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Asthenik

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Tout ce qui a été posté par Asthenik

  1. Asthenik

    Les Enfants

    Beh, je réponds sérieusement au cas où : l'Etat n'est ni notre papa, ni notre maman, justement...
  2. Asthenik

    Les Enfants

    C'est la période d'opposition ? Si c'est ça, j'ai lu que l'enfant durant cette période teste une nouvelle fonction et que c'est le fait de s'opposer qui lui importe plus que le fond de l'affaire. La conséquence, c'est qu'en tournant nos phrases de façon à ce que l'enfant fasse ce que l'on veut qu'il fasse en s'opposant à ce qu'on dit, marche bien. Par exemple : "Bébé, ne vient pas t'habiller pour aller au parc !" Une autre méthode, c'est celle du choix : "Veux tu mettre tes chaussures rouges ou tes chaussures vertes ?" qui lui donne la possibilité de choisir et d'exclure, ce dont il a besoin dans cette phase. En général, tourner ses phrases avec "veux-tu" plutôt que "tu peux" permet à l'enfant d'établir sereinement l'expression de sa volonté.
  3. Asthenik

    Les Enfants

    Pour la politesse - et plein d'autres choses -, c'est aussi l'exemple que l'on donne qui compte beaucoup. Les châtiments corporels , je ne les diabolise pas mais je pense que les parents qui y ont recours sont en fait mal outillés d'un point de vue éducatif : il y a des façons plus efficaces et moins traumatisantes de s'y prendre. Et la violence psychologique, c'est pareil : un mauvais outil utilisé en général par des parents animés de bonnes intentions. Il n'est pas rare que des parents battant éprouve une vraie souffrance à avoir recours à ces méthodes, mais ils sont si démunis dans certaines situations que c'est souvent le seul outil qui leur vient à l'esprit, ayant eux-mêmes été des enfants éduqués par ces outils. Après, c'est aussi toujours la difficulté d'être soit dans la répétition soit dans l'évitement de l'éducation qu'on a reçue, et non pas essayer de se déterminer plus objectivement vis à vis de l'enfant que l'on a devant soi...
  4. Asthenik

    Les Enfants

    Autour de moi, je vois en tout cas beaucoup d'enfants dont les parents n'ont pas, je crois, vraiment conscience des besoins en sommeil : le week-end avec les invités, c'est les siestes sautées, et la semaine c'est la veille le soir jusqu'à 20h30 voire 21h en attendant que papa revienne du boulot et qu'il puisse un peu voir sa progéniture. C'est humain , compte tenu du mode de vie actuel et des nécessités économiques. J'ai la chance de travailler depuis chez moi, et j'ai donc le luxe de pouvoir beaucoup m'occuper de mon fils pendant la journée.. À 19h, il est au lit... et je sens bien qu'en attendant un peu plus, il commencerait à s'énerver et que veiller ne serait au bénéfice ni de bébé ni de la tranquillité de la maisonnée. Alors peut-être qu'il a de gros besoin en sommeil, c'est bien possible, mais quand je vois tous les gens qui parlent de la crise du soir, des enfants infernaux à l'heure de dormir, je me demande si ce n'est pas le cas de plus d'enfants qu'on ne croit, et que la solution est finalement assez simple ! Quand c'est possible bien sûr, et je sais que ça peut être très compliqué.
  5. Asthenik

