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Tout ce qui a été posté par xara
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				Justice Anarcho-Capitaliste
xara a répondu à un sujet de KeLkUn dans Politique, droit et questions de société
Il est clair que lorsque Rothbard s'avance sur le terrain de la théorie des peines, il n'y a pas de fondation aussi solides que disons pour la théorie des droits de propriété stricto sensu. Mais cela ne veut pas dire non plus qu'il sort un truc de son chapeau l'air de rien, ni plus ni moins absurde que n'importe quelle autre vue que je pourrais inventer entre le fromage et le dessert. Pourquoi fait on ici comme s'il ne discutait pas des différentes vues habituellement avancées en la matière et qu'il tranchait ainsi par contraste avec ces vues? Est-il si peu intuitif ou arbitraire de considérer qu'un agresseur perdrait ses droits à la hauteur des agressions commises (ce qui est sa justification du "double talion") et que cela justifie de balayer d'un revers de main et ricanements les considérations en question? Par ailleurs, j'attire votre attention à nouveau sur le fait que ceci constitue une déviation par rapport au sujet qui encourage son auteur dans son erreur initiale, à savoir de confondre la question de savoir si une victime a le droit d'infliger elle même à son agresseur une sentence et quelle sentence maximum serait légitime et la question de savoir à quoi on peut s'attendre comme modèle et quel modèle serait requis pour que la justice soit correctement administrée. - 
	La citation en question ne se réfère pas à "l'économie en rotation uniforme" puisqu'elle évoque un changement des préférences temporelles alors qu'en ERE justement, il n'y a aucun changement. L'ERE est un outil d'analyse permettant de séparer analytiquement l'intérêt originaire (la rémunération du capitaliste dans l'échange intertemporel) et les profits et pertes (la rémunération de la même personne en tant qu'entrepreneur, i.e. ayant plus ou moins bien prévu le cours des événements) en faisant abstraction de l'incertitude. Qu'appelez vous "rentier"? Les capitalistes (tous ceux qui avancent des biens présents dans le marché intertemporel)? Si oui, alors la baisse du taux d'intérêt signifie au contraire chez Rothbard que l'offre de biens présents (l'épargne) a augmenté, i.e. que les "rentiers" le sont plus encore et/ou qu'il y en a plus. D'une part, l'évolution technologique ne sort pas d'un chapeau -elle présuppose une épargne investit dans la découverte desdites technologies. Le point de départ de la modification de la structure n'est pas là une innovation technologique mais l'acte d'épargne qui en est à l'origine. D'autre part, un lien nécessaire entre l'innovation technologique et les primes de risque auxquelles vous faites allusion reste à démontrer.
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	Il y a diverses théories des prix du travail, du sol, de l'intérêt et des profits et pertes. De brefs échanges sur un forum ne seront jamais des substituts à la lecture d'ouvrages de théorie économique. Mais vue la teneur de vos propos, il faudrait déjà écarter certaines confusions sur des choses plus générales, en commençant par le plus basique. Je recommande, y compris à votre ami, d'aller voir ici. C'est facile à lire, ciblé comme de l'introductif.
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	Qu'est-ce que c'est un "rentier" déjà dans votre terminologie? Quelqu'un qui a prêté de l'argent je suppose? On se demande bien pourquoi si le "revenu du capital" est plus ou moins garanti ad vitam eternam, tous ces travailleurs qui sont aussi capitalistes en plaçant leur épargne ont quelque raison de s'inquiéter du rendement de leur placement... En vérité la classification d'entrepreneur vs investisseur (ou capitaliste) vous induit en erreur de même que le discours en terme de répartition entre catégories de revenu (travail vs capital) car le passage du temps et l'incertitude sortent du tableau. Donc on ne voit pas que le capitaliste (qu'il prête ou investisse directement) avance de l'argent dans l'incertitude du résultat futur. Par conséquent, le revenu de la production n'est pas un pactole à partager. Le "profit" au sens comptable que touche l'investisseur est un résidu. Le travailleur a déjà été payé avant que le produit ne soit vendu. Le revenu obtenu à la vente du produit peut être plus ou moins important, l'investissement peut avoir aux yeux de son auteur été rentable ou non. Ce "profit" pourrait bien en fait être une perte. Bref, tout capitaliste (qui avance des ressources pour la production) est en même temps un entrepreneur (au sens de personne prenant en charge la fonction de supporter l'incertitude). C'est vrai même du "rentier" qui investit en prêtant (revenu contractuel avec les emprunteurs qui supportent alors plus l'incertitude qu'autrement), car il n'y a pas de garantie absolue que le contrat soit respecté ou renouvelé à l'avenir d'une part, et que les prix des obligations en question restent stables ou augmentent d'autre part. Ce que le capitaliste-entrepreneur offre au travailleur, c'est le service de lui épargner l'attente pour obtenir le revenu (échange biens présents vs biens futurs) et de supporter le poids de l'incertitude sur la survenance de ce revenu et sa taille). On ne peut pas concevoir un intérêt mutuel à de telles relations si on fait abstraction du temps et de l'incertitude. Et même en supposant que les travailleurs n'aient généralement rien à y gagner, alors rien ne les empêche dans une société libre de s'associer en coopératives (c'est-à-dire de cumuler les fonctions de travailleurs et capitalistes-entrepreneurs). Des capitalistes ou "rentiers" séparés ne peuvent subsister si les travailleurs trouvent plus avantageux de refuser de s'y associer. Dans la réalité, tant qu'il ya des différences d'aptitude et de préférence vis à vis de l'incertitude et du temps, il y aura des spécialisations fonctionnelles entre capitalistes et salariés. Comment se fait il selon votre ami que les travailleurs en coopérative voient les salariés s'enrichir plus vite qu'eux? Ca colle mal avec l'idée du salarié exploité...
