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Tout ce qui a été posté par Ray
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Bah tiens, moi, je n'ai jamais été vacciné, contre rien du tout. Pourtant je vis et j'ai grandi en France, et j'ai eu une scolarité tout à fait normal. Je suis donc la preuve vivante que rendre la vaccination obligatoire ne change strictement rien au fait que des gens ne se vaccinent pas s'ils ne veulent pas.
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L'assurance ne réduit pas le risque qu'elle assure. En réalité, elle l'augmente : quand on est assuré contre quelque chose, on est moins prudent. Vouloir que tout le monde ait une assurance santé dans le but de réduire les maladies, c'est la même chose que de penser que si toutes les maisons étaient assurées contre le feu cela réduirait le nombre d'incendies.
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Excellente nouvelle : l'anarcho-capitalisme devient mainstream
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Vers un [réel] parti libéral ?
Ray a répondu à un sujet de NQH dans Politique, droit et questions de société
Oui j'aurais surement dû écrire "entreprise privée" plutôt que "secteur privé" L'absence de concurrence n'est pas une caractéristique mais une des prérogatives possibles dont peut bénéficier l'entité qui accomplit le service public. Il me semble que les écoles hors contrat ne sont pas considérées juridiquement comme accomplissant un service public, justement parce qu'elles ne respectent pas ces caractéristiques et ne sont pas soumises à l'autorité rigide d'une personne publique. Le service public est une notion purement circonscrite au domaine juridique. Bien entendu d'un point de vue économique, nous libéraux, nous savons très bien que la recherche du profit n'est pas incompatible avec le fait d'accomplir une activité d’intérêt générale, bien au contraire. Elle est assumée par l'État, mais elle peut être assurée par un acteur privé. C'est toujours une autorité publique qui crée le service, qui nomme les dirigeants de l'entreprise et qui attribue les prérogatives (effectivement celles-ci peuvent variés) dont bénéficient l'entreprise privée, mais cela n’empêche pas que le service public peut être assuré et géré par une entreprise privée. -
Vers un [réel] parti libéral ?
Ray a répondu à un sujet de NQH dans Politique, droit et questions de société
Hier soir j'ai dis ça de mémoire, là je viens de retrouver la partie d'un de mes cours de fac qui en parle succinctement. Voilà ce que ça dit grosso modo… Avant les années 1920, il y avait seulement l'Administration et les entreprises privées. Dans les années 20, l'École de Bordeaux - des juristes -, a créé sur le plan juridique, en plus de l'Administration, le "service public". Aujourd'hui encore, c'est une notion exclusivement juridique. Ils ont aussi créé la notion d’intérêt général, et ont fait correspondre à la notion de "service public" l'activité qui était à la poursuite de l’intérêt général. Différenciant en cela le service public du secteur privé, qui est à la poursuite de profit. Oui, c'est certain, une entreprise privée peut parfaitement assurer un service public. Mais dans ce cas, l'entreprise privée dispose de prérogatives de puissance publique, par exemple : la concurrence est empêchée, le coût de fonctionnement n'est pas payé exclusivement par les bénéficiaires (les usagers) mais aussi par le contribuable… Et en contrepartie de ces prérogatives, l'entreprise qui assure le service public a les obligations : -de mutabilité (suivre l'évolution de l’intérêt général) -de continuité (le service doit être assuré en permanence) -d'égalité (tous les usagers doivent bénéficier des mêmes prestations) -de neutralité (les salariés ne doivent pas exprimer leurs opinions, c'est-à-dire la laïcité). -d'un fonctionnement correct -
Vers un [réel] parti libéral ?
Ray a répondu à un sujet de NQH dans Politique, droit et questions de société
Il me semble qu'un service public est tout simplement définit comme une activité d’intérêt général. En tout cas, l'École de Bordeaux - qui est à l'origine de la notion de service public en France - a formulé une définition faisant de l'intérêt général l'élément central. -
Je veux bien. Mais dans ce cas le fait de prêter à un État est une complicité de vol. Puisque les intérêts et le principal sont remboursés grâce à la coercition. Et le vol qui consiste à accorder un prêt à un État est antérieur au vol qui consiste à répudier la dette. Le voleur est volé. On fait saisir les biens (quand il y en a) parce qu'on a la force de notre côté . Dans le cas d'un État, ce n'est pas pareil, la force change de camp. Et si on est responsable, on prend en compte cet état de fait avant d'accomplir la transaction de crédit.
