Johnathan R. Razorback Posté 7 janvier 2016 Signaler Posté 7 janvier 2016 Le 07/01/2016 à 22:16, Tramp a dit : BDSM par exemple. Petit naïf. J'ai lu le début d'Histoire d'O mais j'ai été déçu.
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 si tu veux du BDSM tu vas sur kink.com, qu'est ce que tu vas te faire chier à lire
Brock Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 07/01/2016 à 22:20, Rincevent a dit : Pas de bol. Je dois être un des seuls hommes que les scènes lesbiennes laissent plutôt froid, en fait. think 'enormous tits'
José Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Selon une étude slovaque, 87% des gens tabassent des gens qui les font chier.
jubal Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 07:01, José a dit : Selon une étude slovaque, 87% des gens tabassent des gens qui les font chier. , enfin une remarque censée sur le sujet.
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 00:44, NoName a dit : si tu veux du BDSM tu vas sur kink.com, qu'est ce que tu vas te faire chier à lire La différence c'est que le texte suggère, il ne montre pas (à la différence de l'image. Tout image est pornographique, en ce sens). Ne pas confondre érotisme et pornographie. La pornographie, si j'en juge par ma propre expérience, est un passe-temps de désespérés.
Philiber Té Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 07/01/2016 à 22:37, SCBastiat a dit : Je comprends tout ce que tu expliques, mais on en revient toujours au même problème : tu dis que les analyses féministes englobent aussi les violentes faites aux hommes, mais à chaque fois que les féministes évoquent les problèmes de violences conjugales, elles le font sous le prisme des "violences faites aux femmes". Ne crois-tu que cette méthode de communication renforce le stéréotype consistant à ne pas concevoir qu'un homme puisse être victime d'une femme, et par conséquent la marginalisation des hommes victimes ? Je ne pense pas et je ne sais pas s'il existe vraiment une manière de quantifier cet effet. Les stéréotypes qui poussent les hommes à rester silencieux et à avoir honte de leur situation existaient déjà avant que la lutte des féministes contre les violences conjugales soit médiatisée ou soutenue par l'État. Ensuite, les victimes de violences conjugales, hommes comme femmes, sont toujours exposées à un problème de taille : la peur de voir leur situation désavouée par leurs proches ou par la police (aveuglement volontaire, minimisation des violences, refus de dépôt de plainte, etc.). Malgré les associations qui œuvrent pour les femmes battues, cette crainte reste tout de même un premier obstacle pour leur venir en aide. Donc même si l'action des féministes n'avait pas existé, je pense que le problème serait toujours de même ampleur pour les hommes battus. Le 07/01/2016 à 22:37, SCBastiat a dit : Bon, après, concernant les chiffres, j'ai pas mal d'études qui disent le contraire de ce que tu affirmes. Je pense que ça dépend de la méthode d'enquête, de l'échantillon, etc. C'est compliqué. Et encore une fois, n'oublie quand même pas que les chiffres masculins sont généralement sous-estimés par la honte. Mais si on s'en tient à mon étude, qui paraît quand même assez sérieuse et globale, on constate simplement que dans la sphère intime, les femmes sont tout autant capables de violence que les hommes. Je veux bien l'étude en question ceci dit. Le 07/01/2016 à 22:37, SCBastiat a dit : Bref, pas de gentils, pas de méchants, et une influence très discutable du "patriarcat" sur ces questions malgré tout. Juste pour conclure, car je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit, une petite question : est-ce que le contexte que j'ai exposé avec mon point n°1 dans un message précédent, peut être qualifié de "patriarcal" selon toi ? Et si oui, imagines-tu que cela ait pu avoir une influence sur les violences conjugales à l'époque ?
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 13:56, Johnathan R. Razorback a dit : La différence c'est que le texte suggère, il ne montre pas (à la différence de l'image. Tout image est pornographique, en ce sens). Ne pas confondre érotisme et pornographie. La pornographie, si j'en juge par ma propre expérience, est un passe-temps de désespérés. roh là là, entre "Toute image est pornographique, en ce sens" et la deuxième phrase, c'est incroyable ce que tu fais intellectuel. Et la différence entre érotisme et pornographie c'est de la merde en barre. La pornographie de l'un est l'érotisme de l'autre, et vice-versa. sauf peut être une scène de fist anal avec du prolapse. là je veux bien que ce soit difficile de parler d'érotisme.