    Les Enfants

    Merci Jim
  6. Asthenik

    Les Enfants

    Pour l'instant, bébé n'ayant pas encore 13 mois, nous n'avons pas de problèmes de discipline, et pas beaucoup d'expérience sinon la nôtre en tant qu'enfant, donc, mon avis vaut ce qu'il vaut ! Je tends naturellement vers une éducation autoritaire (famille d'officiers) mais ma belle mère m'a abreuvé d'infos sur l'éducation non violente, et à vrai dire je sens en moi qu'une certaine forme d'autorité peut avoir des conséquences néfastes, comme paradoxalement une difficulté à accepter plus tard les relations d'autorité. Mes lectures m'ont orienté pour l'instant vers une éducation dite positive, c'est-à-dire une éducation où l'on dit à l'enfant plus ce qu'il peut faire que ce qu'il doit ne pas faire, mais tout positive qu'est cette approche, elle reste basée sur une discipline et les parents n'y abdiquent pas leur rôle pour devenir de pseudos copains. Concrètement, cela veut dire que l'on essaye de ne pas trop dire "non" (touche pas ci, fais pas ça, etc.) mais qu'on oriente plutôt l'enfant vers ce qu'on sait qu'il peut faire sans danger, ou bien ce qu'il peut faire d'utile. On va essayer de mettre en avant des incitations plutôt que des dés-incitations (punition, chantage affectifs, etc.), plutôt la carotte que le bâton très schématiquement. Les méthodes que j'ai lu mettent par exemple l'accent sur plusieurs phases face à une crise : d'abord exprimer auprès de l'enfant qu'on le comprend ("oui, c'est très frustrant de ne pas faire de quatrième tour de manège"), qu'on compatit en somme, mais on lui dit qu'en dépit de ses sentiments, notre décision est irrévocable (sans invoquer la moindre raison ou se justifier du tout), et si ça ne suffit pas, en dernier recours, agiter quelques petits trucs qu'on sait que l'enfant aime ("si on rentre maintenant, on pourra regarder ton dessin animé"). C'est aussi par exemple ne pas considérer les mouvements d'humeur de l'enfant comme des frondes inacceptables (ils peuvent exprimer leur désaccords et leur émotions négatives) parce que ce que veut l'enfant par dessus tout, c'est être compris dans ce qu'il ressent. Une fois assuré que ses sentiments sont entendus par ses parents (sans les tourner en ridicule ou bien leur dire qu'ils ont tort de ressentir ce qu'ils ressentent), l'opposition des enfants seraient considérablement affaiblie. Evidemment, les parents qui se laisseraient déborder par leur colère face à celle de leur enfant montreraient un exemple négatif de manque de contrôle de soi. Cette approche veut flatter la tendance des enfants à vouloir combler leurs parents, leur attente de compréhension mais aussi leur besoin d'autorité. Une trop grande exposition à un discours limitatif aurait comme conséquence de finir par amener l'enfant à ne plus écouter ses parents, ce qui aura nécessairement des conséquences fâcheuses. Compte tenu de son âge, je n'ai pas encore réellement testé grandeur nature sur mon fils, mais j'avoue que cette approche a permis à ma femme et à moi-même de trouver un terrain d'entente entre la discipline et rôle de chef dont je ne conçois pas l'absence, et l'apprentissage de l'autonomie, de l'écoute de ses besoins, etc. qui sont plus présents parmi les considérations de ma moitié. On verra ce qu'il adviendra de tout ça à l'épreuve de la réalité. Et pour vous récompenser d'avoir lu mon laïus, une photo du petit :-p
  7. J'ai arrêté de grandir à 13 ans... mais j'étais grand par rapport aux autres de mon âge, si bien qu'au final, je fais une taille moyenne (1m79). Ma soeur a eu la même histoire, mais encore plus tôt : réglée a 9-10 ans (en cm1) et croissance arrêtée avant la 6ème. Je me pose déjà un peu la question pour fiston, qui a un an tout rond. Il mesure 82cm... et sous plein d'autres rapports, il est déjà décalé par rapport aux autres enfants... De ma propre expérience, ce n'est pas une chance... Un exemple : à l'école, on donne un peu l'impression d'avoir redoublé 2 fois, et les professeurs sont sans s'en rendre compte un peu moins compréhensifs quand on fait des bêtises.
  8. Je suis bâti de manière un peu particulière (statistiquement hein... moi, je m'aime bien avec un drop* à -16 ), et j'ai souvent du mal à trouver des chemises près du corps qui m'aillent bien. Même en slim. Chez Lewin ou Tyrwhitt, j'ai pu trouver des chemises tout à fait correctes à de tout petits prix, et ultra-slim. Essayez à l'occasion... * la moitié de la différence entre le tour de taille et le tour de poitrine
  9. Simple oubli, mais dans le css du forum, il reste des références erronées pointant sur staging.liberaux.org un peu partout, en conséquence de quoi certaines fioritures graphiques ne se chargent pas chez moi.
  10. Asthenik

