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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden
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Je crois que le risque est surtout lié à l'exposition aux vapeurs d'essence respirées (et aux éventuels contacts cutanés) lorsqu'on fait le plein.
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Pas toujours en mieux. Par exemple, il n'y a plus de plomb dans l'essence mais du benzène à la place, reconnu comme facteur de risque de leucemies.
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Il aurait mieux valu dire: "Puissante dans ta famille est la Force"
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Et le cerveau, organe où se loge la conscience, la pensée, on peut en faire un objet de droit? Les organes, les tissus ne sont pas des objets détenus par un sujet de droit dès lors qu'ils restent parties intégrantes de cet individu. D'ailleurs pour commercialiser des tissus ou des organes, il faut consentir en s'en séparer (physiquement), à en faire des objets. Mais tant que cette étape n'est pas réalisée, ils restent du soi, parties d'une entité sujet de droit. L'utérus d'une femme n'est pas un objet. D'ailleurs elle ne le loue même pas mais elle consent à suppléer contre rémunération à une fonction physiologique déficiente chez une autre. Cette fonction n'est pas assurée par un utérus isolé mais par un système cardio-vasculaire, un système respiratoire, un système disgestif capable d'amener des nutriments, un système nerveux capable de veiller au bien être de l'embryon, etc. Donc au total, cette fonction de gestation est assurée par un individu entier, pas par un organe. Une gestatrice ne loue pas son corps. Elle vend du temps de fonction physiologique normale. Comme le disent Saucer ou Chitah, on peut bien se passer ici de la notion de droit de propriété.
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P'tain, tout le monde est très enervé ce matin. En regardant un peu plus haut, vous verrez qu'on a voté au même endroit. Le désir de grossesse chez un couple stérile hétéro ou homo ne dépend pas que de leur propre libre-arbitre, au contraire d'une couple fertile, c'est la seule chose que je disais.
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Jesrad, Fenster, Rocou, JIM16 non plus, il me semble
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La technique au service de la liberté et du libre-arbitre, c'est très vrai. Mais, dans le cas de la GPA, les décisions d'un couple (homo ou pas) implique aussi la mise en jeu de la liberté et du libre arbitre d'une tierce personne (la gestatrice), voire de ceux qui maitrisent les techniques de PMA et qui les délivrent. Je rappelle ici que je ne suis pas une pourriture communiste vu que je suis pour la légalisation de la GPA
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Pourtant, c'est elle seule qui consent à n'être considérée que comme un incubateur en consentant à la GPA/PPA (qu'elle donne ou non ses propres ovocytes).
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Pour la top-model anoréxique (donc en anovulation/aménorrhée), c'est don d'ovocytes obligatoire... Une bonne physiologique en quelque sorte, un individu payé pour assurer les fonctions physiologiques d'un autre. Du coup, l'expression: "je vais à l'endroit où personne ne peut aller à ma place" perdrait de son sens.
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Pour moi, il y a toujours GPA avec ou sans don d'ovocytes mais le cas où c'est la gestatrice qui donne elle-même ses ovocytes doit franchement être un cas à la marge (qui devrait cependant se developper franchement si les couples d'homosexuels hommes avaient accès à la GPA) Maintenant, parler de GPA et de PPA permet d'éclaircir le débat et de bien définir les choses.
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Un forfait puisque le temps de location est à peu prés toujours le même, autour de 9 mois.
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Ouais la différence est maigre. Je suis passé un peu vite de "bon" à "normal".
