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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. She needs protection
  2. Ah oui la loi contre les pr0nazis
  3. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    Peut-être jusqu'à ce que ça reparte vraiment (cet hiver?) Comme ça ils pourront dire "on vous l'avait bien dit"
  4. Vilfredo

    Supa Playlist!

    Le son est meilleur dans cette version Et sans le son, c'est carrément un sommet.
  5. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    https://covid19.who.int/region/euro/country/fr Y avait aussi eu un pic fin mai et un autre fin juin. En attendant toujours 0 mort plus ou moins.
  6. TIL que les poils de cul suent
  7. Ben c'est tout ce que je voulais savoir. Oui mais comme tout le monde cotise pas autant mais reçoit autant y en a qui l'ont bien profond see? Après clairement c'est mieux que pire. Autant pour moi je crois que c'est le mot "agression" que tu ne comprends pas. https://www.wikiberal.org/wiki/Axiome_de_non-agression Rand a dit qq part que pour arrêter de se mélanger les neurones là-dessus, fallait retenir que les libertariens entendent par là qu'on initie jamais la violence.
  8. Ca a à voir parce que ça ne nous dit pas que ça ne serait pas mieux géré par le privé. Je croyais que la somme à dépenser était la même pour tout le monde. Si c'est proportionnel, c'est pas la même somme pour tout le monde (sauf si tout le monde a le même salaire). Désolé je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps. Ah si pardon c'était ta prémisse. (1) Yapa de règles (2) OUI MAIS Ya le droit de propriété (3) Aïe aïe aïe contradictions!
  9. C'est pas comme si c'était possible. C'est aussi le même impôt pour tout le monde? Personne ne dit ça.
  10. C'est un argument théorique sur la dispersion de l'information. C'est un argument économique sur l'impossibilité pratique d'avoir un quelconque équivalent du commissaire priseur de Walras. Je sais que tu aimes nous parler de la Suède mais ça répond pas directement au problème. Et comme t'as dit de pas balancer des listes d'articles je t'en donne juste un https://www.econlib.org/library/Essays/hykKnw.html Je te le recommande parce que ton exemple, que je ne connais pas (donc tu pourrais dire n'imp je m'en rendrais pas compte), ne l'illustre pas. Juste un indice pour clarifier: bien sûr que l'Etat peut atteindre son objectif. Mao a atteint son objectif de massacrer tous ses opposants. La gestion publique est simplement incapable d'atteindre la pareto-optimalité. Ensuite pour chaque passage de ton message où tu dis: "les pauvres sont better off" demande-toi s'ils ne seraient pas encore better off sans Etat. J'ai pas envie de le dire mais il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas. Si on se place du point de vue de l'Etat qui atteint ses objectifs, évidemment tout va bien Mme la marquise. De même, l'URSS a fait un excellent job pour décupler sa production industrielle avant la ww2. De même, le Japon a magnifiquement industrialisé la Mandchourie dans les années 30. Tiens ça me fait penser que j'avais parlé du volet moral dans mon message. A un moment si tu n'as pas quelques idées théoriques tu vas accumuler les études de cas sans rien en tirer espèce d'INTP (Ne/Si) Y a plein de formes mixtes. Le corporatisme, ici, on adore. Je pense que tu peux voir tout seul en quoi ce qu'on a dit avant s'applique à n'imp quelle économie mixte. Non mais le problème c'est de s'attaquer à des pbs qui n'existent pas. Pour expliquer que la société n'existe pas, je disais que l'ordre économique mondial n'existe pas. Je tentais d'insérer qq notions d'individualisme méthodologique primaire (visiblement ça marche pô). Il n'y avait pas de sous-texte méritocratique dans cette affirmation. Sauf erreur c'est moi qui ai commencé et je pensais à Hoppe, pas vraiment un méritocrate. Ca veut rien dire. Les warhammers de @Tramp ne sont pas justes. Ce n'est pas du trolling je n'ai honnêtement rien compris à ce § (et c'est embêtant parce qu'il a l'air important pour la suite). Mais je vais essayer de pointer ce que je pige pas: - tu nous reproches d'ignorer le droit de propriété? - tu penses qu'il n'y a aucune règle dans une société libérale? - tu penses que les minarchistes autorisent l'agression physique par l'Etat? (j'ai bien dit physique parce que je vois venir la team taxation is theft) - tu penses que les anarcaps défendent l'agression fondée sur le DN? Si Newton a raison contre Aristote, pourquoi a-t-on attendu si longtemps? Ensuite pour ton plaidoyer