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Le même raisonnement que pour les banques s'appliquent ici, il s'applique pour tous les créanciers, que ce soit des petits épargnants ou le Trésor public des États européens. On fait crédit à une entité ayant le monopole de la force sur son territoire qui fait défaut, personne ne nous a obligé à le faire* => on assume notre perte. *puisqu'on est dans l'hypothèse (fausse à mon avis) où notre gouvernement a agi sous notre responsabilité. Une dette ne se rembourse pas forcément, puisque le risque de crédit justifie une partie du taux d’intérêt. Lorsque l'on fait un prêt à quelqu'un, on sait qu'il y a un risque de non remboursement en dépit du système judiciaire, et on se fait payer ce risque. En l'occurrence les prêts aux Grecs ont été fait à des taux ridiculement bas, mais on est dans l'hypothèse où ce taux bas est la responsabilité du peuple français…
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Mon point du vue c'est que les contribuables européens n'ont pas plus accepté d'aider les Grecs, que les Grecs ont accepté de s'endetter. Soit on considère que les Grecs sont responsables des agissement de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous-mêmes sommes responsables des agisssements du nôtre. Et donc on s'asseoit sur notre aide, puisque c'était une décision prise sous notre responsabilité. Soit on considère que les Grecs ne sont pas responsables des actions de leur gouvernement, et alors le corollaire c'est que l'on considère que nous ne sommes pas non plus responsables des actions de notre gouvernement. Dans ce cas, l'entière responsabilité incombe aux gouvernements, nullement aux peuples. Et ce qu'il faut réclamer, ce n'est pas de participer au référendum grec, c'est d'organiser en plus du référendum grec, qui est parfaitement légitime, un référendum en France, qui le serait tout autant, (dans l'idée, hein…).
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La crédibilité des États entre en ligne de compte dans le prix de l'emprunt, les États qui ont la comptabilité nationale la plus crédible payent un taux moins élevé que les autres. Lorsque l'on traite avec une entité qui a le monopole légale de la violence sur son territoire, on sait que si ce genre de choses arrive, on ne peut rien faire (à part une guerre…), donc on se rémunère en conséquence. On ne peut pas d'un coté profiter des avantages de la coercition étatique, et venir pleurer quand les avantages se transforment en inconvénients. Ce serait le contraire de la responsabilité.
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Un État est totalement différent d'une entreprise. Ces différences entre en ligne de compte dans les décisions d'investissement. En réalité pour un État ce n'est pas un risque d'insolvabilité qu'il y a, mais un risque de crédit. Lorsque des créanciers décident de prêter à un État, ils font le raisonnement suivant : l'État à la capacité de lever l’impôt, partant son risque de crédit est quasiment nul. Sauf que, la raison pour laquelle l'État à la capacité de lever l’impôt, c'est qu'il a le monopole légal de la violence. Or ce monopole implique aussi la possibilité de répudier la dette si cela lui chante. Bref, la contrepartie de la capacité de lever l’impôt, c'est la possibilité de répudier la dette. Et il est légitime que les créanciers, lorsqu'ils bénéficient de la coercition étatique via la levée d’impôt, en fassent aussi les frais dans le cas d'une répudiation de la dette. On ne peut pas gagner à tous les coups.
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Les créanciers ont une responsabilité quand ils prêtent de l'argent, la responsabilité de ne pas prêter à un débiteur insolvable. Ils acceptent de prendre le risque d'insolvabilité du débiteur, d'ailleurs ils se rémunèrent même pour cela.
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Pauvreté vs. inégalité salariale
Ray a répondu à un sujet de Barem dans Politique, droit et questions de société
C'est quoi que tu appelles les inégalités salariales ? Si tu parles de l'écart entre le salaire des gestionnaires de grosses firmes et le salaire de leurs employés, écart qui a considérablement augmenté depuis 60 ans : en économie, la théorie de l'agence explique cela par l'asymétrie d'information qu'il y a entre les gestionnaires et les actionnaires. Une fois que les dirigeants fournissent le "minimum syndical" de dividendes, les actionnaires sont satisfaits, et les dirigeants ont les mains libres pour augmenter leurs rémunérations. Ainsi la rémunération des gestionnaires augmente plus que proportionnellement à la croissance de l'entreprise. -
La gauche remporte la majorité absolue au Sénat
Ray a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
Je pense même qu'ils rationalisent leurs décisions nuisibles en se convaincant que, celles-ci constituent un mal nécessaire, afin que les lambeaux idéologiques qu'ils incarnent, et qu'ils s'imaginent supérieurs aux lambeaux idéologiques concurrents, se maintiennent au pouvoir à travers eux. -
Une critique anarchiste de la théorie libertarienne
Ray a répondu à un sujet de F. mas dans Philosophie, éthique et histoire
Si, ça existe. Seulement ce n'est pas un lieu, c'est un processus. -
L'or, l'argent, le pétrole , les taux US qui baissent…. il m'est avis que c'est plutôt déflationniste tout ça.