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C'est pour cela que pour la GPA, la dépénalisation ne suffit pas. si on consent à ce type de pratique il faut un minimum de cadre légal: -une gestatrice qui a déjà eu des enfants, -une gestatrice exclue de toute prétention à la parentalité, -des couples demandeurs obligés d'accepter l'enfant même s'il ne correspond pas l'idée qu'ils s'en faisaient, -l'interdiction pour les couples demandeurs d'interfèrer dans le déroulement de la grossesse (par exemple demander un avortement thérapeutique après un diagnostic de malformations ou de trisomie)
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Eugénisme, littéralement, ça veut dire "gène normal" et on l'entend en général comme une pratique qui vise à améliorer les gènes. On peut le concevoir à l'échelle individuelle et positive (la seule conception qui soit légitime) ou à l'échelle collective et négative (par une politique qui vise à éliminer ceux qui ont ou n'ont pas certains caractères génétiques). un bon bouquin: liberal eugenics
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Dans une GPA, c'est justement à l'initiative du couple demandeur et de la future gestatrice que l'accord, le contrat l'emporte sur le génétique. Sinon, on est d'accord. Dans toutes les situations où il n'y a pas d'entente contraire, c'est le droit des gènes qui prime.
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Une gestatrice peut fournir ses propres gamètes. A mon sens, cela n'a qu'une importance relative. Elle est certes la mère biologique dans ce cas de l'enfant mais elle s'est engagée initialement à faire une enfant qui partagera avec elle 50% de son patrimoine génétique mais elle s'est aussi engagée librement et contre rémunération dans une grossesse pour AUTRUI. Ce sont les termes initiaux du contrat tacite ou explicite et rien ne l'oblige à accepter ces conditions. La GPA n'est pas une plaisanterie pour celle qui s'y engage, d'autant plus qu'elle donne une partie d'elle-même au travers de son patrimoine génétique.
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pour une GPA?
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Oui. Et une FIV c'est déjà de l'eugénisme, aveugle certes mais on fait déjà une sélection arbitraire de ce qui vivra et de ce qui ne vivra pas.
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D'où l'intérêt de ne donner le "droit" d'être mère-porteuse qu'à une femme qui a déjà elle-même un ou plusieurs enfants.
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Initialement, c'est pourtant de cette exacte manière que se considère la gestatrice (si ce n'était pas le cas, il ne s'agirait pas d'une grossesse pour un autre mais d'une grossesse pour elle-même). C'est elle même qui, contre rémunération, consent à être le moyen de la grossesse d'un autre couple. Si elle change d'avis après avoir consenti ou signé un contrat, c'est tant pis pour elle. La GPA, pour la gestatrice, c'est une vraie responsabilité, un vrai engagement. Alors oui, on peut légitimenent, contractuellement, "arracher" l'enfant à celle qui n'a fait que le porter et qui consentait initialement à ce fait unique: porter un enfant qui n'est pas le sien. Une GPA, c'est un engagement qu'on ne prend pas à la légère surtout quand on est la gestatrice.
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Non, cela tient plutôt d'un consentement mutuel, d'une confiance réciproque que du mariage. On peut être mariés et échangistes...
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Il y aurait autant de choix considérés comme positif par un couple pour son enfant que de couples. Tous les goûts sont dans la nature. De plus, la "race" aryenne (le phénotype caucasien) est largement une minorité à l'échelle planétaire.
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Dans l'eugénisme, il n'y a pas que l'eugénisme négatif (éliminer les tares, les handicapés par exemple). Il y a aussi l'eugénisme positif, c'est à dire faire le choix de caractère génétique pour un individu. A titre individuel, seul l'eugénisme positif est possible. On voit mal en quoi, un couple qui choisirait pour son enfant la couleur des yeux et la résistance à certaines maladies poserait un problème. L'eugénisme négatif (l'élimination d'individus ne correspondant pas à certains critères) n'est possible que perpétrer par une organisation, un état. A titre individuel, on appelle ça un crime. Je crois que Snow (comme moi-même) avait à l'esprit l'eugénisme positif.
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+ 1. C'est bien l'eugénisme d'état qui pose problème, pas le choix individuel de choisir tel ou tel caractère phénotypique.
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C'est exactement de cette façon et par ce raisonnement (entre autres) que Hans Jonas, invente dans son livre le "principe responsabilité", le principe de précaution! Pas vraiment libéral.