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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. Sur la question des moeurs, souvent. Mais le libéral-conservateur, quoique conservateur sur la question des moeurs, ne souhaite pas pour autant imposer sa vision personnelle traditionaliste au reste de la société. Il partage donc en cela le non-interventionnisme des libéraux. Beaucoup de philosophies sont compatibles avec le libéralisme (on a sur ce forum même des libéraux de gauche, de droite, écolo comme tu auras remarqué). C.S. Lewis est un archétype de libéral conservateur, et ce texte est une splendeur: http://www.tlchrist.info/cs_lewis.htm
  2. C'est bête que je ne sois pas chez moi je t'aurais cité De l'urgence d'être conservateur de Scruton qui donne une lecture conservatrice de la notion hayékienne d'ordre spontané (si tu veux acheter le bouquin, ma mémoire me dit que c'est vers p. 100 sq.), lecture qui argue qu'un ordre spontané ne peut fonctionner que dans une société fortement attachée à ses traditions. Le libéral a en commun avec le conservateur de privilégier l'évolution sur la révolution (thématique burkéenne). Historiquement, ils ont mené beaucoup de combats ensemble (à commencer par l'anti-communisme).
  3. C'est pour contribuer indirectement au fil sur l'esthétique (définir "attractif").
  4. Qui s'est ensuivi. L'orthographe des journaux français est atterrante. http://www.academie-francaise.fr/sensuivre
  5. Il y a deux points à soulever ici. (1) Le problème de déterminer la proportion exacte (qu'est-ce qu'on fait s'il a noyé deux personnes?). C'est précisément une question qui se pose dasn les débats sur la retributive justice: doit-on condamner les coupables à un montant précis pour une amende ou à un montant proportionnel à leur revenu, étant entendu qu'une amende de X€ n'aura pas la même désutilité pour un milliardaire et un chômeur? (2) Le débat de la justice dissuasive. Si les peines ne visent qu'à dissuader, alors il faut punir davantage les délits les plus fréquents. Nul besoin de punir très sévèrement les cannibales car les cas de cannibalisme sont très rares. En revanche, il faudrait fouetter jusqu'au sang les voleurs de pommes. C'est l'argument présenté par Rothbard dans The Ethics of Liberty. Pour ce qui est de notre avis sur Hoppe, je te conseille de jeter un coup d'oeil à ce thread et à cet autre thread pour commencer (ce qui devrait t'occuper assez longtemps ). Mais globalement je ne crois pas trop déformer l'avis du forum en disant qu'on considère qu'il mord trop à droite dans ses derniers bouquins (Getting Libertiarianism Right), que sa position sur l'immigration est antilibérale mais qu'il est intéressant à lire en épistémologie (des livres comme Economic Science and the Austrian Method) et plus spécifiquement pour sa connaissance et son talent pédagogique d'exposition de la praxéologie misésienne (The Economics and Ethics of Private Property + ses conférences au Mises Institute qui sont, avec le livre cité ci-dessus de Rothbard, les meilleures introductions à l'anarcho-capitalisme à mon avis), pour sa critique libertarienne de la démocratie (Democracy, the God that failed, son magnum opus) et pour ses positions originales de justification de la propriété privée, toutes critiquables qu'elles soient. Et à titre personnel j'aime bien The Private Production of Defense.
