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Blueglasnost

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Tout ce qui a été posté par Blueglasnost

  1. La finance d'entreprise et la comptabilité, ça n'a jamais été le fort des journaleux.
  2. Le règlement intérieur, ce serait différent. Ca ne relèverait plus de la loi qui s'impose à tous, mais d'un règlement accepté dans le cadre d'une organisation par les collaborateurs de celles-ci, donc par un accord volontaire.
  3. Et si on faisait plutôt une loi pour obliger tous les top models à se balader à poil ? Sauf les sacs d'os, hein Sérieusement maintenant. Par contre, c'est clair que l'extension de la question est légitime. Personnellement, je crois que la tradition et les inhibitions morales suffisent. Je ne vois pas, par contre, comment on peut validement légiférer sur cet aspect. Après tout, si le type veut se balader avec son engin à l'air, c'est son problème, je pense qu'il provoquerait plus le ridicule qu'autre chose. Les normes les plus désirables socialement finissent toujours pas s'imposer d'elles-mêmes par un processus d'apprentissage et de sélection pour ainsi dire naturelles des meilleures règles. La grande majorité des gens retourneront vite à ce qui est prouvé : préserver leur pudeur pour rester acceptables socialement.
  4. Enfermer les gens et les soumettre à une surveillance, les faire marner pour soi-même pendant 16 heures par jour et penser que l'on va contribuer à leur bonheur, c'est au mieux le fruit d'un esprit torturé, au pire de la mauvaise foi. Rothbard opte en tout cas, à travers son oeuvre An Austrian Perspective on the History of Economic Thought (vol II) pour la seconde solution, il m'a convaincu à cet égard (i.e. Bentham rechercherait son profit personnel en s'autoproclamant gérant du Panopticon avec 11 millions d'âmes à sa disposition, caractéristique de l'intellectuel dans la tour d'ivoire, froid et calculé, qu'il était). Si c'est de la mauvaise foi, il y a bel et bien cynisme. Par ailleurs, si j'estime que mon bonheur est maximisé en bananes et que le tien est maximisé en poires, additionner des bananes et des poires ne peut aboutir sur une mesure uniforme, dès lors, il est impossible de déterminer "le plus grand bien pour le plus grand nombre".
  5. Peut-être, mais ce sont des denrées d'appel, si elles n'étaient pas présentes dans le magasin, vous feriez probablement moins de profits car les gens ne viendraient pas ou iraient là où ils peuvent avoir des fruits et légumes en plus du reste.
  6. +1 Et il faut partir sur l'idée d'une révolte fiscale, parler de l'imposition et montrer aux gens qu'ils se font saucer dans tous les sens. C'est ce qui leur parlera le plus.
  7. Moi je veux bien avoir une machine comme patron, si c'est cette machine : Gné
  8. C'est bien pour cela que je parlais, je cite, d'"utilitarisme façon Bentham". Bentham prônait n'importe quelles mesures pour atteindre ses fins (et changeait très souvent d'avis, un jour voulant laisser les taux d'intérêt se déterminer sur le marché sans lois d'usure, le lendemain en faveur d'une stricte régulation monétaire et des taux d'intérêt), d'où le divorce avec la moralité.
  9. Tu veux dire que les entreprises seraient obligées de "vendre" les sites industriels qu'elles délaissent par décision du tribunal de commerce ? Auquel cas, c'est une expropriation abjecte et bien socialiste.
  10. Strictement rien à voir. Aristote n'est pas le droit naturel à lui tout seul et il avait en l'occurrence tort sur l'esclavage en tant que principe moral, malgré le fait qu'il ait émis ces opinions au IVème siècle avant J.-C. Le propre du droit naturel, c'est qu'il est éternel et inaliénable. La liberté de disposer de son propre corps, je crois que je connais pas de droit plus naturel que celui-ci. Bentham prétendait que le Panopticon (où il voulait mettre 11 millions d'individus et les faire travailler 16 heures par jour) remplirait un objectif de maximisation du "bien-être pour le plus grand nombre". La contradiction est évidente.
  11. A quoi servirait-il de le regretter ? Est-ce que cela changerait quelque chose ? Madelin a depuis largement compensé… Puis le suffrage universel, c'est pas franchement toujours très liberhalal…
  12. Tout le monde ne recherche pas le profit. Les individus ont des motivations différentes et c'est pour cela que l'utilitarisme qui vise à maximiser "le bien-être du plus grand nombre" ne peut que se tromper, car on n'additionne pas des motivations différentes qui n'ont aucune unité commune.
  13. Je viens de terminer An Austrian Perspective on the History of Economic Thought de Rothbard (second volume) et The Fatal Conceit de Hayek. Je m'attaque à La Loi de Bastiat et Atlas Shrugged.
  14. L'utilitarisme façon Bentham est cynique en cela qu'il prétend rechercher "le plus grand bien-être pour le plus grand nombre" tout en ayant débouché sur des propositions comme le Panopticon, façon quelque peu étrange de rechercher "le plus grand bien-être" (passons sur le fait que cela ne se calcule pas).
