Aller au contenu

xara

Habitué
  • Compteur de contenus

    3 824
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par xara

  1. C'est l'inverse qui devrait être considéré comme bizarre à première vue. La défense, c'est la défense contre l'agression. Qu'on puisse considérer "naturel" que cette défense soit fournie grace à la coercition des producteurs sur leurs consommateurs, i.e. l'agression, est pour le moins paradoxal. Il s'agit alors d'un "protection racket", c'est-à-dire d'une contradiction dans les termes.
  2. Premièrement, quand il est question de mercenaires, il est question de professionnels aussi. Deuxièmement, des empires à l'armée de métier se sont déjà ramassés face à une guérilla dont les forces sont en comparaison largement décentralisées. Recommandation d'ouvrage à consulter: Hans-Hermann Hoppe, ed.: The Myth of National Defense: Essays on the Theory and History of Security Production Pour les amateurs de labels, ma proposition de dénomination du courant: "Teenage libertarianism"
  3. Anarchie veut normalement dire "absence d'Etat". Le modèle "anarcho-capitaliste" se réfère à une "société de droit privé" où obtenir quelque chose de quelqu'un peut se faire de toute manière excepté par l'initiative de la violence. La hiérarchie et le commandement n'impliquent pas automatiquement d'agressions et peuvent être purement contractuels. Donc: does compute. Il y a zéro contradiction entre hiérarchie et anarcho-capitalisme.
  4. Vous envisagez pourtant si l'on regarde ma citation de votre prose précédente, avant que Nick ne m'interrompe , qu'il peut y avoir un chef coordonnant la résistance sans coercition. Si c'est le cas, il s'agit d'anarchie. Et l'hypothèse selon laquelle les individus seraient "atomisés" est manifestement gratuite. Je vous ferais remarquer que déjà aujourd'hui, le réseau des relations marchandes est extremement large et sophistiqué, même pour la production d'un seul bien. Difficile de voir pourquoi tout d'un coup en matière de défense, tout cela n'existerait pas. De plus, le besoin de centralisation serait probablement moindre car il n'y aurait plus d'appareil d'Etat à défendre (c'est d'abord pour cela que son armée existe). Pour la même raison, la menace d'agression extérieure serait à cet égard moindre. S'il n'y a pas d'appareil d'Etat à saisir l'envahisseur doit pour ainsi dire commencer de zéro.
  5. La Corée du Nord, l'URSS, etc. Le coeur du pouvoir politique c'est toujours une petite minorité de personne face à une masse bien plus nombreuse. La menace de l'usage de la force seule peut difficilement expliquer que cela tienne plus de quelques mois. Pour cela, il faut qu'une majorité de gens pensent que le statu quo est tolérable. Quand ce n'est plus le cas, le roi est nu et même l'URSS disparait. Ce qui revient à éluder la question, puisqu'elle concerne précisément la probabilité que le pouvoir reste régalien ou non suivant le régime. La concurrence en matière politique ce n'est pas la même chose que la concurrence dans le marché libre. La concurrence n'est pas un bien en soi. Bien sûr.
  6. Parce que comme Hoppe l'a dit dans le même contexte de la citation que vous utilisez et comme il est suggéré dans la citation, et comme Hume, La Boétie, Jouvenel et d'autres avant Hoppe l'ont expliqué, les limites du pouvoir politique dépendent du degré de soumission des sujets et donc de ce qu'ils considèrent comme plus ou moins tolérable en matière d'exercice du pouvoir. Retour à la citation: plus le sujet est exclu de la décision politique, plus il verra le corps politique comme parasite et moins il sera enclin à le laisser se développer. Aucun tyran ne peut se payer le luxe de n'avoir véritablement rien à foutre du peuple, sans quoi il ne le reste pas longtemps.
  7. xara