Lancelot Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 16:51, NoName a dit : sauf peut être une scène de fist anal avec du prolapse. là je veux bien que ce soit difficile de parler d'érotisme.Sauf si c'est par écrit. Là c'est érotique et chic. Encore plus si c'est par ce connard surfait de Sade.
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 17:07, Lancelot a dit : Sauf si c'est par écrit. Là c'est érotique et chic. Encore plus si c'est par ce connard surfait de Sade. Ha oui bonne remarque, Sade c'est érotique Le violeur pédophile et scatophage c'est érotique, mais un marc dorcel c'est pornographique. Si ça ressemble à du foutage de gueule, que ça à le goût du foutage et de gueule et que ça sent le foutage de gueule, c'est probablement parce que c'est du foutage de gueule. PS: d'ailleurs, ça me fait penser que j'ai essayé de lire Justine ou les malheurs de la vertu. Mon Dieu, que c'est nul. Mais que c'est nul. J'ai même pas réussi à passer la moitié tellement c'était stupide et sans intérêt.
SCBastiat Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Citation Je ne pense pas et je ne sais pas s'il existe vraiment une manière de quantifier cet effet. Les stéréotypes qui poussent les hommes à rester silencieux et à avoir honte de leur situation existaient déjà avant que la lutte des féministes contre les violences conjugales soit médiatisée ou soutenue par l'État. Ensuite, les victimes de violences conjugales, hommes comme femmes, sont toujours exposées à un problème de taille : la peur de voir leur situation désavouée par leurs proches ou par la police (aveuglement volontaire, minimisation des violences, refus de dépôt de plainte, etc.). Malgré les associations qui œuvrent pour les femmes battues, cette crainte reste tout de même un premier obstacle pour leur venir en aide. Donc même si l'action des féministes n'avait pas existé, je pense que le problème serait toujours de même ampleur pour les hommes battus. Le problème serait toujours là, oui. Je ne dis pas que les féministes sont responsables de ces "stéréotypes", juste qu'elles y participent en résumant le problème des violences conjugales à un schéma homme coupable / femme victime. Je pense vraiment que ça n'arrange rien, et que leurs méthodes font parfois empirer les choses. Comme avec la fameuse "Duluth method" aux US (qui dit que dans TOUS les cas, l'homme violent est dominant et la femme violente en légitime défense... ce sont des féministes qui ont développé cette thèse, qu'en penses-tu ?). As-tu lu l'interview de Pizzey ? Quand tu répètes aux femmes que les hommes sont violents, et que tu interdis les garçons de plus 12 ans dans les centres pour personnes battues, est-ce que tu œuvres pour des relations sereines et respectueuses entre les sexes ? Les préjugés sur les hommes, les féministes s'en nourrissent quand même souvent, et ne les dénoncent que quand ça les arrange. Citation Je veux bien l'étude en question ceci dit. Ben c'est celle que je t'ai citée... Elle est plutôt complète, non ? Il y en a aussi d'autres, comme celle tirée de l'American Journal of Public Health rapportée ici : http://bust.com/general/9702-women-more-often-the-aggressors-in-domestic-violence.html Dans l'interview de Pizzey je crois qu'elle en cite aussi, tout en affirmant que selon son expérience la majorité des femmes des refuges étaient tout aussi violentes que leurs maris, et que dans la plupart des couples à problème il existe des violences réciproques. Citation Juste pour conclure, car je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit, une petite question : est-ce que le contexte que j'ai exposé avec mon point n°1 dans un message précédent, peut être qualifié de "patriarcal" selon toi ? Et si oui, imagines-tu que cela ait pu avoir une influence sur les violences conjugales à l'époque ? Honnêtement, je n'en sais rien, car je suis trop jeune pour avoir connu cette époque. Peut-être qu'il y a un peu de ça dans certains cas, oui. Je dis par contre qu'on ne peut pas en faire une généralité, ou une règle en terme de violence conjugale, donc qu'aborder la question générale par ce seul prisme est profondément sexiste et inapproprié. Surtout, je pense que c'est une question de personnalité plus que de culture.
