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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Que les anti-porno se concentrent autant sur l'image soi-disant dégradante de la femme... Peut-on en déduire qu'il s'agit exclusivement du type de contenu qu'ils consomment ? -
Taxe de la semaine
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
La taxe de la semaine prochaine : https://www.sudouest.fr/2018/06/14/plus-d-un-francais-sur-deux-est-favorable-a-une-hausse-du-prix-de-l-alcool-5144604-10407.php Dédicace à @Mathieu_D -
Pendant ce temps... https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/14/schiappa-epinglee-par-le-pcf-pour-avoir-cite-marx-replique-avec-une-autre-figure-du-communisme_a_23458721/
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Netflix désormais plus lourd en bourse que Disney.
Mégille a répondu à un sujet de Alchimi dans Actualités
Le truc c'est que le plus gros apport conceptuel de Kant, là où il est le plus fort, et ce avec quoi il a le plus secoué ses contemporains, ce n'est pas la mise en garde contre la prétention de connaître les choses en soi par la raison. Ca, Hume et des tonnes d'autres le faisant élégamment et beaucoup plus simplement (et radicalement) que lui. Ce qu'il apporte vraiment, c'est de montrer que l'empirisme ne permet pas de se passer d'une réflexion a priori sur les fondement de la connaissance (et encore moins de la morale). De plus, la pensée de Kant vient du platonisme (voir la dissertation de 1770), même s'il s'en écarte par la suite (par accident, il me semble), et elle y retourne par la suite chez certains interprètes. Je pense à H Cohen, et surtout à Natorp, qui ont bien montré que le transcendantalisme kantien ne pouvait pas être compris comme un simple innéisme cognitif (même si en jouant à ça, Natorp kantise Platon au moins autant qu'il platonise Kant). On a aussi diverse formes de platonisme métaphysique à l'origine de grands courants de la philo contemporaine. Frege l'était en quelque sorte, puisqu'il pose les "pensées" (c'est à dire, les significations idéales) comme des choses objectives, distinctes des choses particulières (mais pas moins réelles), tel que les faits mentaux qui "saisissent" les pensées et les objets que celles-ci dénotent. Russell, aussi, au moins durant sa période des Problèmes de philosophie, et sans doute jusqu'à ce qu'il subisse l'influence de Wittgenstein. C'est assez hétérodoxe, mais je considère Husserl comme un platonicien, même dans ses œuvres tardives. Tout l'intérêt de la phénoménologie est de montrer que la vie de la conscience ne se limite pas l'expérience sensible. En philo des maths, aussi, la réfutation du logicisme (qui est en fait un platonisme minimal) de Russell et du formalisme de Hilbert par Gödel ne laisse plus que deux possibilités : l'intuitionnisme de Brouwer et... le platonisme de Gödel. Et étant donné que les mathématiciens utilisent le principe du tiers-exclu, ont peut tous les considérer comme platonicien par défaut. Quine et Putnam ont aussi défendu le platonisme en math. Mais de façon chelou, je te l'accorde. Bref, Plato's not dead. -
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Mégille a répondu à un sujet de Alchimi dans Actualités
Le réalisme platonicien est assez facile à défendre, en fait. Pour la métempsychose et la réminiscence, par contre, ça demande un peu d'interprétation et une dose considérable de bonne volonté ! -
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Mégille a répondu à un sujet de Alchimi dans Actualités
Et bien, en tant que platonicien ayant foi en la théorie de la réminiscence, j'ai un peu de mal ! Sinon, sans partir trop loin, j'ai du mal à voir là où commence l'un, et où s'arrête l'autre. Le possible usage médical d'une molécule. La molécule elle-même (en général, pas telle molécule en particulier) lorsqu'elle est produite par synthèse. L’aluminium. L'acier. Le dioxygène. La résistance d'une plante à diverse maladies (ou parasites) lorsque l'on modifie son adn de telle ou telle façon. La sous-espèce de plante une fois modifiée de la sorte (la sous-espèce en général, pas une plante en particulier). L'écriture en général. l'alphabet latin. Une phrase quelconque en français. Deux phrases. Trois phrases. Un roman. L'alphabet klingon. Une gamme musicale. Une note. Deux notes, l'une à la suite de l'autre. Trois notes. Un symphonie. Là dedans, qu'est-ce qui est idée, qu'est-ce qui est création ? -
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Mégille a répondu à un sujet de Alchimi dans Actualités