utilitariste tu le poses en des termes utilitaristes. Tu ne nous démontres pas pourquoi ce modèle de pensée est préférable. Tu pars de lui. Je prends ton intro en exemple: 1) Tu sautes sans expliquer de "bonheur" à "utilité" 2) Tu poses dogmatiquement qu'il existe une valeur objective et que la conception subjective n'est pas "vraie" (p/r à cette valeur objective tombée toute cuite du ciel donc). Tout ce que je peux te répondre en attendant c'est que c'est pas avec ça que tu vas déterminer des prix. Enfin si ton but est "déterminer n'imp quel prix" tu vas sans doute y arriver remarque. Et tu nous diras: "regardez, c'est pas vrai que la gestion publique n'atteint pas ses objectifs". Non. Non seulement on ne peut pas scientifiquement établir que quelqu'un a mal, ça ne me semble pas possible, mais en dehors même de cette question absurde (parce que la plupart du temps c'est évident si qqn souffre ou non et y a vraiment que les philosophes pour chipoter), quand bien même on pourrait, on ne pourrait pas établir scientifiquement que la souffrance ou la désutilité (définie comme un état physique observable, par exemple la stimulation des fibres C (les lecteurs de philo américaine reconnaîtront ^^)) = le mal (défini comme un concept moral, càd inobservable). Ça fait partie des présupposés de ton message alors que c'est précisément ce qu'on veut démontrer. In other words, you are begging the question. Du coup la suite n'est pas très intéressante. Mais je reprends un peu la ligne argumentative de @Rincevent: n'y a-t-il pas quelque chose de moralement insupportable à l'idée de ne pas être capable de subvenir à ses propres besoins? Et quelque chose, dès lors, d'encore plus insupportable moralement à l'idée d'entretenir les faibles dans cette tutelle matérielle et morale, dans laquelle l'Etat devient la figure de la moralité (puisqu'il distribue le bonheur et punit les contrevenants)? Après "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas", autre grand classique de l'argumentation libérale: https://en.wikipedia.org/wiki/Experience_machine J'ai une idée: on pourrait forcer les extravertis à parler et à toucher les introvertis parce qu'après tout les extravertis aiment bien ça donc ça leur sera moins désutile qu'à un introverti et en plus ça leur sera moins désutile que la mort d'un introverti en manque de relations sociales ne sera désutile à ce même introverti. Et ainsi, on augmente le bonheur objectif des introvertis, on limite les suicides. Oh mais non ne caricaturez pas: on pourrait imaginer de rendre les bisous obligatoires à la place de serrer la main. On pourrait organiser des mandatory cuddling groups. On aurait toujours une conception positiviste du bonheur qui considère l'agent comme un rat de labo mais sinon les SDF auront froid. Dans cette optique @BinkAcerAmer donne-moi une bonne raison pour laquelle je ne pourrais pas proposer une loi, si j'étais député, qui oblige les habitants de tels et tels quartiers très marqués par la pauvreté à héberger les SDF l'hiver dès que les SDF le demandent. Oui c'est embêtant d'héberger un SDF dans ton salon mais après tout c'est moins embêtant pour toi que ça ne l'est pour lui de mourir de froid. Je vous jure les libéraux ils pensent qu'à leur gueule. Tu découvres la loi de décroissance de l'utilité marginale. Moi j'adore. Tous les jours avec les autres liborgiens l'hôtel particulier de @Neomatix à Londres on se fait des méga-bastons sur le toit et dans l'hôtel, on se lance des canapés à la gueule et après ils explosent, du genre minarchistes VS anarcaps et libéraux conservateurs VS libéraux de gauche (en sous-effectif depuis que JRR a quitté l'équipe). On s'en prend plein la gueule c'est génial. Oui mais est-ce que la maladie leur est plus désutile que l'héroïne ne leur est utile? Scientifiquement je veux dire. Baudelaire, Michaux, Ginsberg, Burrough, Leonard Cohen, Elton John, Jünger et Quincey se gaussent. Historiquement il me semble qu'il a bien fallu les découvrir technologiquement ces moyens de satisfaire les besoins naturels et nécessaires. Food for thought: l'innovation technologique est-elle favorisée par l'intervention de l'Etat ou par la compétition? La mondialisation a-t-elle aggravé ou réduit le nb de personnes souffrant de faim dans le monde? Y en a pas besoin si l'héroïne procure plus de plaisir que la nourriture. On pourrait aussi donner aux gens des amphétamines pour diminuer ou retarder la faim. Scientifiquement ils seront heureux. Et en plus les amphés ça diminue pas la productivité c'est parfait.
