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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Les identités de genre et d'orientation revendiquées n'ont pas toujours été aussi précise qu'aujourd'hui. Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, on ne distinguait pas forcément gay, bisexuel, homme efféminé, travesti, transgenre... Le mot "transexuel" commence tout juste à se diffuser dans les années 1960. Par conséquent, drag, trav et trans ne peuvent pas être exclus du mouvement gay historique. Il y a bien une différence entre les "LGB" et les queers (au sens actuel) : les premiers ont en commun des orientations sexuels marginales, les seconds revendiquent des identités marginales (quoi que ça veuille dire). Mais au fond, c'est le même droit-liberté qui est défendue par tous, celui de disposer librement de son corps. A ceci s'ajoute la défense de normes sociales non-coercitives (ce qui n'a rien d'anti-libéral, qu'il s'agisse de dicter le bon usage des pronoms ou bien des formules de politesse), et, effectivement, de droits-créances (parce que tout le monde est socialiste, sauf Milei et les 15 d'entre nous, c'est comme ça), mais ces derniers n'ont jamais été le coeur du problème. A coté de ça, les agressions anti-trans tout comme anti-homo existent toujours. Vous pouvez entendre des témoignages qui glacent le sang en allant discuter un peu avec n'importe qui dans l'asso lgbt du coin. la guerre "culturelle" qui est mené n'est pas qu'un lobbying pour obtenir des privilèges, c'est aussi (et à mes yeux, et j'ai l'impression, viscéralement, aux yeux des plus concernés aussi) d'abord un combat pour la sécurité face à des coercitions privées. Et de ce coté là, laisser les trans de coté est lâche et dangereux. Je ne crois pas que le casseur de pédés moyen s'embarrasse de beaucoup de distinction, et même s'il en fait, c'est rarement pour réserver ses coups aux uns plutôt qu'aux autres. Il y a des dérives et il faut y faire attention. Mais il faut aussi faire attention aux alarmistes qui prennent les dérives pour prétexte pour amputer des libertés - c'est un procédé classique du liberticide. Le "won't anybody think about the children ?" brandit contre les trans est le même que celui brandit pour contrôler internet. -
Très beau boolot de vulgarisation.
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Claude & la vision de Dario Amodei
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Intelligence artificielle
On peut tout à fait imaginer (et puisqu'on fait de la sci-fi, imaginer des trucs est bien le jeu auxquels on joue) un monde dans lequel les humains, devenus tous improductifs comparativement aux machines autonomes, se répartissent en, d'un coté, plus ou moins gros propriétaires de machines, tirant un revenu de celles-ci et en disposant à leur guise, et d'un autre, manants entretenus par les gros propriétaires (privés ou étatiques) pour le plaisir de se sentir bons et puissants, et ne jouissant que de ce que leur offre leur patron, que ce soit des moyens de dépense ou directement des services. (On peut aussi ajouter, pour le fun, un troisième groupe composé de punks vivant dans des tas de ferrailles et qui troquent entre eux de la viande de rats contre du kérozène, mais ça ne change pas grand chose à ce qui nous occupe) Si on devient vraiment capable de créer des machines qui peuvent surpasser l'humain sur n'importe quel tâche, et s'il est vraiment toujours plus avantageux (moins cher, plus fiable) d'avoir recours à une telle machine plutôt qu'à un humain, alors, c'est sans doute un scénario comme celui-ci qui serait le plus probable. -
Claude & la vision de Dario Amodei
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Intelligence artificielle
Oui, mais si la demande ne porte que sur des biens et des services que seule une machine peut fournir, ça ne créera pas forcément de boulot pour l'humain. Et même si l'humain est encore capable, à coté de ça, de fournir un service dont la valeur n'est pas tout à fait nulle pour ses congénères, ça n'implique pas qu'il puisse espérer gagner ne serait-ce que suffisamment pour se nourrir. Beaucoup d'idiots et d'handicapés, tout en étant capables de rendre des services légèrement utiles, ne seraient pas capables de survivre aujourd'hui sans la charité et sans "triche" de la part de l'état. Avec des machines qui surpasseraient l'humain sur toutes ses capacités productrices, on se retrouverait tous dans la même situation d'idiots et d'handicapés. Il y aura sans doute encore une demande pour des biens de manufacture humaine, mais elle ne sera sans doute pas suffisante pour offrir du travail à tout le monde. De la même façon, même avec tout le chauvinisme et tout l'écologisme du monde, un label "local" n'est pas suffisant pour faire face à la concurrence d'un produit étranger meilleur et moins cher. Ce sera d'autant plus vrai au fur et à mesure que les produits de machine deviendront indistingables