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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Un extrait d'une enquête au coeur de ces communautés conservatrices retirées du monde http://www.youtube.com/watch?v=AMe59zrgQoA http://www.youtube.com/watch?v=r5gWVgqHUYY
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Tu viens de répondre à ta propre question, si tu prends le terme "conservatisme" au sens posé par Lucilio (je dis bien au sens posé par Lucilio, parce que par exemple Hoppe estime que le conservatisme, c'est croire en un ordre naturel qu'il s'agirait de respecter, et du coup confond libertarianisme radical et conservatisme). J'ajouterais une chose qui fait plus débat (et sur laquelle je n'ai pas d'opinion définitive personnellement) : la manière employée pour dépolitiser ou organiser le retrait de l'Etat de la vie sociale. Certains libéraux préconisent le retrait brutal, sans transition, tandis que les plus conservateurs pensent qu'il faut ménager une transition plus douce pour éviter l'anomie sociale, c'est à dire un moment de désorganisation qui ne débouchera pas nécessairement sur une organisation sociale plus favorable à la liberté que le moment d'avant. La solution "conservatrice" peut sembler plus prudente, mais peut aussi justifier le prolongement indéfini de situations injustes sous prétexte de ne pas défaire le consensus social.
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Carrément. Si le monde est objectivement libéral, et que c'est le marché et son corollaire l'hédonisme bourgeois détruit tout sur son passage, l'Etat comme ses bénéficiaires sont des victimes qu'il s'agit de protéger. La fonction d'un tel discours dans la France d'aujourd'hui saute aux yeux quand même.
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Le problème, c'est que pour Michéa, l'Etat et les problèmes générés par l'Etat, il ne connaît pas. C'est un de ses angles morts, et un angle mort très curieux quand on se pose comme le spécialiste français de Christopher Lasch, qui lui en a tartiné des pages contre l'Etat thérapeute, anti-social et anti-famille d'ailleurs.
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Le PS dévoile son projet Éducation nationale
un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Hayek Je suis tout à fait d'accord sur l'inhumanité du truc. La perversion du marché politique est assez visible dans le domaine de l'enseignement supérieur : les classes moyennes veulent de l'égal accès à l'enseignement supérieur, les politiciens leur en vendent en sacrifiant l'université qui encaissent depuis trente ans les réformes les plus débiles pour satisfaire la masse des demandeurs. Ceux qui savent comment ça marche évitent la voie de garage universitaire en allant dans les écoles ou les iut, et les autres se font blouser. Personne ne se plaint, parce que les étudiants sont contents d'être à la fac, les profs ont du boulot (et donc chouineraient si on commençait à mettre des barrières d'entrée en première année), les politiciens placent leurs gosses en école et ceux qui sortent diplômés des facs mais sans job ne sont pas plus informés au début qu'à la fin de leur cursus. -
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Mathieu : Je dirais les deux mon général. Arrivée massive de touristes, adaptation des formations pour les absorber, recul de la sélection toujours plus tard pour éviter de les mettre à la porte. -
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Non, ce n'est pas ma formation Je dis seulement que le niveau licence ne permet pas d'acquérir le bagage minimum pour enseigner en collège. Maintenant, si on réforme, si on sélectionne, si on remet les licences au niveau mastère, ça pourrait passer, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, et je me dis aussi que réduire le contenu d'enseignement de 5 à 3 ans n'est pas non plus sans conséquence sur la qualité de l'enseignement (l'acquisition des connaissances, pas la qualité de l'enseignement en classe). -
Sur Michéa : ça dépend. Il a fait une opa sur la pensée de Christopher Lasch dont je pense le plus grand mal (en affadissant l'anti-étatisme viscéral du populisme de Lasch). Et puis sa critique du libéralisme n'est qu'à moitié pertinente. Sinon sur Orwell, il y a Bruce Bégout qui n'est pas trop mal : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_B%C3%A9gout http://www.amazon.fr/De-d%C3%A9cence-ordinaire-fondamentale-politique/dp/2844852866
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Sur le papier le niveau licence suffit, dans les faits, ceux qui remportent le concours sont au moins mastère, voire mastère 2. Et si l'épreuve est taillée sur mesure pour des licenciés, alors problème. -
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Je suis bien d'accord : le filtre à boulet se fait par années : il y en a moins en 2ème année qu'en première, et moins en troisième qu'en quatrième, seulement si les standards sont relativement bas, ça ne veut pas dire qu'on aura que des champions du monde en 4ème année. Seulement moins qu'en première. -
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Dans l'état actuel des choses, si tu veux de la qualité, il faut taper plus haut. Il suffirait d'une licence si et seulement si le niveau licence d'aujourd'hui équivalait au niveau mastère d'aujourd'hui, ce qui n'est pas le cas. -
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Hayek's : On sélectionne plus je dirais. Et crois-moi c'est pas du luxe. -
J'en prends bonne note, donc.
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Yozz : non, je ne connais pas ce monsieur.
