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Tout ce qui a été posté par xara
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Faudrait demander à l'organisateur ce qu'il considère comme acceptable. Si par exemple des photos d'hommes "libres" en tenue SM sur une banderole, ça le fait ou pas.
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Viabilité d'un système anarcho-capitaliste
xara a répondu à un sujet de Jean Karl dans Philosophie, éthique et histoire
Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire? -
Ce qui serait intéressant plutôt c'est de savoir qui pourra reprendre le flambeau étant donné que RP n'est pas immortel. Et le flambeau ce n'est pas celui d'être parlementaire en soi, mais de profiter de la vie électorale pour faire entreprise d'éducation populaire. Les vrais Paulistes l'auront bien compris et se moqueront du sort de Bachman et consorts.
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Doctrine sociale de l'Église
xara a répondu à un sujet de Ventura dans Philosophie, éthique et histoire
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Il y a une réfutation implicite de cela dans Man, Economy, and State de Rothbard quand Rothbard discute des "élasticités", mais à mon avis elle est elle même problématique. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il dirait: non il n'est pas possible que le phénomène soit général, car ledit phénomène correspond dans l'exemple à un mouvement sur une partie inélastique de la courbe de demande, ce qui veut dire que les demandeurs dépensent moins sur le bien en question. Mais cela veut dire qu'ils doivent allouer plus de monnaie ailleurs. Toutes les courbes de demande ne peuvent pas être inélastiques sur les intervalles pertinents. Le problème j'ai l'impression c'est qu'il suggère là que correspond au mouvement sur une courbe de demande un mouvement le long d'une autre courbe de demande alors qu'il nous a bien expliqué avant qu'à ce mouvement le long d'une courbe correspond la translation d'une autre courbe (auquel cas elle n'a pas besoin d'être particulièrement élastique quand le mouvement le long de la première se fait sur une portion inélastique). Si je ne dis pas de connerie, toutes les courbes d'offre et de demande pourraient bien être inélastiques, ce qui serait requis pour que le phénomène "observé" par Molinari existe de manière générale (sur tous les marchés en même temps donc), mais cela voudrait tout au plus dire que le cas évoqué par Molinari est possible et non ce qui prévaut en permanence. Par ailleurs, la question suivante serait: so what? Qu'est-ce qu'on en a à faire? Pourquoi serait-il intéressant que les demandes et offres soient plus ou moins élastiques? Vous suggérez que ça pourrait rendre l'équilibrage plus ou moins facile mais cf. ma réponse précédente. Si la loi de Molinari permettait de conclure que la coordination/l'équilibrage se faisait plus facilement que si les demandes et offres avaient des configurations différentes, cette différence n'a pas particulièrement à voir avec un débat marché libre vs interventionnisme. A moins qu'un impact de l'interventionnisme soit d'altérer ces configurations. Mais même si l'interventionnisme devait changer la configuration des demandes et offres vers plus d'élasticité, le problème n'est pas tant que le même processus d'ajustement serait freiné s'il l'était mais que ce ne serait plus les mêmes ajustements du tout. On ne part plus du même point et l'équilibre vers lequel on tend n'est plus le même, donc la comparaison ne tient pas.
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Je ne vois pas l'explication. Ou alors il y a équivoque sur l'idée de vitesse ou rapidité. Dire que le prix baisse géométriquement quand la quantité augmente arithmétiquement, ce n'est pas la même chose que de parler de la vitesse avec laquelle on passerait d'une position de départ en déséquilibre à l'équilibre. Il est clair qu'en ce sens, s'il y a équilibrage, la rapidité du côté des prix est toujours la même quelle que celle des quantités, puisqu'il s'agit de la rapidité du passage d'un point à l'autre, et que ces points sont définis par un couple prix/quantité. Tout ce que je vois donc dans cette histoire de progression arithmétique/géométrique des quantités/prix ce sont des hypothèses sur la forme des courbes. Si l'offre augmente alors que la demande est presque verticale, alors la quantité échangée ne va presque pas changer alors que le prix va tomber très bas. La chute du prix est "plus rapide" que la hausse de la quantité non dans le sens de rapidité du passage dans le temps mais dans le sens où quel que soit le temps requis pour passer d'un point à l'autre, ce nouveau point est tel que la variation s'est faite dans le prix bien plus que dans la quantité. Si par ailleurs l'équilibrage devait se faire plus facilement (rapidement dans le temps) en fonction du caractère plus ou moins pentu d'une courbe, ben faudrait donner une raison pour cela, ce que Molinari ne fait certainement pas (je ne vois même pas que ce soit sa thèse). Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas pour ma part.