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Dire que les règles de la société d'avant 1970 c'est patriarcal c'est quand même pas mentir, faut pas déconner non plus. Le problème, c'est qu'on ne peut juger que du physiquement constatable genre le droit de faire ceci ou faire cela, mais que toute une part des relations de pouvoir au sein d'un couple ou d'une famille reste invisible ou en tout cas difficilement évaluable parce que ça fait parti de l'infra-familial. Genre, mon prof d'histoire culturelle (qui n'est pas spécialement un mec de droite) nous expliquait que depuis le 19e siècle, et même avant, dans nombre de famille ouvrière, homme et femme étaient concrètement à égalité de pouvoir, ou bien même que la femme était le vrai boss de la baraque, tout simplement parce que si c'est bel et bien Monsieur qui gagnait la majeure partie du pognon, c'était généralement Madame qui en disposait (de la totalité du pognon du couple, ou presque). Et quand dans une famille on est celui qui tient les cordes de la bourse, qui décide quelle part de pognon va où et qui a le droit à combien, on dispose d'un pouvoir élevé dans la relation (toute ressemblance avec des faits précédemment évoqués à base de comptes courants dans un couple étant évidemment pure coïncidence )
SCBastiat Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 17:31, NoName a dit : Dire que les règles de la société d'avant 1970 c'est patriarcal c'est quand même pas mentir, faut pas déconner non plus. Le problème, c'est qu'on ne peut juger que du physiquement constatable genre le droit de faire ceci ou faire cela, mais que toute une part des relations de pouvoir au sein d'un couple ou d'une famille reste invisible ou en tout cas difficilement évaluable parce que ça fait parti de l'infra-familial. Genre, mon prof d'histoire culturelle (qui n'est pas spécialement un mec de droite) nous expliquait que depuis le 19e siècle, et même avant, dans nombre de famille ouvrière, homme et femme étaient concrètement à égalité de pouvoir, ou bien même que la femme était le vrai boss de la baraque, tout simplement parce que si c'est bel et bien Monsieur qui gagnait la majeure partie du pognon, c'était généralement Madame qui en disposait (de la totalité du pognon du couple, ou presque). Et quand dans une famille on est celui qui tient les cordes de la bourse, qui décide quelle part de pognon va où et qui a le droit à combien, on dispose d'un pouvoir élevé dans la relation (toute ressemblance avec des faits précédemment évoqués à base de comptes courants dans un couple étant évidemment pure coïncidence ) Je suis d'accord avec toi, à la virgule près ! Il faut juste préciser la définition précise de "patriarcat", car si c'est celle de certains féministes qui le résument comme une "oppression des hommes sur les femmes", je la réfute. S'il s'agit d'une répartition des rôles en société, avec des avantages et des contraintes spécifiques pour chacun des sexes, mais une prédominance globale de la gent masculine dans les affaires publiques de la société, alors d'accord. L'histoire est quand même très complexe à ce niveau, et ça me dérange qu'on puisse la voir par un prisme manichéen. La femme d'un mineur de fonds ou d'un soldat envoyé à la mort avait sûrement un sort plus enviable que son mari. Et dire que ce mariage était un esclavage de la femme au profit de l'homme, à la lumière de ce que tu soulignes justement, est d'un simplisme assez aberrant. Aussi, les féministes font l'erreur de considérer l'influence féminine dans l'histoire de manière trop victimaire et déshonorante pour les femmes. En tant que passionné en histoire et étudiant, c'est un sujet auquel je me suis intéressé, et il y a des choses à dire. Dans tous les cas, l'histoire n'est clairement une réalité monolithique dans laquelle les femmes étaient les esclaves des hommes, et dans laquelle elles n'avaient aucune influence. Très loin de là. Je me marre toujours face aux crédules qui sortent le sempiternel discours de la douce femme exploitée depuis la nuits des temps qui ferait du monde un paradis pacifique rempli de roses si elle était au pouvoir. Au passage, les reines ont été bien plus enclines (de 27%) à déclencher des guerres que les rois, dans l'histoire.
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 16:51, NoName a dit : Et la différence entre érotisme et pornographie c'est de la merde en barre. S'il y a deux concepts distincts, on peut supposer que ça correspond à deux réalités distinctes. Sinon, le rasoir d'Ockham peut régler le problème. Le 08/01/2016 à 16:51, NoName a dit : La pornographie de l'un est l'érotisme de l'autre, et vice-versa. Hum, ça peut se défendre mais c'est quand même bien relativiste.
