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Tout ce qui a été posté par Mégille
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Hypothèse : dans une classe suffisamment peu nombreuse, l'homogénéité de niveau est inutile, voir mauvaise. Dans une classe suffisamment nombreuse, l'inverse. Plus qu'à récolter des données et faire de jolies courbes pour voir. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Au fait, c'est quoi le code couleur des anarchy-balls ? Jaune c'est anarcap et rouge anarcoco, mais les autres ? Orange c'est un mutuelliste proudhonien ? J'imagine que gris sombre est l'agoriste... et bleu les individualistes stirneriens ? -
Oui voilà. Je précise que je ne pense pas à des évolutions différentes de différentes populations, mais a une tendance humaine générale à avoir une plus forte préférence pour le présent lorsqu'il fait plus chaud. Différence assez visible aux US notamment, voir toutes les anecdotes de "florida man [quelque chose stupide]" alors que les habitants de floride sont pour beaucoup des descendants de Yankee, qui sont généralement (un peu) plus sages. Ou encore, différence d'esprit entre Las Vegas ou Los Angeles d'un coté, et Seattle, Portland, etc de l'autre. J'aurais plutôt dit vers le début, mais en fait ça colle pas mal dans l'ensemble (du XI au XIV, me dit wiki)
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Le climat influence-t-il notre préférence pour le présent ? Ca me semble facile à expliquer évolutivement, ça explique pas mal de différences culturelles (et économiques) entre les pays, et même au sein de certains d'entre eux, et deux trois trucs historiques. Par exemple, que l'optimum médiéval ait été le moment que l'on a choisi pour se dire "y en a marre, on va chercher la Terre sainte" et que le petit ère glaciaire ait été le début du capitalisme (grosso modo). Je sais qu'on retrouve une vieille idée comme ça chez Aristote ou chez Montesquieu, mais est-ce que c'est encore d'actualité ?
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Images fun et leurs interminables commentaires
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Ce qui a visiblement été fait, la photo de la nana en Burqa étant visiblement en double et superposée à une autre photo (décalage sur la droite), et la photo de l' "anglaise" (avec les couleurs de l'Allemagne au poignet ?) étant au dessus d'une autre (décalage vers le bas) -
Ceux qui plébiscitent Mélenchon 1er, ou d'autres ?
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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Je suis encore en train de méditer le sens de cet aphorisme. -
Okay, d'accord, merci, désolé
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Question con : pensez vous que la domination de la social-démocratie soit due au vote des femmes ?
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Waou. Je me demande si on va aller jusqu'au moment où les otherkins revendiqueront un droit spécial au nom de la représentation politique des animaux ou si on arrêtera les bêtises avant. On vit vraiment une époque fabuleuse.
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Je ne suis pas sûr qu'il faille qualifier de jusqu'auboutiste quelqu'un qui refuserait de porter une veste en peau d'humain sous prétexte qu'il est anti-cannibale ! (et inversement, pas sur que "modéré" soit le mot le plus approprié pour quelqu'un qui porterait du cuir d'humain, mais refuserait l'anthropophagie). Comme pour l'avortement, ce n'est pas un sujet sur lequel il est possible d'être neutre, puisque laisser faire les autres, c'est déjà un parti pris. Autrement, on pourrait tout aussi bien dire aux libertariens qu'ils n'ont qu'à ne pas devenir fonctionnaire et laisser les autres voler, agresser, etc, à travers l'Etat. La cohérence n'est pas un extrémisme. Leur problème vient de leurs prémisses. L'abandon de la raison, et de toute forme d'exception humaine (dont l'affirmation est pourtant une vérité performative) devrait mener à la bestialité et à la sauvagerie. Mais ces gens, en plus d'être juste assez raisonnables pour mener un raisonnement valide (à défaut de correct) ont de plus encore une petite étincelle de sens moral. Il ne reste donc plus qu'à étendre nos devoirs à tout le règne animal, et sans doute bientôt aux protozoaires et aux champignons. Droit de vote aux huîtres. C'est assez corrélé au gauchisme, pour des raisons psychologiques, sans doute. Mais c'est un autre problème. pff, celui là... le phalologocentrisme ne suffisait donc pas ?
