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Tout ce qui a été posté par Filthy John
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L'idéologie anti-voiture
Filthy John a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Oui et non. Oui, il est possible que certaines routes soient revendues à des sociétés, mais non, ce n'est pas à l'Etat de le faire. Les politiciens, on sait tous comment ils fonctionnent, et on peut déjà anticiper la grande braderie qui aurait lieu si ceux-ci venaient à mettre les voiries françaises sur le marché. Avec tout ce qui pourrait s'ensuivre de rabais, copinages et rétrocessions en dessous de table. Même pour les voies nationales, je pense que la création d'une société de gestion avec distribution des parts sociales aux contribuables est une solution intéressante. La revente de certains axes peut très bien se faire par la suite, car, comme tu le soulignes, les acheteurs ne manqueront pas. Et les sommes récoltées finiront dans la poche des actionnaires plutôt que dans les caisses de l'Etat (et les poches des politiciens). Comme souvent lorsque l'on a beaucoup de petits porteurs, de nombreux actionnaires ne voteront pas aux assemblées générales. Ce qui n'empêche pas une boite de tourner. Dans mon message précédent, je laissais sous-entendre en filigrane, à travers ce "foncier" mis entre parenthèses, que les parts des sociétés ainsi créées seraient avant tout distribuées aux propriétaires (aux contribuables payant des taxes foncières), ce qui me semblait être le plus logique puisque l'on reste dans un domaine très proche de l'immobilier. Mais au-delà, et même cas échéant (distribution à tous les contribuables), il me semblerait bon que le nombre de part soit proportionnel au niveau d'imposition. Ainsi, les grands groupes possédant beaucoup de foncier (payant beaucoup d'impôts) se retrouveraient actionnaires majoritaires et auraient l'essentiel du pouvoir décisionnaire dans ces nouvelles structures. Personnellement, cela ne me choquerait pas de voir des enseignes comme Carrefour ou MacDonald's posséder de larges parts des sociétés de gestion des voiries. En fait, cela pourrait même avoir des effets bénéfiques, puisque leur intérêt principal est de permettre à leur clientèle de se rendre aisément chez eux. Les routes ne seraient plus aménagées selon des motifs purement politiques, mais avant tout selon des besoins économiques. Voilà. C'est au propriétaire de régler l'ardoise et de décider dans quelles conditions et à quels tarifs la route peut être empruntée. Dans le cadre de routes communales et/ou en zones résidentielles, nulle doute que les riverains décideraient de bloquer la circulation aux non-résidents ou de se faire dédommager pour les gènes liées à la circulation par des frais de péage. Et qu'ils prendraient en charge eux-même les frais liés à la réfaction des voies se situant devant le pas de leur porte. Ca leur coûtera moins cher que de laisser la mairie faire et reporter la facture sur leur feuille d'imposition. Pour les plus grands axes, si les principaux propriétaires "routiers" sont des groupes de grande distribution, il est fort probable que ceux-ci prennent en charge l'ensemble des frais d'entretien, pour éviter que les péages ne détourne leur clientèle. J'imagine d'ailleurs que ces groupes seraient ravis d'avoir des billes dans les sociétés d'autoroute, de façon à pouvoir implanter leurs enseignes sur les aires de repos. Ils pourraient alors laisser ces voies libres d'accès et rabattre les frais en surfacturant les services offerts dans lesdits magasins. Pour peu que l'implantation de nouveaux axes soit libéralisé, le marché fera sûrement naître de nombreux business-models intéressant. De la route payante sur laquelle tu peux rouler à 200 à l'autoroute sur laquelle le trajet est offert pour tout achat d'un menu Maxi Best-Of.- 1 719 réponses
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L'idéologie anti-voiture
Filthy John a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Ce qu'elle a écrit n'est pas foncièrement faux, mais simplement incomplet. D'ailleurs, on peut aussi dire de ta réponse qu'elle est incomplète. Simplement car aucun de vous deux n'a fait le distinguo entre les frais d’aménagement et de construction, qui sont supportés par le contribuable, et les frais d'exploitation et d'entretien, qui sont supportés par l'usager et/ou le contribuable, suivant s'il y a mise en concession ou non (et le secteur est tellement subventionné, que même lorsqu'il y a concession, le contribuable doit tout de même raquer). Nous sommes d'accord ici, mais avec tout ce que le secteur compte de subventions et de corruption, ce qui devrait être à la charge du client, de l'usager des routes, se retrouve partiellement à la charge d'administrés qui n'ont rien demandé. D'ailleurs, il n'y a pas que les autoroutes dans la vie : quid des routes nationales ? Dont les frais sont intégralement pris en charge par le contribuable (puisque les nationales sont à la charge de l'Etat). Routes pour lesquelles nous payons donc tous alors que seul une portion d'entre nous les empruntons. Non : le premier doit payer, mais pas le second. Pourquoi dois-je payer les frais d'aménagement d'une autoroute dans le Sud, ou encore l'entretien des routes nationales entourant Paris si j'habite à la frontière allemande et que je ne compte pas utiliser les axes susmentionnés ? Dans le cadre d'une privatisation totale des voiries, je pense qu'une solution saine serait de transférer la propriété des axes à des sociétés dont les parts sociales seraient distribuées aux contribuables. Et ce à chaque échelon géographique, en fonction des collectivités ayant la charge des structures : par exemple, toutes les départementales du Var deviennent propriété d'une 'société de gestion des routes du Var' dont tous les contribuables (fonciers) du Var deviennent de facto actionnaire. A partir de ce moment-là, à chaque co-propriétaire de faire valoir ses droits, voter pour les appels d'offre lors de mise en concession et/ou lors de réfaction des voies, revendre ses titres, ou autre. Le secteur se consoliderai sûrement de lui-même après quelques années, car la plupart des gens revendraient sans doute leurs titres pour récupérer un peu de pognon et se débarrasser de ces ennuyeuses prérogatives. Une solution qui me paraît élégante, et juste pour le contribuable.- 1 719 réponses
