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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Bonjour et bienvenue ! Peux tu nous dire quelques mots sur toi et ton rapport au libéralisme ? Que préférerais tu privatiser en premier, les écoles, les hôpitaux ou les routes ? Penses aussi à te choisir un avatar afin qu'on te reconnaisse plus facilement !
  2. Un facteur à prendre en compte : non seulement dans les milieux de gauche, le recours au psy et le diagnostique psychiatrique est moins stigmatisé, mais il est peut-être même recherché du fait d'une certaine culture de la victimisation (le neurodivergent étant du coté des oppressés). Les milieux woke sont peut-être surdiagnostiqués, là où le reste de la société est sans doute sous-diagnostiquée. La dysphorie de genre n'est pas la même chose que le fait d'être trans. Une personne trans satisfaite de sa transition n'a plus de dysphorie, mais est toujours trans. En plus de quoi, dans les milieux militants, on te dira aussi qu'il est tout à fait possible d'être trans (de s'identifier subjectivement comme d'un autre genre) sans jamais ressentir de dysphorie.
  3. Ma famille canadienne prend ça au sérieux depuis Noël au moins (dont une tante en politique, toute fière d'avoir sa photo à coté de Trump avec d'autres politiciens canadiens de seconde zone). Et avec allégresse. Ce qui est un peu idiot de leur part, puisqu'ils s'inquiètent du sort du français au Québec. Je ne suis pas sûr qu'il y ait un plan là derrière. J'ai vraiment l'impression qu'on a juste un Trump sénile qui a des envies d'annexion, peut-être après s'être imaginé dans la peau de Poutine. Au final, la distinction entre Trump/Musk et les néocons, c'est que maintenant, les ingérences seront faites auprès des autres démocraties.
  4. Veux tu aussi donner quelques départements français à Trump, tant qu'à faire ?
  5. Les vikings sont arrivés avant les inuits. D'où la souveraineté danoise sur le territoire.
  6. Mégille

    Nécrologies

    Durer en restant dans l'opposition, et durer en prenant part au pouvoir, ce n'est pas la même chose.
  7. J'ai un sérieux problème avec l'algorithme de facebook. Je suis envahi de 4 panels comics générés par IA mettant en scène Shrek et Garfield se faisant des coming out gay l'un à l'autre. Je passe mon temps à cliquer sur "ce contenu ne m'intéresse pas", j'ai l'impression que ça ne fait qu'en faire venir de plus en plus. Je n'en peux plus. MK ultra va beaucoup trop loin.
  8. Honnêtement, je n'aurais pas été surpris si j'avais vu certains de mes contacts la partager non ironiquement.
  9. Il se passe quelque chose au pays du petit peintre. Y a-t-il quelqu'un ici pour nous expliquer que cette extrême droite là aussi est censée être notre alliée ?
  10. Mégille

    Tommy Robinson

    Nomade (dont les irish travellers) =/= gitan. Par contre, gitan=gipsy=manouche=tzigane=rom.
  11. On dirait une dynamique similaire à la transition Biden - Harris en cours de campagne. Pas sûr que ça leur réussisse. De toute façon, y a-t-il une faction libérale au sein du parti libéral ?
  12. J'ai l'impression que l'ombre de la personne, et du pot du cactus en bas à gauche, viennent d'un soleil plus bas dans le ciel que l'ombre portée par les autres plantes et le balcon.
  13. Non, on a d'abord commencé à se barrer (pour le coup, une bonne chose qu'à faite Macron), ensuite, les russes sont venus par appel d'air, principalement pour miner à bas coût notre soft power, enfin, les africains eux mêmes nous ont cordialement inviter à partir plus vite. Ce qui était légitime de leur part. Et pas particulièrement contre nos intérêts, sauf si on compte comme tel la mégalomanie de nos dirigeants et les affaires obscures de certaines factions de notre état profond. On serait parti dès 45 si De Gaulle n'avait pas sauvé l'intérêt de l'état français, au détriment de son peuple, et du reste du monde.
  14. Incohérence des ombres sur la deuxième. Sur la troisième, j'ai l'impression qu'il y a un problème de proportion des doigts du poing fermé, et quelques incohérences ou ambiguïtés dans le mobilier du fond. A sa gauche, le dossier de sa chaise semble fusionner avec la commode. A sa droite, le placard de la commode semble se transformer en un coussin de canapé (on voit les boutons à droites). Et on aperçoit un tout autre fond dans le creux de son bras. Aussi, bonne chance pour se servir de cette théière sans hanse. Dernière photo : qu'est-ce que c'est que ce robinet ?! Mais j'aurais pu me faire avoir par les autres.
