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Ray

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Tout ce qui a été posté par Ray

  1. T'essayes de me brocarder en te servant d'une phrase où je dis que l'innovation est la principale source de baisse des prix. Ce qui économiquement est rigoureusement exacte. Et sur le plan de la logique, ce n'est pas contradictoire avec le fait que ce soit également une source de hausse des prix. Le clef de ce qui à l'air d'être un paradoxe insondable pour toi, se situe au niveau de la qualité du produit : l'innovation fait baisser les prix lorsque la qualité du produit est identique, ce qui n'est pas forcément le cas lorsque l'innovation augmente la qualité du produit. En croyant qu'il y a matière à me railler, je pense que tu n'obtiendras pas l'effet escompté. Cela met seulement en exergue ton défaut de logique.
  2. Ben je parie qu'il s'effondrerait encore plus sans ces allocs, tout comme il s'effondrerait davantage sans l'immigration.
  3. Un enfant coûte plus cher que les subventions liées, mais le raisonnement marginal s'applique également en cette matière. Les subventions, quel que soit leur montant, s'ajoutent aux bénéfices non financiers, et font, le cas échéant, les bénéfices de la procréation surpasser les coûts, rendant ainsi plus fréquente la décision d'enfanter. Elles jouent un rôle dans le taux de natalité, À moins de renier le marginalisme.
  4. Je remarque que maintenant que j'ai démonté tes arguments visant à démontrer que la méthodologie employée n'est pas bonne, tu dévies en parlant du respect de cette méthodologie. Ce n'est pas une question de lieu mais d'hygiène intellectuelle. Il est quasiment impossible de démontrer qu'une méthodologie est suivie ou n'est pas suivie. Alors qu'il est beaucoup plus facile de montrer qu'elle est mauvaise (chose que tu as échoué à faire). J'ai vais m'épargner d'expliquer pourquoi une mesure se fondant sur une dizaine de milliers de prix est meilleure qu'une mesure se fondant sur une centaine de prix. Je dois avouer que je ne suis pas très au fait des détails de ces modifications, je suppose que toi non plus. Des modifications peuvent être parfaitement légitimes. Par exemple la structure des dépenses des ménages varie dans le temps, il est normal d'adapter la méthode pour en tenir compte. Les différences peuvent s'expliquer par la moindre adéquation des anciennes méthodes par rapport à la réalité d'aujourd'hui. L'innovation fait baisser le prix à qualité égale. Je n'avais pas précisé "à qualité égale" tellement cela me semblait évident. Un airbag dans une voiture augmente la qualité de celle-ci, par conséquent le prix augmente. Et il est normal de prendre en compte en même temps que l'augmentation du prix, l'augmentation de la qualité. Pour connaitre l'inflation sur les voitures, tu fais une comparaison entre le prix d'une 305 et le prix d'une 308. Pour que cela ait un sens il faudrait qu'une 305 ait une qualité égale à celle de la 308, or ce n'est pas le cas, donc ton calcul est dénué de sens. Et se reposer sur ce genre de calculs bidons pour prendre de haut les statisctiens de l'INSEE, ça ne fait pas sérieux. Il arrive que le bon sens soit loin de la vérité. Etre d'accord avec "ce que tout le monde peut constater" n'est pas forcément bon signe. Puisqu'on en est aux confidences, je pense que tu as le même discours que l'average Joe qui croit que son ressenti correspond à la réalité, et que tu en diffères seulement par une rationalisation un peu plus poussée de ce préjugé.
  5. Tu te fondes sur le prix des TGV Paris-Lyon, le prix d'un hôtel en région parisienne et le prix des baguettes, je pense que cela représente moins de 1% des dépenses des ménages… Tu es en mauvaise posture pour pouvoir invoquer le sérieux. En quoi est-ce mal de passer d'une centaine de prix à 10000+ ? Avec plus de prix on obtient une mesure plus fiable. Le thermomètre n'est pas cassé, il est amélioré. Pour la troisième ou quatrième fois : dans l'IPC, les prix sont pondérés en fonction de la part qu'ils représentent dans la dépense totale des ménages. C'est-à-dire que l'importance n'est pas fonction de l'augmentation ou de la diminution des prix. Cette objection est donc totalement irrecevable. Je ne vois pas en quoi il est malhonnête de tenir compte de l'innovation. L'innovation est le principal facteur de diminution des prix, bien évidemment en supprimant les effets de l'innovation les prix augmenteraient plus, mais dans la réalité l'innovation