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Carl Barks

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Tout ce qui a été posté par Carl Barks

  1. Ecoute, je suis pleinement d'accord avec toi sur le fond. Mais j'ai vérifié, la dernière victoire de la France à l'Eurovision, c'est 1977. Tu t'en souviens vraiment ?
  2. On ne va quand même pas débattre du fait que tu réduis les risques pour ta santé si tu évites l'alcool et le tabac. Ensuite, chacun met le curseur où il veut dans sa consommation personnelle. Mais mon point, c'est que ça n'a pas trop de sens de s'inquiéter de ton exposition aux pesticides si tu n'a pas déjà arrêté le tabac ou l'alcool (mon argument tenant certes moins bien si on s'inquiète pour ses enfants).
  3. Je suis d'accord, mais le cas des riverains est intermédiaire entre celui des agriculteurs, directement concernés, et celui des consommateurs.
  4. Ce n'était peut être pas le meilleur exemple, mais ce post va de toute façon dans mon sens: s'il y a un risque, il est de toute façon assez faible. Mais je ne pense pas qu'il faille se refuser pour autant à voir qu'un risque peut exister. C'est juste que c'est un peu ridicule de s'affoler sur le fait d'être exposé à des pesticides, quand on peut surtout arrêter de fumer et boire moins.
  5. Justement, il n'y a rien de sérieux dans la littérature scientifique sur l'électrosensibilité, alors que des études épidémiologiques plutôt solides pointent des risques liés à l'exposition aux pesticides (ex: https://presse.inserm.fr/une-etude-de-linserm-sinteresse-au-lien-entre-le-risque-de-leucemie-pediatrique-et-le-fait-dhabiter-a-proximite-de-vignes/67576/ ). Evidemment, on ne peut jamais être sûr à 100% d'un lien de cause à effet. Surtout, je pense que les risques sont légers et ne justifient pas vraiment d'en faire un enjeu crucial de santé publique.
  6. Il y a une erreur dans le graph, Renaissance n'a pas voté unanimement pour même si c'était majoritaire chez eux. 64 pour et 11 contre (plus quelques abstentions, j'imagine) Pour répondre à ta question, Le Monde a fait cet article hier https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/27/aide-a-mourir-ces-deputes-en-desaccord-avec-leur-parti_6608818_3224.html Tu as par exemple ce "pour" chez le RN: https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaëtan_Dussausaye
  7. Je réponds tardivement sur ce débat aqueux. J'entends tout à fait l'argument, mais pourquoi prendre un Perrier plutôt qu'une Cristalline pétillante qui doit coûter cinq fois moins cher ? Il doit bien y avoir une histoire de goût, réel ou supposé. Je ne crois pas trop que les gens s'imaginent qu'il y ait des bienfaits de santé par contre. Moi aussi, mais pas au point de m'embêter avec la logistique d'acheter plein de packs de Volvic. Mais j'habite au quatrième sans ascenseur.
  8. L'une des questions que pose cette affaire, c'est pourquoi les gens achètent de l'eau en bouteille et ne se contente pas de celle du robinet ? Et je me pose vraiment la question: par snobisme ? goût ? parce qu'ils croient au côté "sain" ? Ca m'arrive pour ma part, mais uniquement pour faire le café avec une eau au goût neutre (enfin, c'est très résumé: en fait, j'en mélange deux pour avoir un mix de minéraux optimal pour l'extraction, mais ça c'est du coffeenerdisme, rdv sur le topic dédié si ça en intéresse certains).
  9. Carl Barks