    Propositions pour Contrepoints

    Ce serait chouette si dans les commentaires, on avait la possibilité temporaire de corriger une erreur comme sur lib.org voire de supprimer son commentaire.
  8. En tout cas, c'est une excellente idée de projet. Pas facile à réaliser étant donné le caractère abstrait et souvent non intuitif de l'idéologie -étant donné les habitudes de pensée étatistes- mais excellente.
  9. Autre ouvrage d'intérêt: Roger Garrison - Time and Money: The Macroeconomics of Capital Structure
  10. J'ai vécu 2 fois six mois en Alabama où les armes à fau font partie de la culture, certes ce n'était pas la grande ville donc il y a des paramètres différents, mais des gars qui font les kékés avec leurs flingues, c'était pratiquement inconcevable. Et pourtant on va au stand de tir comme on va à la piscine (ou presque). Et pourtant ça ne manque pas de jeunes blaireaux "t'as vu mon gros 4x4 révélateur de la taille de mon pénis".
  11. A proprement parler, c'est le deuxième texte qui est sur l'effet Cantillon. Je dois avouer que j'ai du mal à suivre, surtout le paragraphe sur les vendeurs.
  12. Ca n'a pas besoin d'être très long je pense, faut juste trouver une accroche pour que ça n'ait pas l'air de tomber de nulle part. Par ailleurs, je signale que j'avais donné mon accord à Mustapha Dahleb pour reprendre des op-eds que j'ai pondus par le passé tant qu'on me prévient (au cas où je m'apercevrais avec le recul qu'en fait j'ai raconté des conneries et qu'il faut censurer)
  13. Je disais ce que je disais parce que s'il n'y a pas d'article expliquant l'effet Cantillon, je serais volontaire pour le faire. Je dois le faire de toute façon par ailleurs pour mes affaires à un moment ou à un autre, donc ça ne mange pas nécessairement sur le temps imparti à mes priorités.
  14. Le problème avec ces articles est qu'ils suggèrent que la simple "inflation" au sens de hausse des prix constitue une ponction. Mais ceci est incorrect. La hausse des prix en tant que telle augmente les prix nominaux, le pouvoir d'achat réel n'est pas affecté. Là où l'analogie avec l'impôt est correcte est dans le fait qu'il y a des effets redistributifs induits par le fait que tous les prix n'augmentent pas dans les mêmes proportions et en même temps, c'est l'effet Cantillon. Je vois qu'il y a un article sur l'effet Cantillon mais il ne l'explique pas correctement (en fait il parle surtout de plein d'autres choses). Y a-t-il un article là dessus sur Contrepoints? Peut-être que l'article que cherche Cognac parle de ça?
  15. Candidats possibles (je n'ai pas tout lu mais basé sur leur réputation à défaut) Böhm-Bawerk - Capital and Interest Mises -Theory of Money and Credit Mises - Socialism Hayek - Prices and Production and Other Works Hoppe - Theory of Socialism and Capitalism Hoppe - Economics and Ethics of Private Property Huerta de Soto - Money, Bank Credit, and Economic Cycles
  16. David Gordon dans la revue postée ci-dessus estime la taille de Capitalism à 2 fois Human Action. Quant à la comparaison avec MES, j'estime au doigt mouillé qu'on met facilement 2 pages de MES sur une page de Capitalism.
  17. Sur le passage surligné, c'est une vue d'un auteur beaucoup plus "neoclassical friendly" que la moyenne. Ce n'était surement pas le point de vue des éditeurs de la revue. Comment alors qu'il y a une approche autrichienne distincte de la théorie des prix pourrait on changer de paradigme quand on approche la finance? J'ai déjà remarqué que le label "autrichien" est employé pour des choses assez différentes si bien que des gens ne voyant pas de différence fondamentale en théorie des prix entre néoclassicisme et approche autrichienne peuvent se revendiquer de la dernière juste en pensant aux articles d'Hayek sur le système des prix comme système générateur d'informations Bref, le label prête à malentendus. Je trouve aussi assez bizarre l'idée qu'il n'y a pas de développements conséquents sur l'équilibre général ou surtout la croissance chez les autrichiens. Sur l'économie financière par contre… C'est d'ailleurs l'avis de Guido Hülsmann dont les recherches tournent autour de ça, ainsi que celles de ses doctorants.
  18. xara

    Bar du football

    Le coup franc qu'il met 5 minutes avant calme aussi. Zlatan président !
  19. Autant sur Capitalism, je spécule puisque je n'en ai pas lu grand chose, autant sur MES vs HA, c'est limpide pour moi. MES avant HA, à moins de déjà bien toucher en économie. Le projet de MES était au départ de faire une version "textbook" de HA en en retenant que la théorie éco (il y a plus que ça dans HA) et en la présentant de manière systématique et pas à pas de l'axiome de l'action jusqu'aux conclusions générales, le tout dans des termes accessibles au commun des mortels (HA a une structure assez alambiquée, fait plein de références en les considérant comme acquises de la part du lecteur, laisse pas mal de trucs implicites, et le style d'écriture est assez difficile ce qui n'est probablement pas sans rapport avec les origines de Mises). Finalement, le projet MES s'est élargi pour aboutir sur un traité général avec des contributions originales de Rothbard mais il retient l'idée de départ de la progression pas à pas -visible en regardant le sommaire (comparer à HA)- dans un langage clair (pour un économiste) et en ne se concentrant que sur l'éco (au final il est plus complet sur l'exposé du système que HA). Donc sur le critère n°1 de choix pour moi, le plus grand degré d'intelligibilité et le moins de connaissances présupposées chez le lecteur pour être capable de suivre, c'est MES d'abord. Ensuite HA plus intelligible une fois qu'on s'est frotté à MES permet d'élargir encore la perspective et d'aller plus en profondeur sur pas mal d'aspects et de situer l'économie dans un système plus général de pensée (indispensable première partie épistémo notamment). On peut aussi lire la première partie d'HA sur l'épistémo avant d'attaquer MES et revenir sur la suite d'HA après. Note: Les study guides de Murphy sont pas mal du tout.
  20. Deux reviews qu'il peut être utile de consulter avant de se lancer: http://mises.org/journals/rae/pdf/RAE10_2_8.pdf Aussi, quand on a un doute, faut demander à l'encyclopédie vivante, David Gordon : http://mises.org/misesreview_detail.aspx?control=190 Il n'y a pas des masses de traités généraux en économie. Parmi eux ou dans ce qui s'en rapproche, il me semblerait plus logique de commencer par Man, Economy, and State / Power & Market (Rothbard), puis Human Action (Mises) et pour finir Capitalism (Reisman).
  21. Non, j'en ai un exemplaire, c'est beaucoup plus gros. Au delà, c'est l'encyclopédie universalis.
  22. Merci de nous faire un compte rendu de lecture dans 5 ans, durée de lecture minimum requise sans cocaïne vu la taille de la brique.
  23. Pas néoclassiques mais classiques, en ce qu'il essaie de sauver une théorie de la valeur basée sur les couts de production plutôt que de faire dans le plus pur subjectivisme autrichien, si j'ai bien compris. Par ailleurs, ce n'est manifestement pas qu'un traité d'économie mais aussi un traité normatif se revendiquant de Rand (il n'est pas anarchiste). Je n'ai pas étudié le pavé, à part le chapitre sur l'environnement, qui souffre notamment de verser dans le strawman à outrance vis-à-vis des écolos.
  24. C'est Karsenty le véritable auteur de l'article paru dans Libé, non?
×
×
  • Créer...