Ray

Je comprends pas.

Pour ma part sous acid ce serait plutôt 1/100 000 (impossible d'avoir une interaction sociale normale) et sous MD on monte à 1/2 (empathie et confiance +++).

Tu es en train d'expliquer que l'économétrie ça occupe des gens, pas que c'est solide épistémologiquement. Si la physique était semblable à l'économétrie, le modèle de la relativité générale aurait fonctionné entre 1919 et 1925 mais il aurait perdu tout pouvoir prédictif à partir de 1925. L'économétrie c'est juste du prolongement de tendance. Les économétriciens sont incapables de saisir la complexité, au moindre changement de régime, leur modèle est réduit en miettes et il faut qu'ils en pondent un autre (tant mieux, ça les occupe). (Les méthodes quants/économétriques sont très utiles pour trader le court terme sur les marchés, puisqu'évidemment le CT est du prolongement de tendance). Par contre un mec qui arrive avec son modèle et qui fait des prédictions à 10 ans, je le catalogue comme un charlatan.

Certains mecs ne vivent pas comme une humiliation qu'une fille leur mette un râteau.

Si une fille te plait et qu'un autre mec sort avec, tu vas l'avoir mauvaise que tu lui ai fais des avances ou non. Tu auras même plus de regrets à avoir si tu n'as pas tenté ta chance que si tu t'es pris un rateau.

Je pense que c'est de l'inintelligence plutôt que la malice. Quand l'attention whore Kerviel lui parlait de shadow banking il répondait qu'il fallait réglementer d'avantage mais quand on lui a demandé comment, il a admis qu'il savait pas ce dont il parlait. Il est juste vieux, bête et sans aucun charme.

Il n'était pas ironique. Le contexte c'est qu'il venait d'expliquer qu'il fallait aller plus loin dans la réglementation et il se défendait face à l'accusation de Pujadas de ne pas faire de la lutte contre la finance une priorité.

"Vous pensez que je suis complice de la finance internationale ?" Juppé à Pujudas. Et puis qu'est-ce ce qu'il est mauvais en terme de présence.

Repas du midi > boulot > tes sentiments.

Je me rends bien compte des avantages d'être indépendant par rapport à être salarié. Pour l'instant je n'ai pas d'expérience en consulting, donc un passage par la case salariat ne pourra pas me faire de mal pour éventuellement à terme devenir indépendant. Surtout que le marché sur lequel je compte intervenir en indépendant est légèrement différent que le consulting que je vais faire en tant que salarié, et que la demande sur le marché que je vise en indépendant n'est pas encore très développée, donc temporiser en étant salarié parallèlement à l'augmentation de la demande n'est pas idiot.

Le problème c'est que j'ai pas de visibilité sur les clients, j'ai un client qui a un besoin ponctuel mais qui peut pas me garantir qu'il aura besoin de moi longtemps. Donc le salariat pour moi c'est la solution pour temporiser le temps que le marché sur lequel je compte intervenir arrive à maturité et que la demande se développe. Aujourd'hui j'ai fait le troisième entretien de boite 2 qui s'est bien passé. Le problème est que le dernier entretien est avec le big boss qui peut pas vraiment être flexible sur son emploi du temps.

C'est vrai que c'est très bien vu l'enseignement supérieur, j'avais pas pensé à ça . Par contre dans mon contrat c'est marqué explicitement aucune activité rémunérée sauf accord exprès de la Direction, donc faut quand même demander la permission. Je compte pas le faire si le contrat ne me le permet pas, j'ai un peu chercher sur Internet et le risque c'est licenciement pour faute lourde. C'est pour ça que je mise sur boite 2 pour tenter le coup d'être ouvert sur le sujet en mode "ça va créer des synergies".

Techniquement si tu fais des cours à côté tu es en violation de cette clause, non ? De toute façon moi c'est beaucoup plus merdique que ça, j'ai potentiellement un client pour faire du consulting en free lance alors que mon contrat de travail est pour bosser dans une boite de consulting lol.

