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Homeschooling, éducation & liberté
Asthenik a répondu à un sujet de Asthenik dans Politique, droit et questions de société
J'ai bien peur que les enfants de ce genre de parents ne puissent guère être instruits, de quelque manière que ce soit. Toujours est-il qu'à ma connaissance, les enfants qui bénéficient le plus de l'instruction en famille ne sont pas ceux dont les parents ont le niveau d'éducation le plus élevés, mais au contraire ceux de parents relativement peu instruits. Maintenant, il est évident qu'il y a des situations très nombreuses où l'utilisation des professeurs (individuellement ou dans un cadre collectif) sera bénéfique. -
Les couples les plus susceptibles de faire de nombreux enfants sont aussi ceux qui caseront le plus de générations entre les 70 couples de départ et les québécois d'aujourd'hui. Il ne faut pas faire de moyenne d'âge de conception pour ce genre de problème avec des puissances. Cela tasse complètement leur effet. Entre 10 et 17 générations avec 3 enfants viables, il y a une gigantesque différence. Bien plus grande que +70%. Aussi il faut prendre en compte le fait que la mortalité infantile est globalement corrélée négativement avec l'âge de la mère, et donc que les 2/3 de mortalité (ce qui est bien pessimiste dès le 19ème) ne s'appliquent pas uniformément. Aussi problématique dans ton calcul, il faut voir que les 70 couples ne sont pas les seules origines de la population dont on parle qui n'a besoin que d'avoir 1 couple en ancêtre pour compter dans les 1.5 million : ils ne sont pas obligés de se marier uniquement entre eux, il y a des apports extérieurs constants Pour reprendre ce que tu dis, pour qu'il y ait une augmentation de *2.5 d'une génération à l'autre, il suffit de faire 2.5 enfants et pas 5. Il faut bien sûr aussi prendre en compte la consanguinité qui augmente le nombre nécessaire d'enfants par femme, mais pas jusqu'à 5 quand même, mettons 3.
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J'ai un ami allemand prof de français : impossible de lui faire dire "oui" autrement que "ui".
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Je ne passe pas ma journée là-dessus rassure-toi. Et puis ce sont des automatismes ensuite, cela ne me demande aucune énergie. Changer d'habitude par contre c'est vrai que ça peut être épuisant parce qu'il faut être vigilant mais ça passe vite.
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Ah oui aussi sur la question de la glorieuse antédiluvienne tradition de laisser pleurer les bébés, c'est un mythe. C'est l'inverse qui s'est produit pour des tas de raisons, ne pas gêner le voisinage, ne pas attirer de prédateurs, permettre à la famille de se reposer, etc. et peut-être aussi quelques considérations pédagogiques. Et même aujourd'hui c'est en Europe et particulièrement en France qu'on a plus qu'ailleurs cette approche.
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Ce ne sont pas des détails je trouve, et puis je ne sais répondre de manière courte et incisive, chacun son style... Bref, je trouve intéressant pour sa mission de parent de comprendre que ce n'est pas parce qu'on ne laisse pas pleurer son bébé qu'on doit lui obéir au moindre couinement, de comprendre qu'il peut être bénéfique de ne pas se laisser enfermer dans la question vraiment partielle entre laisser ou ne pas laisser pleurer. Ce qui est important c'est ce qu'on fait concrètement comme geste éducatif. Ne pas laisser pleurer ses enfants, ça peut aussi vouloir dire lui donner une tétine quand il nous gêne ce qui n'est pas très différent de ne rien faire sur le fond...