des oeuvres humaines - puisque quand on se paie du luxe, c'est toujours un peu pour le montrer. Enfin, plus radicalement que tout ça, je ne suis pas sûr que la demande sur le marché soit forcément infinie. Ce qui te fait dire ça, c'est que derrière la demande, il y a un désir humain, dont on sait bien qu'il ne disparait jamais définitivement après satisfaction. Mais ce désir peut porter sur des tas d'autres choses que des biens matériels et sur des services marchands - il peut même porter sur des services spécifiquement parce qu'ils sont non-marchands. C'est même très fréquent, je pense que la plupart des gens préfèrent un rapport sexuel désiré par leur(s) partenaire(s) plutôt que tarifé. Si l'accès à des biens et services marchands ne permet plus de se démarquer (peu importe qu'on soit dans un communisme post-scarcity ou dans une société avec des inégalités devenues pérennes en fonction des droits de propriétés sur les machines qui nourrissent -inégalement- toute l'humanité), alors, ce désir se trouverait d'autres objets. Le succès en compétition sportive, ou artistique, ou ludique, par exemple. Ou alors, il serait transformé en quête mystico-spirituelle (le moine consomme peu, pourtant, il appartient bien à la réalité des homo sapiens). Ou le sexe, tout bêtement. (ceci dit, je pense que tout ça est de la science fiction - je doute que, à court ou moyen terme, la production de machine capable de remplacer l'humain puisse devenir et rester plus accessible et fiable que la bonne vieille reproduction humaine) -
Comment vit la classe moyenne aujourd'hui en France
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans Politique, droit et questions de société
Je m'attendais à moins que ça en Angleterre et en Allemagne (je dois me faire avoir par les journaux français qui aiment ne ratent pas une occasion des parler du moindre souci des voisins), et à plus que ça en Suède et en Tchéquie (à Prague, les prix me semblent être au même niveau qu'à Lyon, je n'imaginais pas un tel écart entre la capital et le reste du pays, ou même et le reste de la division territoriale de la province, qui ne se distingue même pas !). -
Claude & la vision de Dario Amodei
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Intelligence artificielle
Allez, on fait entrer toutes les activités créatives, même l'origami, dans mon "musique". Tant qu'on est nu ou en toge, j'accepte. Les citoyens spartiates, qui bossaient encore moins que les citoyens athéniens, étaient beaucoup moins va-t-en-guerre que ceux là. Et puis, contrairement à la possession d'esclaves, la possession de machines ne sera a priori pas (ou pas primairement) le résultat des guerres. -
Tout à fait. L'idée de méritocratie n'a rien à voir avec ce que défend le libéralisme. Le libéral défend la liberté de disposer de leur bien de l'héritier et du gagnant au loto aussi bien que de l'entrepreneur génial, et on ne propose pas de médaille de participation pour l'entrepreneur audacieux qui n'aurait pas eu de chance. Et il ne faut surtout pas que nous prétendions défendre la méritocratie. Car il n'y a aucune métrique objective du mérite -en avoir une supposerait imposer une échelle de valeur subjective à toute la société. Et quelle que soit notre conception du mérite, le résultat du libre jeu des actions individuelles dans une société libre dépendra toujours aussi en partie du hasard. Parmi les entrepreneurs qui échouent, beaucoup étaient au moins tout aussi intelligents, travailleurs et vertueux que ceux qui ont le plus réussi -mais même ces derniers n'avaient pas, et ne pouvaient pas avoir toutes les informations qui leur aurait fait connaître avec certitude qu'ils réussiraient (même si, une fois la réussite obtenue, un biais rétrospectif leur fait souvent croire le contraire). Lorsqu'un gauchiste ironise sur la méritocratie pour attaquer le capitalisme, il part de ce constat, et même s'il grossit le trait en feignant de croire que le mérite ne joue pas du tout, en fait, il exige plus de méritocratie. Même Piketty, Lordon et Friot ne veulent pas d'une égalité absolue, ils veulent d'une juste proportion en fonction de ce qui leur semble être un mérite objectif, commun et calculable. Ils voudraient que le revenu (parce que leur matérialisme a fini, encore plus qu'à droite, par leur faire voir l'argent comme la seule échelle de valeur) soit distribué comme une note par un prof, et faire de la société une grande sale de classe (Nozick le montre très bien dans son article où il se demande pourquoi les universitaires sont plus souvent socialistes). C'est eux les vrais méritocrates, et de ce point de vu là, les petits syndicalistes qui votent Méluche sont du même parti que la noblesse de concours qui votait Macron. Et au cours de l'histoire, la plus parfaite méritocratie était, et est toujours, la Chine, peu importe que ce soit au nom du légisme des origines de l'empire, du confucianisme des grandes époques, ou du communisme actuel.
