Lancelot Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Si tu bosses moins de quatre-cinq heures sur un travail au niveau Master, c'est-à-dire qui suppose probablement de lire quelques articles, de les comprendre, y compris dans les détails techniques et d'être capable de les critiquer, c'est probablement que ce que tu fais n'a aucune valeur du point de vue du travail de recherche, ou que le sujet ne présente pas de problématique sérieuse. 12h ça paraît un peu excessif mais ça dépend du sujet. Là je bosse sur un sujet d'économie que je ne connaissais pas, sachant que je ne suis pas économiste de formation même si j'ai l'habitude de lire des papiers un peu pêchus, ben ça va me prendre tout le week en tranquillement. Mais au moins j'aurais appris des trucs et j'aurais produit quelque chose qui n'est pas juste sensé tromper le correcteur (et demain je rempile sur un dm de maths, joie des doubles cursus). Là je parle de gens qui passent leur vie à bosser quelle que soit la quantité de travail nécessaire. J'en ai systématiquement eu quelques-uns comme ça, dans toutes les formations où j'ai été. Bien sûr que ça demande des heures de boulot pour se mettre à niveau sur un sujet donné ou pour boucler un projet, mais c'est ponctuel.
sans Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou. Yep. D'un autre côté je suppose que la capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures et des heures doit être utile en entreprise.
NoName Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Si tu bosses moins de quatre-cinq heures sur un travail au niveau Master, c'est-à-dire qui suppose probablement de lire quelques articles, de les comprendre, y compris dans les détails techniques et d'être capable de les critiquer, c'est probablement que ce que tu fais n'a aucune valeur du point de vue du travail de recherche, ou que le sujet ne présente pas de problématique sérieuse. 12h ça paraît un peu excessif mais ça dépend du sujet. Là je bosse sur un sujet d'économie que je ne connaissais pas, sachant que je ne suis pas économiste de formation même si j'ai l'habitude de lire des papiers un peu pêchus, ben ça va me prendre tout le week en tranquillement. Mais au moins j'aurais appris des trucs et j'aurais produit quelque chose qui n'est pas juste sensé tromper le correcteur (et demain je rempile sur un dm de maths, joie des doubles cursus). Haha la blague. En recherche, nos profs nous filent les devoirs juste pour mettre des notes, de l'avis d'un certain nombre d'entre eux, ils préféreraient carrément nous laisser juste faire le mémoire et nous évaluer intégralement dessus. Après ça dépend si tu parle du mémoire ou juste des TD-pour-remplir-l'emploi-du-temps Là je parle de gens qui passent leur vie à bosser quelle que soit la quantité de travail nécessaire. J'en ai systématiquement eu quelques-uns comme ça, dans toutes les formations où j'ai été. Bien sûr que ça demande des heures de boulot pour se mettre à niveau sur un sujet donné ou pour boucler un projet, mais c'est ponctuel. Oui, ce sont des gens qui vont privilégier l'approche stakhanoviste plutôt que l'efficacité et je dirais même l'efficicence. Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq.
Anton_K Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq. Totally worth it.
Voy Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Elle a dans l'ensemble raison. Certaines universités ne s'y trompent d'ailleurs pas et ont relancé la tradition des remises de diplômes. Quant au niveau des masters, dans la pratique dès qu'on a uen licence il est toujours possible d'intégrer un master dans le même domaine. Si on est pas pris à Paris on sera pris dans les grandes villes de Province et si c'est pas le cas on sera pris à l'Université du Littoral Côte d'Opale ou à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour. Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières de sociologie, de psychologie, de philosophie, de littérature, de langues, d'histoire, qui sont soit peuplées de branleurs soit de gens très excellents mais minoritaires (CAPES de Philosophie à moins de 10% de réussite). Ces gens, sans aucun projet professionnel autre que l'enseignement, coûtent un fric monstre. Quand on parle de gens en master qui n'ont pas de boulot, c'est d'eux qu'on parle. Avoir un boulot après un Master 2 Droit des Affaires et Fiscalité est faisable, en avoir un après un Master 2 Droit de l'Environnement et des Collectivités Territoriales, évidemment... Des gens à qui on a offert un cursus gratuitement et qui n'ont jamais pris la peine de se rendre compte que ça ne mènera à rien ou à très peu et qui se plaindront après d'un marché de l'emploi trop fermé. Les facultés sont aussi à blâmer pour une mauvaise orientation et l'établissement de masters non-professionnalisants (heureusement on a des institutions comme l'AERES, mais encore parfois certaines notations laissent à désirer). Dans les universités américaines, la distinction est mieux fondée : on commence par un Bachelor of Arts avec une majeure en philo, socio ou qu'importe puis après on se spécialise, souvent en droit, ou en affaires, political studies... +1 JIM Quant à l'attitude de travail "je bosse 12 heures par jour et j'apprends par coeur mon cours", ça me semble être une pratique purement féminine et qui dénote probablement le manque d'abstraction de ladite gente, davantage à l'aise en école d'infirmières ou en master droit de l'enfance.