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ça devrait être le cas.
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
En argumentant ça donne qu'un type avec une licence n'a pas la même connaissance de sa matière qu'un type avec un master, et que "faire du terrain" dans le domaine de l'éducation demande de maîtriser la matière enseignée, et pas seulement de se retrouver devant une classe en découvrant spontanément sa propre discipline en se confrontant à des élèves (l'"expérience de terrain" comme tu dis). -
Je crois que les concons, ils ne se trouvent pas que chez les "conservateurs". C'est un trait d'esprit assez répandu par-delà les chapelles réelles ou fantasmées, la connerie.
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+1
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Mais le gaullisme a aussi eu son moment révolutionnaire, et considérait qu'il fallait renverser l'ordre institué par la 4ème république. Pendant longtemps, le rpf, c'était un peu le fn des années 50, le personnel politique lui avait même taillé un scrutin sur mesure pour qu'il n'arrive pas au pouvoir tellement il était considéré comme radical et don assez peu conservateur sur le fond. Il a fallu une guerre pour mettre Mongénéral en selle, qui en a profité pour imposer sa constitution sans la moindre contestation du personnel politique en place. Inversement, ceux qui veulent aujourd'hui conserver le modèle social français hérité de la fin de années 70, c'est la gauche, qui découvre depuis quelques années les vertus du conservatisme politique. Quelle ironie. Je suis ok sur la dernière partie, et je pense que c'est d'ailleurs là une grande différence entre être conservateur et de droite.
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Malky : La droite favorise-t-elle nécessairement les coutumes et les conventions, l'expérience sur l'innovation dans le domaine pratique ? Fait-elle de la prudence politique la disposition essentielle de son personnel politique ? Ça ne cadre pas trop avec Sarko, encore moins avec de Gaulle, ou encore VGE et Pompidou. La tradition bonapartiste n'est pas un conservatisme, et les gaullistes comme les postgaullistes ne sont pas non plus conservateurs au sens posé par Lucilio. Etre de droite, c'est donc autre chose qu'être conservateur. Il parait qu'il y a même des conservateurs à gauche et à l'ext gauche. http://www.amazon.fr/Orwell-anarchiste-Tory-Jean-Claude-Mich%C3%A9a/dp/2841581616
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
oh que oui. -
A mon avis, la confusion vient du fait qu'on à tendance à désigner par conservateur ce qui est de droite, alors que s'il existe deux termes différents, en l'occurrence, c'est pour désigner la plupart du temps deux positions différentes.
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Ah bé je suis d'accord, c'est d'ailleurs pour ça que j'ajoute que la seule ligne de démarcation porte sur la question : que doit faire, ou ne pas faire les pouvoirs publics pour toi ? Intervenir au moyen orient ? Prévenir contre les pandémies ? Réguler la sécurité routière et décourager les comportements criminels ? Etc. Mais là, un "libéral progressiste" ou même un bon vieux centriste des familles pourra se révéler plus autoritaire qu'un conservateur ou whatever. L'idée du libéralisme, c'est justement d'être aveugle aux préférences des individus pour faciliter le maximum de conduites sans que ça se termine en chaos total. Sinon sur le scepticisme épistémologique des conservateurs, ça voudrait dire que tous ceux qui pensent que l'individu est insuffisamment rationnel pour comprendre l'intégralité du fonctionnement de l'ensemble du corps social sont des conservateurs ? Wow, mais dans ce cas là, tous ceux qui font de la principale caractéristique du marché le cadre de la recherche d'informations (mais aussi la constitution de dispositifs pour en faire l'économie ou/et l'usage le plus efficace) pour accomplir nos desseins particuliers sont des conservateurs, ce qui renvoie à pas mal de disciples d'Adam Smith. Enfin tous ceux qui se reconnaissent dans ce que Pete Boetkke appelle la mainline economics. http://www.coordinationproblem.org/2011/01/mainline-versus-mainstream-economics-and-the-questions-of-moral-philosophy.html
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un sujet a répondu à F. mas dans Politique, droit et questions de société
Ah je viens de me souvenir d'un article du monde (en fait un mini dossier) qui m'avait particulièrement scandalisé par sa vacuité. Il y a quelques mois, on a eu droit à une minipolémikalakon à cause d'un dossier de Zi Economist sur l'état de la France. Dossier assez bon et informé au demeurant, qui méritait au moins qu'on en discute sérieusement. Comment nos zamis du Monde traite le sujet ? En deux pages, ils n'abordent jamais le fond des critiques, remplissent des pages sur le "journal de la city" ou la francophobie des journalistes anglais, et assènent à plusieurs reprises ce que la propagande gouvernementale assène dans tous les médias depuis l'arrivée au pouvoir de FH : tout va bien, on va avoir de la croissance, on est super compétitif et grâce à nos contrats je ne sais plus quoi, on va repartir comme en quarante, c'est dire s'ils se trompent les godons. Lamentable.