    Pour Les Petits

    Pour les tout petits, comme fiston, 11 mois, on est encore beaucoup dans les livres à toucher. Parmi ceux avec une petite histoire, je conseillerais : Où es-tu mon papa éléphant ? http://www.amazon.fr/O%C3%B9-es-tu-papa-%C3%A9l%C3%A9phant-premier/dp/2092528521 et sinon, on a, je pense, toute la collection des livres sonores de chez Gallimard Jeunesse que les bébés aiment bien en général à la fois pour les images, les sons et le bouton qui les provoquent qu'il faut apprendre à utiliser... Par exemple : http://www.amazon.fr/Les-instruments-Tome-2-Collectif/dp/2070644065
  11. Je ne te faisais pas de reproche, je le remarque en général, à commencer chez moi-même. Sur le reste, on a compris, oui, à moins de voir un gars peloter un autre gars, on ne peut pas avoir de certitude (et encore à la limite). J'en avais un peu l'intuition, merci
  12. C'est dans la nature d'un indice de n'être qu'un indice. Bref. C'est marrant quand même qu'on emploie un vocabulaire soit médical comme si c'était une maladie, soit policier, comme si c'était un crime...
  13. Oui, il y a de tout. Concernant mon cousin, il avait une manière féminine de parler, mais surtout il n'aimait aucune activité habituellement masculines : les ballons lui faisaient peur, les petites voitures ne l'intéressaient pas, il aimait coiffer les poupées, regarder les bijoux, dessiner sur les coquillages, il était très délicat pour tout, pleurait facilement. Ce n'est évidemment pas une science exacte, mais ça faisait quand même un faisceau d'éléments concordants... et lui aussi, tout ce qui pouvait trahir son identité, il a appris peu à peu à le masquer et aujourd'hui personne, je pense ne pourrait deviner ses préférences personnelles en la matière.
  14. Je sais bien que tous les garçons efféminés ne sont sont pas gays, d'ailleurs les transexuels ne le sont pas nécessairement, mais je crois quand même qu'il n'est pas sans rapport d'adopter les codes de l'autre sexe et d'en adopter ses préférences.
  15. J'ai un cousin, c'était évident pour toute la famille alors qu'il n'avait pas 6 ou 7 ans, et on le sentait venir depuis toujours pour ainsi dire. Le concernant, c'était plus une question d'identité (ses façons, ses goûts, etc.) que ses préférences amoureuses évidemment. Et je précise que cette identité s'est développée dans un cadre familial extrêmement conventionnel et sans que lui fut épargnée une certaine pression familiale. Ma tante accusait mon contre-amiral de grand-père d'avoir rendu son fils "bizarre", ce qui donne le ton, mais la réalité vraiment, c'est qu'on est comme on naît.
  16. Désolé, si c'est un élément qui a été évoqué précédemment dans ce fil, mais la discussion sur la GPA m'avait inspiré une réfléxion qui dans le fil sur la GPA était hors-sujet, mais qui dans cette discussion-ci peut avoir son intérêt. La violence et la précarité de certains couples homosexuels a peut-être beaucoup à voir avec le fait que ces couples n'ont pas d'enfants qui les soudent à la fois parce que les conjoints trouvent ainsi un "sujet" qui peut les divertir d'une forme d'égocentrisme malsain dont le couple sans enfant peut parfois souffrir, et aussi pour le bien de l'enfant bien sûr, ou encore pour être exemplaires aux yeux de leurs enfants... In fine, donc, la GPA pour les homosexuels, un premier pas vers un tournant conservateur chez les homosexuels pour les amener à prendre plus conscience que la vie ne se limite aux fringues et au sex ? Je suis navré de caricaturer une population qui n'est certainement pas entièrement vouée à toutes les formes de vacuité, mais vous voyez l'idée. Et, on peut aller plus loin, et se demander si une fois parents, les homosexuels ne pourraient pas devenir ringards du point de vue des jeunes auprès desquels parfois ils sont aujourd'hui perçus comme les adultes idéaux dans la mesure où ils incarnent l'âge adulte sans l'autorité, les limites, tous ces rôles dont la parentalité les charge de la responsabilité... Bref, le mariage entre homosexuels et la GPA, la fin de la domination culturelle des gays ?
  17. Me too. D'ailleurs, c'est pour cette raison que les mères porteuses passent leurs échos avec les futurs parents.
  18. Asthenik

    Bar du football

    Faut le vouloir quand même, jouer à Madden sans du tout aimer le foot US
  19. Asthenik