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Même avec la meilleure volonté du monde, quand tu es dans la dèche, en sortir et initier un quelconque "cercle vertueux" est parfois impossible. J'ai vécu avec trois fois rien à l'époque où j'étais étudiant, et ça a été un calvaire. Tout ce que tu peux faire, c'est subir et tenter tant bien que mal de garder le moral. Et, si je suis d'accord avec H16, je dirai que plus que le temps, au final c'est l'énergie qui manque. Déjà lorsque tu n'as pas les moyens, tu prends le logement avec le loyer le plus bas possible. Et à ce moment-là, tu peux dire adieu à la belle cuisine équipée qui te permettra de mitonner de bons petits plats. Et par dessus le marché, tu subis les désagréments liés à la vétusté et/ou la mauvaise situation géographique de ton appartement moisi, ce qui bouffe beaucoup d'énergie : traverser la ville pour aller faire deux courses ou devoir se passer de repas parce que ta plaque de cuisson vient de rendre l'âme, c'est le genre de galère à laquelle tu t'exposes régulièrement quand tu vis à la mode pauvrette. Ne parlons justement pas de ce minuscule réfrigérateur, celui qui, d'ailleurs, est situé juste sous cette fameuse plaque électrique mal isolée, dans lequel tu ne peux presque rien mettre, et où le peu que tu as se conserve mal. Celui-là même qui, faute de place, te force à aller refaire trois courses tous les deux jours. Sauf que si tu y vas en bus, tu t'exposes aux grèves aléatoires. Et aux tickets qui coûtent trop cher pour que tu puisses le prendre tous les trois matins avec tes revenus de miséreux. Alors tu vas au hard-discount du coin, celui qui est à une demie-heure de marche. Et 200 mètres de dénivelé plus bas. Ca fait toujours du bien de remonter une pente comme celle de la Canebière après une journée de fac, les bras chargés de victuailles. T'arrives chez toi et t'es trop vidé pour soulever tes casseroles. De toute façon, t'as pas le temps, ton travail d'équipier chez MacDo démarre dans 30 minutes, avec le rush du dîner, et tu vas sûrement devoir t'avaler un sandwich high-carb, à prix réduit mais tout de même déduit de ton salaire, entre le nettoyage des chiottes et la réception d'un n-ième client saoul qui viendra te faire chier parce que ses frites sont trop molles. C'est ça le quotidien des gens qui galèrent. C'est la lose. La grosse. Et toutes les citations de la planète n'y feront rien.
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C'est normal : c'est parce que tu es INTP. Tu passes donc une grande partie de ton temps à psychoter à l'idée de ne pas avoir trouvé la solution optimale, fut-ce pour un problème aussi trivial que retrouver ton chemin. Pour que tu en sois à ce niveau-là, tu dois avoir un gros déséquilibre côté intuition, d'ailleurs. Tu dois être assez jeune, non ? Dans la vingtaine, voire moins ? Parce que j'étais exactement comme ça il y a encore quelques années. Ca passera avec l'âge. Parce qu'à un moment ou un autre, tu vas commencer à te demander pourquoi tu te pètes autant les burnes (et le moral, vu que tu dois passer des heures à ruminer tes erreurs) sur des choses aussi futiles et tu vas commencer à lâcher prise. Un conseil : dès que tu commences à trop te projeter et tenter de rationaliser un peu trop, arrête tout, respire un grand coup, et regarde ce qu'il se passe autour de toi. Et quand je dis "regarde autour de toi", ça veut dire que l'espace d'un instant, tu arrêtes ce monologue intérieur qui tourne 24/7 en tâche de fond, et tu prends le temps de contempler le vrai monde. Pas celui dans ta tête où tu es en train de soupeser les différentes hypothèses quant à la probabilité de te planter, mais le vrai, celui dans lequel tu es en train d'agir. Parce que c'est là que ça se passe.
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Dieu merci, les transports nippons sont assez gaijin-friendly : noms écrits en caractères romains (rōmaji), tableaux d'horaires compréhensibles sans avoir à parfaitement manier la langue, annonces vocales des stations et correspondances en anglais, de même que pour les traductions des écrans et affichages à l'intérieur et extérieur des rames. Malgré ça, l'aspect tentaculaire du réseau et certaines de ses spécificités le rendent difficile à appréhender si l'on n'a pas planifié son trajet à l'avance. Sur la même ligne, on a parfois des trains locaux, qui ne desservent qu'une partie de la boucle, ou des trains express, qui ne s'arrêtent pas partout. Donc, lorsque ton appli Android te dis qu'il faut que tu prennes le train de 7h38, il faut se retenir de grimper dans celui de 7h36, car il se pourrait qu'il ne desservent pas la station qui t'intéresse. Et vu qu'il y a plusieurs compagnies opérant sur la métropole, il faut aussi parfois changer de gare lors des correspondances : sur certains trajets, tu te retrouves donc à sortir d'une station de la Tōkyū pour faire 200 mètres à pied dans un coin totalement inconnu pour attraper ton train de la Japan Railways dans la gare suivante, avant de ressortir de là à un autre stop pour traverser la rue avant de t'engouffrer dans un métro de la Toei. Le réseau est donc assez complexe. Et d'après ce que je vois tous les jours, même les Japonais s'y perdent. Est-ce que tu arrives vraiment à te perdre en ligne droite, ou est-ce que tu as tellement peur de te perdre malgré la simplicité du parcours que cela trouble ton attention et te pousse à l'erreur ?