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Claude & la vision de Dario Amodei
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Intelligence artificielle
Il nous restera plus qu'à ré-apprendre le mode de vie des citoyens grecs qui laissaient des esclaves travailler pour eux : nudité, philosophie, gymnastique, musique (pour la joie d'en jouer plus que pour la production, comme c'est déjà le cas en sport... aucun athlète ne prétend remplacer une presse hydraulique) et occasionnellement, orgie. Et pour les plus vulgaires d'entre nous, théâtre et politique. -
C'est pour mettre tout le monde d'Accords.
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Il y a plusieurs années que c'est le discours officiel de lfi, vous savez.
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Sociologie, tout n'est pas à jeter
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
En cours elle en jette, en tout cas. Mais je ne l'ai pas lu. -
Sociologie, tout n'est pas à jeter
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
Une grosse vingtaine de fois. Moins que Bourdieu et Marx (quelques centaines de fois chacun), mais plus que Judith Butler (une fois). Mais c'est surtout de Alain Testart (pas lu), qu'il cite presque autant que les deux autres, qu'il a sans doute pris cette idée. -
Très bien ! Sinon, il est déjà possible de discuter (entre autre) avec JS Mill ici : https://philogpt.vmirebeau.fr/
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Sociologie, tout n'est pas à jeter
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
Il y a sans doute de ça. Mais je soupçonne aussi un autre scénario : un bête boomer endémique de Lyon 2, gauchiste mais largué par les gender studies qui obsèdent ses élèves, tombe par hasard, avec quelques années de retard, sur une ou deux vidéos grand public de Peterson. Il le savait ! Il y a un fonctionnement général de l'humain, l'humain est bien mâle ou femelle, et puis, il y a de la domination partout -ce qu'il peut bien accepter, puisqu'il a l'habitude de la chercher et de la trouver partout. Le résultat final est l'improbable synthèse de ça et son bourdieusisme congénital. Le tout, peut-être un peu aidé par sa collègue, la préhistorienne cognitiviste Sophie Archambaud de Beaune (qui pour le coup est une vraie tronche), qui lui a peut-être glissé le terme "altricialité secondaire". -
Sociologie, tout n'est pas à jeter
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
Il veut faire une science générale des sociétés humaines, ou bien de l'humain en général (ce n'est pas clair), en dépassant les distinctions classiques entre sociologie, anthropologie, histoire, préhistoire, psychologie (il l'annonce mais n'y touche pas) et économie marxiste ( :clown: ), et le faire avec toute la rigueur dont la science est capable. Ce qui implique de dégager des lois universelles derrières les cas particuliers, de ne pas tomber dans le piège relativiste, et d'ancrer notre connaissance de l'humain dans le reste de notre connaissance du monde, et donc, de prendre en compte que l'humain est un animal, avec ses spécificités, mais aussi avec des points communs avec les autres êtres vivants. Le projet est noble. La réalisation est nulle. edit : concrètement, une bonne partie (je dirais environ un cinquième) est de l'épistémologie. Mais de l'épistémologie "partant du bas" (à partir d'une réflexion sur l'état des sciences humaines, assez calamiteux effectivement si on lui fait confiance), et très peu éclairé par l'état de la recherche en épistémo. On en apprend plus en un cours d'un semestre d'intro à la philo des sciences niveau licence. La plus grosse partie du contenu concerne tout de même ses théories de l'humain, mais ce qui y vaut le détour est ce qu'aurait de toute façon deviné le premier zoologue venu auquel on aurait demandé un educated guess à propos de l'humain. Tu as été très avisé. J'aurais aimé ne perdre qu'une heure ou deux avec lui. -