    Bar du football

    C'est comme tout, il faut connaître pour apprécier, et aussi avoir un peu pris l'habitude du rythme particulier du foot US et du baseball. Au foot US par exemple, un oeil européen ne va vraiment identifier les formations, les stratégies, les appels, parce que notre regard n'est pas éduqué même si on connaît les règles sur le papier, et on se retrouve finalement devant un jeu de gagne-terrain laborieux et répétitif. Avec l'habitude et la connaissance des joueurs et des enjeux psychologiques (et c'est encore plus vrai au baseball), on peut beaucoup apprécier. Mais on a le droit de ne pas aimer aussi bien sûr.
  20. Asthenik

    Pour Les Petits

    Pas dans le rayon des livres pour les enfants, mais dans celui des livres pour parents, mon beau-frère m'a donné un livre d'éducation des petits qui m'a un peu agacé et beaucoup intéressé aussi, concernant plus précisément la discipline positive : http://www.amazon.fr/Les-enfants-viennent-du-paradis/dp/2290336742 Ce petit bouquin aura permis à ma femme et à moi-même (elle, venant d'une famille très laxiste, moi d'une famille plus autoritaire) d'accorder nos violons. Vous avez des livres à conseiller pour les parents ? Je n'ai pas spécialement peur de mal faire, mais cela peut toujours être utile...
  21. Oui, ou dans l'utérus de la mère si elle n'avait de problèmes qu'aux ovaires ou aux trompes...
  22. Les embryons surnuméraires peuvent être congelés, ou donnés à des couples totalement infertiles.
  23. Tu as la chance de ne pas avoir fréquenté les centres de PMA... Les couples hétérosexuels en attente d'une solution de GPA sont des dizaines de milliers ; et ce sont potentiellement des dizaines de milliers de fausse-couches qui pourraient être évitées chaque années. La GPA, ça n'est pas du tout que pour les homosexuels.
  24. PABerryer, je te le demande sans aucune intention de vexer, mais es-tu sûr d'avoir compris ce qu'est la GPA et les différentes formes qu'elle peut avoir ? En particulier que la fécondation in-vitro peut parfaitement se faire entre l'ovule et le sperme des parents, et que c'est uniquement la nidation et la gestation qui va se faire en général dans un femme étrangère à l'enfant à naître. Il y a plusieurs types de mères porteuses : mère porteuse stricto-gestationnelle (où les ovules viennent de la future mère quand c'est possible, soit d'une tiers donneuse, et où la procédure est identique à une FIV) ou mère porteuse traditionnelle où elle est fécondée par voie naturelle en général (une seringue) et l'enfant à venir est le sien génétiquement et "gestationnellement". Le premier cas me paraît se rapprocher de très près d'un contrat de nourrice, le second est plus gênant et je comprends personnellement très bien certains de tes arguments... mais à moins d'aller mettre son nez sous tous les draps et dans les têtes, je ne vois pas comment l'empêcher, et la reconnaissance légale me semble inévitable. Comment en effet faire la différence avec un enfant d'un couple heterosexuel séparé dont l'un des membres a ensuite viré sa cuti sexuellement ? Sous cet angle, je comprends le rapport avec le mariage homosexuel, mais n'est-il pas normal et bon que l'on ait une autorité et une responsabilité sur les enfants de son "conjoint" ? Je crois en fait que le sondage devrait distinguer les deux types de GPA tant elles ne soulèvent pas les mêmes questions.
  25. La GPA amène à se poser une question similaire à celle qui concerne les hommes : le père est-il le père génétique ou celui qui l'a reconnu. Pour moi, ce sont les deux et il y a un conflit potentiel si l'un ne reconnaît pas le droit de l'autre. Et l'un et l'autre peuvent renoncer à leur autorité et responsabilité parentale si l'intérêt de l'enfant n'est pas bafoué. Pour les mères, l'une et l'autre sont mères, et si l'on considère que la fonction maternelle ne se partage pas, une des deux devra s'effacer d'une certaine manière. Ce ne sont pas des cas fictionnels pour provoquer l'émotion. Ma femme et moi n'avons pas été loin d'être dans cette situation. Une opération sur son utérus a permis de corriger l'impossibilité. On a joué à Dieu sur le coup, heureusement, parce que, le très-haut, il avait bien déconné ! Plus généralement, "jouer à Dieu", c'est ce que fait la médecine tous les jours pour le plus grand bien de l'humanité. Je comprends cette opinion, mais à moins que tu veuilles interdire aussi l'adoption, je ne vois pas en quoi elle comporterait le moindre intérêt dans cette discussion.
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