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La réponse au papier de Rue 89

Non que ce qu'un politicien professionnel avance soit à prendre au pied de la lettre, mais même si c'était le cas, je vois mal comment on pourrait affirmer tout cela si péremptoirement. Romney est une girouette, en particulier là dessus. Mitt Romney's Abortion Evolution La seule chose dont on peut être presque certain est qu'il veut être élu et le rester le plus longtemps possible. Par conséquent, il sera pro ou anti quoi que ce soit pourvu que ça l'aide. La question devient alors "que prévoie-t-il qui lui rapportera le plus électoralement parlant?" Tous ces discours sur ce que veulent des gens comme Obama, Romney, etc., Sarkozy, etc. présupposant des hommes se battant pour des convictions, c'est l'équivalent du dessin animé du mercredi matin pour les enfants. De la clownerie de politicien. Non qu'aucune considération idéologique ne puisse animer ces gens là mais on devrait s'attendre à ce que ce soit juste un élément parmi d'autres, et un élément marginal dans la carrière de quelqu'un qui arrive si haut. Faire comme si c'était de ça qu'il s'agissait me semble d'une extrême naïveté, de celle dont les politiciens ont besoin chez leurs sujets.

Ah oui, j'ai vu le début de cette vidéo. Grosse erreur de com de le filmer ainsi en train de se balancer frénétiquement, ça lui donne un air dingo.

Le documentaire de Brice? What is that? Tout le livre ne porte pas stricto sensu sur la théorie du cycle mais ce n'est pas un traitement vulgarisé (d'où ma qualification de "traité")

Pour faire parler de soi, oui ça marche. Et donc? Faire parler de soi a-t-il un sens si c'est pour faire croire aux gens qu'on est autre chose que ce qu'on est? Ou alors c'est ce qu'on est. Mais alors à chacun d'en tirer les conséquences dans ses associations ou son refus de s'associer. Faut-il comprendre que le sujet de l'alignement du PLD sur la ligne de l'establishment républicain est une distraction par rapport à l'essentiel, "nos moutons"?

Non, la tribune du PLD est claire: il y a deux raisons au soutien de Romney, le politique économique intérieure supposément libérale et la politique étrangère néo-conservatrice. Il est erroné de prétendre que la politique étrangère est un détail dans la tribune du PLD. Par ailleurs, l'article ne lie pas extreme droite et soutien à Israel, il lie Karsenty à la droite et l'extreme droite israelienne.

Le Huerta de Soto, ce n'est pas de la vulgarisation, c'est un pavé. Si on parle des traités, alors il faut d'abord parler de Theory of Money and Credit de Mises, c'est là que la théorie autrichienne du cycle est développée pour la première fois. Pour l'intro aux Lucas et compagnie, ça se trouve dans les manuels récents de monnaie/finance, le Mishkin par exemple (si je me rappelle bien)

Le texte introductif de base pour la version autrichienne, c'est Rothbard, Economic Depressions: Their Cause and Cure

La question n'est pas tant de savoir si Obama est plus ou moins néocon que Romney mais les raisons données pour le soutien à Romney. En l'occurrence, il est clair que d'après l'article, Obama n'est pas assez néocon et que Romney est mieux de ce point de vue. Autrement dit, le message important en ce qui concerne la ligne du PLD (évidemment l'enjeu n'est pas l'aide donnée à l'un ou l'autre candidat par une prise de position du PLD) provient des raisons invoquées pour le soutien à Romney, i.e. notamment une ligne néocon sur la politique étrangère. Le PLD, c'est--à-dire les "libéraux" sur la scène politique française, soutiennent donc sans réserve Romney/Ryan sur cet aspect et prennent par ailleurs pour argent comptant la rhétorique républicaine free market en politique intérieure. Voilà le message.

S'il y a quelque chose de proche de "nos idées" dans cet article, c'est qu'il doit y avoir plusieurs groupes arbitrairement amalgamés dans le "nos".

F.mas auquel tu répondais avec ta manoeuvre habituelle d'imputer aux gens des trucs qu'il ne disent pas, n'a pas du tout dit ça, évidemment. Faire dire à quelqu'un qu'il fait dans le scepticisme politiquement correct quand il reste perplexe devant le caractère béat du soutien à Romney, c'est de la dissonance cognitive sévère ou du trollage.