J'ai décidé de répondre par mail à la boite 1 que la clause d'exclusivité me posait potentiellement problème, qu'il fallait que je vois quelqu'un avant de décider si le problème était réel ou non, et que je donnerai ma réponse à ce sujet vendredi. J'ai avancé avec la boite 2 le troisième entretien à demain midi et j'espère qu'ils pourront caser le dernier entretien du processus vendredi. Inch'Allah. Dans le meilleur des cas boite 2 me fait une proposition supérieure à boite 1 et je laisse la possibilité à boite 1 de surenchérir dessus. Dans le pire des cas boite 1 prend mal mon doute sur la clause d'exclusivité et veut plus me faire signer. Sinon oui, il faut bien une signature manuscrite, mais je me demande est-ce qu'ils attendent que je scanne le document et leur envoie par mail ou bien ils veulent que je leur envoie l'original par La Poste ?

Je me retrouve dans une situation délicate. Peut-être que certains d'entre vous avec plus d'expérience que moi auront des idées pour résoudre mes soucis. Vendredi après-midi dernier j'ai accepté une proposition d'embauche, dans la foulée l'entreprise m'a envoyé le contrat d'embauche signé par mail et un exemplaire signé par La Poste. Entre-temps une autre entreprise m'a contacté et m'a fait passer deux entretiens ce matin que j'ai très bien gérés, il y en a un troisième programmé avant la fin de la semaine et je sais pas quand aura lieu le 4e et dernier entretien, mais cela sera probablement lundi ou mardi (ils sont au courant qu'il faut être réactif). La négociation du salaire se fait sur une base un peu plus élevée et surtout je vais tenter de faire sauter une clause d'exclusivité qui est dans le contrat de la première entreprise et qui m'empêche d'avoir une activité rémunérée en parallèle . Aujourd'hui la première entreprise m'a relancé pour me demander si j'avais bien reçu le contrat (sous-entendu "quand est-ce que vous le renvoyez signé ?"). Comment est-ce que je peux faire pour les faire patienter sans trop me compromettre auprès d'eux ? Est-ce qu'il veulent que je leur envoie par scan l'exemplaire scanné (auquel cas c'est vraiment délicat de trouver une excuse) ou est-ce qu'ils attendent que je leur envoie par La Poste l'exemplaire que j'ai reçu par La Poste (auquel cas je peux invoquer les délais postaux). Est-ce que si je signe le contrat et qu'ensuite je leur explique que je ne veux plus travailler pour eux, si jamais la deuxième boite m'embauche dans des conditions plus favorables, peut me faire risquer quelque chose au prud'homme (je sais que théoriquement oui, mais est-ce que des entreprises poursuivent vraiment pour cela ?). Tout ceci sachant que le premier contrat est beaucoup plus intéressant niveau salaire et missions que mon poste actuel donc cela me ferait beaucoup chier de me retrouver sans aucun nouveau travail à l'issu de tout ceci (j'ai envie d'avoir au moins le premier qui est sur à 100%).

Tu veux dire que s'ils violent les droits naturels d'autrui, tu voudrais les expulser de la société ?

Tu ne sais pas à quel horizon temporel je parle. Par nature j'ai tendance à me projeter d'avantage dans le futur que la personne moyenne. Ca va pas se faire du jour au lendemain c'est sûr, mais à horizon de 20 ans c'est possible. Et moins les gens sont vigilants, moins il y aura de résistance et plus cela aura des chances d'arriver.

Crois-le ou non mais il y a des gens en ce bas monde dont le projet est capable de te faire regretter l'Etat français. Je préfère l'Etat socialiste français à la charia. Entre deux maux il faut choisir le moindre.

