Nick de Cusa Posté 24 juillet 2015 Signaler Posté 24 juillet 2015 Toutes affaires cessantes, "Messieurs Les Ronds de Cuir" de Courteline. C'est gratos en epub, c'est délicieux, c'est le Hashtable de son temps, une langue et un style de haute volée. Et ce n'est guère épais (comme disait notre légendaire recordman de posts). Ne mourez pas sans avoir lu ça.
frigouret Posté 24 juillet 2015 Signaler Posté 24 juillet 2015 Le 24/07/2015 à 08:34, Patrick Smets a dit : Tu veux dire polyandre, sûrement. Sauf si tu parles d'un ménage polygame lesbien. Polygame, plusieurs unions, ça peut coller pour les femmes aussi.
Johnathan R. Razorback Posté 25 juillet 2015 Signaler Posté 25 juillet 2015 Bon, je viens de finir de lire la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, de Keynes. Mais pour le bien que ça m’a fait, j’aurai aussi pu lire un traité de musicologie en chinois. Je n’ai (pratiquement) RIEN compris. Je pense que ça tient en partie au vocabulaire de Keynes, qui de son propre aveu a parfois un sens différent de celui d’autres économistes. Et puis comme je suis une bille en mathématique, dès qu’il utilise des fractions ou autres, mon cerveau se déconnecte automatiquement. J’ai tout de même compris (me semble-t-il) qu’il avait un problème avec l’épargne, dans lequel il voit une cause du chômage. Du moins c’est l’impression que j’ai à la lecture du passage suivant : « Aux États-Unis, par exemple, vers 1929 l'expansion rapide du capital au cours des cinq années antérieures avait conduit progressivement à constituer, en regard d'un outillage qui n'avait aucun besoin de renouvellement, des amortissements et des provisions pour dépréciation d'une importance si considérable qu'un volume énorme d'investissement entièrement nouveau était nécessaire uniquement pour absorber ces provisions financières ; et on perdit presque tout espoir de trouver des investissements nouveaux assez nombreux pour suffire au volume d'épargne nouvelle qu'une communauté prospère en état de plein emploi eût été disposée à mettre de côté. Ce facteur à lui seul aurait sans doute suffi à déterminer une crise. En outre, les grandes sociétés ayant continué pendant la dépression à faire preuve dans la mesure de leurs moyens de la même « prudence financière », celle-ci constitua un sérieux obstacle à une reprise rapide. » Et aussi de celui-ci : « Plus nos revenus sont élevés et plus, malheureusement, il y a d'écart entre ces revenus et notre consommation. A défaut d'une formule nouvelle le problème, on le verra plus tard, ne comporte pas de solution, excepté celle qui consiste en un chômage et par suite en un appauvrissement suffisant pour que l'excès du revenu sur la consommation soit limité à une quantité équivalente à la provision physique qu'il est avantageux de constituer aujourd'hui. » Et enfin, ce passage est franchement épique :« Des dépenses sur fonds d'emprunt peuvent, même lorsqu'elles sont inutiles, enrichir en définitive la communauté. La construction de pyramides, les tremblements de terre et jusqu'à la guerre peuvent contribuer à accroître la richesse. »-John Maynard Keynes, Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936.
Noob Posté 25 juillet 2015 Signaler Posté 25 juillet 2015 Je comprends pas trop l'acharnement actuel à se référer à Keynes pour ce genre de raison, surtout que lui même avait avoué à Hayek qu'il avait complètement changé d'avis et qu'il n'y croyait pas vraiment à ce qui figurait dans ce livre.
Tramp Posté 26 juillet 2015 Signaler Posté 26 juillet 2015 Dommage qu'on ait que la version d'Hayek et qu'il n'ait rien dit publiquement.