Spirit steading ! Plus que causer du tort, ce qui est un peu flou, il faut se demander si utiliser une idée (molécule à des fins médicales, technique de production, recette de cuisine, phrase musicale, morceau musical entier, personnage de fiction, etc) peut être considéré comme une coercition à l'encontre du premier à l'avoir proposée publiquement. Je trouve à vraie dire que même le caractère coercitif de vol des propriétés "matérielles" est difficile à démontrer (sans doute parce que je suis en train de lire Proudhon), mais qu'il se laisse montrer par l'absurde... Alors, la PI... PS : mort aux artistes. Le concept d'art est une absurdité. Avant le début du XIX, ou la fin du XVIII si on veut être large, il n'existait pas, et je n'ai pas l'impression que la peinture, la sculpture, la poésie etc aient été grandement enrichies par cette innovation intellectuelle. C'est une mystification intellectuelle de la part des littérateurs, et je soupçonne la PI d'être le fruit d'une kabbale entre lesdits mystificateurs et quelques industriels innovateurs corrompus par le prince à coup de lettres patentes. Il faudra que je me renseigne sur ce deuxième point, mais je suis assez sur de mon coup pour le premier. edit : il est remarquable que la première force anti-PI vienne d'informaticiens, qui sont un peu l'étape intermédiaire entre les ingénieurs et les techniciens de la langue. -
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Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Désolé, je suis parfois un peu lent ! -
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Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
@Tramp, es-tu tout de même d'accord pour dire que la stagnation de l'offre est due à d'autres ingérences que l'APL ? (alors que les APL toutes seules auraient sans doute poussé un peu à une augmentation de l'offre) Je ne pose pas cette question par mauvaise fois, je veux juste m'assurer de bien comprendre. -
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Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Veux tu dire que les APL sont trop faibles pour représenter une réelle incitation à mettre de nouveau appart sur le marché ? J'envisageais un truc comme ça, mais je ne sais pas si ça ce tiens. Il doit bien y avoir des gens qui envisagent soit de retaper/construire, soit d'investir leur argent/leur effort ailleurs, et que la subvention, même médiocre, peut influencer. Donc j'imagine que ça doit jouer. Ceci dit, je ne nie pas que ce soit sans doute très faible à coté des barrières étatiques contre la construction, et que même si ça marchait, ça resterait une mauvaise allocation de ressources. -
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Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Il s'agit donc bien d'une subvention indirecte aux propriétaires, et non aux locataires. Les proprios sont globalement avantagée par la chose (ils touchent plus, peuvent se permettre de monter leur prix), alors que si quelques locataires peuvent être avantagées, c'est au dépends d'autres, et globalement non, puisque les prix augmentent. Mais il me semble que tout autre facteurs mis à part, ça devrait inciter à mettre plus d'appart en location. -
Détroit, Californie, New York : le socialisme Made in USA
Mégille a répondu à un sujet de NoName dans Europe et international
Encore mieux : https://fr.sputniknews.com/international/201608221027400320-russie-gardes-frontieres-route-de-contrebande/ (le genre de truc qui te donne espoir en l'agorisme) -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tu ne crois pas que ça peut inciter un peu à construire/retaper un peu pour louer ? On parle d'ordre de prix différents, je te l'accorde. Mais il me semble que s'il y a plus de fric à faire en louant (que ce soit par une hausse "naturelle" de la demande, ou par une hausse artificielle, illégitime, briseuse de vitre etc), on peut s'attendre à ce que plus de gens cherchent à toucher ce fric. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Je suis pas sûr, j'essaie de comprendre... Mais j'ai l'impression que l'allocation est indirectement versée aux propriétaires, à travers les locataires, puisque ceux qui ne la dépenseront que pour cela. Quand à la tendance, elle s'explique sans doute par d'autres facteurs, la réglementation principalement. J'imagine. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
boulot d'été trouvé ! Dans un hotel 4 étoiles. Basiquement, je regarde les femmes faire le ménage et je les aide à porter les trucs lourds. Tout ceci est très bon pour mon équilibre mental masculin. -
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Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
A propos des APL, étant donné que la location devient plus rentable pour le propriétaire (l'Etat lui donne du fric), est-ce que ça ne contribue pas à inciter à mettre plus d'appart en location ? Puisque les (APL + salaire de bureaucrate) euros qui ont été prélevés pour permettre cette allocation auraient sans doute été au moins en partie dépensé ailleurs que dans le logement, on peut s'attendre à ce que tout ça mette à la fin plus de fric dans le bâtiment, et pousse à construire et louer plus. Bon, bien sur, c'est au dépend d'autres dépenses qui auraient étés plus rentables, c'est un sophiste de la vitre brisée, et vu que ça appauvrit globalement les gens en allouant mal les ressources, ça n'arrange pas le problème de ceux qui sont à la rue... mais ça a tout de même un impact sur l'offre. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Mégille a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Je dirais 4 et demi, pour le Mékong*. Il doit bien y avoir moyen de mettre ça sur le dos du communisme * reste à voir à quel niveau du fleuve les déchets sont-ils jetés. Je ne serais pas surpris qu'une bonne partie vienne de la Chine. -
