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Tout ce qui a été posté par free jazz
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Vu ce qui reste de l'effectif de l'équipe il faudrait la rebaptiser Olympique Bron-Vénissieux. Résultats des mauvais choix d'Aulas dans les transferts depuis plusieurs années, même Lisandro a préféré partir au Al-Gharafa SC. Quand on pense qu'ils ont acheté Cissokho 15 M à Porto et revendu 6 qqs mois après. Très bon joueur le petit Griezman auteur du ciseau, technique et refusé il y a quelques années à Lyon à cause de son physique pas assez costaud. A part les deux gros, le foot espagnol est en faillite, plombé par une montagne de dettes. La bulle est en train de se dégonfler. C'est surtout Lyon qui est très mauvais.
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Là où ton attitude est absolument illogique et incohérente, c'est que tu es le premier contributeur du forum sur ces questions de criminalité, qui t'agitent beaucoup nerveusement. Or on ne s'agite pas autant pour une illusion qui n'existe pas, selon ton opinion. Un non problème n'a par définition, pas de solution. Selon toi des millions de gens sont victimes d'une hallucination collective. Mais en passant ton temps à leur expliquer que ce qu'ils voient n'existe pas, tu accordes donc au Yéti une existence encore plus menaçante qu'eux. Pis, tu sembles prêcher dans le désert, puisque tu te plains d'être incompris et caricaturé. Car enfin Chitah, si tu étais cohérent et conséquent avec tes dires, tu serais indifférent à cette hallucination, puisqu'il s'agit d'une vision imaginaire. Or ce dont on ne peut parler il faut le taire.
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Je te taquinais un peu, ce n'est pas une raison pour ruer dans les brancards. C'était juste pour te montrer que ton biais est particulièrement saillant sur ces questions, au point d'obscurcir ton jugement même dans ta zone de compétence.
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Le problème vient de tes difficultés à interpréter les statistiques - peut-être à cause de ton biais particulier -, comme on l'a vu dans d'autres fil sur la délinquance. Depuis deux ans les agressions ont nettement diminué en psychiatrie, passant de 32 à 25 %, elles sont restées stables dans les services d'urgence et augmenté dans les autres services, mais avec davantage d'atteintes aux personnes : coups, insultes, crachats. * cf l'article du Point que j'ai posté
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J'apprécie et comme on vit dans des sociétés complexes, ce n'est pas incompatible avec l'hypothèse soulevée par Jim16. Lopettisation morale, décadence des élites et des institutions, immigration démesurée et socialisme : on a le quarté gagnant.
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Notez que la novlangue s'use elle aussi : après avoir remplacé l'expression voyous et délinquants par "jeunes", puis modifié les prénoms dans la presse pour éviter les généralisations, les gens savent maintenant très bien à quoi s'en tenir lorsque les journaux évoquent des "jeunes" liés à des violences.
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Mais c'est très bien la généralisation, c'est le principe même de la connaissance inductive et de la méthode logico-expérimentale, sans laquelle il est impossible de s'adapter aux signaux envoyés par une situation. Les sciences sociales s'appuient nécessairement sur une telle méthode. Le problème du politiquement correct est qu'il prétend nous interdire de généraliser pour priver les individus de leur jugement, et donc de leurs facultés de résistance. Par exemple, renforcer son attention, sa vigilance, dans les transports lorsque survient un groupe d'individus basanés habillés avec l'uniforme de racaille est un comportement qui relève de la généralisation, mais qui est parfaitement rationnel. Même si c'est officiellement interdit, chacun est obligé de recourir à ce type de connaissance pour éviter les nuisances.
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Pour être précis, le politiquement correct libéral diffère du politiquement correct socialiste à la Taubira, en ce qu'il ne va pas jusqu'à dire que la prison est le problème, que punir le criminel est une chose horrible, il évite donc la démagogie pure. Mais il est souvent le faux nez d'un même type d'angélisme participant à l'effet ciseaux décrit par Hank. Il recourt aux mêmes ficelles, allant du déni complet à la recherche d'explications sociales, suggérant que comme la délinquance a toujours existé il faudrait s'en accommoder plutôt que de risquer des amalgames et des généralisations.