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De mon côté, je ne te blâme pas. Arriver à se diriger dans les transports en commun, c'est parfois difficile. Personnellement, je suis toujours incapable de me déplacer sans avoir les yeux rivés sur mon smartphone pour savoir si je ne me suis pas planté de train.
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Il y en a des tas, de la météo trop humide et hasardeuse à leurs législations sur la santé et la consommation de stupéfiants en passant par certains habitudes très asiatiques que je trouve particulièrement rustres (comme ravaler sa morve plutôt que se moucher, acte considéré comme impoli). Mais ces petits désagréments sont largement occultés par les nombreux points positifs du pays. Oui, il y a des variations, mais aucune chance d'avoir un produit radicalement différent de celui pour lequel on a payé. C'est pourquoi j'ai textuellement employé l'expression : "C'est toujours plus ou moins la même came derrière l'étiquette". Après, je préférerai qu'ils aient des Camel ou des Black de chez John Player Special, dont je préfère le goût, mais elles ne sont pas disponibles sur le marché japonais et une bonne partie de l'Asie. Sûrement parce que c'est la Japan Tobacco qui distribue les Camel en dehors des USA, et que celles-ci viendraient concurrencer leur propres marques. Rigole, mais ma première marque de cigarettes, ce fut les Gauloises Caporal. A l'époque, elles valaient 10 francs le paquet et c'était à peu près tout ce qu'un minot comme moi pouvait se payer. Même pas. A un moment, j'y ai pensé, mais raconter sa vie, c'est passer tout ce temps à ne pas en avoir une. Rien que là, avec trois messages en deux jours sur un forum pour raconter mes tribulations, je frôle la tarlouzerification avancée. Après, j'ai des notes, des photos, des extraits de correspondances. Je les garde bien au chaud. Si je deviens riche et célèbre, j'en ferai peut-être quelque chose. Mon garçon, je me demande bien d'où tu sors, vu l'ignorance et la cognition de pucelle hystérique dont tu fais part et qui, visiblement, ne te permettent guère de faire mieux qu'enfiler les poncifs éculés plus vite encore que je ne serai capable de m'avaler une bière. Tu sais, tu ne devrais pas croire les messages sanitaires présentés par les autorités : le manger-bouger, la modération, la clope qui te la rend molle et tout le tralala, c'est de la science de comptoir pour lobby en mal de publicité. Le premier facteur de risque pour le développement d'un cancer, ce n'est pas le tabac mais l'alimentation. Ce qui explique le "paradoxe" japonais, où les cancers du poumon sont relativement rares malgré leur consommation de cigarettes. Néanmoins, je pense que ceux qui me connaissent te remercient pour la petite larme qu'ils ont du verser —de rire— lorsque tu as tenté de me ranger dans la catégorie des "ploucs qui ne font pas attention à eux". Et moi aussi. C'était très drôle. Et ça évite les brûlures sur les vêtements et les mégots sur les trottoirs. Je ne suis pas partisan de l'interdiction des véhicules en ville, mais pour la cigarette, c'est un tout autre problème. Et pas un problème de fumées. Sur un trottoir tokyoïte, tu as une probabilité non-négligeable que la clope que tu tiens à la main finisse dans la face d'un gamin. Une probabilité non moins négligeable de voir celle-ci enflammer les cheveux de la demoiselle marchant devant toi si tu la gardes à la bouche. Là-bas, il n'est pas rare de marcher collés les uns aux autres dans certains quartiers et à certaines heures comme l'a souligné Johnnie. Nous ne sommes donc pas là dans le domaine des élucubrations sur le tabagisme passif ou les infinitésimales probabilités de contracter une maladie pulmonaire suite à une absorption trop importante de fumées d'échappement. C'est pourquoi, même dans les districts où il est interdit de fumer, la police le tolère tant que vous n'êtes pas en mouvement au milieu de la foule. Personnellement, si je ne trouve pas de zones fumeurs à proximité, je m'installe tranquillement sous un porche à côté d'un distributeur de boisson, me prends un Boss bien chaud et me sers de la canette comme cendrier. Comme je n'emmerde personne, et ne jette rien dans la rue, les flics ne prennent même pas la peine de venir m'avertir. Dis-donc, avec des assertions pareilles, tu vas presque arriver à remonter au score face à Alex au jeu de celui qui balance le plus de clichés sans ne rien biffer du sujet.