0100011 Posté 26 juillet 2015 Signaler Posté 26 juillet 2015 Sur les conseils de Lancelot : A billion wicked thoughts. Très intéressant pour comprendre les ressorts derrière le pron et les puksions sexuelles. Même (surtout) d'un point de vue introspectif. Le big data au service du développement personnel 1
Rincevent Posté 26 juillet 2015 Signaler Posté 26 juillet 2015 Ca fait un an que je l'ai commandé chez Mamazon, ils n'ont toujours pas réussi à me le livrer (il est toujours marqué en transit, et me relacent tous les trois mois pour me demander si je veux toujours le recevoir ou si préfère l'échanger contre un avoir équivalent). J'imagine qu'il doit être disponible en numérique, mais bon, c'est pas pareil...
Freezbee Posté 5 août 2015 Signaler Posté 5 août 2015 On parlait de Feynman sur un autre fil, et cela m'a rappelé cette BD qui lui est consacrée : Je l'ai lue il y a un moment, mais pour autant que je m'en souvienne, c'était très agréable et très accessible (cela traite davantage de sa vie que de physique).
kolb Posté 16 août 2015 Signaler Posté 16 août 2015 Quand on a écrit un livre, peut-on le mettre dans "mes lectures du moment" ?
Miss Liberty Posté 16 août 2015 Signaler Posté 16 août 2015 C'est sous pseudo? Il faut que tu sois conscient que ce fil est public, tu donnes ton nom en faisant ça...
kolb Posté 16 août 2015 Signaler Posté 16 août 2015 Le 16/08/2015 à 17:18, Miss Liberty a dit : C'est sous pseudo? Il faut que tu sois conscient que ce fil est public, tu donnes ton nom en faisant ça... Tant pis http://www.amazon.fr/AnonymX-Alain-Kolb-ebook/dp/B013WP9D66/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1439752741&sr=8-1&tag=liborg-21
POE Posté 16 août 2015 Signaler Posté 16 août 2015 C'est de la SF ? Un 4° de couv, un petit résumé et la possibilité de lire qq pages serait un plus, cher monsieur Kolb. 1
kolb Posté 16 août 2015 Signaler Posté 16 août 2015 C'est plutôt un cyber-polar dont l'action se situe quelque part dans la deuxième moitié du 21ème siècle. Après l'instauration d'une société sécuritaire et la mise en place d'un algorithme de santé les accidents et le crime ont été réduits à presque zéro. Pourtant des disparitions mystérieuses vont déclencher une enquête mondiale. Finalement les exilés du système, établis dans un état indépendant de Kayapos, les réfugiés d'un Hong Kong indépendant et les hackers vont trouver la réponse. http://www.amazon.fr/AnonymX-Alain-Kolb-ebook/dp/B013WP9D66/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1439752741&sr=8-1&keywords=anonymx
Rübezahl Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 il y a un message libéral dans le livre ? (je demande innocemment) 1
Rusty Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Lu La formation de la pensée juridique moderne. C'est fabuleux. Ouvrage très accessible, y compris pour les gens n'ayant jamais fait de droit (c'est mon cas). J'ai eu droit aux 2 questions suivantes lorsque j'ai résumé la thèse du livre à quelqu'un : 1.Dans le cadre du Droit Naturel Classique, comment peut-on s'assurer que les juristes, chargés de découvrir le Droit dans la nature des sociétés, n'en profitent pas pour s'octroyer des pouvoirs via des décisions contraires à cette nature ? (hypothèse: les juristes sont en concurrence donc seuls les meilleurs émergent) 2. Puisque le DNC ne s'entend que dans le cadre de la Cité, comment l'adapter aujourd'hui ? J'avoue avoir eu quelques difficultés à être convaincant sur ces 2 points. Prochaine étape pour creuser le DNC : 2
PABerryer Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 A la première question je te répondrai que c'est comme dans un marché libre, la concurrence entre les juristes et leurs différentes réponses aux questions qui se posent feront le reste. Aujourd'hui tu as ce que l'on appelle la Doctrine en Droit, c'st à dire les opinions des juristes à propos des questions de droits. Souvent la Doctrine arrive à un consensus mais il reste toujours des opinons différentes. La deuxième question est la plus passionnante et il n'y a pas encore de réponses certaines. Personnellement je n'y vois pas de difficultés. C'est une des choses que j'ai retenu de l'ouvrage de Leo Stauss, le fait qu'il y ai différentes conception du droits et des solutions différentes dans la plus part des peules ne signifie pas que le DN n'existe pas, mais confirme que tout le monde confit l'idée de Justice et qu'il y a des comportements justes et d'autres non. Le DN est d'abord une méthode et Villey militait pour revenir à cette méthode de droit.