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Moi je cause augmentation de l'insécurité et de la violence quotidienne, qui est visible. Le sens commun la perçoit mieux par l'expérience que les intellectuels, avec leur méthode critique. Toi tu causes des effets de la couillemolisation des citoyens. Les deux phénomènes marchent ensemble, on est d'accord. Toutefois tu sautes un cran lacantique, si tu contestes la légitimité de l'Etat gendarme. Sans Leviathan, il n'y a pas de libéralisme possible. Maintenant sur ta conclusion, j'aime à répéter qu'il n'y a rien de plus nuisible à la liberté que les institutions libérales, une fois qu'elles sont tenues pour acquises, que les individus s'endorment sur leur confort et n'on plus à lutter pour exercer leur droit de résistance. On le voit très bien dans l'évolution compréhensive et réhabilitante de la justice à l'égard des criminels. Bien entendu ce processus est dialectique, le besoin de résistance à l'opression renaît lorsque la liberté de circulation, la sûreté des biens et des personnes est menacée par la décomposition desdites institutions. La lopettisation d'une société obsédée par le mariage gay et par le délire de la lutte contre les discrimination est inévitable, mais à terme elle sécrète ses propres anticorps, par exemple sous la forme de milices d'autodéfense.
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Tous les auteurs libéraux classiques, à commencer par Smith & Ricardo, ont conçu l'Etat comme un gendarme protégeant les droits & libertés, c'est-à-dire la liberté de circulation sur un territoire. Tous les jusnaturalistes libéraux, de Grotius à Pufendorf, ont énoncé que la sûreté des personnes et des biens était le droit naturel le plus fondamental, sans lequel aucune liberté n'est possible : cf article II de la DDHC. http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith#Le_r.C3.B4le_de_l.E2.80.99.C3.89tat Donc les loréalistes ne retenant que la propriété de chacun sur son corps ne sont simplement pas des libéraux.
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Si tu lisais des auteurs libéraux, tu saurais que ce sont les théoriciens de l'Etat gendarme, ou Etat veilleur.
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Autre phénomène nouveau apparu récemment : les agressions de pompiers et d'infirmiers, les agressions des secours et jusque dans les hôpitaux. 11 000 faits de violences signalés en milieu hospitalier, c'est un phénomène d'ampleur : En 2012, l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) a reçu plus de 11.000 signalements de la part de 350 hôpitaux, contre 5.760 en 2011. http://www.lepoint.fr/societe/agressions-a-marseille-la-securite-en-milieu-hospitalier-en-question-19-08-2013-1715460_23.php
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Je ne crois pas que ce soit un argument : dans le temps les femmes portaient plus souvent des vrais bijoux (pas du toc fabriqué en Inde), et il n'y avait pas de carte de crédit, donc les messieurs avaient leur bourse mieux remplie.
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A l'époque de nos grands-parents, il y avait des rues, des métros, des bus, des trains & des trams. Je te rappelle que nous avons le même âge, je ne suis pas centenaire.
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Discutez plutôt avec des gens de la génération de nos grands-parents ou arrières-grands parents, ils ont connu la guerre, mais ils vous diront que l'insécurité quotidienne dans la rue et les transports, ça n'existait pas. Ou alors il faut remonter au moyen âge, lorsque des bandes d'écorcheurs écumaient les grands chemins pendant les périodes de famine. Par exemple les agressions qui défrayent régulièrement la chronique : coups de couteau pour une cigarette refusée, c'est un phénomène nouveau. Tandanciellement les meurtres diminuent (aussi grâce aux progrès de la médecine), mais la violence physique et les atteintes aux biens augmentent, toutes les enquêtes le démontrent.
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Oui, on est d'accord. Au fond ce qui menace l'Egypte, ce n'est pas un scénario à l'algérienne, c'est l'embrasement dans le conflit syrien. Sous cet angle en revanche, on peut faire preuve d'empathie, et comprendre que beaucoup d'égyptiens urbains préfèrent encore la dictature militaire à une guerre multiconfesionnelle avec des brigades internationales et des snipers à chaque coin de rue.
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Amha on ne peut pas transposer nos catégories occidentales aux pays arabes, ni celle de la liberté religieuse, ni celle de la laïcité, encore moins celle de la démocratie et des droits de l'homme. De là viennent les erreurs de jugement considérables de nos gouvernements avec leurs grands discours humanitaires dans leurs tentatives d'interventions ou d'influence au Machrek et au Moyen Orient, qui quoi que certains en disent, ont joué depuis 30 ans la carte islamiste dans ces pays. D'abord pour contrer l'influence de la Russie, puis en espérant les amener progressivement à une sorte de social-démocratie musulmane sous contrôle occidental. Que pèserait le Hamas sans l'aide européenne? Et encore récemment en Libye : bis repetita. Le résultat est qu'ils ont foutu un bordel monstre en détruisant les équilibres internationaux, et en contribuant à faire de la région un baril de poudre de dimension cataclysmique.
