Carl Barks

Je dois dire qu'imaginer Lombard de gauche radicale, connaissant la mollesse du type, c'est assez marrant. Par contre, ça indiqué bien dans quel sens le vent continue à souffler chez les élites françaises, en effet.

La dichotomie n'a pas forcément lieu d'être, comme tu dis. Et ici, l'idée semble surtout de faire revenir les locaux exilés à cause de la guerre. En l'occurrence, je pense que la première partie de l'ère Erdogan (avant 2012, en gros) n'était pas un mauvais moment pour la Turquie. Et, entre deux maux, je crois que je préférerais encore vivre dans la Turquie d'Erdogan que la Syrie d'Assad, où l'économie était très administrée.

On dirait que j'ai écrit que la Syrie était en passe de devenir une démocratie libérale avancée. J'ai juste dit que leur ministre de l'Economie envoyait des signaux positifs. Quand bien même ce n'est que de l'affichage, ça montre au moins qu'il n'est pas trop bête pour comprendre la priorité de faire revenir les investisseurs avec un discours acceptable. Sur le fond, par ailleurs, je pense que la liberté de commerce contribue forcément à ouvrir une société. Si tu penses à mes propos sur Morsi et Sissi: non, je ne pense pas que les Egyptiens aient gagné au change quand leur seul président démocratiquement élu a été remplacé par un dictateur pire que Moubarak et dont le premier geste a été de faire massacrer 1000 manifestants en une journée. Quand bien même je n'ai guère de doute que Morsi aurait tout fait pour établir un régime autoritaire à la Erdogan.

C'était, en tout cas, peut-être mieux que Sissi...

Ça vaut ce que ça vaut mais leur nouveau ministre de l'économie n'envoie pas des mauvais signaux https://www.reuters.com/world/middle-east/syrias-new-rulers-back-shift-free-market-economy-business-leader-says-2024-12-10/

J'avoue que je vais difficilement me dire "tiens passons un disque d'orgue à la maison". Après, à la suite de cette discussion, j'écoutais des morceaux de Jean-Louis Florentz, c'est sympa. De mémoire, le concerto pour orgue de Poulenc est cool, il faudrait que je le réécoute.

Du coup, j'ai enfin écouté des extraits des impros d'orgue à Notre Dame et je ne trouve pas ça affreux du tout. C'est même assez peu dissonant, par rapport à ce que j'avais lu. Comme @Lancelot, je pense par contre que ça ne passe pas au mieux en vidéo. Mais ça donne une idée.

Je parierais qu'ils n'ont pas pardonné la censure au RN. Mais l'actualité est toute fraîche et je ne suis pas sûr que cet effet perdure longtemps.

Oui c'est au film de 74 que je pensais dans ma parenthèse. Ustinov est trop bon vivant et pas assez névrosé pour faire un Poirot convaincant.

Il est relativement connu, quand même. Alors qu'avec Ustinov en Poirot, La Mort au Soleil n'a pas du tout marqué les esprits. Après, pour moi, c'est la série avec Suchet ou rien (à la rigueur, le Crime de l'Orient Express avec Finney, mais pas vu depuis des lustres).

J'avais hâte de ressortir ce message (ok, c'était trois mois, pas deux).

Ah bah voilà, merci. L'histoire des plages désinfectées est l'arbre qui cache la forêt (ou le grain de sable qui cache la mer, si on préfère).

Sur Lisnard et le Covid, on pourrait élargir un peu le débat. Qu'a-t-il dit sur le pass sanitaire, par exemple ? Bah, c'est un peu flou. Il a dit que ça arrivait trop tard, que c'était géré arbitrairement, que ça pouvait être instrumentalisé politiquement... Mais pas clairement qu'il s'opposait au principe. Je persiste à ne pas trouver très franc son engagement libéral.

Non, ça a l'air plié, là. Il a dit que c'était la fin de la loi martiale (après cinq heures).

En gros, l'armée a changé de camp après le vote du parlement ? Ils sont particulièrement légalistes, ces Coréens.

Exactement ce que je me suis dit. Si le forum était si chichiteux, on aurait plein de posts pour faire la fine bouche sur Milei, comme la moitié de l'intelligentsia "libérale" française qui le trouve trop infréquentable. Quant à Lisnard, j'aimerais bien qu'on sorte du débat sur les plages désinfectées. Comme @Tramp, je trouve qu'il y a bien d'autres raisons de douter de sa profondeur libérale. Mais on peut apprécier qu'il porte des discours allant dans notre sens, tout en regrettant qu'il en mine parfois la crédibilité par d'autres prises de position. Après, le topic "On fait peur aux nouveaux en polémiquant sur Lisnard" qui devient après quelques posts "Polémiquons sur Lisnard pour la 1000e fois", ça me semble très Liborg (et j'en suis le premier coupable).

Bah, c'est surtout que personne ne s'est fait insulter ici pour apprécier Lisnard. On peut se moquer de lui (c'est généralement mon cas même si mon avis tend à fluctuer) et on peut argumenter contre le fait de croire en lui, par contre. Pour le reste, je suis sceptique. On est quelques-uns à critiquer vivement Trump, j'en fais partie, mais qui s'est excité en faveur de Harris ?

J'aime bien le thread playlist mais @Freezbee ne l'alimente plus assez.

Le gros problème, c'est surtout qu'il s'était engagé publiquement à ne pas le faire.

J'approuve totalement. Le journalisme politique est globalement nul en France, il n'est pas idéal aux USA (on y trouve aussi une tendance à la petite phrase) mais il y a des vrais efforts d'analyse.

Intéressant, ça ne m'étonne pas plus que ça. D'où l'inopérabilité d'un concept simpliste comme "socialement proche".

À ce stade, ça devient un concept si flou qu'il ne veut plus dire grand chose. Qu'une partie des juges soient indulgents dans leurs sentences parce qu'ils estiment que l'environnement des prévenus excusent plus ou moins leurs actes, peut-être. Qu'il y ait une stratégie d'instrumentalisation des délinquants pour abolir l'ordre bourgeois... Je veux bien que ça s'applique à une frange de magistrats post 68ards dans les années 70 (j'ai oublié le nom de cette affaire où l'un d'eux s'est acharné sur un grand bourgeois après le meurtre d'une jeune fille) mais hors de ce contexte particulier...

Je ne comprends pas bien en quoi tout cela est censé s'appliquer à la situation britannique. Mais plus largement, cette histoire de "socialement proche" (du moins sa translation d'un régime communiste totalitaire à nos sociales-democraties) m'a toujours semblé assez fumeuse.

Ah ok, je pensais que Marié deux enfants arrivait après. En plus, là, l'humour est assez trash donc c'est encore plus une rupture

Je crois que la première sitcom avec des héros pauvres, c'était Roseanne. C'était une petite révolution dans le genre.