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 17:19, NoName a dit : PS: d'ailleurs, ça me fait penser que j'ai essayé de lire Justine ou les malheurs de la vertu. Mon Dieu, que c'est nul. Mais que c'est nul. J'ai même pas réussi à passer la moitié tellement c'était stupide et sans intérêt. Alors que c'est pourtant le livre qui montre que la réputation de l'auteur est quelque peu réduite au sensationnel. On se demande bien pourquoi... « Le procès d’une malheureuse qui n’a ni crédit, ni protection, est promptement fait dans un pays où l’on croit la vertu incompatible avec la misère, où l’infortune est une preuve complète contre l’accusé ; là, une injuste prévention fait croire que celui qui a dû commettre le crime l’a commis ; les sentiments se mesurent à l’état où l’on trouve le coupable ; et sitôt que de l’or ou des titres n’établissent pas son innocence, l’impossibilité qu’il puisse être innocent devient alors démontrée. » -D. A. F, Marquis De Sade, Justine ou les Malheurs de la vertu (1791).
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:21, Johnathan R. Razorback a dit : Hum, ça peut se défendre mais c'est quand même bien relativiste. On va dire que c'est un peu troll mais quasiment à chaque fois que quelqu'un viens te parler de la différence entre érotisme et pornographie, tu peux être sûr que c'est juste un discret hommage à la vertu pour ensuite faire du gros jugement de valeur en prenant son nombril en exemple et bien dire tout en long, en large et en travers le mal de ce qu'il considère être pornographique et que lui (ou elle) n'apprécie que l'érotisme, attention, parce que Moi je suis quelqu'un de goût et je ne m'abaisserai pas à ce genre de bassesse et de vulgarité, je suis un intellectuel moi Môoossieur. Avec en fond toujours ce dégoût du bassement matériel, un jugement sur la sexualité et les plaisirs de la chairs vus comme sales et cette manière d'essayer, dans l'"eRoTiiiisMeuhhh", d'intellectualiser stupidement l'instinct qui nous pousse à vouloir se satisfaire. Le 08/01/2016 à 18:30, Johnathan R. Razorback a dit : Alors que c'est pourtant le livre qui montre que la réputation de l'auteur est quelque peu réduite au sensationnel. On se demande bien pourquoi... « Le procès d’une malheureuse qui n’a ni crédit, ni protection, est promptement fait dans un pays où l’on croit la vertu incompatible avec la misère, où l’infortune est une preuve complète contre l’accusé ; là, une injuste prévention fait croire que celui qui a dû commettre le crime l’a commis ; les sentiments se mesurent à l’état où l’on trouve le coupable ; et sitôt que de l’or ou des titres n’établissent pas son innocence, l’impossibilité qu’il puisse être innocent devient alors démontrée. » -D. A. F, Marquis De Sade, Justine ou les Malheurs de la vertu (1791). Merci d'étayer mon propos. C'est de la merde en barre.
Bisounours Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 C'est une question d'éclairage en fait.
Lancelot Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Moi madame je ne consomme pas du porn comme le bas peuple, je lis des romans érotiques historiques le petit doigt en l'air en savourant leur exquis commentaire sociopolitique.
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:42, Lancelot a dit : Moi madame je ne consomme pas du porn comme le bas peuple, je lis des romans érotiques historiques le petit doigt en l'air en savourant leur exquis commentaire sociopolitique. lol je l'ai lu avec le ton pédant qui va bien, c'est exactement ça, ce post est #QFT
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:31, NoName a dit : On va dire que c'est un peu troll mais quasiment à chaque fois que quelqu'un viens te parler de la différence entre érotisme et pornographie, tu peux être sûr que c'est juste un discret hommage à la vertu pour ensuite faire du gros jugement de valeur en prenant son nombril en exemple et bien dire tout en long, en large et en travers le mal de ce qu'il considère être pornographique et que lui (ou elle) n'apprécie que l'érotisme, attention, parce que Moi je suis quelqu'un de goût et je ne m'abaisserai pas à ce genre de bassesse et de vulgarité, je suis un intellectuel moi Môoossieur. Le fait de s'y abaisser implique justement la conscience de ce qui est en haut et de ce qui en bas. De même que tout plaisir transgressif implique la conscience de la transgression. Le 08/01/2016 à 18:31, NoName a dit : Avec en fond toujours ce dégoût du bassement matériel, un jugement sur la sexualité et les plaisirs de la chairs vus comme sales et cette manière d'essayer, dans l'"eRoTiiiisMeuhhh", d'intellectualiser stupidement l'instinct qui nous pousse à vouloir se satisfaire. C'est dommage, cette phrase commençait comme une bonne critique du platonisme et de ses avatars chrétiens (ou l'inverse), et finit en rétablissant dans la sexualité une scission entre l'esprit et l'instinct (la pulsion) au profit de cette dernière...Bientôt tu vas nous faire du Schopenhauer et nous dire que l'amour n'est qu'une ruse de la Nature pour perpétuer l'espèce. Le 08/01/2016 à 18:31, NoName a dit : Merci d'étayer mon propos. C'est de la merde en barre. De la critique sociale. Faite intelligemment. A une époque où c'était utile et risqué. Visant à l'égalité juridique. On peut ne pas apprécier le style mais dénigrer ainsi le contenu...