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Attends, on parle bien de cette poignée de petits pays glaciaux où la diarrhée législative est encore plus délirante qu'en France sur le terrain de l'hygiénisme de combat ? Ces petits coins de paradis où il est presque impossible de fumer ? Ou l'on doit prendre le bateau pour avoir de l'alcool le week-end car les seuls débitants autorisés sont sous contrôle étatique et ferment leur porte plus tôt que des bureaux de Poste ? Ces pays magnifiques où foutre un cacheton à ton mouflet parce qu'il te brise les burnes devant le stand de friandise peut t'envoyer au gnouf ? Où tu n'as pas le droit d'aller aux putes et que tu dois faire signer un certificat de consentement à ta femme avant de l'attraper sur la commode pour ne pas risquer de voir celle-ci te coller un procès pour viol conjugal qu'elle a 80% de chances de remporter ? Ces adorables endroits où les parlementaires n'ont pas honte de vouloir interdire aux hommes de pisser debout ou de se faire circoncire. Où Haribo ne vends plus de bonbons noirs parce qu'ils sont jugés racistes ? Ca, mon cher Johnnie, c'est un coup à ce que je finisse en prison avant même de sortir de l'avion. Ou en hôpital psychiatrique dès mon retour, prostré à vie suite au traumatisme lié à mon séjour. Je sais que je noirci pas mal le tableau, mais, chaque fois que j'entends parler des pays scandinaves, c'est lors de nouveaux délires sociétaux. Ca ne me donne pas envie. Surtout que je voyage pour trouver un pays d'accueil, pas une nouvelle France. Evidemment ! Je devrai passer la majeure partie de l'année sur Tokyo. Ce sera un plaisir de te croiser. Non mais, garçon, tu ne vas quand même pas essayer de contrarier un cow-boy, là ? Les Marlboro, c'est comme le Coca-Cola et le Panadol : des valeurs sures. Que tu sois à Taipei, Amsterdam ou Los Angeles, c'est toujours plus ou moins la même came derrière l'étiquette. Au final, tu ne cherches même plus à acheter autre chose. Mais après, si tu n'en as rien à carrer d'avoir de la pisse saveur réglisse à la place de ton cola, des clopes de gonzesses qui sentent l'encens cheap ou de la faisselle de couilles de bouc pour calmer tes migraines matinales, tu peux toujours essayer les marques locales. Tu m'en diras des nouvelles. Tu sais, c'est la routine, un peu, ma vie. Pas vraiment de quoi en faire des tartines. J'arrive à Roissy, c'est moche et gris. Je découvre plein de nouveaux interdits. Alors je ramène mes souvenirs à la famille puis je me terre quelque part en pleine cambrousse pour pleurer. Parce que j'ai encore cramé tout mon budget en me mettant la race sur les plages d'un quelconque Koh, ou dans les petits cafés de Maastricht, ou des hangars plein de Berlinois hagards. Dès lors, c'est plusieurs mois à osciller entre dépression et overbooking, le temps de me renflouer un peu et sauter dans le prochain avion. Voir d'autres cieux. Voir s'il n'y a pas mieux. Mais désormais, je pense que je suis fixé. Ce pays me plait. Je vais arrêter de faire le punk, me sécuriser un vrai job et refaire des projets d'avenir. Ou pas. Je serai peut-être à nouveau de retour en France d'ici quelques mois, encore fauché comme les blés, mais des souvenirs plein la tête. Voilà qui fait plaisir à entendre. Mon ego surgonflé est toujours ravi de se voir titillé par de si sympathiques compliments. Sauf que mon français commence à prendre des accents JIM16-iens. A part pour écrire des lettres à Maman, il ne me sert pas énormément. Si j'en crois les donzelles et les gays, il paraîtrait qu'il apparaîtrait très appétissant. Je n'ai pas d'expertise en cul de mâles pour pouvoir juger, mais vu que c'est du mien dont il s'agit, je ne peux que supputer qu'il soit parfait.
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Pour les vacances, oui. Au long terme, je préfère quand même être dans un pays où les filles et la nourriture ont un minimum de raffinement. Et ne pas avoir à jouer à la marelle pour éviter toutes les merdes qui traînent dans les rues. Et ne pas toucher le salaire minimum pour un travail de cadre. Et que la gueuze de la caisse me reçoivent en s'inclinant plutôt qu'en tirant la gueule. Et... Sur tous les gros posteurs de Liborg, v'là pas que c'est le wannabe-rosbeef qui vient essayer de me lâcher un troll. Try harder, dude. Mais merci quand même pour le moment de lulz aux frais de la Couronne. Une grosse partie de l'hémisphère Nord. J'ai juste évité les pays à gros ploucs comme la Scandinavie, les Balkans, la Russie, la Chine continentale... Après, dans les coins que j'aimerai encore faire, il me reste l'Océanie. Le seul problème, c'est que leur Marlboro Index est trop bas pour que je me les tape autrement qu'en touriste (note : index égal au quotient du nombre d'heures d'ouverture des magasins sur le produit de leur distance moyenne en miles par le prix en US$ d'un paquet de Marlboro). Car, oui, un pays où on ne peut pas trouver de quoi boire et fumer où l'on veut, quand on veut, en moins de 5 minutes, et pour un prix modique ne peut pas être considéré comme un pays civilisé. J'ai d'autres critères, mais craquer 10 bucks pour un paquet de blonde et ne même pas pouvoir s'en allumer une au bar du coin, pour moi, c'est l'exclusion directe. C'est comme les putes avec des zizis. Mon bon Rincevent ! Je suis content de te recroiser . Bon, je ne garantis pas la permanence : en ce moment, quand je passe par Liborg, c'est juste pour me fendre un peu la poire en découvrant les derniers délires des minustres, administrations, et autres tototorités qui "gouvernent" la France en ces belles années. Et là-dessus, je ne peux pas raconter grand chose. Sauf que c'est beaucoup plus drôle lorsque l'on n'a pas à en subir les conséquences. C'est pour ça que lorsque je lâche un message, c'est souvent dans le "3615 MAVIE", juste pour saluer les copains et donner des nouvelles. Enfin, sinon, je peux toujours troller. Mais ce serait quand même dommage que je ne revienne que pour te coller une charge de travail de modération supplémentaire.