Sociologie, tout n'est pas à jeter
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
Je retire le bien que j'ai dit de Lahire. Ses SFSH sont inutilement longues, redondantes, confuses, prétentieuses, et le contenu est très souvent trivial, et douteux le reste du temps. Edit, warning : ce qui suit est un pavé énervé, mais infiniment dense et concis comparé à ses longs chapitres. Si vous envisagez de lire Lahire, je vais peut-être vous faire gagner du temps. tl;dr : il est con. Et je veux bien croire qu'il est utile aux autres sociologues, mais à la condition de croire que les autres sont encore plus cons. Et si c'est le mieux que la socio a à offrir aujourd'hui, mieux vaut lire n'importe quoi d'autre. -
Ca existe encore/c'est encore connu, ça ? Quel que soit le parti, d'ailleurs. La GLNF est une grande loge tradi ("la" grande loge tradi, en France), ce qui implique, en théorie, de ne pas y parler de politique ou de religion. Ca n'empêche pas d'en profiter pour se faire des amis et en tirer des avantages. D'ailleurs, il y avait eu pas mal de scandales autour et au sein de la GLNF à l'époque de Sarkozy, des histoires "d'affairisme", qui impliquaient aussi la mafia italienne, je crois. Ils avaient même perdu pendant quelques années la reconnaissance internationale des autres obédiences régulières pendant quelques années à cause de ça. Et la GLNF (contrairement au GODF, l'obédience dominante en France, de gauche) est assez ouverte à l'extrême droite. Gilbert Collard y est, je crois. Un ancien doyen de la fac de philo de Lyon 3 y occupait aussi une très bonne position, et il trouvait que l'Action Française était trop à gauche.
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J'aurais honte, et je cesserais de me présenter comme français à l'étranger (encore plus souvent, je veux dire). Mais ce ne serait peut-être pas plus mal.
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Un premier ministre RN à la rentrée, pour un peu plus d'un an et demi, est plutôt plausible (ça dépend tout de même de la gauche -si elle consent ou non à faire une coalition avec le centre- et de la droite, si jamais elle doit choisir entre une coalition avec le RN ou l'instabilité). Maintenant, pour la prochaine présidentielle, je ne m'avancerai pas. Trop de facteurs. Si on a un gouvernement RN entre temps, ça dépendra de ses réussites et de ses échecs (réels comme de coms). Ca dépendra du ou des dauphins de Macron, et des nouvelles figures qui émergeront. Et ça dépendra aussi de Lepen et de Méluche, s'ils se représentent ou non, et s'ils sont challengés ou non chacun de leur coté. Mais dans tous les cas, je ne parierai pas sur une victoire de Méluche à la moindre présidentielle. Quant au RN, il a aussi un gros handicap : ils sont bêtes et moches. Mêmes les plus malins et les plus charismatiques du parti le sont moins que leurs concurrents. La croissance accélérée en utérus artificiel du croisement de knafo et de thiboinshape dans leur laboratoire secret sera-t-elle suffisamment rapide ?