Brock Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 17:19, NoName a dit : Ha oui bonne remarque, Sade c'est érotique Le violeur pédophile et scatophage c'est érotique, mais un marc dorcel c'est pornographique. Si ça ressemble à du foutage de gueule, que ça à le goût du foutage et de gueule et que ça sent le foutage de gueule, c'est probablement parce que c'est du foutage de gueule. PS: d'ailleurs, ça me fait penser que j'ai essayé de lire Justine ou les malheurs de la vertu. Mon Dieu, que c'est nul. Mais que c'est nul. J'ai même pas réussi à passer la moitié tellement c'était stupide et sans intérêt.
Brock Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:31, NoName a dit : On va dire que c'est un peu troll mais quasiment à chaque fois que quelqu'un viens te parler de la différence entre érotisme et pornographie, tu peux être sûr que c'est juste un discret hommage à la vertu pour ensuite faire du gros jugement de valeur en prenant son nombril en exemple et bien dire tout en long, en large et en travers le mal de ce qu'il considère être pornographique et que lui (ou elle) n'apprécie que l'érotisme, attention, parce que Moi je suis quelqu'un de goût et je ne m'abaisserai pas à ce genre de bassesse et de vulgarité, je suis un intellectuel moi Môoossieur. Avec en fond toujours ce dégoût du bassement matériel, un jugement sur la sexualité et les plaisirs de la chairs vus comme sales et cette manière d'essayer, dans l'"eRoTiiiisMeuhhh", d'intellectualiser stupidement l'instinct qui nous pousse à vouloir se satisfaire. bah deja au depart si le quelqu'un est un homme je le stoppe direct en l'accusant de dire qu'il ne regarde pas de porn et en me moquant s'il confirme avant de le traiter de menteur.
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:48, Johnathan R. Razorback a dit : Le fait de s'y abaisser implique justement la conscience de ce qui est en haut et de ce qui en bas. De même que tout plaisir transgressif implique la conscience de la transgression. L'explication du plaisir par le transgressif m'a toujours laissé complètement indifférent et même un peu rigolard, genre comme si le fait de dire "nique la société, je fais ce que je veux" t'excitait plus. Bon, après c'est probablement vrai sur certaines personnes, mais c'est marrant de voir qu'on me le sort systématiquement alors que personnellement je l'ai pas rencontré. Et d'ailleurs à mon sens, tu te plantes complètement sur mon message (mais j'aurais du rajouter des guillemets pour que ce soit plus visible, my bad): pour moi, y'a pas d'abaissement au fait d'apprécier le porno, et c'est justement ce jugement condescendant vis à vis de quelque chose que tout le monde fait mais dont personne ne parle qui me tenir ce discours: "les gens qui vont te parler de la diff' entre porno et érotisme sont simplement des gens qui n'assument pas le fait d'aimer la pornographie ou quelque chose qui puisse s'y rapporter". Et de là, où bien ils te font le laïus sur la différence entre les deux en en étant conscient et c'est juste de la préservation d'image sociale, ou bien ils en sont inconscient et intellectualisent pour résoudre le conflit entre leur cerveau qui dit "non, ne t'abaisse pas" et leur queue qui leur dit "c'est génial" Citation C'est dommage, cette phrase commençait comme une