  11. Il peut y avoir de grosses inégalités et beaucoup de mobilité. Tu peux avoir 20% de la pop détenant 80% des richesses et 35% de la pop qui sera dans le top 1% à un moment.
  12. Moi je veux bien mais c’est con comme supposition. Notre connaissance n’est pas limitée à notre expérience. En plus il fait des fautes (“supposons que j’aie, que je croie, rouges”). C’est pas parce que j’ai grandi en France que j’en ai tiré l’idée que la Finlande n’existait pas. Ensuite toutes les qualités d’une chose ne participent pas de son essence. Il ferait bien de lire un peu la Métaphysique de Aristote, livre thêta, le chapitre contre les megariques. Épineuse mes fesses Hein? Il n’existe aucun moyen de savoir si la table est rouge ou verte? Ou alors il n’existe aucune moyen de déterminer si la table verte est une table? Mais une table verte est une table (tautologie). Donc il n’existe aucun moyen de déterminer si le truc qui ressemble à une table et qui est vert est ou pas une table. What an épineuse question indeed. J’ai l’impression qu’il argumente comme un biologiste pré darwinien du genre : les types ne sont pas immuables. Oui merci on sait depuis 1859.
  13. C’est exactement ça le n word
  14. Selzésseux
  15. Je schtroumpfe que “L’écriture inclusif” serait un titre plus rigolo
  16. Tu lis pas souvent Le Figaro toi
  17. Une inégalité n’est pas une injustice
  18. Au poil! Je vous dirai ce que j'en ai pensé
  19. Oui avec ça et Fumento je vais avoir un succès énorme. C'est commandé, merci
  20. Autre question de recommandation puisque j'en suis à choisir des livres pour ma valise: @Rincevent je ne veux pas abuser de ta gentillesse mais tu avais parlé il y a à peu près un an de A billion wicked thoughts de Ogas et Gaddam et les reviews ont l'air très contrastées. C'est bien/bien comment? Et si quelqu'un d'autre l'a lu bien sûr je suis tout ouïe (apparemment Steven Pinker a aimé)
  21. Autre bon article du MI d'un contributeur que j'aime bien, Justin Murray: https://mises.org/wire/more-laws-mean-more-police-brutality And without palais, no palais
  22. Je pense aussi que c'est ce qu'il veut dire, merci Au sujet de Zahavi, un des premiers résultats google est cet article à charge passé plutôt inaperçu (deux citations): https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/brv.12563 Visiblement l'idée est qu'il y a no such thing as a handicap principle parce que même s'il y a des coûts à remporter la compétition sexuelle, ces coûts ne donnent jamais un tradeoff négatif notamment parce que les calculs de Zahavi oublient le coût d'opportunité de ne pas investir dans des caractères sexuels secondaires extravagants (donc pas de handicap alors que Zahavi prétendait qu'il devait y en avoir sinon les low-quality males tricheraient): Zahavi a tort de penser que le handicap est sélectionné en tant que tel plutôt que le trait sexuel secondaire en dépit de son coût; sinon la sélection naturelle devrait finir par favoriser les éclopés (blague de Dawkins). De l'autre côté, les femelles picky payent aussi un coût, dans le modèle de Zahavi, en donnant naissance à une progéniture qui hérite des caractères sexuels secondaires coûteux de papa tandis que l'avantage que gagne la femelle à trier les mâles en bonne santé et les tricheurs disparaît assez vite (arms race) et coûte aussi cher à mettre à jour en permanence pour faire face aux nouvelles astuces inventées par les mâles pour les baiser (dans tous les sens du terme). (Au passage je me demande si on ne pourrait pas invoquer ici un life/dinner principle avantageant les mâles dans la course de coadaptation, puisque c'est plus grave pour un mâle de pas transmettre ses gènes du tout que pour les femelles de se taper un mâle juste