impact les prix. Pour avoir l'inflation réelle, il faut en tenir compte. Dans les faits, les produits anciens sont rarement spontanément remplacés par les produits récents. Il y a une période de transition où les produits anciens et récents cohabitent à des prix différents. Ce qui rend l'estimation du service supplémentaire d'autant moins arbitraire. S'il y a des indices hors tabac, hors énergies, etc., c'est parce qu'en amont, il y a un indice qui inclus tout cela. Là encore la méthodologie de l'IPC fait que ce n'est pas comme ça que cela se passe. Les prix pris en compte sont enregistrés tout au long de l'année, chaque mois. Les prix de la SNCF sont complexes et variés. Je pense que l'évolution du tarif du Paris-Lyon en TGV est vraiment très loin d'être représentatif de l'évolution de l'ensemble des prix de la SNCF.
  6. Les indices des prix (il y a plusieurs méthodes et plusieurs indices) utilisés pour déflater le PIB ne sont pas les mêmes que l'indice des prix à la consommation. Mais je pense que la différence est minime, et qu'en calculant avec l'IPC cela donne une approximation convenable. Oui ils sont parfaitement délimités, mais ce qui pose problème c'est leur définition, et également leur pertinence. Par exemple, mettre dans M3 les obligations court terme est discutable. Tout comme fixé la limite des obligations éligible à 2 ans. Etc. De plus même les monétaristes se querellent entre eux pour savoir quel est l'agrégat qui est pertinent et qu'il faut surveiller. En dehors de l'informatique et ce qui s'y rapporte, ce qui me vient en tête spontanément c'est le téléphone fixe, l'avion, l'électroménager. Mais le petit jeu des exemples est empreint de subjectivité, de biais et d'approximations, c'est très léger pour contester une mesure qui suit une méthodologie rigoureuse. Pour le contester il faut dire en quoi les méthodes utilisées enjolivent la réalité. Ce serait une contestation beaucoup plus recevable que de citer quelques exemples qui fondamentalement n'infirme rien du tout. Moi je ne demande qu'à être convaincu de la fausseté de l'IPC, mais à chaque fois j'entends en guise d'arguments des exemples. Dernièrement j'écoutais Peter Schiff qui affirmait que le CPI sous-estimé l'inflation réelle, et qui, comme seule et unique argumentation, parlait des honoraires de son avocat qui avaient pris 70% en 3 ans
  7. Ok je comprends ce que tu veux dire maintenant, au temps pour moi. Tu contestes le chiffre de l'inflation alors que je pensais que tu disais qu'il n'était pas pris en compte. Techniquement le PIB en valeur est divisé par l'indice de prix d'une année de référence, de cette manière il est à prix constants et donc l'inflation est éliminée, c'est pour ça que je disais que l'inflation "ne joue pas de rôle" dans la croissance, mais effectivement elle en joue bel et bien un dans son calcul. La délimitation de la masse monétaire souffre justement de contestation. Entre M1, M2, M3, M4 et ce qu'on met à l'intérieur de chacun, il y a matière à faire couler beaucoup d'encre. Tu veux dire que la méthodologie diffusée par l'INSEE ne correspond pas à celle qu'elle emploie réellement ? Non, je ne le nie pas. Ce que je dis c'est que, cet état de fait (i.e. la faible proportion de l'électronique dans la consommation et la hausse de tous les autres prix) est très bien pris en compte par l'indice des prix à la consommation, du fait de la méthodologie qui sert à sa construction. Puisque la pondération se fait en fonction des dépenses des ménages. Si tu demandes à trois élèves leurs notes et qu'ils ont tous au-dessus de la moyenne de la classe, la seule explication que tu trouves c'est que la moyenne de la classe est fausse ? Et pour pousser un peu plus loin l'analogie, ici c'est comme si tu demandais à trois élèves du premier rang : il y a un biais de sélection dans tes exemples.
  8. Je ne comprends pas. La croissance est celle du PIB en volume. L'inflation ne joue pas de rôle dans sa mesure. Et la masse monétaire n'est pas un indicateur de l'inflation puisque l'effet de la masse monétaire sur les prix est dépendant de la production. Les pondérations de l'indice des prix à la consommation sont faites en fonction de l'ensemble des dépenses de consommation des ménages. Il n'y a pas d'astuce consistant à prendre davantage en compte les prix qui baissent ou vice versa. Et il prend en compte 13 000 prix. De ce point de vue, l'indice des prix à la consommation est plus représentatif de l'inflation réelle que tes exemples.
  9. Ray