  15. Le problème, c'est que le pragmatisme lui-même peut facilement devenir un dogmatisme et justifier l'abandon total des principes, auquel cas on tombe dans l'utilitarisme le plus cynique. Parfois, il y a des positions morales (ou autres) qui ne souffrent de compromissions.
  16. Mes deux grands-mères ont eu des problèmes : elles sont toutes les deux nées italiennes, naturalisées il y a belle lurette et de temps à autres, des jean-foutres fonctionnaires viennent leur demander de ressortir de la paperasse…
  17. A ce sujet, il va sans dire que l'abolition des subventions doit s'accompagner d'une dérégulation du secteur.
  18. Done.
  19. Je ne veux pas jouer les chipoteurs, surtout que tu es nouveau ici, mais le terme même de "société" est devenu trop polysémique pour l'utiliser à toutes les sauces. Une "société", c'est après tout aussi bien un groupe de personnes, qu'une entreprise ou un groupe d'appartenance en général. Le problème de notre vocabulaire, comme Hayek le notait, est que nous utilisons à tout va ces mots pour justifier tout et n'importe quoi. Dans le cas de subventions publiques, il y a toujours un gagnant et un perdant, le tout sanctionné par l'Etat. Quand on subventionne le céréalier, c'est l'éleveur qui peine, quand on subventionne la grosse exploitation, c'est la petite qui en pâtit, du fait d'une concurrence non due à des facteurs de marché (productivité, meilleure organisation, prix relatifs, etc.). Il est facile de voir la partie immergée de la subvention, mais il faut aussi voir ses effets cachés (cf. "Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas" de Frédéric Bastiat qui fait moins d'une centaine de pages et documente certains de ces effets). Pour le lien : http://www.institutcoppet.org/wp-content/uploads/2011/03/BASTIAT-Ce_quon_voit.pdf
  20. Tout système basé sur la "puissance publique" tournerait (et tourne déjà) vite à l'arbitraire : favoriser les amis du pouvoir, ramasser des avantages, etc. Les incitations fiscales et les subventions distendent la concurrence et créent des obstacles sur les marchés qui réduisent l'efficacité et l'équité (car les marchés ne sont plus libres et des barrières à l'entrée sont érigées). Le simple fait de "faire ces choix" (encore une fois, un petit nombre de personnes les feront au détriment de tous les autres), c'est déjà biaiser le fonctionnement des marchés.
  21. Je t'ai tout envoyé.
  22. A ce moment là, c'est l'inverse dans la chronologie : le terme de "dépérissement de l'Etat" (withering away of the state), on le retrouve un peu partout avant le marxisme, notamment chez C. Dunoyer et C. Comte que j'ai déjà cités. Marx n'a rien inventé ici. La pensée marxiste vise, encore une fois, à abolir la propriété privée, on peine à voir l'analogie avec le libertarisme.
  23. Ca veut dire un titre de "Yabon Nonosse" et un statut non protégé sur lib.org, autrement dit : faites en ce que vous voulez Hm, tu es tout à fait habilité à avoir tes propres points de vue. En revanche, je manierais avec un peu plus de précaution le terme "dogmatisme" ; vouloir à tout prix que des subventions fonctionnent et soient employées, c'est aussi du dogmatisme quelque part. Surtout, vas-tu demander aux gens qui vont payer la subvention s'ils veulent le faire ? Tu imposerais alors un objectif économique arbitraire à des gens qui préfèreraient utiliser leur argent pour autre chose, ce qui nous amène dans le domaine de la coercition. Et qui décide de la viabilité, l'Etat ? Là, on est pas dans la mouise… Lucilio a raison à cet égard.
  24. Mieux que cela, j'ai un dossier entier avec des articles, pour la plupart assez académiques (d'autres émanant d'associations agricoles ou d'organisme divers) et tous anglophones, mais si tu es intéressé, je peux te faire parvenir tout cela par email. Tu peux me mettre ton adresse email par message privé si tu veux et je t'enverrai tout cela.
  25. C'est clairement pas le seul problème, les subventions agricoles, c'est sûr. Pour la grande distribution, c'est simple : abolir les commissions départementales d'équipement commercial (CDEC), libéraliser totalement l'installation des grandes surfaces (éliminer la législation Raffarin & cie) pour que les grandes surfaces se multiplient et leurs marges baisseront. Pas sûr que cela aide les agriculteurs, ceci dit, quoiqu'ils pourront toujours dire : je vais aller vendre mes produits à votre concurrent qui me paie mieux, mais est-ce que cela marchera ? J'en doute. Les agriculteurs doivent innover, s'adapter, se tourner vers les denrées les plus rentables et cesser de s'apitoyer sur leur sort. Les Néozélandais l'ont fait, pourquoi pas les Français ? Cela peut marcher d'autant mieux que nous avons une varité de produits agricoles bien plus étendue que la Nouvelle-Zélande (plus spécialisée dans l'élevage, la laine et les produits laitiers).
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