    Nécrologies

    Pareil pour moi, j'ai découvert son existence avec sa mort, et je ne sais même pas comment on prononce son nom. J'ai aussi écouté un début de morceau pour voir, je trouve ça horrible (même si ce n'est pas le meilleur moment pour le dire, désolé).
  10. Disons qu'il y a un décalage entre le niveau de remboursement et l'amélioration du service médical rendu. On va rembourser nettement mieux des médicaments qui n'apportent qu'un léger bénéfice. L'un des problèmes, parmi d'autres, est la faible incitation à proposer des médicaments réellement meilleurs. Bon, bien sûr, on peut aussi se dire que tout devrait être du ressort d'assurances privées. Mais à partir du moment où la Sécurité sociale est une réalité, il n'est pas absurde de réfléchir à la meilleure allocation des dépenses de santé.
  11. Tu caricatures une vraie problématique sur les chimothérapies (je passe sur la vaccination, parce que pitié, on ne va refaire pour la 15.000e fois les mêmes débats). Oui, l'industrie pharmaceutique parvient trop facilement à se faire rembourser de nouveaux anticancéreux qui n'apportent, en réalité, pas grand-chose par rapport à ce qui existe déjà. C'est un champ de recherche où les progrès sont de plus en plus minimes (même si on peut espérer mieux avec les biopsies liquides côté dépistage, et les immunothérapies/thérapies géniques côté traitement). Mais ça ne veut pas dire qu'ils sont inefficaces. A côté, tu nous défends le remboursement des cures thermales qui n'ont eux aucune efficacité prouvée en tant que telles. Je souligne ce dernier terme parce que, certes, tu vas avoir des effets bénéfiques après trois semaines d'activité physique encadrée, d'autant que cela peut t'inciter à poursuivre les exercices une fois rentré chez toi. En revanche - et j'en ai lu pas mal - tu n'as aucune étude probante sur les bénéfices spécifiques aux eaux thermales, qui sont l'argument de vente des stations. Et comme le souligne @Tramp, le remboursement du thermalisme est l'un des pires exemples de collusion et de lobbying, dans le cadre duquel des élus locaux font tout pour récupérer de l'argent public par une voie détournée (les dépenses de santé). Si au moins ils assumaient clairement de demander des subventions publiques à leur économie locale, ce serait plus franc.
  12. La défense du remboursement des cures thermales sur Liborg, je ne m'y attendais pas. Ce forum prend l'eau.
  13. Carl Barks

    Supa Playlist!

    C'est pas mal comme choix (mais à vrai dire dur de se tromper), ceci dit, je te conseillerais bien Let Love In en plus. Il a un côté flamboyant et surproduit (c'est un compliment pour moi) que n'ont pas ceux que tu cites.
  14. Hm OK, je ne sais pas du tout si c'est du domaine du possible. Mais dans l'idée oui.
  15. Je ne comprend pas bien ce que tu entends par "exécuter l'acte", du coup. Si tu ne peux plus bouger que tes yeux, tu peux donner ton consentement mais pas faire le geste qui te tue. Dans ce cadre, ça me paraît envisageable de déléguer l'acte à un tiers.
  16. Alors, dans sa version d'origine, le projet de loi actuel légalise essentiellement le suicide assisté (et à certaines conditions). L'euthanasie ne serait possible que si le patient ne peut pas physiquement prendre son cachet. Ca me semblait un bon compromis mais à l'heure actuelle, les députés ont élargi la possibilité d'euthanasie à tous les cas éligibles au suicide assisté. Je doute ceci dit que ça reste. Je crois qu'on est sur la même ligne, oui. Un neurologue (que par ailleurs je ne soupçonne aucunement d'avoir souhaité la mort de ses patients ) m'avait dit qu'on tend à sous-estimer l'anxiété et la dépression induites par l'instauration de la démence, y compris à un stade avancé, en s'imaginant un peu trop que c'est une douce glissade dans l'oubli. Mais je n'ai pas été dans ta situation, donc tu connais ça de plus près. En tout état de cause, je ne serais évidemment pas favorable à ce que l'on accélère la mort d'un patient dément qui ne s'est jamais exprimé sur le sujet. En revanche, je ne serais pas choqué que l'on étudie la possibilité de faire ce choix par anticipation au début de la maladie. Ca se discute. Le projet de loi exclut pour le moment la possibilité d'inclure une demande d'euthanasie dans ses directives anticipées, mais je sais que des parlementaires veulent revenir là dessus. Non, ce n'est pas la définition de l'euthanasie. Ca désigne le fait que quelqu'un d'autre accomplisse l'acte, pas forcément que la décision lui revienne. En l'occurrence, comme je l'ai mentionné au-dessus, le projet de loi est très clair quant au fait que la volonté de mourir doit être manifestée explicitement par un patient jouissant de toutes ses facultés mentales. Les deux cas que tu mentionnes, tout à fait éclairants, ne seraient pas du tout concernés. Le débat, en l'état actuel des choses, c'est plutôt de savoir si des patients ne demanderaient pas à mourir pour des "mauvaises" raisons: parce qu'ils ont peur d'être une charge pour leur famille, parce qu'ils n'ont pas à leur disposition de soins palliatifs leur permettant de vivre leurs derniers jours de façon acceptable...
  17. J'ai du mal à me rendre compte, de ce que tu me décris, de l'ampleur et du systématisme des dérives. J'entends bien, ceci dit, la comparaison avec l'IVG: il me semblerait extrêmement problématique qu'on en arrive à supprimer la clause de conscience des soignants. A certains titres, ceci dit, je trouve le projet actuel trop restrictif: il ne permettrait pas d'aider au suicide une personne atteinte d'Alzheimer, soit parce que son état est insuffisamment avancé, soit parce qu'il l'est au point où elle n'a plus son libre arbitre. Ton second point m'a en effet longtemps interrogé: pourquoi ne pas assumer seul son suicide ? Je pense finalement que ce n'est pas si simple de le mener à bien en France, en s'assurant qu'il soit efficace - c'est à dire que tu ne te réveilles pas dans un état pire - et sans douleur. On met quand même des bâtons dans les roues des gens qui veulent se procurer les médicaments adéquats : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/04/des-membres-d-ultime-liberte-bientot-juges-pour-avoir-importe-des-medicaments-d-aide-au-suicide_6343602_3224.html (et je ne défend pas Ultime Liberté, qui sont assez cinglés). La généralisation est abusive, oui. Le sujet divise partout, chez les libéraux comme ailleurs.
  18. Carl Barks