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D'ailleurs... Tout le monde devait s'en douter —vu que je ne reviens poster sur LibOrg qu'entre deux voyages pour déclamer combien la France m'est devenue insupportable— mais je suis en bonne voie pour réussir à m'expatrier à long terme. En ce moment même, je vis dans un pays duquel je suis profondément tombé amoureux, et je fais tout pour ne plus jamais avoir à le quitter. Car au terme de mon grand périple à l'ouest de l'Ouest, j'ai fini par atterrir au Japon. Et le reste du Monde m’apparaît désormais affreusement sous-civilisé...
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Si tu peux te le permettre, fais-toi plaisir. Personnellement, je suis trop parcimonieux pour mettre $100+ dans une bouteille sans savoir à l'avance si le breuvage qu'elle renferme va me plaire ou non. Etre amateur de spiritueux, ça coûte son prix, mine de rien... Doucement. La dénomination "single malt" est un faux ami : elle veut simplement dire que tous les whiskies entrant dans la recette proviennent d'une seule et même distillerie. Tu peux donc avoir un whisky qui consiste en un assemblage de plusieurs fûts, provenant de diverses distillations, avec des âges différents, préparés à partir de malts de différentes origines... tant que ceux-ci proviennent tous de la même distillerie, il conservera l'appelation "single malt". D'ailleurs, ce genre de mélange, c'est la norme : suivant si le fût a été stocké en fond de cave ou près de l'entrée, il aura un goût et un degré d'alcool différent, puisque l'humidité n'est pas la même partout, et les réassembler permet d'uniformiser le goût. Dans ce cas, c'est comme pour les blends : l'âge indiqué sur la bouteille est l'âge du whisky le plus jeune entrant dans la composition. Il paraîtrait un Aberlour de 18 ans, tu as une bonne partie qui viennent de fûts de plus de 30 ans. Là encore, mélanger avec des alcools plus vieux permet d'uniformiser le goût et avoir un produit "consistant", dont la qualité ne varie pas d'une bouteille à l'autre. Ni d'une année à l'autre : à chaque fois, tu as des spécialistes qui vont goûter les assemblages pour voir si le goût correspond bien à la "marque de fabrique" de la maison. Si tu te sens d'humeur à faire des expériences, tu peux essayer de trouver un "single cask", un whisky issu d'un seul et même fût. C'est rare, cher, et il faut bien s'y connaître, puisque le seul moyen de savoir dans quelle condition a maturé le breuvage est de savoir à quoi correspond le numéro de fût inscrit sur la bouteille. Après, tu as aussi des appellations spécifiques pour les blends. En général on appelle "blend" ou "blended whisky" un assemblage de whisky de grain (maïs, blé...) et de whisky de malt (orge germée et sechée) qui proviennent de différentes distilleries. Plus un blend est "premium", plus il y a de whisky de malt dedans. Poussé à l'extrême, tu as donc des blends dits "pure malt" ou "vatted malt", qui ne comportent pas de whisky de grain.
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Wow. Quelle créativité syntaxique, Chitah. Rassure-nous, tu n'es pas à jeun, là, quand même ?
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Oh, Bartender... J'aime beaucoup l'animation japonaise, et j'aime bien la picole, mais curieusement, je n'aime pas cette série. C'est dommage, car le concept était vraiment atypique et sympathique. Le gros problème, c'est que l'on est censé être face à un des meilleurs barmen de la planète, et celui-ci passe la moitié des épisodes à faire tout ce qu'il ne faut pas. Ca la fout mal. Cet épisode en particulier est vraiment difficile à prendre au sérieux. D'entrée de jeu, il sert un whisky dans un putain de verre à shooter... Meh. L'ordre de dégustation, d'ailleurs, est complètement foireux. Commencer par des Islay, c'est s'assurer de ne plus rien sentir par la suite. Et en plus, le premier verre servi est un Ardbeg, un des whisky les plus tourbés de la planète, que l'on continue d'avoir en bouche une heure après avoir fini son verre. Certains de mes amis ont donné un surnom particulièrement adapté à l'Ardbeg : le boss de fin. Vous vous imaginez démarrer la partie en combattant directement contre le dernier boss ? Le pire, c'est qu'après ça, ils vont boire deux des meilleurs Speyside existant, et finir par un Glenburgie 1968. A ce niveau, après le combo Arbeg / Laphroaig, c'est comme s'ils avaient bu de l'eau. Quant au finish en long-drink avec du Ballantine's 12, c'est tellement ridicule que ça se passe de commentaire... Certains faux puristes te diront que les singles sont meilleurs que les blends : ne les écoute pas. C'est juste qu'un bon blended whisky est plus difficile à élaborer, et donc plus rare, qu'un bon single malt whisky. Tu as ainsi plus de chances de tomber sur un whisky dégueulasse en prenant un blend qu'un single. Mais avec un peu d'expérience et de bons conseils, éviter les écueils est finalement assez facile. Question goût, je dirai qu'un single a une gamme d'arômes restreinte mais très puissante, alors qu'un blend possède une plus large palette de saveurs, mais (en général) plus douces. Si je devais faire une métaphore, je dirai qu'un single, c'est un