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	Il y a beaucoup de choses et beaucoup de problèmes dans votre post, Y. Une chose déjà qui dénote un problème de cohérence interne. Relisez vous ici:
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				Justice Anarcho-Capitaliste
xara a répondu à un sujet de KeLkUn dans Politique, droit et questions de société
Il semble que vous mélangez deux choses, à savoir que Rothbard explique qu'on a le droit de faire X et que pour lui X serait ce à quoi on doit s'attendre comme pratique dominante dans l'état de droit. Aussi, on aurait pu dire "dans une société libre, n'importe qui a le droit de produire des pommes." et enchainer sur "mais n'est-ce pas complètement absurde comme modèle que tout le monde produise des pommes?" comme si la première thèse impliquait la seconde. L'erreur de raisonnement est la même. - 
	
	
				Ces Petits Actes Anti-Écolos Du Quotidien
xara a répondu à un sujet de Chitah dans Sports et loisirs
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				Ces Petits Actes Anti-Écolos Du Quotidien
xara a répondu à un sujet de Chitah dans Sports et loisirs
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				Ces Petits Actes Anti-Écolos Du Quotidien
xara a répondu à un sujet de Chitah dans Sports et loisirs
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				Justice Anarcho-Capitaliste
xara a répondu à un sujet de KeLkUn dans Politique, droit et questions de société
Personne ne dit ça, à ma connaissance. - 
	
	
				Mort de l'ampoule à incandescence?
xara a répondu à un sujet de Kortinus dans Science et technologie
Oui c'est une abomination. Dans une pièce ainsi "éclairée" on se croirait vivre dans un épisode d'inspecteur Derrick. Ce sont des ampoules à faire exploser les suicides. - 
	Il n'y avait aucune faute dans l'action en question contre Lorient. Et le pied dans le torse du gardien dans je ne sais plus quel match, il a été exclu pour cela. De quelle charge pieds en avant non sanctionnée parle-tu donc?
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	Il y a certainement d'autres manières de ne pas être récupéré comme un idiot utile.
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				Ces Petits Actes Anti-Écolos Du Quotidien
xara a répondu à un sujet de Chitah dans Sports et loisirs
Aussi, si on veut être sérieux deux minutes, il va facilement y avoir des problèmes de compatibilité entre libéralisme et "faire des trucs qui emmerdent les écolos c'est bien". La raison pour laquelle ça ne va souvent pas coller avec le fait de se revendiquer "libéral", en général et dans ce cas en particulier, est que dans une société semi-collectivisée, quantités d'actions voient leurs coûts "socialisés". C'est le contribuable qui paie, le propriétaire exproprié, les riverains qui doivent subir sans broncher la pollution de l'aéroport imposé par le gouvernement, etc. Dans une société libre, de telles "externalités" sont institutionnellement éliminées. Donc aujourd'hui par exemple, si je veux juste emmerder les écolos, je vais essayer de bourrer les poubelles de la quantité la plus importante de déchets. Mais dans une société libre, il y aurait des tarifs différenciés pour la collecte. L'incitation, comparée à la situation actuelle, va systématiquement pousser à faire plus gaffe parce qu'on va payer le fait de s'en foutre. Aujourd'hui la collecte étant un service public "gratuit", si on ne se limite pas volontairement, on maximise l'externalité. Il n'y a pas de quoi être fier. - 
	
	
				Ces Petits Actes Anti-Écolos Du Quotidien
xara a répondu à un sujet de Chitah dans Sports et loisirs
Ce qui serait malin de faire, blague à part, c'est de stocker des ampoules à incandescence. Quand il ne va plus y en avoir du tout en magasin, les gens vont sentir l'impact de l'interdiction (en étant obligés d'acheter les autres pourries ou biens mais plus chères) et une demande va émerger sur un glorieux marché noir. Soit dit en passant, il ne me semble pas clair du tout -c'est le cas de le dire- que les autres ampoules soient plus "écolos", même sur la base des critères habituels énoncés par les écolos. - 
	Ne pas sous estimer Joffrin
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	Se réjouir de mesures anti-libérales? Qui a dit une telle chose?