  15. Ou alors, c'est une adoration de Kek, le dieu des ténèbres primordiales d'après la théologie d'Hermopolis en Egypte ancienne. (dit comme ça, il a l'air badass, mais il a une tête de grenouille et sa femme s'appelle Kekette)
  16. Je vois que ces tests t'ont tous les deux donné 67% libertarien. Joli.
  17. J'ai proposé une réponse à ça : tout comme les objections économiques à l'immigration font face aux arguments libéraux classiques pour le libre-échange, les objections culturelles font face aux arguments pour la liberté d'expression. Je n'ai pas vu de contre argument dans la suite de la discussion. Ca dépend ce qu'on estime légitime de contrôler auxdites frontières, et de ce qu'on appelle "contrôler". Prétendre que, sous prétexte que les frontières ont un lien quelconque avec l'état régalien, il est légitime et bon de "contrôler" (surveiller, interdire, réguler, taxer...) des marchandises ou des idées étrangères, et d'une autre façon que ne le sont les marchandises et les idées locales, serait très peu libéral. Je ne vois pas en quoi c'est différent concernant des individus. De plus, quand on parle d'immigration contrôlée, il s'agit généralement de fixer des quotas en fonction des corps de métier ou de compétence selon ce que l'état estime bon tantôt d'importer, tantôt de protéger. C'est à dire, ni plus ni moins que de l'économie planifiée.
  18. Ceci est effectivement aussi du racisme. Mais tu pars sur un autre sujet. On parlait du conflit de loyauté entre nationalités. Tu nous parles de conflit de loyauté entre races.
  19. Je ne suis pas sûr que la Suisse, alémanique ou non, ait toujours été un modèle de libéralisme. Il me semble que le modèle de base, de la fin du moyen-âge jusqu'à la "early modern" période (inclue) était plutôt une sorte de démocratie illibérale, appliquée à petite échelle. Cette forme de gouvernement a tout au plus facilité l'adoption du libéralisme au XIXème, et ralenti l'adoption du socialisme au XXème. Ca ne rend pas la Suisse intrinsèquement libérale, et ce même libéralisme qui a été adopté par elle après avoir été pensée par d'autres a été pensée comme universel. Qu'est-ce qui justifie le droit de circuler et de s'installer dans un même territoire ? Il n'est pas acquis partout, ce droit là, à ma connaissance, il ne l'est pas en Chine. Un libéral le fondera tantôt sur un principe moral universel (liberté individuelle, droit naturel...), tantôt sur un calcul d'utilité : interdire à quelqu'un d'aller et d'être où il le veut réduit son utilité, ainsi que celle de ses futurs nouveaux voisins qui consentiraient à le loger, l'employer, faire affaire avec lui, etc. Comme pour les libertés commerciales, ces justifications restent tout aussi valable qu'une frontière passe au milieu ou non. Tenter de justifier le droit de s'installer et de se loger d'une autre façon, qui interdirait cette extension, par exemple par quelque chose comme un droit d'accès au sol comme ressource commune à une nation, aurait, je crois, d'autres conséquences très peu libérales. Je n'en suis pas sûr. Je pense qu'un individu "normal" a des loyautés envers de nombreux groupes à la fois : sa famille, ses amis, son milieu professionnel, son parti, sa religion... En plus, bien souvent, de loyautés multiples au sein de la plupart de ses groupes (envers sa femme et sa belle-mère d'un coté, envers sa mère de l'autre ; envers ses associés ou envers ses employés, envers ses collègues ou envers son patron, etc). La loyauté envers l'état n'est qu'un niveau de plus à tout ça, qui a autant de chance que les autres d'entrer en conflit avec un autre niveau, et je ne vois pas pourquoi il faudrait donner un privilège spécial à ce niveau-ci sur les autres. La liberté individuelle, ce n'est pas seulement la possibilité de faire des choix horizontaux, entre deux saveurs de crème glacée. Celle-ci, la plupart des chinois l'ont sans doute à peu près autant que la plupart des occidentaux. Il me semble que prendre au sérieux la liberté de l'individu suppose aussi de lui reconnaître un droit de faire des choix "verticaux", plutôt que de chercher à résoudre les dilemmes à sa place. Et en cas de conflit contre un autre état, l'état ne devrait pas s'attendre à ce que sa population se mette de son