Aller au contenu

Carl Barks

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    1 590
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Carl Barks

  1. L'une des questions que pose cette affaire, c'est pourquoi les gens achètent de l'eau en bouteille et ne se contente pas de celle du robinet ? Et je me pose vraiment la question: par snobisme ? goût ? parce qu'ils croient au côté "sain" ? Ca m'arrive pour ma part, mais uniquement pour faire le café avec une eau au goût neutre (enfin, c'est très résumé: en fait, j'en mélange deux pour avoir un mix de minéraux optimal pour l'extraction, mais ça c'est du coffeenerdisme, rdv sur le topic dédié si ça en intéresse certains).
  2. Carl Barks

    Nécrologies

    Pareil pour moi, j'ai découvert son existence avec sa mort, et je ne sais même pas comment on prononce son nom. J'ai aussi écouté un début de morceau pour voir, je trouve ça horrible (même si ce n'est pas le meilleur moment pour le dire, désolé).
  3. Disons qu'il y a un décalage entre le niveau de remboursement et l'amélioration du service médical rendu. On va rembourser nettement mieux des médicaments qui n'apportent qu'un léger bénéfice. L'un des problèmes, parmi d'autres, est la faible incitation à proposer des médicaments réellement meilleurs. Bon, bien sûr, on peut aussi se dire que tout devrait être du ressort d'assurances privées. Mais à partir du moment où la Sécurité sociale est une réalité, il n'est pas absurde de réfléchir à la meilleure allocation des dépenses de santé.
  4. Tu caricatures une vraie problématique sur les chimothérapies (je passe sur la vaccination, parce que pitié, on ne va refaire pour la 15.000e fois les mêmes débats). Oui, l'industrie pharmaceutique parvient trop facilement à se faire rembourser de nouveaux anticancéreux qui n'apportent, en réalité, pas grand-chose par rapport à ce qui existe déjà. C'est un champ de recherche où les progrès sont de plus en plus minimes (même si on peut espérer mieux avec les biopsies liquides côté dépistage, et les immunothérapies/thérapies géniques côté traitement). Mais ça ne veut pas dire qu'ils sont inefficaces. A côté, tu nous défends le remboursement des cures thermales qui n'ont eux aucune efficacité prouvée en tant que telles. Je souligne ce dernier terme parce que, certes, tu vas avoir des effets bénéfiques après trois semaines d'activité physique encadrée, d'autant que cela peut t'inciter à poursuivre les exercices une fois rentré chez toi. En revanche - et j'en ai lu pas mal - tu n'as aucune étude probante sur les bénéfices spécifiques aux eaux thermales, qui sont l'argument de vente des stations. Et comme le souligne @Tramp, le remboursement du thermalisme est l'un des pires exemples de collusion et de lobbying, dans le cadre duquel des élus locaux font tout pour récupérer de l'argent public par une voie détournée (les dépenses de santé). Si au moins ils assumaient clairement de demander des subventions publiques à leur économie locale, ce serait plus franc.
  5. La défense du remboursement des cures thermales sur Liborg, je ne m'y attendais pas. Ce forum prend l'eau.
  6. Carl Barks

    Supa Playlist!