bonne critique du platonisme et de ses avatars chrétiens (ou l'inverse), et finit en rétablissant dans la sexualité une scission entre l'esprit et l'instinct (la pulsion) au profit de cette dernière...Bientôt tu vas nous faire du Schopenhauer et nous dire que l'amour n'est qu'une ruse de la Nature pour perpétuer l'espèce. Ho là là mon Dieu mais qu'est-ce que tu va chercher, je te parle des gens qui intellectualisent justement, ceux qui vont essayer de rendre le truc plus intellectuel qu'il ne l'est. L'envie de baiser c'est pas un truc intellectuel, c'est même pas un truc rationnel, c'est du 100% instinctif. On le fait parce qu'on est tous naturellement cablés mentalement et physiquement pour kiffer, ensuite le cerveau interprètes et t'explique qu'est ce qui te fais kiffer plus ou moins, qu'est ce qui te dégoûtes ou quoi, et qu'est-ce que tu pourrais essayer ou quoi. Dire que l'envie de baiser est instinctive c'est absolument pas dire que le cerveau n'a pas a y jouer de rôle ou quoi, ou même essayer de faire une différence entre les deux. Ce que t'as retenu c'est le mot intellectualiser sans voir que le mot "intellectualiser" était accolé au mot "stupidement" Le 08/01/2016 à 18:48, Johnathan R. Razorback a dit : De la critique sociale. Faite intelligemment. A une époque où c'était utile et risqué. Visant à l'égalité juridique. On peut ne pas apprécier le style mais dénigrer ainsi le contenu... Visiblement on a pas lu le même texte. J'ai juste vu un texte qui disait "Chez moi les pauvres sont coupables par défauts parce qu'ils sont pauvres, walah c'est très mal", en essayant même pas d'expliquer si c'est vrai, faux, ou même de donner un début d'explication.Non, les gens sont justes des connards méchants oulala. Et pas grave s'il est pas du tout impossible que les baillys du coin soient tout aussi pauvre que les gens qu'ils jugeaient, ou bien que l'on avait à cette époque des nobles qui allaient labourer leurs champs eux-même et vivaient dans des baraques qui s'écroulaient littéralement. Non, y'a les gentils pauvres d'un côté et les méchants nobles/bourgeois de l'autre, et c'est très mal. Incroyable en plus de voir que tu appelles ça "utile et risqué" alors que c'est en 91.En 1791 putain, dire que les pauvres sont gentils et les riches/nobles sont méchants c'est risqué. Lol, quelle grosse blague.
Tramp Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Bah Jonathan a des restes de marxisme. Le sexe c'est mal sauf pour faire des enfants au parti, kamarade !
Fagotto Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Sade n'est pas érotique dans la plupart de ses œuvres, faut pas confondre avec d'autres. S'exciter sur les 120 journées de Sodome est plus malsain que devant un porno, ça tombe bien ce n'est pas le but.
Lancelot Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Je l'ai dit et je le répète, Sade c'est le Dieudonné de son époque. Et de ma part c'est une insulte aux deux (si, si, c'est possible).
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 19:13, Tramp a dit : Le sexe c'est mal Vous jouez au téléphone arabe avec mes phrases, c'est pas possible autrement
Johnathan R. Razorback Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:53, JIM16 a dit : Pas lu Esparbec mais ça m'inspire de la méfiance. Il écrit beaucoup trop.
