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Tout ce qui a été posté par Ray
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+1 Pour une explication en anglais graduelle et accessible à tous de la MMT, il y a aussi: http://neweconomicperspectives.org/p/modern-monetary-theory-primer.html Je m'y suis intéressé et il me semble que cette théorie dans sa forme descriptive est valide. Elle prédisait notamment que le quantitative easing ne créerait pas d'inflation et que les taux allaient rester bas. Ce qui, rétrospectivement, semble quand même hyper-impressionnant, et lui fait mériter la considération la plus sérieuse. Après, je crois qu'elle est actuellement majoritairement défendue par des post-keynésiens ultra-interventionnistes, mais d'après ce que je comprends elle n'est pas antithétique avec une politique économique libérale.
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J'ai seulement vu un épisode du documentaire qui en a été tiré. Je l'ai trouvé très intéressant. Il faut juste savoir que pour Fergusson la monnaie est une reconnaissance de dette et non une marchandise. C'était très équilibré et argumenté.
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Je lis Le grand échiquier de Brzezinski, je trouve que c'est de la géopolitique de très haut niveau.
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Je viens de me rendre compte que je me suis probablement fait arnaquer en achetant quelque chose sur internet… Je viens de payer par CB cette après-midi. Est-ce qu'il y a un moyen de d'annuler cette transaction ? Faire opposition sur ma carte ? Téléphoner à ma banque pour qu'elle annule la transaction? Je ne sais pas s'il y a un délai entre le moment de la transaction et le moment où le compte est débité… si c'est le cas alors l'opposition sur ma carte serait efficace. Mais si le débit est instantané, est-ce que je peux faire quelque chose ?
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Internet est complètement antisémite : http://www.whatdoestheinternetthink.net/jew
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Taxe de la semaine
Ray a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Ah ça oui, le taxer c'est complètement con. Mais bon c'est normal, c'est Piketty… -
Taxe de la semaine
Ray a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Si je ne m'abuse c'est un concept qui existe depuis longtemps. Il me semble même que tous les pays du monde s'en servent pour calculer leur PIB. Il permet d'incorporer les loyers économisés par les propriétaires dans la production. Sans cela, plus il y aurait de propriétaires dans un pays et plus son PIB diminuerait, ce qui serait problématique pour un indicateur censé mesurer la richesse. -
Ou alors le mec s'est aperçu que sa puce lui indiquait les poubelles, et il a joué son va-tout en essayant de bluffer le voleur.
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Comme il a déjà été dit, si cela t'intéresses tu devrais vraiment lire le livre de Smolin Rien ne va plus en physique. Par rapport à ce documentaire, cela s'éloigne davantage de la méthode Coué. Et bien évidemment, comme c'est un livre, le sujet est traité de manière plus extensive. En attendant, en voici un extrait : Ma mémoire m'a trahi c'est 10^500 et non 10^600.
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"Amongst the formats will be Selection and training of the astronauts…" So close…
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Cela revient à utiliser un modèle qui a des marges d'erreur infinies. Heureusement qu'on arrive à modéliser des trucs avec…
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Un voyage sans retour, va falloir trouver les personnes motivées. Je ne serais même pas surpris que des politiques veuillent l'interdire pour des raisons éthiques.
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Smolin dit aussi qu'il n'y a pas une théories des cordes, mais des théories des cordes. 10^600 théories des cordes pour être exact. Ce qui fait qu'aucune expérience n'arrivera jamais à falsifier les théories des cordes. Il y aura toujours plein de théories des cordes compatibles avec n'importe quel résultat expérimental que ce soit. Bref, la théorie des cordes n'est pas falsifiable, elle n'est donc pas scientifique à l'aune de ce critère.
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Si Jean pense que la santé est la plus haute valeur pour tout le monde c'est qu'il se repose implicitement, et sûrement inconsciemment, sur le présupposé qu'il y a une nature humaine. Sans admettre une identité inhérente au genre humaine, on ne peut pas ériger une valeur suprême pour tout le monde. Si une personne A et une personne B ne sont pas de même nature, comment justifier le fait de les soumettre à la même valeur ?
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Pour Hobbes par exemple, le droit fondamental est celui de la préservation de sa propre personne. C'est qui est grosso modo la même chose. Mais contrairement à Jean, Hobbes prend en compte la réalité de la nature humaine, ce qui lui permet d'arriver à des préconisations favorisant ce but. Alors que Jean, en négligeant la réalité de la nature humaine, va échouer à l'aune de son objectif initial. Quelqu'un qui ne prend pas en compte la réalité de l'objet sur lequel il veut agir n'arrivera jamais à concevoir quelque chose d'efficace, c'est strictement impossible. Est-ce qu'il y a besoin de réfuter les plans d'un ingénieur nucléaire qui n'aurait pas pris la peine d'étudier la physique nucléaire ?
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Merci. Et donc en fin de compte, un préjugé est-il le terme correct pour désigner une catégorisation consciente, évolutive et probabiliste ?
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Je ne pense pas qu'il y ait d'observations "passives" ou" actives". Même les découvertes qui ont lieu dans le déroulement d'un coup entraînent des inférences qui se fondent nécessairement sur mes connaissances préalables pour être correctes. Par exemple si j'observe la personne aller à tapis avant le flop avec les cartes 7 et 2, je vais inférer qu'elle est très mauvaise (pour être exact, qu'elle est là pour avoir des sensations, mais dans ma perspective, cela revient à être mauvais). Or j'ai pu inférer qu'elle est très mauvaise uniquement grâce à mes connaissances (en l'occurrence la connaissance de la probabilité de victoire de la main 7 et 2, qui est très faible). Sans cette connaissance préalable mon inférence risque d'être complètement fausse. Quelqu'un qui ne connait pas les probabilités de victoire avant le flop trouvera peut-être qu'aller à tapis avec 7 et 2 est une bonne manière de jouer. Et donc il pourrait inférer que la personne en question est un bon joueur.