    C'est pas mal comme choix (mais à vrai dire dur de se tromper), ceci dit, je te conseillerais bien Let Love In en plus. Il a un côté flamboyant et surproduit (c'est un compliment pour moi) que n'ont pas ceux que tu cites.
  7. Hm OK, je ne sais pas du tout si c'est du domaine du possible. Mais dans l'idée oui.
  8. Je ne comprend pas bien ce que tu entends par "exécuter l'acte", du coup. Si tu ne peux plus bouger que tes yeux, tu peux donner ton consentement mais pas faire le geste qui te tue. Dans ce cadre, ça me paraît envisageable de déléguer l'acte à un tiers.
  9. Alors, dans sa version d'origine, le projet de loi actuel légalise essentiellement le suicide assisté (et à certaines conditions). L'euthanasie ne serait possible que si le patient ne peut pas physiquement prendre son cachet. Ca me semblait un bon compromis mais à l'heure actuelle, les députés ont élargi la possibilité d'euthanasie à tous les cas éligibles au suicide assisté. Je doute ceci dit que ça reste. Je crois qu'on est sur la même ligne, oui. Un neurologue (que par ailleurs je ne soupçonne aucunement d'avoir souhaité la mort de ses patients ) m'avait dit qu'on tend à sous-estimer l'anxiété et la dépression induites par l'instauration de la démence, y compris à un stade avancé, en s'imaginant un peu trop que c'est une douce glissade dans l'oubli. Mais je n'ai pas été dans ta situation, donc tu connais ça de plus près. En tout état de cause, je ne serais évidemment pas favorable à ce que l'on accélère la mort d'un patient dément qui ne s'est jamais exprimé sur le sujet. En revanche, je ne serais pas choqué que l'on étudie la possibilité de faire ce choix par anticipation au début de la maladie. Ca se discute. Le projet de loi exclut pour le moment la possibilité d'inclure une demande d'euthanasie dans ses directives anticipées, mais je sais que des parlementaires veulent revenir là dessus. Non, ce n'est pas la définition de l'euthanasie. Ca désigne le fait que quelqu'un d'autre accomplisse l'acte, pas forcément que la décision lui revienne. En l'occurrence, comme je l'ai mentionné au-dessus, le projet de loi est très clair quant au fait que la volonté de mourir doit être manifestée explicitement par un patient jouissant de toutes ses facultés mentales. Les deux cas que tu mentionnes, tout à fait éclairants, ne seraient pas du tout concernés. Le débat, en l'état actuel des choses, c'est plutôt de savoir si des patients ne demanderaient pas à mourir pour des "mauvaises" raisons: parce qu'ils ont peur d'être une charge pour leur famille, parce qu'ils n'ont pas à leur disposition de soins palliatifs leur permettant de vivre leurs derniers jours de façon acceptable...
  10. J'ai du mal à me rendre compte, de ce que tu me décris, de l'ampleur et du systématisme des dérives. J'entends bien, ceci dit, la comparaison avec l'IVG: il me semblerait extrêmement problématique qu'on en arrive à supprimer la clause de conscience des soignants. A certains titres, ceci dit, je trouve le projet actuel trop restrictif: il ne permettrait pas d'aider au suicide une personne atteinte d'Alzheimer, soit parce que son état est insuffisamment avancé, soit parce qu'il l'est au point où elle n'a plus son libre arbitre. Ton second point m'a en effet longtemps interrogé: pourquoi ne pas assumer seul son suicide ? Je pense finalement que ce n'est pas si simple de le mener à bien en France, en s'assurant qu'il soit efficace - c'est à dire que tu ne te réveilles pas dans un état pire - et sans douleur. On met quand même des bâtons dans les roues des gens qui veulent se procurer les médicaments adéquats : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/04/des-membres-d-ultime-liberte-bientot-juges-pour-avoir-importe-des-medicaments-d-aide-au-suicide_6343602_3224.html (et je ne défend pas Ultime Liberté, qui sont assez cinglés). La généralisation est abusive, oui. Le sujet divise partout, chez les libéraux comme ailleurs.
  11. Carl Barks

    Supa Playlist!

    Bah, les deux sont bien, non ? Il y a un taux exceptionnellement faible de déchet chez Nick Cave et il a donné dans des styles sacrément différents en 45 ans, c'est ça qui est sympa.
  12. Je comprends mal cet argument. Dire "ça existe, on ferme les yeux et on reste là", c'est donner le champ libre à l'arbitraire. Un patient désireux de mourir aura la chance (j'assume le mot) d'être en contact avec un médecin qui lui donnera/administrera la substance létale. Un autre trouvera porte close. Plus largement, je suis surpris de l'unanimité du forum sur le sujet. Pour ma part, j'ai suivi attentivement les débats des dernières années et, après avoir longtemps été indécis, je penche maintenant pour autoriser une forme d'aide plus ou moins active à mourir. (mais je considère toujours que c'est un sujet où il est sain de ne pas avoir d'avis trop tranché). En l'état actuel des choses, la sédation profonde et continue est un compromis assez hypocrite et au sens difficilement lisible pour les patients, leurs proches et les soignants. J'ai un peu du mal avec l'idée qu'une légalisation provoquera forcément des dérives: c'est l'argument contestable de la pente glissante et je n'ai pas l'impression que ce soit systématiquement le cas, par exemple dans les Etats américains qui ont fait ce choix comme l'Oregon. En l'état actuel du projet de loi français, il me semble en tout cas comporter des barrières suffisantes: pas d'ouverture aux mineurs, pas de possibilité pour les maladies mentales, une clause de conscience pour qu'aucun soignant ne soit contraint à aider quelqu'un à mourir... Je suis aussi surpris qu'on en vienne à considérer comme @fm06 que la légalisation de l'euthanasie soit le combat de personnes qui veulent décider pour les autres. C'est plutôt l'inverse: les soignants palliatifs opposés au suicide assistés/euthanasie affirment qu'un patient bien accompagné n'aura jamais vraiment envie de mourir. A mon avis, c'est faux: ça peut valoir pour des cancers terminaux où la douleur peut être minimisée, mais pour des maladies neurodégénératives qui te détruisent à petit feu toute autonomie ? Ca ne m'empêche pas de me poser des questions: va-t-on ouvrir trop vite cette possibilité alors que tout le monde ne peut pas accéder aux soins palliatifs en France ? Mais, si on commence à douter systématiquement de la capacité des personnes à faire un choix, on en vient à prendre des positions qui ne m'apparaissent pas très libérales: pourquoi ne pas interdire le tabac, l'alcool ou les paris en ligne parce que l'addiction alterne le discernement ? Enfin, vous aurez noté qu'il y a beaucoup de points d'interrogation dans mon message.
  13. Oui, d'autant que Trump a explicitement mentionné les vaccins lors de la conférence de presse.
  14. Il faut quand même noter que ce type de discours n'est pas très loin d'argumentaires classiques en santé publique. Le principe de cette discipline, c'est quand même de sortir à tour de bras des études et des rapports pour affirmer (sur la base de modélisations plus ou moins contestables) que telle maladie va coûter tant de milliards à la société, si on ne fait rien. Et ce sont probablement les mêmes qui s'indignent des propos de Kennedy. Qui dit par ailleurs n'importe quoi sur les causes de l'autisme, mais c'est un autre sujet.
  15. Exactement. D'ailleurs, c'est pareil avec la dictature du prolétariat. C'est un peu violent, mais c'est provisoire avant le vrai communisme et la société sans classe.
  16. Donc si, comme @Marlenus le souligne, le PNF s'attaque aussi à des gens de gauche, c'est juste qu'ils ne sont pas assez de gauche. C'est un peu tautologique comme raisonnement. (ceci dit, j'ai vérifié et en fait, le PNF a été créé à cause de l'affaire Cahuzac)
  17. Ah, c'est sûr que si le Watergate sortait aujourd'hui, on aurait vite toute une partie du forum pour dire "ça n'est quand même pas grand-chose, c'est juste quelques micros, c'est une affaire de pieds nickelés montée en épingle".
  18. Carl Barks