Tramp Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Citation J'ai eu droit aux 2 questions suivantes lorsque j'ai résumé la thèse du livre à quelqu'un : 1.Dans le cadre du Droit Naturel Classique, comment peut-on s'assurer que les juristes, chargés de découvrir le Droit dans la nature des sociétés, n'en profitent pas pour s'octroyer des pouvoirs via des décisions contraires à cette nature ? Ils peuvent essayer mais il n'y a pas de monopole de la force qui applique ces décisions aveuglément.
kolb Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Le 17/08/2015 à 02:52, Vincent Andrès a dit : il y a un message libéral dans le livre ? (je demande innocemment) Un personnage a même dû annoncer l'implosion de la Chine communiste ) Citation - Les temps s'annonçaient mouvementés. C'était l'année du Tigre. Dans la mythologie chinoise, il représente la force, l'impétuosité. Mais le tigre sait se placer toujours du côté du bien. Aussi de grands changements peuvent se produire une fois cette force mise en marche. Tiananmen Deux commença dans des conditions de crise économique graves. La Chine avait été engagé depuis dix ans dans un conflit ruineux à la frontière nord du fleuve Amour avec la Russie. En parallèle, une quasi-guerre civile avec le frère taïwanais détériorait la confiance de l'intérieur. Malgré des avancées stratégiques du gouvernement central, ses méthodes brutales effrayaient tout le monde. Il absorbait de plus en plus de ressources, provoquant par la corruption des pénuries et des famines. Dans ces conditions, Tiananmen 2 commença comme revendication démocratique et fut étouffé directement par l'armée. La brutalité fut telle que cela provoqua la dislocation du pays. Les provinces en ébullition du Tibet, Hong Kong et Macao demandèrent leur indépendance, pacifiquement, par référendum organisé par les hacktivistes comme nous. Il prit une pause comme pour savourer ce bon souvenir, avant de continuer. C'est à ce moment que j'ai connu Boris, « l'homme aux mille visages » comme on le nommait. Il était
F. mas Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Le 17/08/2015 à 08:47, Rusty a dit : Lu La formation de la pensée juridique moderne. C'est fabuleux. Ouvrage très accessible, y compris pour les gens n'ayant jamais fait de droit (c'est mon cas). J'ai eu droit aux 2 questions suivantes lorsque j'ai résumé la thèse du livre à quelqu'un : 1.Dans le cadre du Droit Naturel Classique, comment peut-on s'assurer que les juristes, chargés de découvrir le Droit dans la nature des sociétés, n'en profitent pas pour s'octroyer des pouvoirs via des décisions contraires à cette nature ? (hypothèse: les juristes sont en concurrence donc seuls les meilleurs émergent) 2. Puisque le DNC ne s'entend que dans le cadre de la Cité, comment l'adapter aujourd'hui ? J'avoue avoir eu quelques difficultés à être convaincant sur ces 2 points. Prochaine étape pour creuser le DNC : Tu as d'excellentes lectures et tu te poses de très bonnes questions. Le premier problème constitue (ou du moins traverse) toute l'histoire de la jurisprudence de la cour Suprême des États-Unis. Le second est traité différemment selon les auteurs. PAB donne une bonne indication quand il dit que Villey cherche avant tout à ressusciter un raisonnement juridique. Le livre de R. Barnett The Structure of Liberty, un livre de théorie libérale du droit qui tente une synthèse intelligente du (et des) droit naturel applicable aujourd'hui pourrait t'éclairer.