  6. Il y a deux vues possibles en éthique sur ce problème. Selon la première qu'on qualifiera d'utilitariste même si elle peut prendre d'autres noms, est bien ce qui est bon ou agréable. Dans la formulation utilitariste spécifiquement, est donc bon ce qui est utile. Cela peut être utile à moi ou utile à la collectivité (qui peut prendre n'importe quelle extension). Les critiques de cette position morale sont innombrables mais deux sont importantes: 1) si l'utilité est collective, l'utilitarisme prône le sacrifice. 2) elle ne correspond pas à la façon dont les hommes agissent i.e. ils ne font pas des calculs d'utilité (ordinale ou cardinale) pour prendre des décisions, ne serait-ce que parce que même quand la situation s'y prête, ils s'y prennent assez mal et prennent des décisions qui, objectivement, leur sont désutiles ou en désaccord avec leurs préférences. La seconde vue est déontologique: le bien est bien en soi, indépendamment de tout calcul d'intérêt personnel. On éprouve même tout particulièrement notre sens moral en agissant bien contre nos préférences (rendre visite à sa grand-mère toute seule à l'hôpital à 2h de RER). Noyer quelqu'un est mal dans une proportion qui ne se laisse pas intégrer à un calcul de coût/bénéfice (ne serait-ce que parce que ce calcul ne prendrait pas en compte la désutilité du noyé puisque par définition, étant noyé, il ne peut plus éprouver de satisfaction ou d'insatisfaction et l'exprimer), comme le faisait remarquer @Tramp tout récemment. La question reste ouverte dans le cadre du débat sur la retributive justice, qui défend une proportion exacte entre le mal commis et le châtiment dans un objectif de compensation, comme si imposer au coupable la même quantité de mal que celle qu'il a commise allait lui faire prendre conscience de l'immoralité de son acte. Faut-il alors ne pas punir ceux qui se repentent sincèrement? La justification des principes moraux est alors apodictique: je ne peux pas consentir à ce qu'on me fasse des choses contre mon consentement parce que ces choses ne seraient alors pas contre mon consentement. Je dois donc respecter le consentement des autres (paraphrase de @Lancelot). Je ne vois toujours pas très bien ce qui t'embête avec la finance. Si tu te demandes s'il faut être trader pour être libéral, je crois que la réponse est non. Peut-être pourrais-tu lire avec profit The Black Swan de Nassim Taleb. Et good thing que tu sois ISFP dans un circlejerk de NTs.
  7. C'est bien paussible en effet. MBTI? Je parie sur un INTP de plus. J'ai pas très bien compris ton histoire de pénalité supérieure à la rentabilité de violer le NAP ni ce que tu entends par être sceptique envers la finance. Au sujet du premier point, les relations internationales seraient plutôt un exemple d'anarchie fonctionnelle. Sur les Chinois on est surtout hostiles à la dictature communiste. Les trumpistes/protectionnistes ont une espérance de vie à peu près égale à celle d'un poulet sans tête sur une autoroute ici. en délocalisant Bienvenue. Si tu aimes Breaking Bad et que tu ne manges pas de glucides, tu te plairas beaucoup parmi nous
  8. Tu pourris la discussion
  9. Video: Key West Police Arrest and Try To Handcuff 8-Year-Old Child Les mains du garçon étaient trop petites pour les menottes. Il avait frappé sa prof.
  10. Pas sur youtube (du moins pas si on veut voir die Bratwurst im Sauerkraut). Sinon le clip de Mann gegen Mann est pas mal C'est déjà un peu ce que tu vois dans le shock rock non? Marilyn Manson qui joue une masturbation sur scène, Till qui encule Flake en chantant Bück Dich puis éjacule pendant des heures sur le public... Mais c'est de la très bonne musique
  11. Voilà une analyse dont je ressors intellectuellement grandi. Elle a le mérite (insigne) de clarifier les concepts tout en en proposant une forme de subversion audacieuse et fine (le rapprochement dialectique du communisme et du libertarianism est à ce titre particulièrement profond) comme on en lit trop rarement en France sauf peut-être dans les meilleurs numéros de Libération. Nonobstant ton analyse économique pourrait encore gagner en sagacité en tirant profit des remarques de Pierre Lemieux qui dit tout le contraire de ce que tu racontes.