    Loi "Pompidou-Giscard" 1973

    Par quel miracle ? Comment le gouvernement sait-il quel est le manque à gagner dû à l'investissement privé qui ne sera pas réalisé ? Si on pose l'hypothèse que le gouvernement peut déterminer les retombées de l'investissement privé, le corollaire c'est la nationalisation de l'investissement privé… Cette hypothèse est fausse. Les externalités font qu'il y a sous-production ou surproduction par rapport à l'optimum social, pas qu'il n'y a pas de production du tout. Un grand aéroport aurait été construit par l'investissement privé, il n'aurait simplement pas eu la même taille. Taille qui n'aurait pas été forcément plus éloignée de l'optimum social que la taille choisie par l'Etat. L'intervention de l'Etat est entachée de défaillances elle aussi. Le marché n'alloue pas toujours parfaitement les ressources, mais l'Etat n'est pas parfait lui non plus, et dans la réalité il n'est pas capable de corriger les erreurs du marché de façon satisfaisante. P.-S.: même en raisonnant par l’absurde et en acceptant l'idée que les aéroports ont des externalités positives et sont sous-produits dans un régime de laissez-faire, à ce moment-là, il y aurait de meilleures manières d'y remédier que par l'endettement public. Puisque celui-ci est à la fois injuste (ceux qui paient ne sont pas les mêmes qui en bénéficient) et contre-productif (l'investissement privé en est diminué d'autant).
  10. Ray

    Loi "Pompidou-Giscard" 1973

    Ce raisonnement est fallacieux puisqu'il ne prend pas en compte l'effet d'éviction de la dette publique sur la dette privée. C'est ballot quand même d'oublier le coût d'opportunité dans un raisonnement économique. Même avec un aéroport de taille optimale l'endettement serait nuisible puisque c'est autant d'investissement privé, à priori plus productif, qui n'aura pas lieu. *qui pour exister nécessite un Etat pur et parfait (donc qui, dans la réalité, n'aura jamais une taille optimale).
  11. Que cela serait moins impressionnant s'il y avait l'évolution du salaire moyen qui était rajoutée.
  12. Je suis en train de finir Le Choc des civilisations de Huntington. C'est un livre passionnant et très enrichissant intellectuellement. Il est beaucoup plus subtile que l'idée que je m'en faisais, il me permet de prendre conscience de la complexité de la géopolitique et des relations internationales alors que jusqu'à présent j'en avais une vision beaucoup trop simpliste. Et je trouve que les évènements internationaux récents confirment la pertinence de ce paradigme.
  13. :lol: J'en infère qu'on a adopté la même "méthode de classement". ^–^
  14. Est-ce que tu vas dans tous tes cours ou bien en sèches-tu un nombre substantiel ? Je trouve que le seul truc compliqué à la fac, c'est d'arriver à se motiver pour aller en cours. En ce qui me concerne, je sais que si j'arrive à m'astreindre à la discipline qui consiste à ne sécher quasiment aucun cours, j'ai fais 70% du travail. Je ne suis pas particulièrement concentré pendant les cours, à part quand le cours m'intéresse je n'arrive pas à fixer mon attention sur ce que dit le prof, en revanche je fais très attention à prendre le cours comme il faut (cela demande un degré d'attention assez faible ). Les 30% du travail restant consistent à réviser très intensivement pendant la dizaine de jours qui précèdent les partiels. Je n'ouvre jamais mes cours en dehors des périodes précédant les partiels, je ne fais jamais le travail à la maison demandé, sauf quand celui-ci est noté. (Et depuis la L1, jusqu'en M1 actuellement, j'ai toujours eu une moyenne aux alentours de 12,5.)
  15. Ray