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Justement, en 2024, malgré que le (relatif) succès surprise du NFP, et malgré la belle part des circonscriptions que s'était réservée LFI au sein du NFP, LFI n'a pas gagné un seul siège de plus (je regarde les chiffres actuels, et je vois même que LFI est passé de 75 à 71 siège de la XXVIè à la XXVIIè législature, mais je ne sais pas si c'est dû à des défaites électorales où des défections). Ce qui signifie que le front commun anti-RN a fait que le français moyen a plus souvent voté à gauche qu'il ne l'avait fait en 2022... sauf quand c'était un mélenchoniste dans sa circonscription. Ce qui est un très bon argument pour garder un scrutin par circonscription, d'ailleurs. D'ailleurs on voit que les stratégies de com de Mélenchon s'affaiblissent petit à petit... le "front de gauche" de 2012 avait eu un certain succès. Le cru "LFI" 2017, beaucoup plus. Par contre, son "union populaire" de 2022 fait un relatif flop. Il échoue même à y dissoudre les précédentes structures qui l'avaient soutenue, alors qu'il avait pu dissoudre sans trop de hic son "parti de gauche" dans lfi. A la place, son monstre, lfi, a continué à vivre sa vie et à soutenir sa figure sans même avoir à l'écouter (je n'ai pas entendu un seul gauchiste me parler de "créolisation", alors qu'il avait gigoté toute la campagne pour imposer le mot). Il a à peine réussi à imposer la prononciation "nupe" contre "nupesse" de la "nupes" (pour invisibiliser les écolos et le ps -le "e" et le "s" de "nupes"- et mettre en avant son label "union populaire" -le "up"- que tout le monde avait déjà oublié). Le NFP, de facto piloté par lui, a eu un plus grand succès, mais paradoxal : il a plu aux électeurs parce qu'il semblait ne pas se résumer au mélenchonisme. Mais du coté des cadres, ça s'est disloqué au fur et à mesure que Méluche y a resserré les griffes, tant et si bien que formellement, ça n'existe plus nulle part ailleurs que dans le nom de son propre groupe parlementaire, "lfi-nfp". Ce que je vois de tout ça, c'est qu'il a de plus en plus de mal à se réinventer. Et à bientôt 75 ans, c'est assez normal. Même les spin doctors de Biden et toute la crème glacée du monde n'ont pas un pouvoir illimité.
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Méluche est faible et vieux, et ça ne va pas en s'améliorant pour lui. Il a chassé/il est abandonné par la plupart de ses anciens lieutenants, celui qui reste, Bompard, n'a aucun charisme, et tous les autres sont des débiles serviles et ça commence à se voir. Ca plus le zeitgeist de droite... Mélenchon gagnant face à Lepen grâce aux castors, c'était un scénario envisageable en 2017, et imaginable (mais déjà improbable) 22, mais aujourd'hui, l'inverse est beaucoup plus plausible.
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Attaque du Hamas & répercussions
Mégille a répondu à un sujet de Freezbee dans Europe et international
Tiens, et si le prochain chapitre était que la Syrie reprend les gazaouis pour les envoyer au Kurdistan ? Je ne sais pas si ça risque d'avoir lieu, mais je serai surpris que ça n'ait pas été discuté à Ankara, au moins. -
IA générative dans l'enseignement
Mégille a répondu à un sujet de fm06 dans Intelligence artificielle
Merci pour le tuyau. A ma connaissance, les miens n'ont pas encore trouvé ça, mais je dois faire en sorte de garder ma longueur d'avance sur eux. -
IA générative dans l'enseignement
Mégille a répondu à un sujet de fm06 dans Intelligence artificielle
Personnellement, je n'ai pas attendu le ministère pour former des étudiants à l'utilisation des ia génératrices de texte. Ca fait deux ans qu'il est devenu impossible de donner du travail à la maison à des bts sans que ça ne revienne à donner le boulot directement à chat gpt. Alors, j'en joue. Dès le début de l'année, je leur fait remarquer que je sais quand ils utilisent l'ia... et je leur signale que je ne l'ai pas interdit, et que je ne les pénalisent que lorsque le produit final ne correspond pas à mes attentes. Puis, je leur tends des pièges. Je leur demande des fiches de lecture et des synthèses de textes récents, ou non numérisés, que l'ia n'a pas lu, pour leur montrer (à leurs dépends) que la machine peut très bien halluciner un contenu si on lui en demande un. Ca leur apprend qu'ils ne peuvent pas se dispenser de lire les sources, et encore moins de relire le produit de l'ia. Puis, je leur donne à faire des écrits avec des méthodos arbitraires (en sévissant cruellement quand tout n'est pas dans l'ordre demandé), pour les forcer à être tatillons sur leurs prompts, et de s'y prendre à plusieurs fois. Au début, ils commencent toujours par demander paresseusement à la machine de faire le boulot à leur place, sans même repasser derrière. Mais après quelques taules, ils comprennent vite que ce n'est pas possible. -
C'est nul, ça veut dire "guider les hommes/mâles". Ça devrait être téleiagogie.