Lameador Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 17:31, NoName a dit : Dire que les règles de la société d'avant 1970 c'est patriarcal c'est quand même pas mentir, faut pas déconner non plus. Le problème, c'est qu'on ne peut juger que du physiquement constatable genre le droit de faire ceci ou faire cela, mais que toute une part des relations de pouvoir au sein d'un couple ou d'une famille reste invisible ou en tout cas difficilement évaluable parce que ça fait parti de l'infra-familial. +1 Citation Genre, mon prof d'histoire culturelle (qui n'est pas spécialement un mec de droite) nous expliquait que depuis le 19e siècle, et même avant, dans nombre de famille ouvrière, homme et femme étaient concrètement à égalité de pouvoir, ou bien même que la femme était le vrai boss de la baraque, tout simplement parce que si c'est bel et bien Monsieur qui gagnait la majeure partie du pognon, c'était généralement Madame qui en disposait (de la totalité du pognon du couple, ou presque). Et quand dans une famille on est celui qui tient les cordes de la bourse, qui décide quelle part de pognon va où et qui a le droit à combien, on dispose d'un pouvoir élevé dans la relation (toute ressemblance avec des faits précédemment évoqués à base de comptes courants dans un couple étant évidemment pure coïncidence ) Sujet intéressant et audacieux, mais je suis fondamentalement d'accord ce prof. Ce point s'applique très bien dans la culture japonaise (pourtant très machiste par certains aspects) et de façon générale dans toutes les cultures monogames. Le 08/01/2016 à 18:31, NoName a dit : On va dire que c'est un peu troll mais quasiment à chaque fois que quelqu'un viens te parler de la différence entre érotisme et pornographie, tu peux être sûr que c'est juste un discret hommage à la vertu pour ensuite faire du gros jugement de valeur en prenant son nombril en exemple et bien dire tout en long, en large et en travers le mal de ce qu'il considère être pornographique et que lui (ou elle) n'apprécie que l'érotisme, attention, parce que Moi je suis quelqu'un de goût et je ne m'abaisserai pas à ce genre de bassesse et de vulgarité, je suis un intellectuel moi Môoossieur. Avec en fond toujours ce dégoût du bassement matériel, un jugement sur la sexualité et les plaisirs de la chairs vus comme sales et cette manière d'essayer, dans l'"eRoTiiiisMeuhhh", d'intellectualiser stupidement l'instinct qui nous pousse à vouloir se satisfaire. La différence entre érotisme et pornographie, c'est la même qu'entre faire l'amour et niquer. Dans un cas c'est socialement revendiquable, dans l'autre non. Derrière l'enrobage, c'est la même chose Le 08/01/2016 à 19:09, NoName a dit : L'explication du plaisir par le transgressif m'a toujours laissé complètement indifférent et même un peu rigolard, genre comme si le fait de dire "nique la société, je fais ce que je veux" t'excitait plus. Bon, après c'est probablement vrai sur certaines personnes, mais c'est marrant de voir qu'on me le sort systématiquement alors que personnellement je l'ai pas rencontré. Il y a un lien animal entre libido et dominance sociale, et un autre entre dominance sociale et "ne pas être un victime d'icelle". Je crois que le lien est transitif. Citation Et d'ailleurs à mon sens, tu te plantes complètement sur mon message (mais j'aurais du rajouter des guillemets pour que ce soit plus visible, my bad): pour moi, y'a pas d'abaissement au fait d'apprécier le porno, et c'est justement ce jugement condescendant vis à vis de quelque chose que tout le monde fait mais dont personne ne parle qui me tenir ce discours: "les gens qui vont te parler de la diff' entre porno et érotisme sont simplement des gens qui n'assument pas le fait d'aimer la pornographie ou quelque chose qui puisse s'y rapporter". Et de là, où bien ils te font le laïus sur la différence entre les deux en en étant conscient et c'est juste de la préservation d'image sociale, ou bien ils en sont inconscient et intellectualisent pour résoudre le conflit entre leur cerveau qui dit "non, ne t'abaisse pas" et leur queue qui leur dit "c'est génial" Oui. Dommage qu'on ait pas de bouton like en taverne. Citation Visiblement on a pas lu le même texte. J'ai juste vu un texte qui disait "Chez moi les pauvres sont coupables par défauts parce qu'ils sont pauvres, walah c'est très mal", en essayant même pas d'expliquer si c'est vrai, faux, ou même de donner un début d'explication. Non, les gens sont justes des connards méchants oulala. Et pas grave s'il est pas du tout impossible que les baillys du coin soient tout aussi pauvre que les gens qu'ils jugeaient, ou bien que l'on avait à cette époque des nobles qui allaient labourer leurs champs eux-même et vivaient dans des baraques qui s'écroulaient littéralement. Non, y'a les gentils pauvres d'un côté et les méchants nobles/bourgeois de l'autre, et c'est très mal. Incroyable en plus de voir que tu appelles ça "utile et risqué" alors que c'est en 91. En 1791 putain, dire que les pauvres sont gentils et les riches/nobles sont méchants c'est risqué. Lol, quelle grosse blague. 1791, 2011, même combat !
NoName Posté 8 janvier 2016 Signaler Posté 8 janvier 2016 Le 08/01/2016 à 18:54, JIM16 a dit : bah deja au depart si le quelqu'un est un homme je le stoppe direct en l'accusant de dire qu'il ne regarde pas de porn et en me moquant s'il confirme avant de le traiter de menteur. même si c'est JBnoe ?
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