solo de guitare, alors qu'un blend, c'est un bon vieux rock. Quand tu joues solo, tu peux te permettre de pousser les watts et sortir des sons de dingue, mais lorsque tu dois faire l'arrangement de tout un groupe, il faut que l'ensemble sonne bien. Il y a plus de contraintes. C'est pour cette raison que faire un bon blend demande de l'expertise : tout comme chaque instrument doit être accordé correctement, joué parfaitement, et mixé harmonieusement pour faire un bon morceau, chaque whisky qui entre dans la composition d'un bon blend se doit d'être de qualité, et la recette se doit d'être bien équilibrée pour que chaque "ingrédient" puisse s'exprimer sans écraser les autres. Est-ce que les uns sont meilleurs que les autres ? C'est une question de préférence personnelle. Certains singles sont affreux et certains blends déchirent tout. Et inversement. Dans le doute, vu que tu n'es pas encore très expert en la matière, n'achète pas de bouteilles avant de te l'être fait conseiller. Le mieux, c'est de se trouver un bar tenu par un amateur éclairé qui saura te faire déguster de bons whiskys. Cherche du côté des pubs irlandais, et demande à te faire servir un Glenlivet. S'ils ne l'ont pas en stock, change de crèmerie. Si le barman te demande si tu ne préférerais pas démarrer par un Cragganmore, dis-toi que tu es tombé au bon endroit. J'imagine que tu parles de l'Hibiki. Te décrire son parfum ne va pas être une tâche facile. Sur la bouteille, le caractère avec lequel ils écrivent "hibiki" signigie "résonnance, écho". On reste dans la métaphore musicale : on a là un son riche en harmoniques. La base de l'Hibiki est un grain whisky assez sucré, le Chita, dont la robe claire et la douceur transparaissent dans le produit final. Les deux malts principaux utilisés dans la recette, l'Hakushu et le Yamazaki, lui donne respectivement une entrée en bouche assez sèche avec un côté boisé, et une traîne très vanillée. Il a aussi une composante fruitée due au vieillissement dans des fûts ayant servi à la préparation d'Umeshu, un alcool de prunes japonaises sur base de shouchuu. Plus d'une vingtaine de whisky différents entrent dans la composition de l'Hibiki. Je ne serai pas surpris de savoir qu'on y trouve du Bowmore, un Islay moyennement tourbé distillé par la filiale écossaise de Suntory, ce qui expliquerait l'arrière-goût légèrement fumé. En gros, ce whisky, c'est un peu comme si Suntory avait décidé de concentrer tout son savoir-faire dans une seule bouteille, en y mélangeant tous leurs whiskys. Et c'est la raison pour laquelle si tu ne devais acheter qu'un seul Japonais, ce doit être celui-là. Comme je disais plus haut, la force des blends est, selon moi, leur énorme palette de saveurs. Et je ne sais pas si on peut faire plus riche en goûts que l'Hibiki. Ca démarre assez sec, boisé, fleuri, puis s'ouvre en bouche sur des notes de fruits, de miel, de vanille, pour finir sur une note douce et légèrement fumée. Le 12 ans est déjà un délice, et le 17 ma référence ultime. Le 21 ans d'âge est parait-il encore meilleur, et il a d'ailleurs été unanimement désigné comme "best blend in the world" par tous les connaisseurs. Je ne l'ai pas encore goûté, mais c'est très certainement le prochain que j'achète.
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Merci pour le tuyau, Lucilio. J'imagine qu'il remplace avantageusement une entrée de gamme comme le Grant's. Toujours bon d'avoir ce genre de bouteilles en stock, pour éviter d'avoir à pleurer lorsqu'un de vos invités se décide à balancer de la glace et du soda dans son verre de scotch... En "tout-venant", de mon côté, c'est l'Aberlour. Il se trouve facilement, coûte moins de 30€ la bouteille, et il se boit comme du petit lait. Je lui trouve un très bon rapport qualité / prix. Mais bon, j'ai un biais très favorable envers cette distillerie. Leur single malt de 18 ans est le premier vrai bon whisky que j'ai goûté de ma vie, il y a des années de ça, et l'expérience (qui s'est terminée avec ma caisse dans un talus) m'a suffisamment marqué pour me faire devenir un inconditionnel de la marque. Je l'ai toujours pas goûté celui-là. Un Japonais tourbé ? En blend nippon, ma référence absolue est à l'heure actuelle l'Hibiki 17. En fait, c'est ma référence absolue en whisky : s'il n'était pas si cher, j'en viderai une bouteille chaque semaine... S'il existe encore des amateurs de ce type de breuvage n'ayant pas touché à ce putain de nectar, foncez tête baissée en acheter une boutanche. C'est tellement bon comme whisky que c'en est surprenant : de la fillette n'ayant encore jamais goûté autre chose que du Label 5 à l'esthète de la picole, tout le monde pleure en buvant ce machin-là. Et en tourbé, mon référentiel est basé sur ce que le cowboy qui vit en moi considère être le goût de la vie elle-même : l'Ardbeg Corryvrekan. Un whisky d'homme, qui sent le vieux bois et la fumée... et qui tape fort. Du coup, quand tu as ce genre de monstres sacrés dans ton bar, ça vaut le coup de se prendre une bouteille de Nikka ? S'il arrive à être tourbé comme un Ardbeg (ou un Laphroaig) tout en gardant le parfum magique des Japonais comme l'Hibiki ou les produits de chez Suntory, je prends direct.