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Sur les pleurs il y a, comme dit Bisounours, une infinité de situations intermédiaires entre un maternage excessif et une indifférence complète. Mais la question ne se réduit pas "faut-il réagir", mais devrait être plutôt à "comment réagir" et surtout selon l'âge de l'enfant. Les pleurs d'un petit nourrisson n'ont par exemple strictement rien à voir avec celles d'un enfant de 2 ans. Mon impression d'après ce que je vois autour de moi, c'est que les parents qui s'obligent à ne pas réagir aux pleurs de leurs enfants ont, premièrement, tendance à finir par se désensibiliser en général aux signaux qu'ils envoient et à ne pas aider leurs enfants à comprendre ce qu'ils ressentent, à y mettre des mots, et deuxièmement ont tendance à comprendre les pleurs comme des caprices, alors que ce ne sont, quand l'enfant n'a pas accès à la parole, et même un peu après, que des moyens de communication qui ne sont pas des ordres auxquels les parents doivent nécessairement se conformer. Mon impression est que les enfants dont on ignore le sens des pleurs s'enferrent souvent dans ce moyen d'expression alors que les enfants qu'on a réussi à aider à exprimer leurs émotions verbalement (tu es en colère, tu est triste, tu es jaloux, tu es déçu, etc.) finissent par mieux se comprendre eux-mêmes et à mieux gérer leurs émotions. Mais cela dépend de comment on gère les pleurs de l'enfant, si on intervient uniquement pour consoler ou pour se conformer systématiquement à la demande de l'enfant, cela donne un tout autre effet. Dans mon expérience, Iis veulent surtout être compris, pas obéis. Avec mon enfant, le schéma classique quand il y a un blocage (ce qui est rare), c'est "tu as très envie de faire ceci ou cela, je comprends c'est vrai que c'est très rigolo de faire ceci et cela", mais "j'ai décidé que c'est l'heure de faire autre chose et c'est ce que tu vas faire même si je comprends ce que tu ressens". Cette façon de faire marche bien en tout cas avec lui, une fois qu'il a bien vu que j'avais compris ce qu'il disait, il passe à autre chose et accepte la décision prise sans jamais de contestation.
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L'industrie du lolcat ?
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Tiens donc
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Il n'y aurait pas un quiproquo ? Il me semble bien que Jim16 travaille dans l'"industrie"... des jeux vidéo, si c'était bien ta question noob.
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Ok, je comprends, si cela peut te rassurer, je ne suis pas une flèche et pour l'instant, pas de cataclysme chez moi. Quoiqu'il en soit, ça ne te coûtera pas grand chose de te faire une nouvelle partition comme bac à sable. Par contre, ne pas avoir accès au net, ça va vraiment te compliquer la vie je trouve, surtout dans une phase d'apprentissage... Ne serait-ce que Stackoverflow ou MSDN, ça aide à démarrer. Ce qui serait bien pour toi en fait, c'est de se faire un petit soft qui verrouille tous les noms de domaines que tu veux pendant un certain laps de temps (2 heures par exemple) ou au bout d'une procédure casse-pied de déverrouillage (genre taper un code de 96 caractères) en cas d'"urgence".
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Je suis peut-être inconscient, mais je n'ai jamais pris aucune précaution de ce genre. SDK, VS, et zou. Tu peux en dire plus sur ce qui justifie tes craintes ?
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Et parfois j'écoute James Blunt, et je ne déteste pas.
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Les couples qui se forment à de jeunes âges font souvent l'objet d'une pression de l'entourage amical et parfois même familial. C'est ce qu'on a vécu avec ma femme (17 et 16 ans à nos débuts, déjà la moitié de notre vie passé ensemble, et je pense plus de temps effectif passé ensemble que des couples vieux de 35 ans...), les gens ont vulgairement souvent dans l'idée qu'il faut tester pour choisir. Comme si on choisissait un matelas. Ma femme et moi nous connaissons depuis que nous avons 8-9 ans, je crois que l'on s'est choisi en toute connaissance de cause, mais ça ne suffit pas pour pas mal de personnes, il faut "connaître" les gens d'une autre façon, dans un sens biblique. Je vois bien qu'il y a des tendances de fond dans la société qui poussent à rechercher l'épanouissement et à ne pas vraiment accepter les sacrifices, le dévouement pour l'autre, mais à un niveau individuel, je n'y ai jamais vu de phénomène social particulier, juste un peu d'aigreur : un couple qui marche bien, cela reste un objectif pour la plupart des gens, un espoir, et que 2 petits jeunes soient ensemble heureux si simplement, c'est parfois ressenti comme une injustice par certaines personnes. Je ne veux pas nous victimiser, plein de gens étaient indifférents ou parfois avaient de la sympathie pour notre histoire, mais, tout de même, je ne compte pas le nombre de personnes qui se sont permises des commentaires déplacés.
