Nick de Cusa Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Elle cueillaient aussi des larves et des noix Et je ne sais pas combien de fruits riches en sucre il y avait vraiment dans la vallée du rift et la savane en général
Boz Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Elle cueillaient aussi des larves et des noix Et je ne sais pas combien de fruits riches en sucre il y avait vraiment dans la vallée du rift et la savane en général Oui je lui ai répondu que les fruits de l'époque c'étaient pas les mêmes et qu'on en trouvait pas si souvent en plus. J'avais pas pensé aux insectes, on a des estimations de ce que ça représentait en pourcentage de l'apport total ? En gros hein, je me doute qu'on doit pas avoir des masses de preuves... Bon je vais chercher un peu...
Bisounours Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Oui, on oublie souvent, en tout cas, les écolos certainement, que la plupart des légumes et des fruits consommés aujourd'hui ne sont absolument pas naturels mais le résultat de moult interventions humaines et tripatouillages génétiques ; les pommes ne devaient pas ressembler aux fruits que l'on achète aujourd'hui, bien charnu et sucré
FabriceM Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Oui, on oublie souvent, en tout cas, les écolos certainement, que la plupart des légumes et des fruits consommés aujourd'hui ne sont absolument pas naturels mais le résultat de moult interventions humaines et tripatouillages génétiques ; les pommes ne devaient pas ressembler aux fruits que l'on achète aujourd'hui, bien charnu et sucré Les pommes sont l'exception qui confirme la règle. Une histoire de co-évolution avec des ours au Kazakhstan.
FabriceM Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Explique donc, plize Il y a des forêts de pommiers au kazakstan. Des études ont montré que ces pommiers sont à l'origine de la plupart des variétés modernes. Ces pommiers sauvages fournissent naturellement des pomme de belle taille et assez sucrées. Parce que les ours locaux mangent ces pommes et comme nous, ils préfèrent des pommes grosses et sucrées. Mais eux, évidemment, avalent les pépins, et ils ont favorisé pendant des milliers d'années la dissémination des semences des pommiers produisant naturellement les plus belles pommes.
Bisounours Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 et il en va de même pour tous les autres fruitiers ou bien est ce la main de l'homme qui les a améliorés en les trifouillant ?
Soda Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 J'ai fais un mayonnaise maison avec de l'huile d'olive, c'est infect. Avez vous une recette?
FabriceM Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 et il en va de même pour tous les autres fruitiers ou bien est ce la main de l'homme qui les a améliorés en les trifouillant ? Non, justement. Bien des fruits ont été tellement bidouillés qu'on est à peine capable de retrouver leurs ancêtres sauvages tellement ils sont différents. Pour ceux dont on arrive à retracer l'origine, le fruit originel est toujours plus petit, plus acide ou plus amer, parfois toxique ...
Mathieu_D Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 J'ai fais un mayonnaise maison avec de l'huile d'olive, c'est infect. Avez vous une recette?Il faut prendre une huile insipide pour la mayo. En général on conseille tournesol mais les paléolistes auront plus diététique à proposer.
Boz Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Non, justement. Bien des fruits ont été tellement bidouillés qu'on est à peine capable de retrouver leurs ancêtres sauvages tellement ils sont différents. Pour ceux dont on arrive à retracer l'origine, le fruit originel est toujours plus petit, plus acide ou plus amer, parfois toxique ... D'où mon scepticisme à propos des cueilleuses...
Bisounours Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Ah bon ? Pourtant l'aioli c'est avec de l'huile d'olive, et de l'ail. Je fais avec l'huile d'olive en tout cas, je trouve bon. Tu peux couper avec un peu d'huile de colza,non ?