A propos de cette question telle qu'on peut vouloir la poser : "est-ce qu'un pouvoir centralisé a plus de chance de défendre les libertés individuelles qu'un pouvoir décentralisé ?" Il me semble qu'il faut commencer par remarquer qu'un pouvoir, de façon général, a peu de chance de défendre les libertés individuelles. Le pouvoir jouit de la réduction des libertés, et a le pouvoir de se grossir lui même pour réduire encore plus les libertés. Donc le pessimisme est de rigueur. La solution qui a été trouvée (empiriquement avant d'être pensée) contre ça réside dans la séparation des pouvoirs. De ce coté, presque tout est bon à prendre, séparation fonctionnelle (cabinet - parlement) et territoriale (fédéral - fédéré). Mais la séparation ne donne qu'un sursit à la liberté, puisque cette même force qui pousse le pouvoir à chercher plus de pouvoir se met à faire "conspirer" les différents pouvoirs entre eux. Contre la conspiration, il me semble qu'il n'y a qu'une seule autre force à laquelle on puisse se fier : la concurrence, qui est elle même permise par le pluralisme, ou au moins l'ouverture au pluralisme. On a une concurrence politique inférieure qui a lieu au sein des systèmes électorales multipartites, mais elle est faible, parce qu'elle ne peut pas remettre radicalement en cause le cadre qui permet son existence, et parce qu'elle permet le clientélisme électorale, qui est un jeu à somme nulle, voire négative. Il y a beaucoup plus à attendre de la concurrence politique forte, entre des systèmes extérieurs les uns aux autres : elle permet la découverte de modèles radicalement nouveaux (elle est ouverte et non fermée) et ce qui fait fonctionner le mieux un modèle (le libéralisme) n'est pas au dépend des autres (contrairement au clientélisme dans la concurrence intérieure). Enfin, c'est le cas tant que le commerce permet plus d'enrichissement que le pillage ; on dirait que c'est devenu le cas au début de la modernité, sans doute grâce au progrès technologique. Bref, j'ai l'impression que le processus de recherche politique se joue plus entre les états qu'à l'intérieur d'eux. Dans un cas, c'est de l'émulation, dans l'autre, de l'allélophagie. Si la décentralisation est bonne, c'est non seulement parce qu'elle est une séparation de plus des pouvoirs (et donc, un bâton de plus dans les roues de la conspiration) mais aussi parce qu'elle permet du pluralisme. Evidemment, ça ne marche pas en France. Notre "décentralisation" est redondante, je ne crois pas que les collectivités puissent faire grand chose qui soit interdit au pouvoir central, elles sont toutes bâties sur le même moule, et la marge de manœuvre locale est triviale. Ce qui s'est passé, c'est que lorsque la droite (la vraie, la vieille) s'est aperçue qu'elle n'aura sans doute plus jamais l'occasion de reconquérir Paris, elle s'est mise à demander pour les seigneurs de province ce qu'elle ne pouvait plus espérer pour le roi. Sans succès. L'idée a été remise au goût du jour par De Gaulle (qui la tient de Maurras, qui la tient des légitimistes, qui la tiennent des contre-révolutionnaires), mais appliquée par Mitterrand, qui a du coup compté sur le soutient de ses adversaires pour ce qui lui a servi à rendre plus robuste l'Etat. A grande échelle, une structure simple s'effondre sur elle même, alors qu'une structure plus complexe peut tenir. La décentralisation Française est comparable à celle de Chine populaire. Il faudrait que les provinces aient des compétences strictes, à l'exclusion de l'Etat, qu'elles aient une grande marge de manoeuvre, notamment en matière de redistribution et d'immigration, et qu'elles puissent par elles même, sans passer par l'échelon supérieur, fusionner, se séparer, s'organiser différemment (se séparer en Canton et district, ou se centraliser), demander plus ou moins d'autonomie, etc. Conclusion : vive la Savoie libre.
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c'est à dire de façon souvent conflictuelle et virulente, mais consentie !
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Alors, le Coran t'interdit d'avoir plus de 4 femmes, mais tu peux avoir autant d'esclaves sexuelles que tu veux. Mais il me semble qu'il y a peut-être un genre de période de chasteté durant le hajj, je sais plus... en tout cas, c'est l'empereur, on va pas se formaliser. D'après d'autres versions, il aurait juste filé de l'or à tout le monde pour se la péter, mais je préfère quand même l'histoire avec les esclaves sexuelles.
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Au XIV siècle, Kankan Mussa, l'empereur du Mali, a causé une crise financière en Egypte. En allant faire son pèlerinage à la Mecque, il transportait des tonnes d'or avec lui, et a tout claqué en esclaves sexuelles sur son passage. Le cours du dinar égyptien a presque été divisé par deux.