Rincevent Posté 7 février 2015 Auteur Signaler Posté 7 février 2015 A ce propos le diplome avec le plus grand moquage de visage c'est le CAPES. Quand tu vois certaines personnes très bien le rater et à côté de ça des brêles cosmiques mais doués pour bachoter le réussir, ça pose problème.C'est le principe même du concours. (Et le CAPES est un concours, pas un diplôme).
Voy Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Le CAPES est très hétérogène dans sa réussite. En mathématiques, lettres, français, musique, les taux de réussite se situent entre 40 et 70%. Grandes différences parmi les langues (65% en allemand, 40% en anglais, moins de 20% en espagnol ou italien). En philosophie, 9% seulement. http://www.education.gouv.fr/cid60943/donnees-statistiques-capes-session-2012.html
Lancelot Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières [...] de psychologie
Philiber Té Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Ce qui m'énerve davantage dans l'enseignement français c'est les filières de sociologie, de psychologie, de philosophie, de littérature, de langues, d'histoire, qui sont soit peuplées de branleurs soit de gens très excellents mais minoritaires (CAPES de Philosophie à moins de 10% de réussite). Ces gens, sans aucun projet professionnel autre que l'enseignement, coûtent un fric monstre. Quand on parle de gens en master qui n'ont pas de boulot, c'est d'eux qu'on parle. Avoir un boulot après un Master 2 Droit des Affaires et Fiscalité est faisable, en avoir un après un Master 2 Droit de l'Environnement et des Collectivités Territoriales, évidemment... Des gens à qui on a offert un cursus gratuitement et qui n'ont jamais pris la peine de se rendre compte que ça ne mènera à rien ou à très peu et qui se plaindront après d'un marché de l'emploi trop fermé. Les facultés sont aussi à blâmer pour une mauvaise orientation et l'établissement de masters non-professionnalisants (heureusement on a des institutions comme l'AERES, mais encore parfois certaines notations laissent à désirer). Il faut regarder le taux d'insertion avec un niveau master suivant les filières : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24624/taux-insertion-professionnelle-des-diplomes-universite.html
Voy Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Pour la petite histoire, je connais un maître de conférences-associé, doctorant, diplômé de l'ENS et tutti quanti en civilisation hispanique, qui enseigne à des étudiants en licence dans le même domaine (LLCE et LEA espagnol donc). Selon lui, le niveau global au niveau de la langue est mauvais. Mais surtout, des étudiants en LLCE ou LEA sont incapables de dire qui est le chef d'État de l'Espagne ou qui est le premier ministre de l'Espagne. C'est pour dire à quel point ces licences sont des planques plutôt que de réelles instances de formation. Pour beaucoup de toute façon, c'est clairement rentable d'être à la fac. On a qu'à se présenter aux quelques TD et aux partiels et on touche une bourse de 4000/5000€ pendant quelques années. Tout bénef. @PhiliberTé : très intéressant ce doc, merci.
jubal Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Yep. D'un autre côté je suppose que la capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures et des heures doit être utile en entreprise. C'est surtout utile dans la vie en général. Oui, ce sont des gens qui vont privilégier l'approche stakhanoviste plutôt que l'efficacité et je dirais même l'efficicence. Parmi ceux-là, t'as ceux qui vont passer dix ou douze heure sur un travail pour avoir 14 et dans le même temps tu peux avoir 12 en en passant que quatre ou cinq. C'est dommage de mesurer l’efficacité d'un apprentissage a la note que tu va avoir, plutôt qu'aux progrès que tu as fait.
Lancelot Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 C'est surtout utile dans la vie en général.Savoir brasser vigoureusement l'air pour donner l'impression qu'on bosse c'est sans doute utile, oui.
Tramp Posté 7 février 2015 Signaler Posté 7 février 2015 Oui. Les faignants productifs attisent les jalousies.
neuneu2k Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Les besogneux qui bossent de manière totalement débile mais 12h par jour, et qui du coup connaissent tout par coeur. Ils me rendent fou. Bah, ils servent à rien, laisse les se complaire dans leur inutilité, au moins ça les occupe...
