PABerryer Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Mon coiffeur n'est pas homo et son prédécesseur non plus.
Atika Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Mon coiffeur n'est pas homo et son prédécesseur non plus. Euh oui wtf la généralisation du dessus
Bézoukhov Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 J'essayais de faire du sjw-isme inversé. Faut que j'aille m'entraîner sur tumblr, ça marche pas .
José Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Quand tu entres dans un salon de coiffure et que tu ne vois aucun homo autour de toi, c'est que c'est toi.
Hayek's plosive Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Quand tu entres dans un salon de coiffure et que tu ne vois aucun homo autour de toi, c'est que c'est toi.Ah? C'est du vécu? Tu veux en parler?
PABerryer Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Quand tu entres dans un salon de coiffure et que tu ne vois aucun homo autour de toi, c'est que c'est toi. Belle manière de faire ton coming out.
Anton_K Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Quand tu entres dans un salon de coiffure et que tu ne vois aucun homo autour de toi, c'est que c'est toi. C'est juste un cas particulier de muddy children.
Tramp Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Faut pas prendre pour argent comptant ce qui sort des Prud'hommes.
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Faut voir la tronche du dossier. Peut-être que le licenciement n'est absolument pas discriminatoire. Ou qu'il y a des éléments à faire valoir. Après, le CPH, c'est parfois écrit n'importe comment. Et ils racontent parfois n'importe quoi.
Brock Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 si ca avait ete une chance pour la france aurais douze page de liborg pour dire que l'islamophobie c'est pas bien.
Marlenus Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Faut voir la tronche du dossier. Peut-être que le licenciement n'est absolument pas discriminatoire. Ou qu'il y a des éléments à faire valoir. C'est un "licenciement" durant une période d'essai. Donc si j'en crois le figolu: -Le lendemain il est congédié de sa période d'essai avec la raison, selon lui, dut à son absence pour maladie. Il porte plainte pour discrimination, sur la santé et/ou l'orientation sexuelle. L'employeur apporte des témoignages d'autres salariés disant qu'il bossait mal. Le juge estime que l'on ne vire pas quelqu'un car il a été malade un jour donc ce n'est pas la raison du licenciement Pour l'homophobie: "en se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, (…) le terme de PD employé par la manager ne peut être retenu comme propos homophobe. Il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes»." A partir de là, se fiant aux attestation de l'employeur, il estime que celui-ci a juste utilisé son bon droit pour licencier durant une période d'essai. http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/04/08/09005-20160408ARTFIG00090-non-pd-n-est-pas-un-propos-homophobe-chez-les-coiffeurs.php
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 J'ai pas lu l'article, j'ai franchement la flemme. Surtout que, sur ce genre de choses, il manque parfois des éléments importants...(notamment, quelles preuves fournit le salarié...et l'employeur).Si le mec a un ou deux mois d'ancienneté, s'il faisait un boulot de merde, s'il demande (en plus) une indemnisation énorme (plusieurs milliers d'€) pour un fait unique assez dérisoire, si ses collègues sont homosexuels (par exemple), bref, s'il y a d'autres éléments, ça peut grandement expliquer la solution du CPH. Fournir plein de thunes à un mec sans ancienneté qui fait n'imp' pour un seul écart de langage, ça peut parfois rebuter certains conseillers.
Brock Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 un employeur qui me texte 'lui je le sens pas' par erreur, j'y retourne pas le lendemain...
Marlenus Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 J'ai pas lu l'article, j'ai franchement la flemme. Surtout que, sur ce genre de choses, il manque parfois des éléments importants...(notamment, quelles preuves fournit le salarié...et l'employeur). Si le mec a un ou deux mois d'ancienneté, s'il faisait un boulot de merde, s'il demande (en plus) une indemnisation énorme (plusieurs milliers d'€) pour un fait unique assez dérisoire, si ses collègues sont homosexuels (par exemple), bref, s'il y a d'autres éléments, ça peut grandement expliquer la solution du CPH. Fournir plein de thunes à un mec sans ancienneté qui fait n'imp' pour un seul écart de langage, ça peut parfois rebuter certains conseillers. Le problème n'est pas tant que l'on puisse avoir de la sympathie ou pas pour le licencié. La question est: Est-ce que: " C'est un PD, ils font tous des coups de p...» est homophobe ou pas? Le salon de coiffure ne nie pas le SMS, ils disent juste que PD n'est pas une insulte et que cela fait parti du langage normal (ce qui ne change rien pour moi, avec homosexuel, la phrase serait toujours homphobe). Dire que cela ne l'est pas dans le milieu de la coifure (comme l'écrit le juge), est déplacé, à mon sens. Maintenant on peut contester la loi absurde. En libéralie tu pourrais bosser avec qui tu veux. Si tu ne veux pas employer avec des homos ce serait ton droit.
Neomatix Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 La question est de savoir s'il a été licencié car homo. Le SMS ne le dit pas sans équivoque, et s'il y a d'autres homos employés dans le salon de coiffure, ça laisse dubiter.
