vivre. Je ne pense pas que la critarchie demande plus. A propos de la différence entre la critarchie et l'anarco-capitalisme : il n'y en a peut-être pas. La différence que je vois est le juge, qui n'est pas un simple arbitre, puisqu'il est contraint par le droit naturel (la légitimité de la jurisprudence découle logiquement de l'isonomie, qui relève du droit naturel) et qu'il a le pouvoir de décréter qu'un cas particulier d'usage de la coercition est légitime ou non. Cependant, il est tout à fait possible qu'une trop grande méfiance, un trop grand mépris pour la liberté des autres, etc, rende les juges obsolètes et fasse que ma belle utopie devienne une anarchie avec les deux tares que j'ai remarquée au début (violence occasionnelle et non-isonomie). De plus, inversement, il est vraisemblable qu'en anarcapie, les sociétés d'arbitrage aient intérêt à se donner les apparences d'une légitimité naturelle pour séduire les clients, faisant tendre l'anarcapie vers une copie de la critarchie. Donc critarchie et anarchisme sont peut-être concrètement équivalent... je n'en suis pas sûr. Mais abstraitement, l'idée de critarchie me semble différente de celle de "société de droit privée", et c'est de la première seulement que je me revendique. -
anarcapisme et développement
Mégille a répondu à un sujet de Mégille dans Politique, droit et questions de société
Grave ! Mais bon, je crois qu'on sera tous d'accord pour dire que vibranium ou pas, un truc comme Wakanda a plus de chance de voir le jour dans une cité libéral que dans un royaume autoritaire et isolationniste. Pour le reste, go sur l'autre fil, j'arrive. -
anarcapisme et développement
Mégille a répondu à un sujet de Mégille dans Politique, droit et questions de société
Nope, sinon, ce ne sont pas des juges. Ce sont les gens eux mêmes et des organisations libres qui font respecter eux même leur droit (ou de ceux qui sollicite leurs services de sécurité), dans le respect des jugements émis par les juges. Effectivement, si les gens n'ont plus aucune vertu, cesse d'avoir confiance les uns en les autres, et tous ensemble au droit naturel, c'est à dire, à une "bonne" manière de régler leur différent, ça ne tiendra pas*. Mais je pense que de toute façon, aucune forme d'organisation ne peut tenir sans un minimum de vertu et de bonté, l'étatisme pas plus que le reste. Donc mon choix numéro 1 reste la critarchie. Reste à voir si en deuxième place vient l'anarchisme ou le régalisme. Il me semble que qu'un anarchisme pur, qui n'aurait de justice qu'arbitrale, implique une violence occasionnelle (lorsque l'une des parties d'un conflit estime le coût de la violence inférieure à celui du consentement à l'arbitrage), et un droit inégal, en faveur des personnes physiques ou morales ayant le moins à perdre en cas de conflit violent. Ma question est : est-ce que c'est vraiment différent lorsqu'il y a un Etat ? * On peut aussi dire : si tout le monde se fiche de l'avis des juges, des juristes et des philosophes. Mais on peut aussi, à ce compte là, imaginer une société dystopiques où les gens se fichent de l'avis des hommes de science en général. Pourtant, la plupart du temps, on leur fait confiance, même lorsque ça ne sert à rien et que ça n'a pas d'implication technologique (par exemple, aux paléontologues... ).