Elphyr Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Oui. Les faignants productifs attisent les jalousies.D'où la célèbre phrase de Bill Gates, qui motiva des générations d'ingénieurs...
jubal Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Savoir brasser vigoureusement l'air pour donner l'impression qu'on bosse c'est sans doute utile, oui. Non je répondais a "capacité à travailler comme un sans-pitié pendant des heures". La capacité a se mettre au boulot est un des plus grand atout qu'on peut avoir dans la vie, même si c'est beaucoup moins important quand on est salarie évidemment.
sans Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Je suis pas si certain, la capacité à apprendre et la capacité à effectivement faire quelque chose de constructif sont deux choses très très différentes.
jubal Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Au final ça revient au même, tout se résume a sa capacité a ne pas céder a la procrastination ou au plaisir immédiat. Si on est capable de ça on a pas besoin de grand chose d'autre, que ça soit pour apprendre ou créer quelque chose.
Brock Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 tiens c'est marrant je suis autodidacte creatif et je deteste procrastiner, par contre j'aime le plaisir immediat d'un whisky ou d'un gros joint
Lancelot Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 La procrastination est essentielle pour laisser décanter mes pensées. Je laisse la machine tourner dans mon inconscient (qui est de toute manière supérieur pour exécuter des tâches répétitives) et quand elle tombe sur un truc pertinent elle me le fait savoir sous la forme d'une intuition.
Elphyr Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 La procrastination est essentielle pour laisser décanter mes pensées. Je laisse la machine tourner dans mon inconscient (qui est de toute manière supérieur pour exécuter des tâches répétitives) et quand elle tombe sur un truc pertinent elle me le fait savoir sous la forme d'une intuition.Je vis souvent ça. Tellement souvent que j'en finis pas ne plus savoir faire une chose à la fois. Si je fais pas deux choses en même temps, je me sens mal.
sans Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Au final ça revient au même, tout se résume a sa capacité a ne pas céder a la procrastination ou au plaisir immédiat.Si on est capable de ça on a pas besoin de grand chose d'autre, que ça soit pour apprendre ou créer quelque chose. Pas forcément, je suis très capable de mettre beaucoup de temps et d'énergie dans l'accomplissement d'un travail constructif comme un devoir, mais j'ai beaucoup plus de mal à me forcer à apprendre des choses, même si j'ai appris à m'y mettre, ça ne glisse pas aussi bien, mon cerveau m'envoie des décharges d'ennui parce qu'il sent bien que je le fais bosser sur du vent.
Hank Rearden Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Fiche Wikipedia de G Filoche "Ayant obtenu une licence et un certificat de maîtrise de philosophie à Rouen en 1968, il est successivement ... ... roulement de tambourins ... facteur, conducteur de train, manutentionnaire, chauffeur-livreur, maître-auxiliaire ..." Y a pas a dire, les études de philo c'est pas fait pour nourrir sa famille. Surtout que les diplômes obtenus en 68...hein...
Philiber Té Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 En Inde, les hommes n'ont pas compris ce qu'est l'homosexualité...
Marlenus Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 En Inde, les hommes n'ont pas compris ce qu'est l'homosexualité... Il y a pas besoin d'aller en Inde. Va demander à des homosexuelles françaises combien de mecs leur ont proposés des plans à 3.
sans Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 Ils ont un gros problème de pénurie de femelles en Inde, c'est naturel qu'ils cherchent à maximiser leurs chances de reproduction par tous les moyens imaginables, con mais naturel.
Fenster Posté 8 février 2015 Signaler Posté 8 février 2015 C'était pas dans l'émission Pékin Express que deux candidates s'étaient littéralement retrouvées face à une foule de mecs en chien en Inde??
Mister Polark Posté 9 février 2015 Signaler Posté 9 février 2015 56 milliards d'euros : la somme versée par le CAC 40 à ses actionnaires en 2014 Tirés par deux opérations exceptionnelles, les rachats d'actions ont bondi de 55% à plus de 10 milliards d'euros, et les dividendes de 25% à 46 milliards d'euros. En dehors de ces opérations, les rachats d'actions en 2014 sont en légère diminution par rapport à 2013, tandis que les dividendes ressortiraient en hausse de 5,5%. En hausse de 30%. Les sommes versées par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires, sous forme de dividendes et de rachats d'actions, ont atteint 56 milliards d'euros en 2014, selon une étude publiée lundi 9 février par la lettre spécialisée Vernimmen.net. Ce total égale presque le record atteint en 2007 par les grands groupes français cotés en Bourse, avant la crise financière qui avait éclaté l'année suivante, selon les données de l'étude. Dans le détail, les rachats d'actions ont bondi de 55% à plus de 10 milliards d'euros, et les dividendes de 25% à 46 milliards. http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20150209trib7f38afaec/56-milliards-d-euros-la-somme-versee-par-le-cac-40-a-ses-actionnaires-en-2014.html
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