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Si je voulais être moqueur, je dirais que tu es démocrate quand ça t'arrange. La démocratie dans les pays arabes n'a aucune pertinence, cela signifie laisser la bande la plus organisée imposer son joug. La majorité, la Confrérie l'a perdue quand ils se sont aliénés les laïcs urbains à cause de leur dérive autocratique. C'est l'armée qui, traditionnellement en Egypte, protège les minorités coptes et chiites, protège l'oligarchie économique, et garantit la stabilité du pays en empêchant les velleités suprématistes de l'islam politique. En l'occurence, celles de la Confrérie fondée par Hassan El Bannâ et Sayyid Qutb. Pour les coptes, sans l'armée c'est la valise ou le cercueil, comme dans les autres pays de la région, à l'exception du Liban. En Irak c'est fini pour eux, maintenant. Rappelons au passage qu'ils sont les descendants des égyptiens historiques, présents bien avant la conquête arabe. Crois-tu que tout ce monde là allait se laisser écraser sans broncher et en tendant l'autre joue? Et aujourd'hui l'armée protège les Frères. Sans l'armée, ils seraient à leur tour écrasés par la populace en colère.
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La maladresse de la confrérie s'est d'avoir voulu faire une république islamique trop tôt, trop vite, en se mettant tout le monde à dos, en accaparant les pleins pouvoirs et en mettant la justice sous tutelle, même les salafistes et les Séoud se sont tournés contre eux alors qu'ils les soutenaient dans l'opposition. Une majorité au Caire en tout cas c'est évident, puisque c'est l'armée qui est en train d'empêcher les comités de quartiers, en fait des milices d'auto-défense, de lyncher purement et simplement les Frères à l'ancienne, dans la rue.
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Si Hollande et son parti se mettaient à zigouiller des musulmans, brûler des mosquées et leur imposer un impôt spécial en vertu d'un statut de sous-citoyenneté, il ne serait pas anormal que des imams se prononcent pour sa destitution. Les Frères musulmans ont essayé d'instaurer un Etat islamique totalitaire, ça n'a pas marché. Il y a plein de gens qui trouvent ça dommage, mais il se trouve une majorité en Egypte aujourd'hui pour trouver qu'une dictature militaire est un moindre mal par rapport à un régime islamique dirigé par la charia. Et de fait, mieux vaut pour les arabes une dictature modérée qu'une république islamique illimitée. La démocratie n'est pas faite pour être exportée partout.
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Sentiment De Droitisation De La France
free jazz a répondu à un sujet de Neothy dans Politique, droit et questions de société
Je ne suis pas d'accord, parce que par droitisation, on ne parle pas du discours de l'établissement dans les partis, qu'on peut appeler rapidement managérial ou gestionnaire, mais du sens commun de cette expression dans les mentalités, qui correspond à une demande d'ordre au sens large, et pas seulement d'ordre public face à l'épidémie de criminalité. Or la défense de la famille et du patrimoine en font partie, et cette demande est observable un peu partout en Europe face à ce qui est perçu - à raison - comme une dilapidation et un processus de décadence. Il y aurait eu une analyse plus sérieuse à faire en revanche au plan idéologique, c'est celle de l'utilisation de la peur et de l'insécurité par la technocratie, l'instrumentalisation des passions hédonistes à des fins de contrôle social et de gouvernance. -
Sentiment De Droitisation De La France
free jazz a répondu à un sujet de Neothy dans Politique, droit et questions de société
Brustier écrit un récit mythologique pour la gauche, à destination de l'électorat socialiste qu'il veut remobiliser. Pour ce faire il invente un énorme homme de paille qu'il nomme néo-libéralisme, c'est tellement commode. Je répète : il n'y a aucun élément dans cette lecture qui permette de comprendre l'évolution du kulturkampf vers des valeurs droitières, c'est à dire d'ordre, de défense de la famille et de la méritocratie, plus généralement d'auto-conservation ou de survie. Il ne se satisfait pas du crédo Terra Nova & bobo du PS, grand bien lui fasse. Sauf que sont récit sur la droitisation des classes moyennes subjuguées par le populisme néo-libéral, c'est de la science fiction qui lui évite de remettre en cause le rôle destructeur de l'Etat-providence, dans le rejet par les classes populaires des valeurs culturelles de gauche. Brustier rajoute encore une couche d'incohérence à son récit en s'indignant contre les valeurs patriarcales anti-gays qui seraient véhiculées par ce néo-populisme, car il montre ainsi qu'il s'inscrit complètement dans le crédo d'intervention sociétale qu'il prétend amender, et donc dans l'idéologie bourgeoise de l'époque. -