couci-couça.) D'ailleurs l'article fait 24 pages mais si vous pensez pas que Zahavi c'est nul au bout de 8 c'est qu'il y a un problème: Oui apparemment les gens ont des biais et sont pas rationnels et la théorie libertarienne c'est un monde peuplés par des Econs enfants de l'union de Walter White et d'Amy Farrah Fowler, ergo si on les laisse choisir leur vie la société va ressembler à du pipi. I can hardly wait. Oui je fais tout comme on me dit (et j'ai beaucoup aimé). Et je prends note du bouquin de Dehaene même si je crois me souvenir que tu me l'avais déjà conseillé dans le thread "Recommandations". Merci encore.
  23. Ce mois-ci j'ai lu La Nouvelle Alliance de Prigogine et Stengers. C'est pas mal mais j'ai trouvé certains points très osés (dire que les diagrammes de bifurcation sont l'histoire d'un système comme dans le cas de la répartition géographique des amibes acrasiales, bof). C'est aussi trop long. C'est trop écrit pour les philosophes qui font genre (les citations de Deleuze wtf) et j'ai souvent eu l'impression d'exemples super développés qui accouchaient d'une conclusion conceptuelle riquiqui du genre le temps n'est pas réversible, le réductionnisme naïf ça marche pas et tout. Donc en fait à un moment je faisais plus trop attention à leur blabla et je m'intéressais à ce que j'apprenais scientifiquement. Ensuite j'ai lu les Philosophical Explanations de Nozick. C'est du Nozick pur sucre, j'adore le lire et j'adore sa façon de poser les problèmes et ensuite de les mitrailler d'analyses et de questions ou d'expériences de pensée foutraques. La première partie sur la métaphysique où il expose sa thèse des closest continuers (en débat avec Parfit) est pas mal, un peu chtarbée sur les bords quand il se demande si, quand on a un mec n°1 dont on transplante un bout de cerveau dans un autre mec n°2 et que le mec n°1 meure au bout de 2 semaines, le mec n°2 devient le mec n°1. La 2e partie sur l'épistémologie est la plus solide, sa quête d'une articulation entre vérité et croyance (to know is to have a belief that tracks the truth) et son analyse des hypothèses sceptiques est très intéressante et agréable à lire même si on sent pointer le gros défaut du mec comme dans Anarchie, Etat et utopie : il sait pas écrire un bouquin. Il n'a aucune capacité de synthèse, il jette sur le papier 15 façons d'expliciter un problème sans penser à choisir la, que dis-je les trois façons ou même les cinq façons les plus convaincantes de le poser. Il peut pas s'empêcher de prendre trouzmille détours (il se répète aussi pas mal) donc bon faut être patient, un peu comme avec un enfant. Est en particulier digne d'intérêt sa notion d'un support factuel d'une théorie mesurable en probas avec e:= evidence et h:= hypothesis t.q. support (e|h) = p(e|h) - p(e|non-h) > 0.9 même si que p(e|h) > 0.95 ne veut pas dire que h explique e: l'éclair n'explique pas le tonnerre bien que p(tonnerre|éclair) = 1. La théorie de l'evidence proposée par Nozick porte un coup au scepticisme: l'hypothèse sceptique du genre nous rêvons/nous sommes des cerveaux dans une cuve n'a aucune evidence spécifique puisque le principe du rêve est que le monde, les situations restent exactement les mêmes en cas de rêve ou de non-rêve ce qui fait que p(e|rêve) = p(e|non-rêve) <=> l'hypothèse du rêve a donc un support factuel = 0: pour que l'hypothèse du rêve soit scientifiquement valide, il faudrait que rêve -> e et que non-rêve -> non-e. Les deux conditions de la connaissance sont: je connais x si je crois que x quand x est vrai et je ne crois pas que x quand x est faux. Autant ce genre d'approche fonctionne bien en épistémologie si on est un peu patient avec le gugusse, autant ça part en couilles dans la partie éthique (qui