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Qu'est-ce que tu appelles la découverte ? La découverte de X c'est juste l'accumulation d'information au sujet de X. C'est donc un processus cumulatif qui n'a pas de fin, et qui commence dès l'obtention d'une information au sujet de X. Or ma découverte de X (ma première information à son sujet) commence au moment où je m'aperçois de son âge. La naissance de mon jugement sur X coïncide donc avec le début sa découverte, il n'est pas antérieur.
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Quelle est ta définition d'un préjugé ? Le jugement que je porte est un jugement fondé sur TOUTE l'information à ma disposition, c'est le meilleur jugement rationnel qui puisse s'obtenir en l'état actuel des informations. Maintenant bonne chance pour me donner une définition d'un préjugé qui englobe ce cas et qui n'englobe pas la totalité des jugements.
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Je ne le connais pas mais cela n'empêche pas que j'ai des informations sur les autres personnes âgées qui jouent au poker. Je peux donc inférer rationnellement un jugement probabiliste sur ce vieux-là. A partir de la seule information que j'ai, qui est "il est âgé et il joue au poker", je peux inférer tout à fait rationnellement, grâce à mes connaissances empiriques de joueur de poker : "la probabilité qu'il soit mauvais est assez élevée." Si je n'avais jamais joué au poker de ma vie - donc si je n'avais aucune information empirique sur la tendance des personnes âgées à être mauvaises au poker - je ne pourrais rien inférer du tout sans être victime d'un préjugé. Préjugé qui, puisque dénué de fondement rationnel, est intrinsèquement nuisible à mon but qui est de gagner de l'argent. Si un préjugé se définit par son caractère provisoire, alors absolument tout jugement est un préjugé, puisque tout jugement est voué à être réévalué au fur et à mesure des nouvelles informations disponibles.
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Aurais-tu l'amabilité de me lui donner la définition avec laquelle tu associes ce mot ? Pour ma part j'ai déjà explicité la mienne : un préjugé est un jugement adopté en l'absence d'information. Indique-moi une erreur dans mon raisonnement, je t'en prie. J'ai déjà réfléchi à ce genre de questions parce mieux les comprendre me permettaient de gagner davantage d'argent. Dans ces circonstances, mes réflexions ne me semblent pas être de la rationalisation, après tout dépend de la définition du mot, là aussi.
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Je vais le redire d'une autre manière. Je joue au poker sérieusement, régulièrement. Lorsque je vois une personne plutôt âgée s'asseoir à la table, je note dans ma tête comme information à priori " probablement un mauvais joueur". Information que j'ajuste au fur et à mesure des informations ultérieures qui me parviennent, mais que je vais pleinement utiliser en l'absence d'autres informations. Pourquoi ? Pas parce que j'ai un préjugé anti-vieux. Mais parce que, de par mon expérience de joueur de poker (qui est longue), j'ai constaté que les bons joueurs sont surreprésentés parmi les jeunes et sous-représentés parmi les personnes ayant plus d'un certain âge. J'intègre donc des données empiriques (i.e des informations) pour constituer mon jugement à priori. Jugement à priori qui n'a donc rien à voir avec un préjugé (dont la caractéristique est d'être adopté en l'absence d'information). Et je vous assure que c'est un raisonnement parfaitement rationnel. N'importe quel jouer de poker gagnant vous le dira. Merci de ton intervention.
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Dans le cadre d'un raisonnement bayésien, une information à priori peut provenir soit : - d'un préjugé - de données préalables Ma méfiance envers les groupes d'individus en jogging ne provient pas d'un préjugé mais bien de données préalables. D'où pourrait provenir un préjugé anti-jogging ? J'en porte moi-même des fois… Il ne faut pas amalgamer le fait de prendre en compte des données empiriques connues à un préjugé. Lorsque je croise un groupe d'individus dans la rue, je ne prends pas en compte les informations que tu cites. Mon comportement face à ce groupe (méfiance ou non ) ne peut donc pas en dépendre. Même si elles parvenaient à mon esprit, je pense être suffisamment intelligent pour me rendre compte que cela n'a rien à voir avec le schmilblick (qui est : "est-ce que je dois être sur mes gardes ou non ?"). J'essaie de décrire un certain mode de raisonnement, je ne parle pas de réalités sociétales qui, éventuellement, peuvent en être les conséquences lointaines. Les réalités sociétales sont en amont dans la chaîne de causalité. Les intégrer à l'analyse d'un raisonnement qui se situe en aval dans la chaîne de causalité apporte simplement de la confusion.
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S'il est sans aucun doute vrai que certains opèrent cette confusion pour rationaliser leur préjugé, cela ne saurait être tout le temps vrai. Lorsque je me méfie moins d'un groupe d'individus en costume-cravate que d'un groupe d'individus en jogging, j'estime qu'il est clair que je ne suis pas la victime d'un préjugé anti-jogging (je n'ai vraiment rien contre les joggings, je le promets). Or en remplaçant l'habillement par la couleur de peau, la même méthode bayésienne de raisonnement se verrait déchoir au rang de préjugé ? Je m'inscris en faux.
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Et si à la place d'un à priori la personne se fonde sur une inférence statistique, est-ce qu'elle peut prétendre passer de la catégorie "bon raciste" à celle de "type sensé" ?