C'est très bien, mais pourquoi ne parle-t-on pas encore d'avantage de ceux dont le projet est une violation massive des droits naturels de tout le monde ? Pas spécialement pour trouver une solution, juste pour avoir conscience, intellectuellement, qu'un problème existe, et qu'il est potentiellement plus grave qu'interdire un burkini à la plage. A ce moment-là Allende, Hitler et Kadhafi, et j'en passe, ont été des victimes de la violence étatique et il faut en parler.

Je ne parle pas de foutre en tôle personne. Je parle d'arrêter de les traiter comme des victimes dans les discours, et de ne pas se cantonner à analyser les situations uniquement à travers le prisme réductionniste de la question du respect ou non de la liberté individuelle, sans prendre en compte les tendances historiques et sociétales dans lesquelles ces situations s'inscrivent.

Je suis autant constructiviste que quelqu'un qui disait en 1910 que le communisme était dangereux ou en 1930 que le nazisme était dangereux. Les membres du parti nazi n'étaient pas tous dangereux, il y en avait qui aimaient simplement le monde des idées et la chose politique. Ils allaient aux meetings avant tout pour socialiser et parce que les distractions étaient rares à cette époque. Il fallait être tolérant avec les nazis et ne pas les mettre tous dans le même panier. Ceux qui étaient intolérants avec les nazis ne valaient pas mieux qu'eux. D'autant plus que de l'hostilité à leur endroit risquait de les radicaliser d'avantage. Et puis il y a la présomption d'innocence, à supposer que l'idéologie nazi soit dangereuse, on ne pouvait tout de même pas s'inquiéter à chaque fois que quelqu'un saluait ses amis le bras tendu ou montrait de la sympathie pour la pensée d'Adolf Hitler. De toute manière la montée du nazisme n'était pas le problème, il était simplement le symptôme de malaises plus profonds, vouloir lutter contre le nazisme c'était simplement détourner la tête des vrais problèmes.

Les préceptes du libéralisme n'indiquent pas d'être tolérant face à l'intolérance, heureusement, parce que c'est une attitude qui est parfaitement dysfonctionnelle dans le monde réel. Tu peux très bien être totalement intolérant face à l'intolérance sur le terrain des idées, sans utiliser la force. Le libéralisme ne te prescrit pas de dire que tu respectes les communistes ou les nazis. La lutte idéologique commence par arrêter de présenter ces fous furieux en puissance que sont les salafistes comme des paisibles petites victimes d'un Etat liberticide.

La majorité des allemands soutenait Hitter (je parle pas que des élections, il avait bien le soutien de la population quand il était au pouvoir), donc c'était tous des grosses ordures ? Les femmes qui suivent les préceptes les plus rigoristes de la religion, comme dit José, sont semblables à ceux qui allaient assister à un meeting d'Hitler mais n'étaient pas totalement convaincu ("il dit des choses vraies mais il va un peu loin avec les juifs quand même..."). Dans ces préceptes plus rigoristes, il y a également dominer le monde et tuer les mécréants. (Disclaimer: ceci est une question d'interprétation évidemment et je ne suis pas islamologue.)

Je m'en fous que le burkini soit interdit ou pas, le résultat ne passe pas effectivement par l'interdiction mais par la lutte idéologique. L'interdiction c'est du même acabit que Reynouard qui se fait mettre en prison, c'est-à-dire pas très important et il y a certainement des manquements à la liberté plus grave en France aujourd'hui. Le très grave problème c'est que la lutte idéologique est plutôt mal embarquée si on ne se rend pas compte à quel point on est face à un torrent de boue et qu'on pense que le plus important c'est de défendre la liberté de ceux qui veulent se baigner dedans.

Je peux me faire tatouer une croix gammée sur l'avant-bras, cela ne ferait pas de moi un nazi. (je double down sur le Godwin). C'est la méthode Coué que de se dire que c'est seulement une tenue de plage. Comme serait de dire que la croix gammée serait seulement un tatouage.