fait la majorité du bouquin) avec plein de pistes intéressantes qu'il n'exploite pas du tout. Le passage sur le libre-arbitre est entièrement vide de contenu et je ne peux pas retenir un soupir quand il prend l'exemple du chat de Schrödinger pour expliquer comment une décision impute une valeur à son objet qui ne préexiste pas à la décision elle-même. Après j'ai lu The Extended Phenotype de Dawkins (fini en fait parce que j'avais commencé il y a plusieurs mois mais j'avais dû m'interrompre parce que boulot). C'est très cool avec certains chapitres plus intéressants que d'autres (clairement celui sur les parasites est un pied monumental). Globalement c'est un approfondissement de perspectives déjà élaborées dans Le Gène égoïste. On m'avait annoncé le truc comme très technique mais bof pas tant que ça. C'est très bien argumenté, la mise au point sur le "déterminisme génétique" au début du bouquin est super, les développements sur les arms race et les moyens qu'ont les colonies d'insectes de contrôler leur sex ratio sont fascinants. Après ça fait un peu bizarre quand au bout de littéralement 300 pages (sur 400) le mec écrit: "et maintenant nous allons en venir à l'extended phenotype". Le livre n'est pas aussi fourmillant d'idées que Le gène égoïste parce qu'il est malgré tout plus spécifique (ça ne concentre pas l'éthologie + la théorie des jeux + la génétique + les débats de biologie évolutionniste mais parfois ça se perd un peu dans les querelles de chapelles saoulantes (en particulier Dawkins essaie de montrer que Mayr a la même position que lui sur la gene-centered view of evolution et je lis actuellement son What Evolution Is et c'est très bien mais j'ai des gros doutes là-dessus) mais donne beaucoup à penser notamment le chapitre sur les ESS où Dawkins analyse comment certains comportements (qu'il identifie à des programmes comme pour un ordinateur) sont sélectionnés même s'il n'effectue pas de réduction simple du programme aux gènes qui le codent (parce que pléiotropie etc). Je suis en train de lire Système 1 Système 2 de Kahneman. Ça ne se lit pas très bien, les chapitres sont trop courts, c'est répétitif et je déteste le storytelling du genre "un matin j'étais à la machine à café et ça me grattait l'oreille quand soudain Amos arrive et il portait une chemise hawaïenne et il m'a expliqué des truc intéressants sur l'ancrage". Je pourrais pas lire ça une journée entière. J'en suis à peu près au tiers. Parfois trop d'exemples pour expliquer un concept simple. Mais je retiens précieusement l'idée que moins on en sait, plus on arrange les qq éléments qu'on a en un ensemble cohérent (et plus c'est facile d'inventer les liens). L'Autre moi-même de Damasio et La Dialectique du moi et de l'inconscient de Jung sont sur mon bureau pour la suite en psycho. Là donc je suis dans Mayr et j'avais une question: il écrit que plus une espèce a une longue espérance de vie, moins la spéciation est probable. Je suis sans doute fatigué mais je vois pas le rapport. C'est dans un passage où il explique brillamment que les fossiles ne sont pas une bonne base de données pour calculer des taux de spéciation moyen parce que les fossiles concernent surtout des espèces nombreuses et avec un long life span et donc un faible taux de spéciation (?). Très bon bouquin d'introduction, ça met les choses au clair. Un peu chiant sur la taxonomie au début. Il me donne envie de lire Zahavi.
  24. Je pense que "porter" ici a le même sens que dans "porter des lunettes": personne ne visualise quelqu'un qui se promène avec des lunettes dans un baluchon. Mais je ne suis pas juriste donc je ne sais pas si on peut jouer au con avec les mots comme ça.
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