coté simplement du fait de leur nationalité. Il devrait l'attendre parce que sa cause est juste, et c'est à la fois ce qu'un citoyen est en droit d'attendre de son état. Si mes deux pays livrent une guerre injuste à un troisième, j'espère que j'aurais le courage de les trahir tous les deux. Ceci ayant été dit, il me semble que de toute manière le libéralisme amène à croire les pays, tout comme les individus et pour les mêmes raisons que les individus, ont généralement un intérêt supérieur à la coopération. Parier sur le conflit international, c'est donc parier contre le libéralisme. C'est dommage. C'est une forme de stratification sociale qui se créé, parmi d'autres, qui ne vont pas toujours dans le même sens. Le milliardaire qui multiplie les nationalités de pays occidentaux se range difficilement dans la même catégorie que le binational avec un pied en Europe et un autre en Afrique et qui est plus familier avec western union qu'avec sa banque. Le notable local, avec ou sans particule, est séparé par tout un monde du fils de paysan ou d'ouvrier. La réponse libérale à ça est généralement que tant que celle stratification est le fruit de décisions libres et d'affaires inter-individuelles consenties, tant pis. Si on parie que des gens différents se taperont forcément dessus, autant parier contre la liberté, elle amène rarement l'uniformité. Je pense qu'on est tous au moins un peu d'accord là dessus. Ce qui fait débat est l'étendu de ce substrat culturel commun - le cas de la Suisse montre qu'avoir la même langue et la même religion n'en font pas partie. Et on pourrait ajouter : la façon de l'obtenir. Il me semble que la rencontre de la diversité, au sein d'une société libérale saine, est déjà une très bonne école du minimum culturel commun nécessaire au libéralisme. Et comme je le disais plus haut : tout comme la question économique est une extension des vieux débats sur le libre-échange, la question culturelle est une extension des encore plus vieux débats sur la liberté d'expression. A chaque fois, qu'on rajoute ou non une frontière ou une différence de nationalité dans l'équation ne change pas grand chose. Si un national, à tout hasard moi, décide de porter une djellaba et d'être polygame, la réponse d'un libéral désapprouvant mes choix sera simplement de laisser mes idées et mon exemple être concurrencés sur la place publique par les personnes plus saines d'esprit que moi, dont lui-même. Si je n'étais pas né français et en France, pourquoi est-ce que ça devrait être différent ?
  20. Le 100 est assez facile à avoir, il n'y a pas de question très controversée pour nous. Je n'ai donné qu'un petit oui (4/5) à certaines questions en chipotant mentalement : celle sur l'hypothétique torture d'un terroriste (si il est établit qu'il est coupable, si le sévice entre dans notre code des peines, si le résultat du calcul d'utilité est énorme...) ; celle sur la hiérarchie des droits (j'ai tendance à mettre la propriété de soi-même, y compris la liberté d'expression, au dessus de la propriété privée en générale, parce que ceci est nécessaire à celà, etc), et peut-être une autre, je ne sais plus.
  21. Si un état étranger nous fait la guerre, il faut faire la guerre. Ca entraine généralement des restrictions provisoires de liberté, mais c'est un autre sujet. Accueillir les civils d'états hostiles me semble même être un plutôt bon move contre l'état ennemi. Les USA sont devenu ce qu'ils sont en bonne partie grâce aux réfugiés qui ont fuit le nazisme.
  22. Socialiste. Mais je reconnais avoir moi aussi de légères tendances social-démocrate :
  23. Pour glisser vers Trump à nouveau, en tant que binational franco-canadien, j'espère bien le rester, et ne pas devenir franco-américain. Pas envie de payer des impôts là bas. Je ne sais pas dans quelle mesure il est sérieux, ni si il y a une stratégie "4d chess" qui m'échappe derrière ses propositions/plaisanteries/menaces d'annexion de façon répétée, mais j'ai l'impression qu'il est en train de faire une petite fixation là dessus. Question : si un potus semi-sénile mais décidé à rester dans l'histoire d'une manière ou d'une autre répète en boucle "je m'en fous, j'annexe le Canada", qui peut l'en empêcher, et pendant combien de temps ?