FabriceM Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 D'où mon scepticisme à propos des cueilleuses... Il existe quand même pas mal de baies comestibles. En Europe on a les busseroles, myrtilles, mures, framboises, airelles, canneberges, baie d'argousier, de sorbier, etc .. Et au niveau de la cueillette toujours, les racines, tubercules et autres rhizomes sont des parties intéressantes à récolter car chargées en amidon, c'est à dire, en sucres. Pareil, je peux sortir 10 exemples de mon petit manuel sur les plantes sauvages comestibles. Pour la plupart, nous avons indubitablement hérité d'une adaptation génétique à la consommation de carbs particulièrement évidente, qui est la copie en plusieurs exemplaires du gène codant pour l'amylase, la protéine servant à digérer l'amidon et à le convertir en sucre. 1
frigo Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Non, justement. Bien des fruits ont été tellement bidouillés qu'on est à peine capable de retrouver leurs ancêtres sauvages tellement ils sont différents. Pour ceux dont on arrive à retracer l'origine, le fruit originel est toujours plus petit, plus acide ou plus amer, parfois toxique ...C'est pas tellement le bidouillage génétique qui a conduit à l'amélioration des types sauvages , c'est très récent que l'on puisse le faire. On a sélectionné et reproduit des mutations naturelles plutôt. Ainsi tous les choux ont le même ancêtre sauvage mais en selectionant des spécimens avec des caractéristiques particulières on a favorisé la racine (choux rave) le colet, le bourgeons terminal ( choux cabus), la fleur( choux fleur) les feuilles( choux gourrager) la hampe florale ( choux moellier) j'en oublie.
Eltourist Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 J'ai fais un mayonnaise maison avec de l'huile d'olive, c'est infect. Avez vous une recette?
FabriceM Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 C'est pas tellement le bidouillage génétique qui a conduit à l'amélioration des types sauvages , c'est très récent que l'on puisse le faire. On a sélectionné et reproduit des mutations naturelles plutôt. Oui, bien sur. Mais on choisi des sacré mutations, et des sacré mutants. Le cas des céréales est absolument extraordinaires. Les blés modernes sont des hybrides d'hybrides avec des multiplication du génome. Oh yeah.
Nick de Cusa Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 ... Pour la plupart, nous avons indubitablement hérité d'une adaptation génétique à la consommation de carbs particulièrement évidente, qui est la copie en plusieurs exemplaires du gène codant pour l'amylase, la protéine servant à digérer l'amidon et à le convertir en sucre. Ça me semble logique. Dans une conf. vidéo, le Dr Phinney répondait à la question "pourquoi, même si on est fat/céto" adapté, le corps brûle-t-il en priorité le glucose quand il en a ?". J'aimerais bien que quelq'un fasse une étude documentaire de masse sur tout ce que les gens qui ont observé des chasseurs cueilleurs, depuis les premiers colons/missionaires jusqu'à nos jours, ont noté dans leurs carnets sur leurs repas. Ça ne nous dirait pas exactement mais ça serait peut être une indication. Ce qu'il me semble c'est que les graisses et protéïnes devaient être la base de l'alimentation mais mais que *bien sûr* personne ne faisait "low carb", quand on trouvait un manguier avec des fruits mûrs et, ou un ruche sauvage, on se servait et on s'en faisait un festin. Je nous verrais assez proche des ours et des cochons, qui font comme ça
Soda Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Faut que je test ça. https://www.youtube.com/watch?v=7LtiOrh2mLw
NoName Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Ça me semble logique. Dans une conf. vidéo, le Dr Phinney répondait à la question "pourquoi, même si on est fat/céto" adapté, le corps brûle-t-il en priorité le glucose quand il en a ?". J'aimerais bien que quelq'un fasse une étude documentaire de masse sur tout ce que les gens qui ont observé des chasseurs cueilleurs, depuis les premiers colons/missionaires jusqu'à nos jours, ont noté dans leurs carnets sur leurs repas. Ça ne nous dirait pas exactement mais ça serait peut être une indication. Ce qu'il me semble c'est que les graisses et protéïnes devaient être la base de l'alimentation mais mais que *bien sûr* personne ne faisait "low carb", quand on trouvait un manguier avec des fruits mûrs et, ou un ruche sauvage, on se servait et on s'en faisait un festin. Je nous verrais assez proche des ours et des cochons, qui font comme ça Des mangeurs opportunistes en somme. On aurait hérité ça de la partie porcine de notre génome ?