Rusty Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Merci pour vos éclaircissements, je vais méditer sur tout ça.
Voy Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 (hypothèse: les juristes sont en concurrence donc seuls les meilleurs émergent) Je dirais qu'il est possible qu'en concurrence, des idées juridiques hors du cadre du droit naturel émergent. Du moins je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas. 1
Lancelot Posté 17 août 2015 Signaler Posté 17 août 2015 Dans toute théorie évolutionniste il y a toujours deux processus : l'émergence et la sélection. Que des solutions contraires au DN émergent oui évidemment. Qu'elles soient sélectionnées non par hypothèse. Le DN est un attracteur si vous voulez.
Patrick Smets Posté 18 août 2015 Signaler Posté 18 août 2015 Plutôt que de se concentrer sur ce que serait le droit naturel, on peut se demander ce qu'est la nature juridique de l'État et comment il intervient sur le processus de définition du droit. Historiquement, la spécificité du gouvernement, c'est le privilège. Le roi (et sa horde d'envahisseurs) ne sont pas soumis aux règles traditionnelles de la société qu'ils ont conquis. Ils vivent en dehors du droit coutumier avec leur propre système juridique et sans être soumis à la justice commune. Avec le développement de l'État et son imbrication dans une société de plus en plus complexe, les privilèges se multiplient en faveur d'un nombre infini de sous-catégories sociales. La justice ne s'inscrit plus dans les règles générales mais dans la gestion des millions d'exceptions, de dérogation et statuts sociaux. Revenir au droit naturel, c'est d'abord et avant tout, mettre fin à la logique du privilège. La question de la stabilité se pose donc de la façon suivante : en absence d'État, risque-t-on de voir réémerger des privilèges ou les règles uniformiseront-elles à travers l'espace social ? 2
Rincevent Posté 18 août 2015 Signaler Posté 18 août 2015 Le 18/08/2015 à 09:16, Patrick Smets a dit : La question de la stabilité se pose donc de la façon suivante : en absence d'État, risque-t-on de voir réémerger des privilèges ou les règles uniformiseront-elles à travers l'espace social ?Ta question suppose qu'on ait répondu à une autre question : le droit qui s'applique aux gens suit-il les gens, ou bien est-il attaché à un territoire ? Je pense naturellement au fait que dans l'Antiquité et le premier Moyen-Âge, des gens de peuples différents avaient un droit différent (sauf peut-être ces gens qui ne font rien comme les autres, les Juifs, sur le territoire desquels qui le même droit semblait s'appliquer aux Juifs comme aux non-Juifs, si j'en crois Michael Walzer).
PABerryer Posté 18 août 2015 Signaler Posté 18 août 2015 Le 18/08/2015 à 09:16, Patrick Smets a dit : Plutôt que de se concentrer sur ce que serait le droit naturel, on peut se demander ce qu'est la nature juridique de l'État et comment il intervient sur le processus de définition du droit. Historiquement, la spécificité du gouvernement, c'est le privilège. Le roi (et sa horde d'envahisseurs) ne sont pas soumis aux règles traditionnelles de la société qu'ils ont conquis. Ils vivent en dehors du droit coutumier avec leur propre système juridique et sans être soumis à la justice commune. Avec le développement de l'État et son imbrication dans une société de plus en plus complexe, les privilèges se multiplient en faveur d'un nombre infini de sous-catégories sociales. La justice ne s'inscrit plus dans les règles générales mais dans la gestion des millions d'exceptions, de dérogation et statuts sociaux. Revenir au droit naturel, c'est d'abord et avant tout, mettre fin à la logique du privilège. La question de la stabilité se pose donc de la façon suivante : en absence d'État, risque-t-on de voir réémerger des privilèges ou les règles uniformiseront-elles à travers l'espace social ? Hum pas d'accord les gouvernements sont toujours soumis a des règles, il y a ce qu'il peut faire et ce qu'il ne peut pas faire. De plus dire qu'il n'était pas soumis au droit coutumiers est un non sens, il avait son propre droit coutumier. Ton paragraphe pré suppose qu'il y avait une règle commune à tous, ce qui a très longtemps été faux, il y avait une multitude de droits coutumiers qui différait selon ta province, ta ville, ton corps de métiers ou ta qualité particulière. Le droit des gouvernants n'était qu'un de ces droits spécifiques. Il est amusant de noter que le développement sans frein de l'État est intervenu au moment où il a unifié de force la législation (révolution française). Bon on devrait soit ouvrir un fil soit retourner sur celui du DN.