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Le problème n'est pas tant que l'on puisse avoir de la sympathie ou pas pour le licencié. La question est: Est-ce que: " C'est un PD, ils font tous des coups de p...» est homophobe ou pas? Le salon de coiffure ne nie pas le SMS, ils disent juste que PD n'est pas une insulte et que cela fait parti du langage normal (ce qui ne change rien pour moi, avec homosexuel, la phrase serait toujours homphobe). Dire que cela ne l'est pas dans le milieu de la coifure (comme l'écrit le juge), est déplacé, à mon sens. Maintenant on peut contester la loi absurde. En libéralie tu pourrais bosser avec qui tu veux. Si tu ne veux pas employer avec des homos ce serait ton droit. Le CPH ne raisonne pas toujours comme ça. La question, au niveau du CPH, est souvent : qui est le méchant? En droit, la question serait : L'état de santé ou l'orientation sexuelle sont-elles le motif de la rupture? Si ce n'est pas le cas, la rupture n'est pas discriminatoire, qu'importe l'existence d'un propos déplacé. Pour qu'une rupture soit discriminatoire, il faut que le motif de discrimination soit en lien avec la rupture. S'il est démontré que le salarié est insupportable, qu'il fait un boulot de merde, il pourra toujours essayer de se prévaloir d'un propos déplacé, ça ne suffira pas à le transformer en victime.
Marlenus Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 La question est de savoir s'il a été licencié car homo. Le SMS ne le dit pas sans équivoque, et s'il y a d'autres homos employés dans le salon de coiffure, ça laisse dubiter. Ben quand tu lis ça "Je ne garde pas [le coiffeur]. Je ne le sens pas ce mec. C'est un PD, ils font tous des coups de p..." Je vois mal comment tu ne peux pas comprendre que ton orientation sexuelle ait joué un rôle dans ton licenciement. Qe ce ne soit pas la seule, sans doute, mais pour moi, en lisant ça, je vois mal comment on peut dire que cela n'a pas joué.
Marlenus Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 S'il est démontré que le salarié est insupportable, qu'il fait un boulot de merde, il pourra toujours essayer de se prévaloir d'un propos déplacé, ça ne suffira pas à le transformer en victime. Oui, suis d'accord. Si jamais tu fais de la mer.. et que je te dis énervé: "Tu es viré tarlouze", tu es insulté mais ton licenciement n'a rien à voir avec ton orientation sexuelle.
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 C'est pas très compliqué à contredire.Si tu prouves que l'employeur a plusieurs salariés homosexuels, avec qui tout se passe bien, déjà, c'est un premier pont.Si tu prouves ensuite que le salarié fait n'imp', ça te fait un gros deuxième point. J'ai eu un dossier comme ça, concernant un rom qui avait piqué du matos à son patron.Son patron avait eu des propos malheureux du type "connards de rom, de vrais voleurs". On a gagné. Le point essentiel, c'est qu'il a volé. C'est pour ça qu'il a été viré. Pas parce qu'il était rom -même si le mouvement d'humeur de l'employeur est critiquable quant à la forme, ça n'impacte pas la rupture-. Cette histoire de coiffeur est peut-être du même tonneau.
Marlenus Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 C'est pas très compliqué à contredire. Si tu prouves que l'employeur a plusieurs salariés homosexuels, avec qui tout se passe bien, déjà, c'est un premier pont. Si tu prouves ensuite que le salarié fait n'imp', ça te fait un gros deuxième point. J'ai eu un dossier comme ça, concernant un rom qui avait piqué du matos à son patron. Son patron avait eu des propos malheureux du type "connards de rom, de vrais voleurs". On a gagné. Le point essentiel, c'est qu'il a volé. C'est pour ça qu'il a été viré. Pas parce qu'il était rom -même si le mouvement d'humeur de l'employeur est critiquable quant à la forme, ça n'impacte pas la rupture-. Cette histoire de coiffeur est peut-être du même tonneau. Ok, je comprends mieux.
FabriceM Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Le gros souci c'est l'"argumentation" du tribunal conseil. http://www.metronews.fr/info/pour-les-prud-hommes-de-paris-pd-n-est-pas-une-insulte-homophobe/mpdg!i13Q9J29SCmQw/
Tramp Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Les Prud'hommes ce sont des amateurs. Qu'est-ce qu'on peut en attendre ? C'est la pire juridiction de France et c'est pas prêt de changer.
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Ah ça, l'argumentation du CPH... Je veux bien démontrer qu'on peut dire "PD" sans que la rupture du contrat soit discriminatoire, mais démontrer que le CPH est intelligent, ça...
Flashy Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Bon, après j'ai déjà vu des décisions similaires, mais plutôt dans l'industrie/sur les chantiers, où le langage fleuri du contremaître est mieux toléré que dans d'autres milieux.Après, dans la coiffure, ça...j'en sais rien.
PABerryer Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Pour le CPH les propos sont injurieux (ce en quoi je suis d'accord) mais ne permettent pas d'établir qu'il y a eu une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. Ce n'est pas absurde, il serait intéressant d'avoir les plaidoiries.
Neomatix Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Il y a une faute. Il y a une fucking faute dans le jugement du CPH. Personne l'a relu. Edit : il y en a deux. Fucking amateurs.
Tramp Posté 8 avril 2016 Signaler Posté 8 avril 2016 Y a même des fautes d'orthographe. Édit : grillé
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