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Elle existe encore et j'essaie de la sortir de l'artisanat en ce moment-même en ouvrant mon capital après avoir tout repensé de fond en comble pour partir sur quelque chose de vraiment grand (enfin, je veux dire, au moins passer de TPE à PME pour commencer)... mais Dieu que c'est casse-pied, et en grande partie pipeau, de faire un business plan. Il est temps que je reprenne une activité normale. Je préfère en privé pour les détails.
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Ah, mais tu as sûrement remarqué, je suis l'incarnation-même du mec yolo rock'n'roll : en couple avec ma femme depuis mes 17 ans, et un an plus tard je créais ma petite boîte... c'est-à-dire concrètement, pas d'adolescence à rallonge, enfance vers adulte quasi-directement. Quand mes connaissances l'apprennent, ils ont l'air tellement désolé, c'en est presque touchant Moi, évidemment, je ne vois pas le problème... D'ailleurs, j'ai un petit passe temps limite punk avec la généalogie, et j'ai trouvé un de mes ancêtres pilotin à 10 ans sur un vaisseau de la Compagnie de Indes, depuis je relativise ma bizarrerie
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Pénienne il me semble.
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Tu es un peu "au pair", je comprends bien, mais à mon sens cela reste un arrangement dans lequel, implicitement, chacun est sensé rester à une certaine place, ça n'est pas une question de hiérarchie, mais juste de nature d'accord : ouvrir sa maison à quelqu'un pour qu'il y vive, cela suppose confiance et prédictibilité... et que tu sois dans une relation amoureuse avec cette jeune fille, n'entre probablement pas très bien dans le schéma. Maintenant, je ne connais pas exactement vos relations, les liens qui vous unissent, etc. mais je suis à peu près certain que la maman qui a confiance en toi, sera déçue voire se sentira trahie si tu t'écartes de la nature première des relations que vous avez. Je voulais dire que cela pouvait être délicat pour les jeunes filles d'avoir un rapport "normal" avec les garçons en l'absence de leur père. Certaines s'en sortent parfaitement bien sûr, mais ta situation d'une jeune fille de 16 ans intéressée par un jeune homme de 21, peut laisser penser que ça n'est pas totalement sans rapport en l'espèce. Je n'ai rien contre les différences d'âge dans le couple, mais compte tenu de son jeune âge, cela me pousse à plutôt te conseiller d'avancer prudemment, pour elle comme pour toi.
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Des jeunes filles dont on n'est pas l'employé des parents, il doit bien y en avoir quelques-unes aux environs de Cannes... Il y a trop d’ambigüités dans cette histoire (ton statut dans la maison, l'absence du père, la relation mère-fille potentiellement...). Si tu es vraiment amoureux, et pas juste vaguement amouraché, c'est encore une autre histoire évidemment, et si elle l'est aussi, ou le croit-elle, rien ne presse, il faut y aller prudemment et commencer par chercher un autre travail.
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Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Je ne sais pas, tu n'arrives sérieusement pas du tout à imaginer des cas où il n'y aucun doute possible ? Vidéos, témoins directs, aveux, revendication, complicités, preuves indirectes, éléments matériels génétiques, etc., il peut y avoir de sacrés faisceaux de preuve. La faillibilité est une raison évidente de n'appliquer la peine de mort que dans de très rares cas, mais c'est juste technique. Les véritables questions selon son approche sont : quelle est la doctrine pénale juste ? quelle est la doctrine pénale efficace ? Le reste, c'est de la rhétorique. -
Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Ce qui vient en tête c'est par exemple l'utilisation des condamnés à perpétuité pour les règlements de compte entre gangs, les contrats, etc. dans les prisons aux USA. On peut aussi penser aux possibilités d'évasions des condamnés dangereux (c'est vraiment très rare avec des prisons modernes) prêts à tout et n'ayant rien à perdre étant déjà condamnés au maximum légal. Mais c'est aussi à double tranchant comme argument : si les peines sont lourdes, les criminels sont aussi prêts à tout pour échapper à la police, et l'on peut prétendre ainsi que la sévérité pénale dont le peine de mort est le paroxysme, est source de crimes supplémentaires. Et aussi c'est ignorer que les