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Filthy John a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Ca me fait flipper de mon côté. Chaque fois que je repasse en France, je découvre de nouvelles interdictions. Ce pays possède plus d'activités illégales ou réglementées que d'activités encore libres... Dans le genre, il y a deux jours, en arrivant au PMU-presse-loto-snack-bar du centre commercial de la ville d'à côté, je me suis retrouvé comme un con quand le bonhomme m'a dit : "Ah, mais monsieur, dans les galeries marchandes, la vente de tabac est interdite." Quand j'ai repensé à tous ces pays du globe où tu as un distributeur de clope juste en bas de ton condo, prêt à te filer ta nicotine h24 pour une poignée de cacahuètes, et ce sans te casser les burnes à coups de messages sanitaires que fumer c'est pas bien, j'ai carrément craqué : j'ai laissé tomber les emplettes, je suis rentré chez moi illico, et j'ai commencé à me faire un prévisionnel pour un nouveau périple de trois mois à l'autre bout du monde. -
Ce Qui Fait Grimper Le F Haine (Aux Murs)
Filthy John a répondu à un sujet de paulau dans La Taverne
En sortant la carte Singapour, c'était juste pour illustrer à quoi ressemble un état ayant de fortes dissymétries entre libertés économiques et individuelles. Un fort contraste sans forcément que ce soit tout blanc d'un côté et tout noir de l'autre, car dans l'absolu il est totalement impossible qu'un état puisse être foncièrement libéral sur le plan économique tout en bafouant les libertés individuelles... puisque l'économie découle de l'activité des individus. Certains diagrammes de Nolan intègrent d'ailleurs des "zones d'exclusions théoriques" pour mettre en emphase ce phénomène. Zones, qui, si elles sont un tant soit peu élargies ne laissent finalement qu'une simple bande, que l'on pourrait alors simplement représenter par un segment allant de "libéral" à "pas libéral". -
Ce Qui Fait Grimper Le F Haine (Aux Murs)
Filthy John a répondu à un sujet de paulau dans La Taverne
Bienvenue à Singapour. -
Phasmes, très zolies personnes & pissenlit
Filthy John a répondu à un sujet de LeSanton dans La Taverne
Ce qui est vraiment tordu, quand on y pense. Affirmer son statut de "mâle" en cherchant toutes les raisons possibles pour ne pas trouver une fille attirante ? What the fuck ? -
Vu que la routine employée est purement et simplement du crash and burn, je ne pense pas que le field-testing soit nécessaire. C'est pas comme s'il essayait de closer du socialaud.
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Les gars, vous seriez pas en train de penser qu'un coco va aller lire Contrepoints et penser autre chose que : "Ce site de propagande ultra-libéral inféodé au Grand Capital n'est pas une source fiable" ? Bande de naïfs. La seule réponse à donner à ce genre de guignol tiens en ces quelques mots : "Ma couille gauche a plus de cervelle que toi".
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Et nous y revoilà avec la Somalie... Va demander à Google ce qu'il pense de ce pays et en 15 minutes, tu sauras que ce pays est une ancienne dictature communiste complètement en ruine, que la précédent gouvernement a abandonné à la guerre civile, et dans lequel tout le monde se bat —de l'ONU jusqu'aux pays voisins en passant par les groupuscules islamistes armés— pour justement... recréer un état. Et en prendre le pouvoir. Il doit bien y avoir désormais une dizaine d'états indépendants plus ou moins en guerre les uns avec les autres sur le sol somalien... Un des problème majeur, d'ailleurs, c'est que suite aux nombreuses interventions occidentales pour désarmer la zone, les populations locales ont été totalement dépossédées de tout moyen de défense contre les groupes militaires cherchant à prendre possession du pouvoir. Ce qui fait des groupuscules de quelques centaines de personnes sont capables de tenir sous leur jougs des populations entières. La Somalie, au final, c'est à peu près aussi libertarien que le reste de l'Afrique...
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Gender studies & applications
Filthy John a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Ces planches sont aussi laides que stupides. Le simple fait d'y chercher une dimension artistique est un blasphème en soi. -
Il n'y a pas d'âge pour jouer au cowboy. Nous n'avons pas tous renoncé à la confiture. Le forum manque d'ailleurs cruellement de positionnements anarchistes bruts de décoffrage ces derniers mois. Je suis étonné qu'autant de topics partent en guimauve sans qu'aucun anarcap ne vienne effectuer de recadrage. La fatigue de répéter sempiternellement la même chose, sûrement. Il y a tellement de bullshit dans ce post que même le plus sale des cowboys en a les narines qui piquent... Lorsque l'état disparaît, la seule chose qui prends le relais, ce sont des structures politiques non plus basées sur des concepts aussi creux que le "contrat social" ou "l'intérêt général", mais uniquement sur la collaboration entre individus pour assurer la pérennité de leur liberté et propriété. Parce que la nature humaine est ainsi faite. Structures politiques en concurrence, d'ailleurs, et qui seront probablement bien plus limitées en zone d'influence et prérogatives que les monstres que sont les états-nations modernes. Les structures mafieuses, dans ce contexte, sont reléguées à des activités telles que le rapt, le vol organisé ou la piraterie, et ont de très grandes difficultés à assurer la rentabilité de leurs opérations face aux coûts et risques encourus. Quant aux Roms, puisque c'est du micro-phénomène de la délinquance des populations nomades dont il était originellement question, la plus grande probabilité est qu'ils redeviennent ce qu'ils étaient autrefois —des travailleurs nomades— avant qu'ils ne soient poussés vers l'illégalité par zèle réglementaire.