    Supa Playlist!

    Bah, les deux sont bien, non ? Il y a un taux exceptionnellement faible de déchet chez Nick Cave et il a donné dans des styles sacrément différents en 45 ans, c'est ça qui est sympa.
  19. Je comprends mal cet argument. Dire "ça existe, on ferme les yeux et on reste là", c'est donner le champ libre à l'arbitraire. Un patient désireux de mourir aura la chance (j'assume le mot) d'être en contact avec un médecin qui lui donnera/administrera la substance létale. Un autre trouvera porte close. Plus largement, je suis surpris de l'unanimité du forum sur le sujet. Pour ma part, j'ai suivi attentivement les débats des dernières années et, après avoir longtemps été indécis, je penche maintenant pour autoriser une forme d'aide plus ou moins active à mourir. (mais je considère toujours que c'est un sujet où il est sain de ne pas avoir d'avis trop tranché). En l'état actuel des choses, la sédation profonde et continue est un compromis assez hypocrite et au sens difficilement lisible pour les patients, leurs proches et les soignants. J'ai un peu du mal avec l'idée qu'une légalisation provoquera forcément des dérives: c'est l'argument contestable de la pente glissante et je n'ai pas l'impression que ce soit systématiquement le cas, par exemple dans les Etats américains qui ont fait ce choix comme l'Oregon. En l'état actuel du projet de loi français, il me semble en tout cas comporter des barrières suffisantes: pas d'ouverture aux mineurs, pas de possibilité pour les maladies mentales, une clause de conscience pour qu'aucun soignant ne soit contraint à aider quelqu'un à mourir... Je suis aussi surpris qu'on en vienne à considérer comme @fm06 que la légalisation de l'euthanasie soit le combat de personnes qui veulent décider pour les autres. C'est plutôt l'inverse: les soignants palliatifs opposés au suicide assistés/euthanasie affirment qu'un patient bien accompagné n'aura jamais vraiment envie de mourir. A mon avis, c'est faux: ça peut valoir pour des cancers terminaux où la douleur peut être minimisée, mais pour des maladies neurodégénératives qui te détruisent à petit feu toute autonomie ? Ca ne m'empêche pas de me poser des questions: va-t-on ouvrir trop vite cette possibilité alors que tout le monde ne peut pas accéder aux soins palliatifs en France ? Mais, si on commence à douter systématiquement de la capacité des personnes à faire un choix, on en vient à prendre des positions qui ne m'apparaissent pas très libérales: pourquoi ne pas interdire le tabac, l'alcool ou les paris en ligne parce que l'addiction alterne le discernement ? Enfin, vous aurez noté qu'il y a beaucoup de points d'interrogation dans mon message.
  20. Oui, d'autant que Trump a explicitement mentionné les vaccins lors de la conférence de presse.
  21. Il faut quand même noter que ce type de discours n'est pas très loin d'argumentaires classiques en santé publique. Le principe de cette discipline, c'est quand même de sortir à tour de bras des études et des rapports pour affirmer (sur la base de modélisations plus ou moins contestables) que telle maladie va coûter tant de milliards à la société, si on ne fait rien. Et ce sont probablement les mêmes qui s'indignent des propos de Kennedy. Qui dit par ailleurs n'importe quoi sur les causes de l'autisme, mais c'est un autre sujet.
  22. Exactement. D'ailleurs, c'est pareil avec la dictature du prolétariat. C'est un peu violent, mais c'est provisoire avant le vrai communisme et la société sans classe.
  23. Donc si, comme @Marlenus le souligne, le PNF s'attaque aussi à des gens de gauche, c'est juste qu'ils ne sont pas assez de gauche. C'est un peu tautologique comme raisonnement. (ceci dit, j'ai vérifié et en fait, le PNF a été créé à cause de l'affaire Cahuzac)
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