    Gaspard Koenig

    Oserai-je le relire, maintenant que j'ai une fille ?
  19. Carl Barks

    Gaspard Koenig

    C'est ce que j'ai longtemps pensé mais c'est un peu plus compliqué que ça. Il y a quelque temps, j'ai lu Mont Oriol (son troisième roman, après Une Vie et Bel Ami). C'est une satire sur les cures thermales, eh bien on ne s'ennuie jamais, c'est bien mené, il y a une intrigue amoureuse qui fonctionne bien en contrepoint des manigances économiques. Ceci étant dit, il n'en reste pas grand chose à la fin. Maupassant est caricatural, il ne sait pas créer des personnages complexes. Et je pense que c'est pour ça qu'il brille dans la nouvelle plus que dans les romans. Ces derniers font ressortir son côté mécanique, alors que sur un texte court, il est frappant. Je pense, par ailleurs, comme @Lancelot, qu'il est avant tout un grand auteur fantastique. Mais le malaise et l'angoisse irriguent aussi souvent ses récits réalistes, donc la frontière n'est pas si nette. Et bref pour revenir au sujet, moi j'ai été très content de faire le Père Goriot en fiche de lecture au collège, alors que mon cauchemar, c'était Le Clézio. Quelle horreur.
  20. Bah c'est surtout qu'il faut se désinscrire de Mon Espace Santé. https://www.laquadrature.net/2022/03/25/pourquoi-sopposer-a-la-creation-de-mon-espace-sante/ Pour les démarches de santé, Ameli (et un compte Doctolib) suffisent bien.
  21. Sur le fond, je pense qu'on peut annuler un scrutin dont la sincérité est en cause, et je ne crois pas qu'il faille minimiser le sujet de l'influence russe (pour être clair, je ne pense pas que l'on doive/puisse éviter une ingérence étrangère, mais on peut penser à sanctionner un candidat qui n'a pas été transparent sur le sujet). Après dans le cas roumain: - La Cour Suprême a validé le vote avant de l'annuler au dernier moment dans une volte face incompréhensible - On envoie un candidat en prison, ce qui me semble assez délirant (je ne sais pas s'il a des risques d'y aller réellement) - Le niveau de corruption et d'entregent de la classe politique, pour le peu que j'en sais, apparaît quand même très élevé, ce qui ne fait pas très bien passer la pilule Bref, c'est au mieux une affaire très mal gérée
  22. Pourquoi pas ? C'est un gros sujet.
  23. Ne te demande pas d'où vient ton pouce rouge.
  24. Il y a quand même d'autres distractions qui nous sont arrivées depuis les Grecs. Par exemple: les origamis. J'y passerai pas mal de temps quand les IA feront notre travail.
×
×
  • Créer...