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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Chateldon rules !
  2. Il me semble au contraire que les arrières pensées normatives, pour ne pas dire idéologiques des tenants des études de genre sont tellement obvious qu'ils en sont réduits à disséminer des éléments de langages dans les différentes feuilles de chou subventionnées pour faire passer la pilule ("ceci n'est pas une pipe" "la théorie du genre n'existe pas"). On fait le coup de temps en temps. Mais là c'est quand même gros comme truc.
  3. F. mas

    Sfl Rc À Paris - 13/09

    Ni dans les monts d'Arrée !
  4. F. mas

    Sfl Rc À Paris - 13/09

    Déjà retentissent nos chants de guerre
  5. F. mas

    Sfl Rc À Paris - 13/09

    Le loden, c'est l'avenir.
  6. F. mas

    Sfl Rc À Paris - 13/09

    SFL : j'y serai !
  7. http://analyticalanarchism.net/
  8. Ce n'est pas une très grosse surprise non plus. Il me semble que je tanne tout le monde depuis des lustres avec A de Jasay.
  9. J'ai vu ça, du coup, je lui ai laissé un message très agacé sur son téléphone mobile. Il suinte la lodénophobie.
  10. J'oscille toujours entre minarchisme et anarcapisme. En ce moment, c'est ce dernier penchant qui domine.
  11. Tu devrais t'intéresser à l'histoire de la démocratie, y compris des objections formulées par les tenants du régime représentatif à l'endroit des démocraties "directes" (Je pense aux 9 premiers livres des Federalist papers) : l'adjonction de la représentation avait pour but de "rationaliser" une démocratie qui ne tenait que par la guerre extérieure, l'égalité constituée en dogme social total et (là c'est moi qui ajoute une critique classique) l'encouragement à la démagogie : le marché politique démocratique créé ses propres tribuns, ses factions et jouer sur les passions de ses citoyens fait partie du langage ordinaire des politiques pour accéder au pouvoir. La démocratie directe comme celle représentative repose sur l'élection, qui incite à la mise en place de ce marché à la fois dispendieux et attentatoire aux droits et à la liberté. Si la politisation croissante de la société s'observe au sein des (post) démocraties représentatives, elle allait jusqu'à la guerre civile dans les démocraties antiques. Le "régime" tel que tu l'entends n'est pas une cause ou une conséquence de la société civile, elle est une excroissance et interagit avec la société. L'idée est plutôt de dire que la démocratie génère et entretient un marché politique malsain, qui accélère la redistribution sociale, elle-même encouragée par une classe politique qui a tout intérêt à devenir l'arbitre de la répartition des biens au sein de la Cité. L'alternative à la démocratie n'est pas l'oligarchie (qui n'est qu'une forme déviée de la démocratie représentative, si l'on suit Aristote). Il y a tout une gamme de régimes moins attentatoires aux droits possibles, qui ne se résume pas à la dictature ou au gouvernement des plus riches. Le vocabulaire politique européen est ambigu, c'est même à ça qu'on le reconnait : quand Tocqueville parle de démocratie, il désigne un phénomène social, celui de la progression de l'égalité dans l'histoire, et pas particulièrement un régime politique entendu comme ensemble institutionnel désigné pour les choix collectifs. Le terme "peuple" est tout aussi ambigu, qu'il soit la création fictionnelle de Hobbes au moment de l'institution du gouvernement représentatif (par opposition à la multitude, les catégories les moins favorisées de la population sur un territoire, le produit des délibérations démocratiques ou de l'unanimité d'une population donnée.
  12. @ataraxie : Le peuple, c'est donc la majorité du corps électoral ? Le problème du nombre, c'est qu'il ne dit ni le vrai, ni le juste : qu'il puisse corroborer de temps en temps nos intuitions morales, possible, mais c'est totalement aléatoire. Déjà, le progressiste Platon en parlait à travers Socrate comme d'un navire dont le gouvernail est tenu pas un type qui fait ce que lui demande tous les passagers. M'est d'avis qu'il ne lisait pas Libé pour autant
  13. F. mas

    Droâdezanimos ?

  14. C'eqsroitest malincjkqùg je nevpôivs ^plus rirzeen.
  15. Quel sens du progrès ? Pourquoi une dictature libérale ? Et sur la dernière affirmation, si, et c'est pourquoi soutenir la démocratie directe une une naiveté : ce n'est pas en l'instaurant qu'on va par magie supprimer le marché politique que toute instance de choix collectif développe.
  16. C'est pas joli ce que tu fais, Drake. Publier des trucs comme ça sur le forum. C'est vraiment dégueulasse.
  17. ...
  18. http://www.contrepoints.org/2014/09/08/179878-manuel-pour-une-revolution-liberale
  19. Bon, j'ai pratiquement fini la traduction, donc on passe à autre chose...
  20. On peut très bien estimer que la démocratie directe n'est pas une bonne solution sans être motivé par le "politiquement correct".
  21. F. mas

    Droâdezanimos ?

    Ce a quoi on te rétorquerait que l'homme ne fait pas figure d'exception dans le règne animal, qu'il en est lui-même un qui pour des raisons évolutionnaires a développé son cortex cérébral jusqu'à acquérir des capacités cognitives qui font de lui un animal distinct. La barrière n'est pas infranchissable, il n'y a la que des questions de gradation, blablabla et surtout l'héritage impensé du christianisme (et de la pensée grecque avant) qui tend à mettre l'Homme -animal rationnel- au centre de la création. Si on décentre le débat, c'est à l'être humain qu'on pose la question : pourquoi avec des droits privilégiés sur une qualité qui lui est propre et qui sert ses propres intérêts ? L'exemple de l'enfant ou de l'handicapé est intéressant, justement parce qu'il n'y a pas de réciprocité de droit, mais unilatéralité : les sujets de droit sont tenus de faire des enfants et des handicapés des sujets de droit comme les autres (c'est une fiction juridique), mais de facto, les premiers sont les seuls à pouvoir reconnaître et faire respecter les droits des seconds (ex tutelle).
  22. F. mas

    Droâdezanimos ?

    Il me semblait que les libéraux mangeaient déjà des enfants. Décidément, tout fout le camp.
  23. F. mas

    Droâdezanimos ?

    Oui, l'aboutissement du raisonnement de Singer est assez déconcertant. Mais justement, pour lui, la barrière qui nous empêche de sauver la bestiole pour le bébé est le spécisme, c'est à dire une préférence émotionnelle pour sa propre espèce plutôt que pour l'animal, qui partant des critères que l'homme lui-même a établi, devrait pourtant avoir sa protection morale (et juridique) avant celle des hommes. Et bien entendu, le spécisme ainsi posé est une variété de racisme. Ca va très loin, mais c'est tout à fait dans le sillage des théories du care, ces lointains descendants de Rousseau et d'Adam Smith.
  24. F. mas

    Droâdezanimos ?

    @Jabial ; @ Hank : Pour ce qui est des malades mentaux, vous partez du principe qu'à un moment, tous les malades mentaux ont été raisonnables. Et pour ceux qui ne l'ont jamais été ? Là encore, je ne sors pas mes exemples de mon chapeau, ce sont des trucs qui traînent depuis des années (Martha Nussbaum, etc.)
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