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Je ne trouve pas que les vegans soient si extrêmes que ça... les plus extrêmes sont simplement cohérents : si la consommation de viande est un meurtre, les moyens que la plupart choisissent pour leur activisme est même remarquablement non-violent et conciliant. Je veux dire, je n'ai pas d'ami cannibale, et pourtant des vegans m'ont pour ami. Le problème est ce drôle de tournant de la pensée occidentale qui nous fait voir l'humain comme une bête parmi d'autres. (ou plutôt, les bêtes comme des personnes parmi les autres, puisque les bêtes s’entre-dévorent, mais sans être capable d'aller jusqu'au bout de ce que ça implique) J'ai envie d'accuser le rejet de la raison par le post-modernisme plus que les très communes tendances populaires à l'excès et à la violence.
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Vous ragez parce que vous refusez d'admettre que vous êtes de boubours vous aussi !
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TIL boubour http://next.liberation.fr/vous/2016/12/08/les-boubours-bobos-a-rebours_1533938 Le phénomène est déjà bien implanté, à voir les réponses à l'article. Et vu qu'il a un an et demi, ça a sans doute augmenté. Je m'aperçois que j'en suis, mes chemises ayant de plus en plus de carreaux, et de moins en moins de motifs fleuris. Pas d'accord sur le fait que tinder et grinder soient très boubours, j'aurais plutôt eu tendance à les ranger côté bobo. Mais on baise toujours plus sur l'herbe du voisin. Idem pour la gym, mais d'émanation du mangez-bougisme, elle devient peut-être une manifestation de résistance à l'anti-grossophobie. Pas convaincu non plus par le coté boubour de Valls et de Fillon, qui me semblent plutôt être des autochtones français, l'un des campagnes catholiques (donc pas "bourgeois" au sens d'urbain, comme est aussi sensé l'être le boubour), l'autre des loges du GODF et de son bon vieux "républicanisme" agressivement anti-religieux.
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Petits et grands problèmes de math
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
A oui effectivement, ça marche aussi comme ca ! Désolé, j'écris n'importe comment. Ce n'était pas des fractions, je voulais dire qu'il était à trois minutes de sables d'un coté, quatre de l'autre. J'aurais dû écrire 3/7 de son sable en bas, 4/7 en haut, etc. -
Petits et grands problèmes de math
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
On les lance tous les deux. Au bout de sept minutes, le petit est vide, le gros est à 7/4. On les retourne tous les deux. 4 minutes plus tard (donc 11 minutes depuis le début), le gros est vide, le petit est à 4/3. On renverse le petit. Il est vide 4 minutes plus tard, soit 15 minutes depuis le début. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Je viens de m'acheter la route de la servitude et Capitalisme et liberté (Friedman), parce que ça manquait cruellement à ma petite bibliothèque. Et aussi pulp libéralisme, ne serait-ce que pour le prêter. Je ne l'imaginais pas aussi gros, pour un si petit prix. Un très beau livre, en tout cas. Je suis heureux. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
On m'a même déjà dit que Schappia est une "féministe libérale". On est mal barré. Sinon, je vais peut-être passer une petite semaine en Bulgarie dans quelques semaines. Des conseils ? -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Le principe d'une grève c'est pas sensé être de menacer le patron de fermer boutique ? A quoi c'est sensé servir, faire grève contre une fermeture ? (le "vrai" buzzfeed est sensé être moins à gauche ?) -
Interprétation(s) de la physique quantique
Mégille a répondu à un sujet de Mégille dans Science et technologie
J'ai peur que tout ceci mène à une "théorie de l'informe" (par opposition à la théorie des formes) qui serait auto-contradictoire. Voilà ce que dit cette théorie de l'informe : les nombres, les figures géométriques, les universaux, etc, sont des réalités secondaires, dérivées, et intrinsèques au regard que nous portons sur le monde à travers notre nature humaine et contingente. Si on pousse : il n'y a pas d'unité, aucune frontière (spatiale, ou temporelle) entre une chose et ce qui l'entoure, tout se fond dans tout. Il n'y a pas non plus de multiplicité, puisqu'il faudrait pour ça qu'il y ait une pluralité d'unités. Pour la même raison, il n'y a pas réellement de relations, ni de structure de relations. Il n'y a pas plus de genres généraux hors de notre esprit. "Arbre" ne renvoie à rien de réel, il n'y a que notre esprit qui découpe des objets singuliers sur fond de terre et d'air, et qui les superposent ensuite. Idem pour "atome d'hydrogène", j'imagine. Au fond, il n'y aurait hors de nous rien d'autre qu'un "informe", ni un, ni multiple, ni homogène, ni composé, etc, et nous ajouterions tout le