exécutions peuvent avoir lieu plusieurs années, voire plusieurs décennies, après le jugement, et que pendant tout ce laps de temps, la situation du condamné à mort ne diffère pas de celle du condamné à perpétuité. Enfin cette approche, c'est un peu comme attaquer la question de l'avortement en s'intéressant au solde entre les avortements et les homicides évités du fait que leurs perpetreurs ont été avortés. C'est pas faux, mais c'est une approche particulière d'une question plus large, d'un côté comme de l'autre du débat. Je ne dis pas que ce n'est un élément de la question, mais elle ne s'y réduit pas pour la plupart des gens. C'est comme souvent la division entre les approches jusnaturalistes et utilitaristes qui rend la discussion difficile. -
Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Celui qui prend une vraie perpétuité peut profiter d'éléments nouveaux, mais je doute qu'après 30 ans de détention, ce soit courant, les éléments matériels ont disparus, ont été abîmés, les procédures ont changé et certaines preuves peuvent ne plus être recevables, les enquêteurs sont passés à autre chose, les gens sont morts, les témoins disparus, les mémoires effacées, etc. bref, c'est une fiction d'imaginer qu'une exécution à Y+25-30 est concrètement plus irrémédiable qu'une peine de prison à perpétuité. Et à la limite, la pression de la peine de mort est peut-être une meilleure incitation par son irrémédiabilité à pousser l'enquête à son extrême, et la perpétuité un peu moins. Enfin, je dis tout ceci pour insister sur le fait que l'infaillibilité et l'irrémédiabilité ne sont pas des arguments très intéressants en défaveur de le peine de mort. -
Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Tout est fondamentalement irréversible, pas seulement la mort. Et je dois être particulier mais je préfère avoir été exécuté pour rien que sortir de prison trop tard pour faire quoique soit d'autre que contempler le gâchis de ma vie. -
Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
Tout de même, si, cela a quelque chose à voir, même si cela ne reste qu'un parallèle. Dire qu'on ne peut pas faire quelque chose d'irréparable parce qu'on peut se tromper sans possibilité de compensation, cela revient à définir une doctrine de précaution où 1 cas sur des milliers, des millions, des milliards (où s'arrête-t-on dans l'exigence d'infaillibilité ?), suffit à fonder une interdiction. La prison elle-même quel dédommagement pour tes belles années volées, le fait que tu n’aies pas de vie de famille possible en général après une longue peine ? le fait que tu aies peut-être été violé ? ou que sais-je. C'est illusoire de penser que les peines peuvent être compensées en cas d'erreur. Je sais bien que tu ne penses défendre une justice idéalisée, mais ça l'est indubitablement. Sortir de prison à 85 ans après 60 ans de prison, parce qu'une erreur judiciaire est reconnue, c'est vraiment réparable ? Cette doctrine mène à des peines de prison assez courtes pour faire l'objet de réparation, mais trop courtes pour pouvoir constituer des peines justes. Je crois vraiment que c'est du sensationnalisme qui interdit sur son principe à la la justice de fonctionner sur son modèle actuel avec son volet punitif. À la limite, ça n'est pas indéfendable, mais il faut aller au bout de la logique dans ce cas. -
Peine de mort & mortadelle
Asthenik a répondu à un sujet de Philiber Té dans Politique, droit et questions de société
L'argument de la faillibilité, je comprends, mais on pourrait par exemple interdire les armes à feu (ou à peu près tout à vrai dire) parce que des accidents peuvent arriver de manière irréparable ? Que penser des conséquences de cette doctrine sur le travail de la police par exemple ? À part ça, la peine de mort comme processus administratif me gène, il y a quelque chose d'un lynchage bureaucratique qui me dérange profondément. Je n'ai rien contre la "peine de mort" dans un cadre d'auto-défense, d'intrusion, etc. mais comme cela, à froid, après un délai d'attente de plusieurs années au cas où il y ait des éléments nouveaux, c'est très particulier. Mais ça a peut-être un rôle social, une catharsis, un exutoire, le sens du tragique, je ne sais pas. Je ne suis au fond pas loin de penser que c'est probablement dans la nature humaine de réclamer le prix du sang, comme s'il fallait cet extrême pour vivre ensemble de manière pacifiée, comme si la peine de mort participe d'un équilibre dans la société...