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Ce Qui Fait Grimper Le F Haine (Aux Murs)
Filthy John a répondu à un sujet de paulau dans La Taverne
Les Français plus libéraux qu'ils n'y paraissent ? J'aime bien démarrer la semaine en me payant une bonne tranche de rigolade, mais là, mes gaillards, vous poussez un peu fort sur le sarcasme. On pourrait prendre le trait d'humour au sérieux et finir par penser que vous y croyez vraiment... Mais attendez, attendez, j'en ai, moi aussi, quelques bonnes à vous raconter : Ceci est très juste mon cher Free Jazz. L'électeur FN plébiscite l'exil fiscal par passion libérale, par amour pour la liberté et son corollaire, la propriété. Et c'est à ce titre qu'il ne faut se laisser séduire par la propagande —odieuse et simpliste— des spin-doctors gouvernementaux, qui voudraient nous faire croire que si l'électeur FN rechigne à payer l'impôt, c'est parce que celui-ci est convaincu que nos déficits ne sont dus qu'à des dépenses hors de contrôle suite à l'invasion de hordes de barbares basanés venus leur voler le fruit de leur travail, sans lesquels la France baignerait encore dans l'opulence. Car, non, jamais vous n'entendrez ceci de la bouche d'un électeur du Front ! Ce n'est d'ailleurs ni car celui-ci est convaincu que la dette trouve naissance dans un complot judéo-maçonnique dont l'avatar par excellence est la loi "Rothschild" de 1973, et que, sans ce viol manifeste de notre souveraineté par les financiers apatrides, la belle République aurait pu continuer à vivre de Francs et d'encre fraîche, permettant ainsi de baisser drastiquement le recours à l'impôt ! Non, ne vous laissez pas tenter par les amalgames honteux. L'électeur nationaliste est bien plus libéral qu'on ne le croit. Evidemment, le Français n'a rien d'anti-libéral. N'en déplaise à ceux qui, ayant trop picolé durant le week-end, auraient voulu commenter les beaux chiffres tombés ce lundi matin sans auparavant laisser se dissiper les vapeurs alcoolisées. Parce que je suis sûr que plus d'un libéral, ces adorateurs du gémissement incessant en guise d'action politique, aurait, entre deux hoquets aux effluves de whisky hors de prix, analysé les chiffres totalement de travers et vu dans ceux-ci une autre preuve manifeste du marxisme culturel dans lequel le Français est censé baigner. Indubitablement, c'est LE chiffre qu'il faut retenir. LA preuve du libéralisme sous-jacent résidant dans le coeur de chacun de nos compatriotes. Le reste n'est que littérature. Et ne nous attardons surtout pas sur les 83% de ceux-ci qui trouvent que l'impôt sur la fortune est parfaitement justifié. N'y voyons surtout pas là une idée de la propriété à géométrie variable qui voudrait que celle-ci soit bien moins nécessaire aux autres —comme, à tout hasard, aux riches— qu'à soi-même, et ce chez une grande majorité de nos concitoyens. Car après tout, la majorité est prête à payer, et nous le montre, en trouvant tout aussi juste les taxes dont elle s'acquitte elle-même, comme la CSG ou la TIPP. Ou pas ? Celle-ci m'a tué. Explosion de la rate. Non, désolé, je peux pas faire mieux, là. Mais, quand même, excellente blague. Je la garde sous le coude, je la ressortirai à l'occasion. Tu devrais même ajouter un petit parallèle foireux avec le "ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas" de Bastiat, de manière à mieux mettre en valeur le "on voit ce que l'on paie mais pas ce que l'on reçoit", pour être sûr de mettre l'ambiance lors des soirées entre libéraux. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Filthy John a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
C'est la raison pour laquelle je suis revenu. They call me 'Filthy'. Non, parce qu'après les débats ridicules sur le mariage gay, j'ai bien cru que je vous avais perdu à tout jamais. C'est justement parce que c'est hardcore que les libéraux un tant soit peu politisés devraient s'emparer de ce genre de sujets. Le FN est devenu mainstream et il n'y a plus personne sur le trône du Roi des Trolls. Pourquoi ne pas l'occuper ? Qui sait, dans 20 ans on fera peut-être 15% aux présidentielles à ce jeu-là. Que crois-tu qu'on branle, le dimanche lors des repas de famille, lorsqu'on a sifflé quatre boutanches de picrate avec le daron ? On débat putes, drogues et lolicon, en fonction de ce qui choquera le plus l'auditoire . Visuellement, non. Mais Seitokai Yakuindomo, ce sont quand même des cascades de blagues sous la ceinture et des dialogues abominablement crus tenus par de jeunes filles très très travaillées par leurs hormones. En VO, c'est particulièrement sale. (Au passage, je te conseille MM! si tu aimes le genre.) Personnellement, je pense qu'il ne suffirait plus que d'un tout petit rien pour que ce genre de série finisse aussi par tomber sous le coup de la loi. Et je ne parle même pas des "pantsu anime" comme To-Rabu-Ru. Clairement. Je linke l'article du code pénal pour bien illustrer l'étendue de la fumisterie : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006418095&cidTexte=LEGITEXT000006070719 . Ce genre de loi, c'est pas bon du tout. Si vous regardez l'évolution sur les dernières années, et que vous vous projetez dans le futur, il y a de quoi se donner le tournis. Bientôt, des dessins de lycéenne en culotte pourront valoir une amende. Et techniquement, sur la base d'un tel texte, on justifie n'importe quoi. Puisqu'il existe des "services de communication en ligne" qui peuvent vous envoyer en taule pour ne serait-ce que de TENTER d'y accéder, pourquoi ne pas directement les censurer, à la mode chinoise ? Après tout, c'est pour le bien des enfants, non ? Et personne ne va tout de même aller défendre des pédophiles, hein ?