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Pendant ce temps à Montpellier, René Girard voit de la différenciation dans le calendrier qu'on impose à son équipe et il n'est pas content.
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Pas d'alcool dans une taverne, c'est impossible.
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Je ne sais pas si ce résumé est fidèle à la pensée de l'auteur mais ça sent la bouillie. Par exemple, le conflit naitrait de l'indifférenciation. "Comme il n'y a plus de différenciation, le désir et l'escalade mimétique entraînent des conflits". Le désir de quoi? Certainement, personne ne peut désider ce qu'un autre aurait mais qu'il n'a pas, s'il y a indifférenciation. Admettons qu'il y ait conflit. Une "minorité" va commettre un crime aux yeux de la majorité. Puis vient l'étape suivante: "La Polarisation du groupe : puisque la société est indifférenciée, il faut pouvoir distinguer ce Bouc émissaire. Ainsi, le groupe va se polariser sur des signes distinctifs qui expliqueront le Crime commis. Ces signes, qui différencient la minorité dans l'Indifférenciation, peuvent être de toute sorte : financiers (être riche, marchands, etc.), sociaux (être roi, aristocrate, assisté, etc.), culturels (religion, tribu, etc.) ou physiques (couleur de peau, handicap, etc.)." Désolé mais mon mon détecteur de bullshit m'oblige à mettre des choses en gras. S'il y a indifférenciation, comment pourrait il y avoir une "minorité" distinguable? Ah oui, elle va "se différencier dans l'indifférenciation" Je ne dois pas être assez sophistiqué pour comprendre ces trucs. Pour moi si tout le monde est pareil… tout le monde est pareil. Autrement dit il n'y a pas de différenciation dans l'indifférenciation, pas de couleurs dans une photo noir et blanc, etc. Bref, ça ne veut rien dire.
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Ok mais l'idée de Molinari est que quand l'offre augmente de manière arithmétique, le prix baisse de manière géométrique et non arithmétique.
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En effet, ce type "d'objection" est employé. Argument d'autant plus curieux qu'en général ceux qui l'utilisent ne sont pas pour un parfait statu quo, quelle que soit leur préférence. Auquel cas ils doivent admettre que la garantie absolue de résultat n'est pas un critère pertinent car ils ne l'appliquent pas à leur propre option préférée. Par ailleurs, aucun "anarcho-capitaliste" à ma connaissance ne prétend qu'une anarchie "ordonnée" est automatiquement et inconditionnellement soutenable, ce qui suggère immédiatement qu'ils ont d'autres critères que le critique se doit de discuter.
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Il y a un livre édité par Roderick Long et Tibor Machan rassemblant des avis divers autour de la question. Probablement que certains des articles au moins sont disponibles quelque part en ligne.
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Ca me fait penser qu'une grosse faiblesse de l'article, à mon souvenir, était concernant ses objections qu'il fait comme si l'autre volet de l'alternative qu'il propose n'avait pas besoin d'analyse pour voir si elle répondait mieux à son challenge (ou ce qui revient au même, que le challenge ne s'y appliquait pas). C'est tenu pour acquis, si bien que la discussion est complètement biaisée au départ. C'est une façon d'argumenter fréquente. Du genre, si face au problème X l'anarchie n'offre aucune solution parfaite et automatique, alors l'Etat est préférable, la prémisse implicite étant que le problème ne se pose pas ou est résolu automatiquement en présence de l'Etat ou de son Etat préféré Là l'auteur manque de reconnaitre qu'il doit se poser la même question que pour l'anarchie, à savoir s'il est plus ou moins "utopique" dans le sens d'infaisable et insoutenable.
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Je ne me souviens pas en détails du contenu de l'article et je ne connais pas la littérature en détails non plus mais je crois me souvenir que Godefridi s'en prenait en particulier à Rothbard, Hoppe et D. Friedman. Aussi, je me souviens en ce qui concerne Hoppe qu'il concentrait son attention sur sa justification du code juridique libertarien ce qui est une question tout à fait différente de celle concernant la soutenabilité d'un tel régime ou plus généralement la question de "comment ça marche?". Le problème est qu'Hoppe ne se contente pas de faire de la philosophie politique mais fait de l'analyse économique comparé des régimes (c'est l'autre objet principal de son premier livre après tout, A Theory of Socialism and Capitalism, livre qui justement n'est pas référencé par Godefridi) et tente de répondre à cette question (bien plus en profondeur que Rothbard par exemple). L'analyse se trouve principalement dans son article Fallacies of the Public Goods Theory and the Production of Security, avec des raffinements distillés ensuite dans d'autres travaux, article qui est repris dans un chapitre de son livre.
