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xara

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Tout ce qui a été posté par xara

  1. On notera bien sûr l'équivoque -ta spécialité- sur le terme de "morale". Histoire que Gil est d'autres ne soient pas complètement embrouillés par tes cabrioles, les "règles morales sanctionnées par la coercition" collent parfaitement avec le principe central de non agression, tant que cela signifie qu'un comportement ne respectant pas les règles d'usage de la (co-)propriété est sanctionné, même par la force pourvu qu'elle soit proportionnelle. Ainsi, si des gens se baladent à poils là où ils ne sont pas autorisés à le faire par des propriétaires légitimes au regard des canons libéraux (comme ce serait la plupart du temps le cas dans les rues du fait des principes moraux convenus), ils n'exercent pas un "droit de se balader à poils" mais violent des droits de propriété. Et je parie que si on prenait l'exemple de Lemennicier à la source, on verrait que free jazz a essayé de lui faire dire autre chose que ce qu'il disait.
  2. Je pense qu'on flirte avec la pathologie en matière de mauvaise foi chez toi. C'est n'importe quoi et tu n'es pas assez bête pour l'ignorer. Pour Gil et ceux qui sont peu familiers des ces histoires, bien sûr que non le passage que free jazz cite sélectivement montre seulement que la morale en général n'est pas le problème du libéralisme -alors qu'on peut voir dans le paragraphe que j'ai cité que Block parle bien de comportements immoraux qui sont tout à fait non coercitifs et donc qu'il évoque bien une morale objective. En déduire que le libéral doit donc penser qu'il n'y a pas de morale est un géant non sequitur. C'est comme si free jazz disait que puisque les connaissances techniques d'un plombier sur la plomberie ne lui permette pas de dire grand chose sur ce qui est requis en terme de maçonnerie, alors le plombier doit penser qu'il n'y a pas de règle en matière de maçonnerie. Il lui reprocherait alors un tel relativisme. Il y regrette sa seule emphase dans les développements du livre sur l'aspect libéral (non-coercition) et sur les bénéfices dans le sens strictement subjectif requis en analyse économique des pratiques discutées. Cela ne change rien au fait qu'il avait mis en garde contre l'interprétation relativiste dans l'intro du livre et il le rappelle dans cet article, que sa défense n'implique aucunement l'affirmation selon laquelle les pratiques décriées sont moralement recommendables. Mais on peut bien te le mettre sous les yeux, ça ne peut pas différence pour toi car comme d'habitude, tu n'es pas là pour avoir une discussion rationnelle mais pour jouer avec tes interlocuteurs, la contradiction comme fin en soi prenant le dessus.
  3. Il est où ce test? Clairement, si la question "trouvez vous l'homosexualité choquante?" est censée être un test de libéralisme, alors l'auteur du test lui aussi adopte la prémisse erronée que j'évoquais.
  4. Si tu réussis à avoir 5% au test, c'est peut-être que tu as du mal toi aussi avec la différence entre moralité -ou "éthique" si tu préfères- et la permissivité sur le plan légal des pratiques non coercitives. Du coup, tu vas forcément être disposé à voir du relativisme moral partout y compris là où il n'y en a pas. Tu faisais par exemple allusion ailleurs au Defending the Undefendable de Walter Block comme illustration d'un certain relativisme moral. C'est ignorer le point pourtant que Block lui-même posait explicitement et en détails dans l'introduction. Sélection: Il devrait être clair que ces passages n'ont aucun sens si leur auteur est relativiste moral.
  5. Qui parle de se passer de repères moraux? Aucun libéralisme, si ce n'est une version dégénérée ou adolescente ne pourrait prétendre qu'il faille se passer de repères moraux et qu'une société civilisée peut s'en passer. Le problème c'est la prémisse selon laquelle ce qui est bien serait plus ou moins automatiquement obligatoire -dans le sens légal du terme- et ce qui est mal serait plus ou moins automatiquement à interdire, toujours dans le sens légal (i.e. peut être légitimement stoppé par la force). C'est une vue extrêmement répandue et prise au pied de la lettre, parfaitement totalitaire. Surtout c'est absurde. Car il ne peut y avoir de comportement moral sans liberté de s'engager ou non dans cette voie.
  6. Exactement. La question est insoluble sur la voie publique puisque la voie publique par nature implique une intégration forcée. Et c'est pourquoi malgré son titre suggérant la taverne, c'est un vrai sujet, non que la nudité soit une question pressante mais parce que la même question se pose pour l'usage de la voie publique en général. Ainsi on aurait pu parler de "libéralisme et manifestations de rue" pour prendre un exemple où le conflit a plus de chances de survenir, le problème étant le même et n'ayant pas de solution libérale pure. Entre diverses utilisations possibles de la rue, le passage d'automobiles et les manifestations, toutes ne peuvent pas avoir lieu en même temps, il y a rareté de la ressource, donc conflit possible. La voie publique (au sens de propriété de facto du gouvernement) exclut par définition une solution libérale. Il est alors vain de se casser la tête sur comment "le libéralisme" peut trancher la question de quel usage doit prévaloir.
  7. C'est un article publié sur libertarianism.org, projet du Cato. Sans discuter des mérites de l'argument présenté (à part que son histoire de droits des Etats qui seraient selon les libertariens sécessionistes des droits naturels comme des droits de l'homme, c'est un gros strawman de petit jeune pressé d'en découdre) et sans prétendre que dès qu'un truc est publié quelque part, c'est censé représenter les vues de toute une organisation en bloc, il n'est pas nouveau qu'un des points de démarcation entre LvMI et Cato est qu'il y a plus de points de vue favorables au "libertarian centralism" chez les seconds que les premiers, ce qui se reflète aussi dans des arguments pro-war (Afghanistan/Irak) qu'on a vu fleurir via certains fellows du Cato.
  8. Il y a un blog qui recense tous les articles et posts sur le sujet pour ceux qui ne veulent pas en rater une miette.
  9. Oui, bon C'était un anglicisme.
  10. Ethicists Argue in Favor of ‘After-Birth Abortions‘ as Newborns ’Are Not Persons’ Un papier dans le Journal of Medical Ethics pousse la logique de l'argument selon laquelle une personne en puissance (comme un foetus) n'a pas de droits jusqu'au bout et conclut donc qu'il n'y a pas que les foetus qu'on a le droit de tuer… After-birth abortion: why should the baby live? Alberto Giubilini, Francesca Minerva
  11. Notez que pour les interviewés dans l'article, l'initiative d'occuper les locaux, de séquestrer des dirigeants, etc. ne relève pas du "commando", de la "milice", d'agissements "indignes d'un Etat démocratique", "terroristes" et "sauvages" mais, semble-t-il, de la "concertation sociale".
  12. A défaut de gagner en compréhension solide des concepts, cxre se sera familiarisé avec un poncif qu'il est socialement avantageux de savoir manier si on se met à fréquenter des libéraux. Malheureusement, c'est plus compliqué que ça. Premièrement, si un ordre spontané est le produit des actions des hommes sans être le fruit de leurs desseins, cela n'a pas spéciquement quelque chose à voir avec la liberté. Y a-t-il quelqu'un qui s'imagine sérieusement que les Etats existants sont le produit d'un dessein, que tout leur édifice est tel qu'hypothétiquement planifié par on ne sait qui? Deuxièmement, si objectif défini = constructivisme = anti-libéral, alors le libéral tombe immédiatement dans une contradiction fatale. On ne peut pas présenter la liberté comme un but à atteindre tout en affirmant qu'un quelconque objectif dénote déjà un anti-libéralisme. Autrement dit, le libéral est forcé d'être "constructiviste" en un sens.
  13. Le fait qu'NQH n'ait pas parlé de la déclaration en général mais ait sélectionné des articles devraient clairement suggérer qu'il n'y a rien de sacré dans une déclaration et surtout que vous lui faites dire ce qu'il ne dit pas, à savoir que la déclaration est libérale dans son ensemble.
  14. Mais non. "La loi" que je recommande à cxre comme une excellente introduction au libéralisme version jusnaturaliste, ce n'est pas un argumentaire économique. Parler de Bastiat comme d'un simple économiste qui n'aurait rien d'autre à dire que "ça marche", c'est une énorme contre-vérité.
  15. Voilà. Bravo. Trop souvent, on tient pour acquis ce dont il est question, au lieu d'avoir une approche conceptuelle qui passe par des questions de base.
  16. xara