Sentiment De Droitisation De La France
free jazz a répondu à un sujet de Neothy dans Politique, droit et questions de société
Tu dis des choses pertinentes par ailleurs sur la stratégie politique, que je partage. Mais ce n'est pas un correctif qu'il faut à Brustier, c'est un manuel de cour élémentaire de sciences poltiques et un cerveau en état de marche. Il est en effet profondément contradictoire de mettre la droitisation sur le dos de la mondialisation financière, du démantèlement de l'Etat-providence et de l'hégémonie idéologique du néo-libéralisme, tout en dénonçant un fantasme de repli anti-minorités et anti gay qu'il attribue à ce néo-populisme subversif et contestataire. Brustier soutient que Reagan, Thatcher, Pinochet et Berlusconi auraient lavé le cerveau des classes moyennes, au point qu'elles seraient hypnotisées par la contestation néo-libérale de la social-démocratie et voteraient maintenant pour des coalitions contraires à leurs intérêts : cette fameuse fausse conscience. Le monstre néo-libéral aurait corrompu la classe moyenne en lui inoculant un "imaginaire" droitier : c'est un conte pour enfants qu'il raconte. En effet, cette fable en dit plus long sur sa représentation de sociologue du parti de gouvernement que sur le nouveau kulturkampf des classes moyennes. -
Sentiment De Droitisation De La France
free jazz a répondu à un sujet de Neothy dans Politique, droit et questions de société
Ben voyons. Lisons la suite du texte que tu as proposé, paru dans Marianne, pour se payer un peu la fiole du sieur Brustier qui attribue la droitisation à la victoire idéologique du néo-libéralisme, qui aurait décomplexé la droite et sortie du "cordon sanitaire". Tous les clichés les plus éculés y passent, disais-je. Je ne comprends pas comment tu peux accorder du crédit à un type qui se contente de métaphores aussi confuses et vides de sens en guise d'explication. Ce gramscisme de comptoir est intellectuellement indigent et paresseux. http://www.marianne.net/Exclusif-la-these-decapante-de-Brustier-Huelin-sur-la-radicalisation-a-droite_a203358.html Bref, c'est la faute à Reagan & Thatcher. -
Sentiment De Droitisation De La France
free jazz a répondu à un sujet de Neothy dans Politique, droit et questions de société
J'ai lu ce que tu en as dit, ce sont les mêmes banalités affligeantes qu'on peut lire régulièrement dans les pages débat du Monde ou de Libé, mâtinées de marxisme mal digéré : la panique identitaire serait une fausse conscience (donc au service des classes dominantes), un fantasme lié selon lui au rejet de l'autre et au refus de partager les Mânes de l'Etat-providence, par des classes moyennes qui n'ont pas compris que leur intérêt était mieux défendu par le parti socialiste, que par les partis prônant un retour à l'égoïsme culturel et économique. Pour Brustier, le peuple pense mal et vote mal, il faut donc l'éduquer et le sensibiliser pour le changer. Or c'est Brustier qui commet un contre-sens grotesque sur l'excès d'hédonisme sécuritaire et la demande d'Etat thérapeutique, qui n'est pas le produit d'un fantasme de repli identitaire, mais celui de l'Etat-providence qu'il défend bec et ongle. D'autre part l'insécurité n'est pas cette construction fantasmatique que Brustier attribue à une entreprise politique occulte, mais une demande d'ordre légitime dans une société en proie à l'anomie causée par les politiques socialistes criminogènes d'assistanat, d'intégration forcée, de destruction de la famille et de l'éducation. Maintenant Brustier avance peut-être d'autres hypothèses pertinentes dans son bouquin, mais il n'y a rien ici qui permette de comprendre l'évolution du Kulturkampf actuel.