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Je crois que c'était ce papier, n'est-ce pas? A mon souvenir, c'était faible, dans le sens où bien que l'auteur vise à réfuter des thèses d'anarcho-capitalistes identifiés, contrairement à Buchanan & co qui à ma connaissance ne répondaient pas à Rothbard & co, il ne leur rend pas justice. Je veux dire, il montrait surtout qu'il avait dû lire ça en diagonale vite fait entre le dessert et le café. La plupart des réserves qu'il a si je me souviens bien trouvent des réponses dans la littérature. Aussi, il était dans l'obligation d'y répondre plutôt que de les ignorer en faisant comme s'ils n'en discutaient pas. Bizarrement, ça avait été aussi publié en anglais dans le journal des économistes et des études humaines. Sur la forme, il s'était passé un truc assez marrant ou pathétique suivant le point de vue. Godefridi, l'auteur, avait publié un post sur le site de l'institut Hayek intitulé pompeusement "l'institut Hayek challenge Hans Hermann Hoppe" et avait posté l'e-mail qu'il avait envoyé à HHH avec l'article en pièce jointe, ainsi que la réponse de HHH selon laquelle Godefridi devrait se familiariser avec ladite littérature avant de l'attaquer (parce que publier sur internet ses communications privées avec quelqu'un est tout à fait approprié bien sûr ). On trouve trace de cet épisode ici.
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Bon alors apparemment, Thomas Szasz est lui aussi décédé il y a trois jours
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James Sadowsky, que certains auront peut être écouté à une université d'été de la nouvelle économie à Aix, est aussi décédé quelques jours auparavant. C'est l'hécatombe.
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http://www.libertyunbound.com/node/892 J'ai eu l'occasion de l'entendre l'année dernière, c'était un érudit et un type très marrant comme le suggère cet article relatant des anecdotes personnelles concernant Hayek et Rothbard.
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Oui, Buchanan et Tullock ont mené une série de travaux sur l'économie de l'anarchie dans les années 70 qui ont donné lieu à deux ouvrages, "Explorations in the Theory of Anarchy" et "Further Explorations in…" Aujourd'hui on retrouve le gros des articles et des réponses dans ce livre trop cher.
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Nozick
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Je ne vois pas très bien pourquoi l'équilibration serait plus facile dans un cas que dans l'autre. A première vue, tout ce que la thèse de Molinari semble dire relève de la "statique comparative" entre deux équilibres. Transposé en termes graphiques, tel que je le comprends il dit quelque chose sur la forme des courbes qui seraient telle qu'entre l'équilibre avant et après une translation de courbe, c'est le prix qui changerait drastiquement, par rapport à la quantité.
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C'est peut être lié au jargon mathématique mais je ne comprends pas ce que vous dites. En tout cas, vous n'avez pas l'air de soutenir les vues de Molinari alors que vous aviez annoncé un début de démonstration allant dans ce sens.
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Je ne vois pas là. D'abord, j'imagine que vous vous êtes emmêlé les pinceaux car quand Molinari prend l'exemple d'une "offre qui dépasse la demande", j'imagine que c'est une manière maladroite de dire que l'offre augmente. Donc graphiquement, ce serait une translation vers la droite qui débouche sur une baisse du prix d'équilibre. Enfin bon ce n'est jamais que la réciproque de ce que vous avancez. Je ne suis pas sûr non plus de ce que vous appelez "translation uniforme dans le temps" ni si ça sert à quelque chose pour le problème en question. Surtout, si vous nous dites que lorsque l'offre augmente (baisse), en progression arithmétique ou géométrique, alors le prix d'équilibre baisse (monte), alors vous nous avez seulement parler de la loi de l'offre et de la demande, mais vous n'avez rien dit sur cette histoire de prix qui varierait géométriquement quand l'offre varierait arithmétiquement.
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Pour clarifier, la "loi de l'offre et de la demande", c'est une chose, une supposée loi concernant le degré de variation des prix fonction du degré de variation de la demande ou de l'offre c'en est une autre. C'est cette deuxième "loi" dont je vois mal comment elle pourrait être fondée a priori. Même empiriquement, je vois mal comment on pourrait faire quelque généralité à ce sujet.
