Eh bien, beaucoup de questions, je ne suis pas sûr d'arriver à bien répondre à tout mais je me lance !
J'ai refait le test MBTI et je suis ISTJ. Mais je suis toujours un peu sceptique sur cette classification. Je suis clairement I et T, mais à quasiment 50/50 sur le reste. Par exemple, j'adore suivre une recette à la lettre et préparer un voyage sans rien laisser à l'improvisation, mais quand j'écris un article, je ne fais jamais de plan et j'y vais à l'intuition... Ca me met où ?
On va dire bière, car je me suis beaucoup intéressé à la bière artisanale lors de quelques années récentes aux Etats-Unis (je conseille notamment la Founders Porter, sommet dans le genre !). Mais j'aime aussi le vin, j'essaie d'explorer le saké et je fais partie des bobos qui ont quatre cafetières différentes chez eux et moulent leurs grains le matin.
Quant à mes préférences féminines, pardonnez-moi d'être vieux jeu mais j'ai trouvé la bonne personne voici 10 ans et le reste de l'offre ne m'intéresse pas (elle est brune)
Je n'ai accroché à Star Wars. S'il faut choisir et sans être un fan absolu, je préfère Star Trek (Next Generation et la série originale, pas les derniers films que je n'ai pas vus). Mais je suis surtout amateur de Doctor Who, y compris la série classique - pour la neuve, au risque que certains ici se détournent définitivement de moi, je trouve que Steven Moffat est un showrunner indépassable.
Je passe mon tour sur les régimes, ce n'est pas mon truc. Pour moi, l'important, c'est de bien choisir ses produits, de prendre le temps de faire la cuisine, de tout essayer et d'écouter sa faim. S'il faut dire quelque chose, je serai régime méditerranéen mais ça ne m'empêche pas d'aimer une côte de boeuf bien faite.
Sur ma formation, j'ai fait un IEP de province où je n'ai pas appris grand-chose, si ce n'est l'habitude de vite travailler et synthétiser. J'ai ensuite fait une école de journalisme "reconnue par la profession". Il y en a 10 ou 15 dans ce cas là et ce sont, de fait, les seules qui donnent du travail à la sortie (il existe des formations, notamment universitaires, reconnues par l'Etat mais elles ne débouchent pas sur grand chose: je qualifierais presque le système de libéral, s'il n'était pas avant tout corporatiste). J'exagère un peu, car dans des médias locaux, on peut encore espérer se former sur le tas, mais c'est de plus en plus rare. Les places sont très chères car c'est une profession avec une très forte inadéquation entre l'offre et la demande d'emploi. Les postes ont beau diminuer, ça exerce toujours une fascination sur les jeunes. Quand j'aurai un enfant, je l'encouragerai fortement à ne pas suivre mes traces...
Sur l'école elle-même, la formation est très pratique et professionnalisante, ce qui est à mon sens une bonne chose. L'aspect intellectuel, on est censé l'avoir en arrivant. Savoir si c'est la réalité... C'est, dès l'école, un milieu très uniforme idéologiquement et politiquement - une sociale-démocratie progressiste et pro-européenne pour le dire vite -, ce qui ne pousse pas à la remise en cause. Désolé de citer son nom, mais François Ruffin avait écrit un pamphlet sur cette école dont il est lui même issu. Je ne parle évidemment pas du même bord - ce qu'il verra comme néo-ultra-libéral, je le qualifierai de socdem -, mais je partage le constat sur le consensus mou et le manque de curiosité intellectuelle.
C'est ce qui explique à mon sens la place médiatique délirante accordée à Place publique, le machin du fils Glucksmann. En revanche, et contrairement à ce que l'on pense parfois ici, il n'y a guère de sympathie mélenchonniste chez les collègues et je ne connais personne, autour de moi, qui dira du bien du Venezuela.