Par ailleurs, Le Pen ennuie la gauche comme la droite sur leurs préjugés et a le gros avantage sur Johnson d'avoir une notoriété en France. Ergo, le PLD devrait soutenir Le Pen. Logique, non?

Précisément, il est difficile d'exagérer l'impact quand il s'agit de l'impression générale. Et cette impression qu'elle est-elle? Et quelle est la contribution à un renouveau libéral en France?

Ah si ça permet de faire parler de soi c'est super forcément. Pour la prochaine fois, je propose la défense du "waterboarding".

J'ai cru un moment que c'était le fil "nouvelles du monde sans intérêt" mais en fait non

Exactement

Je recommande toujours de lire d'abord ses deux précédents ouvrages. A Theory of Socialism and Capitalism The Economics and Ethics of Private Property

Donc Madelin n'était pas en train d'illustrer la théorie en question, à la lumière du contexte.

Premièrement, comme discuté ci-dessus, Rothbard ne dit pas qu'il n'y pas d'incidence du tout sur les prix à la consommation mais qu'il n'y a pas d'incidence directe on sens du transfert pur et simple de la charge de l'impot vers les consommateurs. Ensuite, ce n'est pas un postulat mais la conclusion d'une analyse. Ce que dit Madelin colle avec ladite analyse et l'illustre: ce n'est pas parce qu'on vous colle une TVA que c'est réellement un impôt sur la consommation. Et je ne suis pas au courant d'une faille là dedans. Comme Rothbard l'a montré le premier à ma connaissance, c'est la conséquence logique de la version autrichienne de la théorie des prix. Ce qui se passe par contre, c'est qu'y compris dans les milieux libéraux, cela n'est pas reconnu ou solidement réfuté, ou alors de manière partielle et incohérente. Par exemple ici, on apprend que Sauf que si on peut comprendre que les cotisations sont finalement supportées par les salariés c'est du fait de la théorie autrichienne de l'incidence fiscale, parce que le report de la charge se fait dans la mesure du possible vers l'amont de la structure de production. Aussi on ne peut pas dire simultanément que la charge de la TVA ou d'autres taxes sur les revenus seraient reportée sur les consommateurs. Soit la vue autrichienne est correcte et tout est reporté vers l'amont, ce sont ultimement des taxes sur les facteurs originels de production, sol et travail, soit c'est dans l'autre sens et les salariés font supporter à leurs employeurs la charge des cotisations sociales qui à leur tour la reportent sur les consommateurs comme ils le font avec la TVA. Même problème dans ce document. On gonfle les chiffres de la fiscalité en faisant comme si la TVA n'était pas déjà venue réduire les revenus du salarié lambda par le report de sa charge, alors qu'on reconnait pourtant que les cotisations sont supportées par les salariés. Et on lui compte la TVA à payer en plus en tant que consommateur, ce qui revient à la compter deux fois. Enfin bref…

Comme si quelqu'un s'était ici réclamé de ladite doctrine relativiste ou avait dit quelque chose l'impliquant…

J'espère que tout le monde se rend bien compte de là où il met les pied en y allant. Savoir à quoi s'en tenir et éviter les malentendus devrait normalement arranger tout le monde. https://twitter.com/PartiLiberal/status/259229138479632384/photo/1/large

C'est vraiment indifférenciable du blabla partisan de politicien standard cet article. Par ailleurs, on n'avait pas besoin d'un papier pour expliquer que le libéralisme est indifférenciable du néo-conservatisme de l'establishment républicain. N'importe quoi. Ou comment faire plus de dégats en un op-ed que les campagnes maladroites du collectif main invisible ne pourront jamais faire.

Ca fait beaucoup de spéculations. Et à supposer que le prix soit pro-démocrate, anti-Bush, ça n'en fait pas un prix anti-USA.

?!

Déjà, donner un prix à autre chose qu'une personne, c'est grotesque. Qui encaisse l'argent du coup? Et d'où vient-il au fait?