  12. Et comment ! Nhesitez pas à me dire si j’ai commis des erreurs mais bon on est sur liborg je fais confiance
  13. Il y a quelques idées que j'aimerais lancer par curiosité et soif du débat _ Ce qui est beau ou moche chez les humains dépend pas mal du contexte. Les caractéristiques recherchées chez les hommes par les femmes dépendent d'où elles en sont dans leurs cycles menstruels autant de ce qu'elles attendent du partenaire (notamment une relation court terme ou long terme). Les standards pour un bel homme ou une belle femme dépendent selon qu'on demande à un homme ou à une femme, sachant que les hommes sont plus attachés à la beauté dans leur recherche d'une partenaire que les femmes dans la recherche d'un partenaire, ce qui est corroboré dans les recherches sur le rôle modulateur de la beauté dans le comportement empathique: les participants disent avoir plus d'empathie pour les femmes moins belles et pour les hommes moins beaux mais la neuroimagerie (observation de l'oxygénation de l'hémoglobine dans l'antéro-cingulaire et l'insula) indique plutôt une plus grande activité cérébrale en face d'une belle femme en train de souffrir qu'en face d'une moins belle, et qui est aussi à mettre en rapport avec les travaux de Gaddam et Ogas montrant que le porno pour les hommes a un support principalement visuel et pour les femmes non (plutôt écrit, en se concentrant sur le statut de l'homme désirable). _ D'une part, les hommes plus masculins retiennent généralement davantage l'attention des femmes et sont jugés plus attirants (et encore plus en période d'ovulation) pour des raisons que la concurrence sexuelle explique fort bien mais des traits très masculins ont aussi un coût social et sont associés à un comportement impulsif, anti-social. Ils corrèlent avec les taux de testostérone qui corrèlent avec les taux de divorce. C'est aussi pourquoi, si l'on en revient aux études sur l'empathie, on aidera plutôt les hommes qui ont des caractéristiques faciales néoténiques. C'est ici qu'on peut faire jouer une distinction esthétique et biologique entre beau et mignon, les deux ayant un avantage évolutif puisque les personnes néoténiques sont moins susceptibles d'être soumises à une punition. Les femmes font un tradeoff entre un partenaire healthy qui donnera de bons gènes à ses enfants (sexy son hypothesis) et qui par ailleurs s'en occupe pas des masses et un partenaire et risque plus de la larguer et d'autre part un qui s'en occupe plus sans être un très bon investissement génétique ni un très bon coup. D'autre part, si un accroissement de la masculinité est corrélé à un comportement plus antisocial, ça peut aussi refroidir les autres mecs. Ce tradeoff est le signe que, comme l'écrit Dawkins dans Le Gène égoïste, une arms race infinie en concurrence sexuelle est très improbable et qu'un développement extrême d'une caractéristique n'est pas optimale dans la concurrence sexuelle ; aussi une plus grande féminité est-elle favorisée dans l'évaluation de la beauté d'un homme, mais dans une moindre mesure bien sûr que dans celle d'une femme (évaluation à chaque fois faite par le sexe opposé). Hypothèse personnelle fantaisiste: les hommes trouvent les hommes efféminés plus beaux parce que leur conception de la beauté est câblée pour associer la beauté à la féminité (sauf chez les homos, mais entre deux visages les hétéros assignent toujours l'homosexualité au plus laid des deux). On va vérifier: entre Marlon Brando et Bjorn Andresen, qui est le plus beau? _ Ça nous amène aux multiples études interculturelles sur les caractéristiques universellement acceptées comme belles chez les hommes et les femmes. La néoténie est majoritairement acceptée comme critère pour les femmes, pas pour les hommes, notamment parce que l'âge de la femme compte plus dans le calcul de sa reproductive value (la descendance potentielle qu'elle peut fournir) et sa fertilité (la descendance actuelle qu'elle peut fournir) que l'âge d'un homme. Les autres caractéristiques du point de vue des caractères sexuels secondaires (ou de ce qui est considéré comme tel) sont jugées belles dans la mesure où elles favorisent la fertilité dans la littérature sociobiologique (on