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[soral]Il y a aussi le misogyne qui l'est parce qu'il avait une vision idéalisée et poétique de la femme, et le jour où il découvre que la femme est simplement un être humain avec une tonne de défauts, il se met à mépriser la femme réelle pour n’être pas au niveau de la femme fantasmée.[/soral]
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La sécurité sociale est une assurance. Dans une société libérale cette grosse assurance serait remplacée par plusieurs plus petites compagnies d'assurance, qui se feraient concurrence entre elles. Le système d'assurrance n'est pas remplacé, il est seulement amélioré. L'embetant ce sont les personnes qui n'ont pas les moyens de souscrire une assurance. Mais c'est un problème qui existe aussi avec la Sécu, il n'est pas spécifique à une société libérale. Alors oui l'État tente d'y remédier avec des choses comme la CMU (tu noteras qu'il y a souvent dans ce cas-là un refus de la part des médecins de soigner… ), et il est raisonnable de penser que dans un système de santé libre la charité palliera à ce problème au moins aussi efficacement.. Meme lorsqu'il y a égalité d'accès à l'instruction, il y a une forte inégalité des chances. Pour obtenir une réelle égalité des chances il faudrait faire élever - et non plus seulement instruire - les enfants par l'État, supprimer les héritages… L'égalité des chances est un mirage qui peut mener en enfer. Et à vouloir courir deux lièvres à la fois on n'en attrape aucun. En assignant à l'école un rôle d'égalisation en plus de celui d'instruction, au final aucun des deux n'est rempli correctement. De plus une société libérale se rapproche beaucoup plus d'une méritocratie qu'une société étatiste. Les inégalités y existent toujours, mais elles y sont moins injustes.
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Ne vous inquiétez pas, tout est calculé Une syndicaliste n'est pas équipée pour relever une légère inexactitude économique, encore moins une qui est en état de choc parce qu'elle vient d'entendre quelqu'un remettre en cause le SMIC. L'idée principale est que le coupable des mauvaises conditions de travail est le chômage. C'est un raisonnement que même une marxiste va accepter puisque c'est celui que Marx lui-même tenait. A partir de là, la route est déblayée pour une attaque frontale contre le SMIC.
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Que penses-tu de quelque chose dans ce genre-là : Tu as tout à fait raison, il est pénible d’être salarié à notre époque. Cependant les salariés sont dans cette situation pénible en raison du chômage. L'existence d'un chômage important place les patrons en position de force et enlève aux salariés leur pouvoir de négociation. C'est d'autant plus regrettable que le chômage n'existe pas naturellement. Les causes en sont le SMIC et les règlementations du marché du travail - qui sont censés protéger les salariés -, mais qui au bout du compte leur enlèvent tout leur pouvoir de négociation !
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Il existe des méthodes, qui ont été développées relativement récemment, pour évaluer le prix d'un bien hors marché (évaluation contingente, prix hédoniste, etc.). Tu penses qu'elles sont toutes inefficaces ? Personnellement j'ai juste appris ça en cours d'économie, j'ai pas assez approfondi pour avoir une idée de ce que cela vaut.