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Ouai, j'étais entré en fac de philo plein d'admiration envers mes aînés, en plein d'espoir (carriériste)... 4 ans plus tard, j'ai, comment dire, changé. Je suis en train de relire ce que je lui avait rendu, je suis d'autant plus surpris par ma note. C'est truffé de faute d'orthographe (je l'avais écris entre 23h et minuit, et rendu littéralement à la dernière minute), et j'attaque même personnellement le prof : (le prof vit justement à Paris et enseigne à Lyon) -
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Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Un cours sans queue ni tête sur la notion de soin/care/sollicitude etc. Le prof est un catho de gauche bien pensant, responsable du master "écologie, éthique et développement durable" et ex-doyen. Il s'était permis de consacrer quelques séances de cours au "néo-libéralisme", mais vraiment en restant au niveau des platitudes et des bêtises habituelles que l'on entend dans les cercles de post-adolescents mélanchonistes. C'était vraiment pitoyable. Et il nous montrait évidemment l'état social comme l'alternative morale à la théorie de l'homo oeconomicus, n'est-ce pas. Du coup, je lui ai rendu la politesse en lui rendant, en guise de DM, un truc du genre "ah oui oui, c'est terrible, humainement, les marchés froids et sans scrupules, toussa... heureusement qu'on a la théorie critique de l'école de Francfort pour prendre du recul et tout... mais jetons un petit coup d'oeil, du point de vue de la philo du care, à ce en quoi consiste l'aide de la part de l'Etat, juste pour voir". En commençant par le caresser dans le sens du poil, et en finissant par lui donner la fessé. Visiblement, il aime ça. (bon, son 15 fait quand même baisser ma moyenne, mais je m'attendais à moins !) -
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Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
J'ai eu un 15/20 en rendant un réquisitoire contre l'Etat providence à un prof gauchiste. J'en suis un petit peu fier. Je n'avais que l'intention de le troller, à la base. -
Bein figure toi qu'il m'était arrivé d'essayer de respecter scrupuleusement les feux rouges, en tant que piéton. Je n'ai pas tenu plus d'une semaine. C'est effectivement un bon moyen de s’apercevoir de l'inutilité de la chose. Je n'ai plus qu'à me procurer un flingue au black, par principe, j'imagine. Effectivement, après, la réponse de Konkin n'est pas absurde non plus. Il objecte qu'il y a une incohérence à d'un coté en appeler à l'exemple du marché noir de l'URSS qui n'a rien remis en cause, et d'autre part, prétexter qu'il est inutile de chercher à convertir les contre-économistes. L'idée est, j'imagine, que le manifeste néo-libertarien est précisément ce qui manquait aux proto-agoristes (ceux qui vivent de la sorte, mais inconsciemment) pour devenir réellement révolutionnaire. Tout en poussant, de l'autre main, les libertariens de salon à vivre en agoriste. Il y a un schème d'action très marxisant, mais j'ai l'impression que c'est volontaire. Il me semble qu'il y a deux reproches à faire. Le premier est empirique : décidément, ça n'a pas l'air de marcher. On peut estimer que c'est une question de temps, mais ça nous rapproche ridiculement des marxistes et des témoins de Jéhovah. Par contre, pour lui rendre justice, le libertarianisme réformiste n'a pas donné grand chose non plus, s'il a eu un embryon de succès avec Ron Paul, c'est fini. Donc Konkin/Rothbard sont à 0-0, je dirais. Ou alors, vraiment pas loin. La seule stratégie à avoir un peu avancé, j'ai l'impression, est l'anarco-sionisme, mais ça reste encore de l'ordre de l'utopie. Deuxième reproche : j'ai peur qu'il sous-estime la nécessité des liens entre le marché noir et le marché rouge, voire même avec le marché "rose". Le marché noir, sitôt qu'il grossit un peu, a besoin de se protéger et d'avoir recours à la violence. Et en la présence d'un état, je ne suis pas sûr que les contrebandiers aient le luxe de s'assurer que tous leurs partenaires respectent le PNA. Donc les dealers, les putes, les trafiquants d'armes etc ne sont pas forcément complètement coupé des receleurs, des racketteurs, des cambrioleurs, etc, voir des assassins et des esclavagistes. Si les premiers peuvent être intéressés par l'agorisme pour se donner bonne conscience, il n'en va pas de même pour les autres. C'est un poids qui pèsent donc sur le marché noir... de plus, lorsque la contre-économie (morale et immorale) est suffisamment grosse, je ne vois pas pourquoi elle resterait vierge de tout copinage avec l'Etat. Suffit de penser à la mafia italienne. Bref, Konkin idéalise peut-être un peu tout ça.