pense au ratio taille/hanche: un ratio de 0.7 indique une production optimale d'oestrogènes et un plus faible risque de diabète). Inversement on comprend par le même procédé le rôle évolutionnaire du dégoût. Les caractéristiques d'un visage néoténique sont de grands yeux, un grand front, un petit nez rond, un petit menton. Ces caractéristiques ne sont pas indépendantes de la variabilité culturelle, sur laquelle elles agissent: par exemple la règle de préférence pour des femmes dont la couleur de peau est plus pâle que la moyenne favorise les différentes coutumes de maquillage aussi bien en Europe qu'au Japon et donne aux femmes européennes une plus grande cote que les Japonaises auprès des Japonais du fait de leur complexion, même si leurs autres traits faciaux notamment ne correspondent pas à l'idéal japonais. Un proverbe japonais dit: "white skin makes up for seven defects". Ça n'empêche pas non plus des divergences sur les caractères sexuels secondaires ou sur ce qui compte comme caractère sexuel secondaire: pensons aux oreilles au Japon, aux pieds (bandés) en Chine et aux torses imberbes des Japonais VS les torses poilus des Européens. Bon c'est juste pour ouvrir un peu la discussion sur un point précis et j'ai passé un peu de temps à écrire ce message donc je le poste avant d'y passer encore ma soirée
  14. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    Mais alors il y a de la gentrification dans les deux cas. La gentrification aussi c’est une mobilité naturelle c’est pas une colonisation à l’israélienne. Et ils ne comparent pas gentrifies et non gentrifies puisque leurs deux exemples sont des exemples de gentrification je comprends justement pas quel critère fait la différence
  15. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    J’avoue ne pas comprendre le premier point Si la définition de la gentrification c’est que les low income less educated se barrent en majorité des quartiers qui y sont soumis, en quoi les quartiers mentionnés en premier sont-ils “non gentrifying” et les autres oui? Quel est le sens de cette comparaison?
  16. Vilfredo

    Explosion à Beyrouth

  17. Je ne suis pas sûr que Ndzomo-Molé, Moulinier et Rand aient joué un rôle aussi fondateur en épistémologie que Popper
  18. Pascal a une position qui m’a beaucoup intrigué il argue que dans tous les domaines existe un modèle unique du beau et que pour juger si une femme est belle on peut par conséquent essayer de se l’imaginer sous forme de maison et se faire une idée C’est bizarre mais ça change de Kant http://www.penseesdepascal.fr/XXIII/XXIII33-moderne.php
  19. Si tu le repères pas tu traduis n'importe quoi (en traduisant par un complément circonstanciel par exemple). T'écrivais tes dissertes en latin ?
  20. Non enfin jamais entendu parler C’est possible En latin il y a des contextes où l’emploi de l’ablatif absolu est presque rituel (cicerone consule ce genre là). J’ai pas ce souvenir en grec.
  21. Tiens voila exactement pourquoi je ne suis pas sur Twitter. C’est plein d’hurluberlus qui font des phrases en should et écrivent cqfd quand ils ont fini leur caca nerveux.
  22. Et en grec le génitif absolu
  23. On parle pourtant de latin cicéronien pour désigner le latin exemplaire. Il est cité partout dans les grammaires. En gros si tu connais ta grammaire, tu sais traduire (avec du vocabulaire, pour ça il faut acheter Les Mots latins). Je sais que nous si on a Cicéron ou César on est contents.
  24. Le grec a une grammaire plus funky, des déclinaisons plus chiantes, des irrégularités out the wazoo et surtout c'est une plaie pour l'écrire bien (esprits+accents+iotas souscrits). Le latin est carré et based, pas de verbes irréguliers (ou très peu genre malo, eo et compagnie) et ensuite la difficulté c'est presque exclusivement le style de l'auteur plus ou moins elliptique. Tacite c'est l'enfer. Salluste c'est dur. Ovide ça va. Cicéron c'est normal. César c'est easy.
  25. J'ai fait du grec 1 an au collège, 3 ans au lycée. Je peux conseiller la grammaire Allard et Feuillâtre. Je peux lire des textes simples. J'ai pas un super niveau c'est pour ça que j'ai arrêté pour le latin.
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