    Création de richesses

    Je pense que ce que l'on appelle "création de richesse" est improprement appelé de cette manière. Tout ce que l'on parvient à mesurer est la valeur ajoutée, qui mesure la satisfaction marchande des désirs. Cette valeur ajoutée ne mesure pas la totalité de la satisfaction des désirs puisque celle-ci ne passe pas uniquement par la voie marchande. Et qui plus est la satisfaction des désirs n'équivaut pas à de la création de richesse (e.g. le tabac, la destruction de capital pour la consommation, etc.) Je suis d'accord pour dire que rien ne permet de mesurer la création de richesse, sauf à assimiler de manière erronée la richesse avec la satisfaction des désirs.
  16. A ce propos, à 11 minutes 30 : http://www.youtube.c…v=TANAlqn0Tsc#! La réponse qu'il fait à la question "est-ce que vous auriez sauvé Sea France ?" est probablement la plus libérale (comprendre : la moins antilibérale) de toute la classe politique française. Et à la septième minute il essaye de justifier la transition du libéralisme vers l'étatisme du FN.
  17. Histoire de pinailler : le PFL est "seulement" de 21% sur les dividendes (24% c'est pour les rémunérations à taux fixes), ce qui ne fera "que" 36,5% sur les dividendes.
  18. Je pense que même pour Stu Ungar ce serait impossible de compter les cartes avec le nombre de jeux de cartes qu'il y a de nos jours. En plus les mélangeurs automatiques ont tendance à se généraliser. Sinon, il y a quelques années les casinos en ligne proposaient des bonus lors du dépôt d'argent, bonus qui étaient débloqués une fois franchi un certain seuil d'argent mis en jeu. L'argent du bonus était supérieur à l'espérance de perte au Blackjack en suivant la stratégie optimale le temps d'atteindre le seuil pour débloquer le bonus, il était alors possible d'avoir une espérance positive. En écumant ainsi plusieurs casinos en ligne ça pouvait devenir intéressant ^–^. Mais évidemment depuis ils ont fait en sorte de relever les seuils pour rendre perdante cette petite combine… Ce n'est pas la martingale qui risque de ruiner le casino mais ce sont les grosses mises. La limite de mise remplit donc deux fonctions : plumer plus vite le joueur de martingale, et éviter de faire prendre au casino trop de risques.
  19. Ils limitent les mises justement parce que cela accélère la ruine des joueurs qui font des martingales. Et parce que cela diminue leur propre risque de ruine. En ligne aussi, à ma connaissance, les roulettes ont des tranches de mises qui empêchent les longues martingales. Sinon, de nos jours, le seul moyen d'avoir une espérance de gain positive en étant dans un casino est de s'asseoir à une table de poker.
  20. Mmh, des expressions comme "fais pas ton juif !" ou "quel juif !" comme substituts à "fais pas ton radin !" ou "quel fourbe !" sont assez courantes parmi certains groupes de jeunes.
  21. Pour ma part je considère que la croyance en la pérennité de l'humanité du fait son intelligence relève de la croyance, et que le questionnement de cette croyance relève de la raison. A mon sens les bactéries, les fourmis, etc., sont là pour démontrer que faire de l'intelligence un facteur de succès évolutionniste n'est pas forcément très Occam-friendly. Quiconque ne partage pas la meme foi inébranlable que toi en la perennité de l'humanité n'est pas nécessairement un anarcho-primitiviste. Si j'ai choisi Ray comme pseudo c'est en l'honneur de Ray Kurzweil, un transhumaniste influent. Je ne suis donc pas un technophobe. Je pense, et j'espère de tout mon coeur, que l'intelligence, et la technologie qui en découle, seront une solution plutôt qu'un problème. Mais j'ai également conscience que cela relève, pour l'instant, du domaine du voeux pieux, pas de celui de la certitude. C'est vrai que vouloir définir l'intelligence est pertinent, mais problématique J'employais le terme intelligence comme signifiant la capacité de produire de la technologie. C'est, je veux bien l'admettre, une définition contestable.
  22. Personnellement je trouve que ça n'a aucun rapport. Fonctionnaire ? que Dieu m'en préserve. S'il est aisé d'affirmer que les bactéries sont performantes du point de vue évolutionniste, l'affirmation que l'intelligence constitue un avantage évolutionniste décisif est, en dépit des apparences, beaucoup plus spéculative. Il est encore un peu tôt pour se prononcer à ce sujet.
  23. Il n'est à mon avis pas hors de propos d'imaginer qu'un jour les Hommes puissent avoir à leur disposition une puissance technologique qui pourrait potentiellement détruire l'espèce humaine, voire toutes formes de vie terrestre. Après je dis ça à titre anecdotique ^–^. Pour l'instant ce n'est pas une considération très sérieuse. Mais si un jour on découvre que la vie à une fréquence d'apparition élevée sur toutes ces planètes, la question where is everybody? gagnera en importance. Dans ce cas, il resterait bien sur la possibilité que l'intelligence soit peu fréquente parmi la vie, ou diverses autres explications à l'absence de vie extraterrestre observée. Mais au fur et à mesure que des explications alternatives seront éliminées, il faudra commencer à sérieusement se demander si l'intelligence ne constitue pas une tare du point de vue évolutionniste.
  24. On ne peut rien déduire de manière catégorique, mais on peut tout de même en déduire quelque chose. Il y a plusieurs explications au paradoxe de Fermi, parmi elles, il y avait la possibilité que la formation de planète soit un événement rare. Donc lorsque l'on découvre que les planètes sont fréquentes dans l'Univers, mécaniquement cela augmente la plausibilité des autres explications. De toutes les autres : celles que tu cites bien sûr, mais aussi celle consistant à envisager que l'intelligence s'auto-détruit.
  25. C'est plutôt une mauvaise nouvelle. Plus il y a de planètes dans l'Univers, et plus il y a de probabilités que la vie intelligente ait vu le jour ailleurs. Et étant donné qu'on n'a décelé aucun signe de vie extraterrestre, cela augmente la probabilité que les espèces intelligentes soient vouées à l'autodestruction.
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