Tramp Posté 18 août 2015 Signaler Posté 18 août 2015 Le gouvernement ne s'est pas développé sans frein à partir de la Révolution vu que le gouvernement est toujours soumis à des règles.
kolb Posté 22 août 2015 Signaler Posté 22 août 2015 Citation Bob Vince était l'opposé de son épouse. Journaliste d'investigation international, il avait participé à plus d'un conflit, notamment la série d'attentats que la France avait connus. Profondément choqué il s'était déplacé à son compte à Paris pour investiguer. Il fut le premier à infiltrer la mouvance responsable et à écrire des articles sur le péril du néo salafisme européen. Il s'était notamment lié à un cousin de Coulibally qui avec un descendant de Merah avait juré de venger la mort de leurs oncles. Après une série d'articles parfaitement documentés Vince fut enlevé en plein centre de Paris et gardé en captivité dans une banlieue parisienne tout au long des attentats suivants. Le pays avait été frappé ainsi pendant plus d'un an. http://www.amazon.fr/AnonymX-Alain-Kolb-ebook/dp/B013WP9D66/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1440242484&sr=8-1&keywords=anonymx
POE Posté 24 août 2015 Signaler Posté 24 août 2015 Naguib Mahfouz, écrivain égyptien, prix nobel de littérature en 1988. La trilogie du Caire, tableau de la société égyptienne vu à travers la vie d'une famille bourgeoise, traditionnelle. Visionnaire, le dernier tome oppose deux personnages, l'un communiste, l'autre frère musulman, à l'image des deux forces politiques qui continuent de s'affronter aujourd'hui dans tout le monde arabe.
François Carmignola Posté 24 août 2015 Signaler Posté 24 août 2015 @toast @freejazz Lebon est un authentique génie et la"psychologie des foules" un chef d'oeuvre qui a marqué l'histoire. Toute considération sur un "racisme" supposé de Lebon qui viserait à minorer son importance, et surtout à ne pas le lire, est une horrible erreur gauchiste. Ne la faites pas je vous en prie. 1
Johnathan R. Razorback Posté 24 août 2015 Signaler Posté 24 août 2015 Le 24/08/2015 à 17:41, François Carmignola a dit : Lebon est un authentique génie et la"psychologie des foules" un chef d'oeuvre qui a marqué l'histoire. Tout particulièrement Mussolini, qui l'a décrit comme "le Machiavel de l'ère des masses". Et sa méthodologie est d'inspiration positiviste/durkheimienne: "Si Le Bon compare parfois les foules à des individus dont les facultés de réflexion seraient faibles, il ne les identifie pas comme de simples agrégats, ni comme des super-individus. Au contraire, une foule est une entité psychologique particulière, irréductible aux individus qui la composent : c'est pourquoi il faut l'analyser comme telle. [...] Elles ont en quelque sorte une « âme », avec des passions et un fonctionnement organique comparable à celui de l'esprit humain." (Wikipédia, article "Psychologie des foules (livre))
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