reste. Mais ça ne va pas. Quand nous affirmons l'existence de quelque chose, ou simplement quand nous parlons de quelque chose, quand nous le désignons, ou quand nous avons la moindre prétention à le connaître, c'est toujours de quelque chose qui a une forme, qui est une multiplicité ou une unité, une totalité ou une partie, qui est en relation avec d'autres unités, qui appartient à un genre supérieur, etc. Dire que ce qui est réel c'est l'informe tel qu'on l'a décrit est auto-contradictoire, c'est toujours de formes dont on parle et dont on quantifie l'existence. Maintenant, j'imagine qu'on pourrait défendre une position intermédiaire, un hylémorphisme, qui distribue des points aussi bien à la théorie de l'informe qu'à celle de formes. Mais je crois qu'il est beaucoup plus élégant de défendre le stricte symétrique de la théorie de l'informe : on ne parle que d'universaux, on ne connaît que des universaux, et au fond, il n'y a rien d'autres que des universaux. Mais je suis en train de regretter d'avoir lancé ce fil, avec un sujet mal défini. Désolé, ça part dans tous les sens ! Pour revenir un peu à la MQ, quelqu'un a entendu parler de la "Many minds interpretation" de B Loewer et D Albert ? C'est, disons, une interprétation de l'interprétation de H Everett. Après que Everett ait publié sa thèse en 56, il s'est barré dans le privé, laissant ses idées tourner dans des cercles très confidentiels. Puis elles ont été popularisés en 73 par B S Dewitt (qui bossait sur la gravité quantique avec J A Wheeler, le directeur de thèse de Everett), qui l'a fait connaître comme étant la théorie de mondes multiples. La many minds te dit qu'il n'est pas tout à fait exact de parler de pluralité de mondes, mais que ce sont en réalité seulement les consciences (en fait, les états superposés de nous autres) qui se démultiplient. Ca ne change rien du coté de la physique par rapport à la "many worlds", mais ça déplace un peu l'ontologie. Je trouve ça ultra sexy. (avant Loewer et Albert, l'idée a été lancé dans les années 80 par H D Zeh, le précurseur de la théorie de la décohérence). -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Mégille a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Que signifie "kapos" ? anti-immigration ? caporal ? -
Et surtout comment se fait-il que seuls les socialistes finissent par s'occuper des lycéens ! (parce que ce sont les plus mauvais ?)
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Bienvenue ! On est pas mal de lyonnais, en fait, sur le forum, non ?
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Interprétation(s) de la physique quantique
Mégille a répondu à un sujet de Mégille dans Science et technologie
Et pourtant... le théorème de Pythagore est universellement vrai, y compris pour ceux qui l'ignore, y compris pour moi avant que je ne le comprenne, avant que je naisse, et avant que qui que ce soit ne le formule. Et pourtant Lucy avait déjà 5 doigts à une main, 5 doigts à l'autre, et 10 doigts en tout aux mains. Ceci alors même que les australopithèques ne nous ont pas légué beaucoup de traité d'arithmétique. Reconnais tu tout de même que les vérités mathématiques sont objectives et universelles ? Il me semble difficile de concevoir qu'un énoncé mathématique puisse être subjectivement vraie pour quelqu'un, subjectivement faux pour quelqu'un d'autre, sans que l'on puisse dire que c'est parce que l'un ou l'autre, ou les deux, ont (au moins partiellement) tort. Tu dois en outre reconnaître que si les objets mathématiques sont des constructions abstraites, ce ne sont pas pour autant de simples constructions mentales, qui seraient des faits psychiques parmi d'autres. Autrement, on perdrait la normativité nécessaire des maths (et a fortiori, de la logique). On ne pourrait pas même dire qu'un élève a fait une erreur de calcul, on devrait se contenter de décrire, factuellement, des états mentaux chez le prof et l'élève. Si on commet la même erreur à propos de la logique, on s'aperçoit d'autant mieux que cette position est intenable, puisque le simple fait d'articuler des raisonnements et de prétendre à la vérité suppose une certaine normativité intellectuelle, qui serait alors rendu impossible. Je suis prêt à reconnaître que les objets mathématiques sont des constructions à une seule condition. Il faut que l'on m'accorde que lesdites constructions, avant d'être construite, sont déjà constructible, qu'on ne peut construire que le constructible, que la constructibilité précède donc la construction en acte. Parler de processus de construction me semblerait alors être une manière appropriée de parler de la recherche et de la découverte des constructibles, qui existent en tant que tel de toute éternité. C'est avec le même cerveau que l'on pense l'astrophysique, et les étoiles ne s'y logent pas pour autant. C'est beau Everett. Ca me rend serein.