    Pauvres pauvres

    Ce n'est pas un début d'alternative, c'est la même chose.
  17. Ca veut dire quoi "soyez libre"?
  18. 500 signatures pour quel candidat?
  19. En effet, mais en plus sur le fond, il n'y a pas de taxe sur la consommation. Les taxes dites sur la consommation taxent en réalité les revenus des producteurs. C'est la conséquence d'une théorie de l'incidence fiscale qui prend au sérieux le processus de détermination des prix tels que compris depuis Menger, point de vue dont on peut arguer que Bastiat est précurseur.
  20. Troublant quand même dans cette affaire Vanneste comment certains, y compris des activistes homos, auraient préféré semble-t-il, que les homos aient fait l'objet d'un programme de déportation en France comme ils l'ont été en Allemagne. Qualifier d'homophobe et de négationniste un propos affirmant qu'ils ne l'ont pas été ne manque pas de piquant du coup.
  21. C'était une vraie question.
  22. Dites-moi, vous avez choisi votre avatar ou on vous l'a imposé?
  23. Si la tradition libérale lockéenne dit vrai, les droits se résument essentiellement à l'exclusivité de chacun sur la décision de faire ce qu'il veut de son corps et les droits de propriété sur les autres ressources matérielles qui sont obtenues sans violence, i.e. ressources naturelles appropriées pour la première fois en les utilisant, les produits de l'application de son travail à ses ressources, les biens obtenus par l'échange volontaire de ses produits et les dons d'autrui issus des mêmes processus. C'est le principe de non-agression. Aussi, quand quelqu'un s'exprime, il n'agresse personne, ne vole personne, pourvu qu'il utilise pour ce faire des biens dont il a obtenus l'usage sans agresser personne et ce, quel que soit le contenu de ses propos. A l'opposé, si quelqu'un essaie de lui clouer le bec par la force ou la menace claire de son usage, il est un agresseur. Les lois mémorielles comme les lois contre la diffamation et la prohibition des propos "racistes" ou "homophobes" relèvent ainsi de l'agression institutionnalisée. Les policiers et juges qui les font appliquer sont des criminels au regard du principe de non-agression susmentionné. D'un point de vue pragmatique, essayer d'imaginer une législation interdisant le mensonge révèle l'extrême naïveté de la chose. Il faudrait alors un ministère de la vérité qui décrète le vrai dans tous les domaines. En plus de capacités surhumaines pour ses fonctionnaires, il faudrait supposer leur caractère infailliblement angélique pour supposer qu'ils soient particulièrement intéressés par la recherche de la vérité coute que coute. Bref, c'est absurde.
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