  24. J'essaie de ramener ici le débat sur l'immigration qu'on a dans le fil Trump. Je reviens sur quelques principes de base, puis j'en viens au droit à la nationalité, et à la double nationalité, dont on est en train de discuter. Retour aux bases, donc : même si on considère la liberté individuelle comme une construction par et pour des concitoyens au sein d'une même communauté, réduire les droits des étrangers revient à réduire les droits des nationaux. Interdire à un étranger de venir acheter à des nationaux, vendre à des nationaux, être embauché par des nationaux et être loger par des nationaux, c'est interdire aux nationaux de vendre, d'acheter, d'embaucher et de loger des étrangers. La liberté de venir faire des affaires, travailler et vivre des étrangers peut donc, et doit, être défendue au nom de la liberté des nationaux. Au delà de ça, le libéralisme a toujours été un universalisme. De toutes les conceptions différentes possibles du droit naturel, même non libéral, de Gaius à Locke en passant par d'Aquin et Grotius, la principal caractéristique du concept est de ne pas s'arrêter aux frontières et de s'étendre à l'humanité entière. Et même si on rejette le jusnaturalisme, le calcul d'utilité qui fait préférer la liberté dans un territoire donné reste le même avec ou sans ligne imaginaire au milieu. Deux villes ont intérêt à commercer librement sans droit de douane intérieur façon moyen-âge, et elles gardent le même intérêt même si les aléas de l'histoire fait passer une frontière entre les deux. De la même façon, ce qui nous fait juger bon d'avoir la liberté de circuler dans un territoire donné doit aussi nous faire juger bon d'avoir la liberté de circuler d'un territoire à l'autre. Les problèmes économiques causés par la libre immigration sont les mêmes que ceux causés par le libre-échange, et les problèmes culturels sont les mêmes que ceux causés par la liberté de penser et de s'exprimer. A propos des premiers, on sait avec Bastiat que ce n'est toujours qu'une perte pour deux gains. A propos des seconds, on sait que considérer que des individus libres auront plus souvent tendance à choisir le laid, le faux et le mal lorsqu'ils en ont la possibilité revient à refuser d'embler le bien fondé de la liberté individuelle. Il n'y a peut-être pas de garanti que l'humanité choisira effectivement le beau, le vrai et le bien, et effectivement, faire face au faux demande une certaine forme de courage, mais ce courage est nécessaire pour chercher le vrai. (Imaginez un instant que Mahomet soit effectivement le prophète de Allah etc, ça aurait été bien con de ne même pas laisser la chance à ceux qui en auraient eu la connaissance de venir la partager avec nous, et si on a de bonnes raisons d'en douter, alors, rien d'autre qu'un paternalisme insidieux ne nous empêche de parier sur le fait que nos congénères doutent aussi une fois exposés aux mêmes raisons). A propos de la double nationalité : il doit y avoir des restrictions à l'obtention de la nationalité, c'est évident, personne ne propose de naturaliser les touristes à la demande. Je n'ai pas d'opinion précise sur les conditions optimales pour la nationalité, ou sur le degré de restriction préférable... Je troquerais volontiers une plus grande liberté pour les étrangers (de venir, de s'installer, de travailler) contre une moindre accessibilité à la naturalisation, puisque seule la première est concernée par le libéralisme, à propos duquel j'ai une plus forte certitude, et que de toute façon, la première rend la seconde moins utile. Mais de tous les critères possibles pour restreindre l'accès à la nationalité, je ne retiendrais pas celui d'avoir et de vouloir garder une (ou plusieurs) autre nationalité. L'argument du conflit d'intérêt en cas de conflit est analogue à l'argument pour le protectionnisme par les intérêts stratégiques. Afin de protéger le pays en cas de conflit, on souhaite s'assurer de garder un contrôle sur tel, tel et tel secteur stratégique, des armes jusqu'aux masques chirurgicaux en papier en passant par toutes les ressources dont l'existence est susceptible d'être remarqué par un journaliste. Le problème de cette argument est que les relations politiques entre les nations ne sont pas des variables indépendantes des relations économiques et humaines. Echanger avec l'autre, avoir des intérêts économiques communs, et plus encore avoir des citoyens communs, est justement une excellente façon d'aligner nos intérêts les uns avec les autres et d'éviter les conflits. Inversement, chercher à décorréler autant que possible les intérêts des citoyens de ceux du reste de l'humanité, tout comme chercher l'autarcie, me semble assez inutile, à moins d'avoir envie de faire des guerres, ce qui est je crois généralement une mauvaise chose.
  25. Pour l'instant et jusqu'à preuve du contraire, concernant le libéralisme, plus c'est pur et plus ça marche. Mais mon argument ne portait pas sur le fait que ce soit bon ou pas ceci dit, seulement sur le fait que ce ne soit pas libéral. Et ça ne l'est effectivement pas. L'anti-immigrationisme, et à peu près tous les arguments pour le défendre, ne sont qu'un prolongement des vieux arguments protectionnistes. L'opposition à ceci va assez naturellement avec une opposition à cela. Et c'est aussi un pays avec un taux d'immigrés bien supérieur à la France.
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