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	Exactement, et c'est pourquoi on devrait y réfléchir à deux fois avant de faire des tapes dans le dos à divers politiciens plus ou moins réformistes et à tomber dans leurs bras (quand on fait de la politique). Si un politicien authentiquement intéressé à se couper l'herbe sous le pied va être une anomalie, alors il faut interpréter les vélléités de politiciens à libéraliser/privatiser comme des techniques de gouvernement visant à pérenniser le pouvoir (pour ne pas qu'il s'écroule sous son propre poids). C'est là que les libéraux risquent de se faire récupérer en idiots utiles comme fournisseurs de rationalisations pour aider les princes à gérer leurs affaires au mieux.
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	Mais je n'ai pas parlé du futur ! On parle d'une photo à un moment ou période donné(e). La "banale régression" est un substitut à l'estimation par une créature omnisciente de l'impact quantitatif sur les demandes et offres de tout le monde. Il devrait être clair que ce n'est pas parce que son usage est banal que ça rend la démarche particulièrement solide. Et la régression et la conclusion des 1.5 ne reviennent pas à constater un phénomène évident. La seule chose "évidente" en la matière est que l'embauche par l'Etat prive le secteur privé de main d'oeuvre, non qu'il doit y avoir plus d'emplois détruits que créés. "Le privé étant plus efficace, la somme est négative" je ne sais pas ce que ça veut dire. De toute façon raisonner sur une quantité de travail en faisant abstraction des prix n'a pas de sens. A vrai dire, je ne vois pas pourquoi il y aurait du chômage involontaire permanent si ce n'est via la législation sur le salaire minimum. Par conséquent, l'embauche de fonctionnaires en soi n'y ferait rien. Aussi, pour que l'embauche de fonctionnaires ait un impact négatif sur l'emploi indirectement, il faudrait qu'elle affecte d'une manière ou d'une autre la demande de travail à la baisse et/ou l'offre à la hausse pour des taches dont le niveau de productivité marginale est autrement juste au dessus du salaire minimum. Ca n'a rien de trivial.
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	Quant à l'étude de Cahuc & co, c'est du bricolage économétrique. Il faut des pouvoirs surnaturels pour prétendre affirmer qu'un emploi public détruit 1,5 emplois privés. Même si tous les éléments théoriques utilisés par les auteurs étaient corrects, il leur faudrait lire les pensées de tout le monde pour mesurer l'impact sur les offres et demande de travail. Je trouve quand même curieux qu'on s'excite sur les méthodes des climatologues quand leurs résultats sont "réchauffistes" et qu'on prenne pour argent comptant les travaux quantitatifs d'économistes qui avancent au doigt mouillé quand le résultat nourrit des conclusions favorables au libéralisme. Il est pourtant bien plus aisé de s'attaquer aux méthodes desdits économistes que des climatologues.
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	Pas si vite ! Pourquoi le graphique commence-t-il en 78? M'est avis que si on commençait en 1945 par exemple, on pourrait bien avoir un tableau différent...
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	A vérifier mais je crois que Huerta de Soto propose un truc proche dans son magnum opus.
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	Relisez le post initial, il n'est justement pas clair du tout que son auteur parlait de ça.
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	On ne peut pas discuter de manière rationelle de la mise en place de quelque chose si on n'a pas déjà défini le quelque chose en question. Or justement "étalon or" a désigné différents systèmes dans l'histoire et est utilisé pour d'autres systèmes encore. On retrouve les mêmes ambiguïtés dans le temre "convertibilité" employé indifféremment pour des trucs qui n'ont rien à voir entre eux. Bref, faut d'abord savoir de quoi on parle.
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				Marxisme Culturel
xara a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Ce n'est pas parce que certains l'utilisent comme cela qu'il n'a pas un sens par ailleurs. Même chose pour "libéral" ou autres termes qui suscitent les passions. 