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Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'
Ray a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
Pas du tout. Je suis désolé de devoir te le dire, mais la notion d'élasticité croisée te semble étrangère. S'il y a des poireaux et un aspirateur dans ce que tu consommes, et comme tes revenus sont limités, si le prix des poireaux ou celui des aspirateurs augmente, tu vas devoir arbitrer à la baisse tes achats d'un ces deux produits si tu veux continuer à consommer autant de l'autre produit [ou alors arbitrer à la baisse l'achat d'une autre de tes consommations, si tu veux continuer à consommer autant de poireaux et d'aspirateurs qu'avant]. Je ne vois pas ce qui te fais penser que mon raisonnement conduit à légitimer un impôt progressif. Ce raisonnement conduit à plaider pour des impôts proportionnels, dans les rares cas où les dépenses de l'État sont légitimes. -
Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'
Ray a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
Certes, mais le fait est que la plupart du temps les conséquences de l'intervention de l'État ne sont pas chiffrables. Prenons un autre exemple, aucun impot existe, sauf la TVA : Si un commerce A est contraint de collecter 20 % de TVA, et un autre commerce B est contraint d'en collecter seulement 5%. L'effet de la taxe sur les prix de B seront moindre que sur les prix de A. Résultat : B vendra plus, A vendra moins. Une partie des profits de B vont se faire au détriment des profits de A. Voilà donc un monde où les commerces A et B ont un solde nul, puisque la TVA n'est pas payé par les entreprises. Pourtant la fiscalité favorise grandement B au détriment de A (et le résultat d'un point de vue économique équivaut strictement à une pure subvention de B par A, avec un taux de TVA identique). Si on ajoute à ce monde 5% d'IS pour A et B, le solde de B et de A seront négatifs et possiblement identique. Mais économiquement B sera largement bénéficiaire de l'intervention de l'État, au détriment de A. -
Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'
Ray a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis on ne peut plus d'accord avec ça. D'autant plus que le fait de penser que c'est le solde qui compte conduit à soigner le mal par le mal : à rajouter de la distorsion de concurrence pour compenser la distorsion de concurrence. Justement, non. Il faut prendre chaque impot séparément, car chaque impôt existant à des conséquences propres sur le marché. Actuellement chaque personne est subventionnée par certains impots, et subventionne en meme temps les autres via d'autres impôts. Le but ultime n'est pas que le solde de chacun soit nul, le but ultime c'est qu'aucun des impôts existant ne servent à subventionner personne (accessoirement le solde deviendra alors nul). Si Monsieur A est subventionné par les impots U, V, W et queMonsieur B est subventionné par les impots X et Y ; Et si les soldes de Monsieur A et Monsieur B sont nuls ; Alors pour toi les effets de ces impôts sont similaires sur Monsieur A et Monsieur B. Mais la réalité économique est toute autre, et le solde n'est d'aucune utilité pour la comprendre. En réalité la concurrence est totalement faussée et les ressources gaspillées. Tu regardes ce que l'on voit (i.e. le solde) mais ignores ce que l'on ne voit pas (i.e. le gaspillage des ressources induit par un empilement d'iniquité fiscale). C'est un raisonnement d'autant plus spécieux qu'il y a quantité d'interventions de l'État dont les conséquences ne sont pas chiffrables mais qui ont pourtant un effet primordial sur la somme d'impôts payés. Si une entreprise du CAC40 paye des XXX millions au titre de l'IS, mais que ses bénéfices proviennent en grande partie ou en totalité d'une position dominante conférée par l'intervention de l'État. Est-ce que le solde des flux d'argent entre l'entreprise et l'État a un sens économique ? Est-ce qu'il est efficace économiquement de l'exonérer en parallèle de XXX millions d'impôts pour lui donner un solde nul ? Il n'y a pas que les effets de l'iniquité fiscale à prendre en compte mais aussi tous les effets directs et indirects de l'intervention de l'État, et une fois ces deux choses prisent en compte une personne se retrouvant à payer 10 000, tout en recevant 500, peut très bien etre un profiteur, ou un bénéficiaire, de l'action de l'État. -
Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'
Ray a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
Lorsque la fiscalité n'est pas uniforme, que ce soit à l'intérieur d'un marché ou entre plusieurs marchés, la concurrence est faussée. Les secteurs et entreprises favorisés par la fiscalité moindre font des profits qui seraient des pertes si la concurrence était libre. Le gaspillage des ressources est identique à une situation où il y a des "pures" subventions. Le but c'est de baisser les impots de la manière la plus efficace possible. Pas de les augmenter de la manière la plus efficace possible. Je ne vois pas ce qu'il y a de tellement saugrenu dans ce que je dis. C'est le principe meme de la flat tax, ou des réformes douanières du FMI : un meme taux d'imposition pour tout le monde afin d'éviter les distorsions de concurrence. L'efficacité économique est un problème suffisamment important à lui seul pour que l'on le prenne en considération. Toute la population c'est mieux que seulement une partie.