Boz Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Ce qu'il me semble c'est que les graisses et protéïnes devaient être la base de l'alimentation mais mais que *bien sûr* personne ne faisait "low carb", quand on trouvait un manguier avec des fruits mûrs et, ou un ruche sauvage, on se servait et on s'en faisait un festin. Je nous verrais assez proche des ours et des cochons, qui font comme ça Oui c'est aussi l'image que je me suis forgée. Gras et protéines de base, et, comme les glucides sont plus rares et/ou correspondent à des zones/saisons particulières, une adaptation qui fait qu'on les adore, les dévore et les stocke sous forme de graisse corporelle en prévision des moments plus difficiles. Le gros doute que j'ai, c'est à quel point on peut dire que les glucides (hors cellulose bien sûr) sont rares dans la nature. D'après ce qu'explique FabriceM, j'ai peut-être tendance à sous-estimer leur disponibilité naturelle...
FabriceM Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 D'après ce qu'explique FabriceM, j'ai peut-être tendance à sous-estimer leur disponibilité naturelle... Il y a des ressources disponibles parfois assez importantes. Localement, temporairement. Mais aujourd'hui, en tout cas, c'est bien plus facile de s'épuiser pour rien dans des efforts de cueillette que de se nourrir, même en ayant des connaissances pointues. Après, il faut se rendre compte de la densité de population incroyable qu'il y a aujourd'hui. Au paléolithique, il y avait facilement 100 km² disponibles par personne. Quand tous les buissons, tous les champignons, tous les bords de rivières à 6 km à la ronde sont pour toi, ça change la donne. 1
poney Posté 17 janvier 2017 Signaler Posté 17 janvier 2017 Bien manger et faire travailler son estomac rend heureux https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/les-aliments-de-la-bonne-humeur
Nick de Cusa Posté 20 janvier 2017 Signaler Posté 20 janvier 2017 Death metal indian keto chocolate cake
Soda Posté 20 janvier 2017 Signaler Posté 20 janvier 2017 Death metal indian keto chocolate cake Très bonne chaine, je m'abonne.
Jesrad Posté 20 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 20 janvier 2017 Much Sikh, very metal. wow. +1 sur la recette, vous pouvez mettre plus de beurre, d'ailleurs (jusqu'au double) à la place de la crème. Servir avec de la chantilly bien sûr. On peut aussi le couper au milieu horizontalement pour y mettre une couche de coulis d'abricots, mais c'est pas kéto.
Tramp Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Quelle viande a de la vitamine C ? Si on mange que de la viande et qu'on veut éviter le scorbut.
Rincevent Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Je ne crois pas qu'il y ait des viandes spécialement riches en vitamine C. Sans avoir creusé le sujet, je conseillerais les abats, mais sans conviction. Ah, et note que la vitamine C est vite flinguée par des cuissons trop fortes.
Nick de Cusa Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Quelle viande a de la vitamine C ? Si on mange que de la viande et qu'on veut éviter le scorbut. Il n'y a pas que la quantité brute. Les besoins en vitamine C chutent fort quand on ne se bourre pas de choses inflammatoires Il y a tout de même des milliers de gens qui font "zero carb zen", voir page FB, je n'en suis pas, ils n'ont pas de scorbut
Nick de Cusa Posté 21 janvier 2017 Signaler Posté 21 janvier 2017 Je viens de faire un marathon et je regarde les résultats des gens de mon club d'entrainement. Ce groupe est siginificatif à mes yeux car je sais que ce sont des gens qui s'entrainent quotidiennement ou pas loin, et autant ou plus que moi. Donc, j'ai confiance de ne pas m'être entrainé plus ou mieux qu'eux. En regardant les temps de passage, tous craquent à 30 ou 35 km, sauf un à 40. J'entends par là que leur rythme a spectaculairement chuté. Et dans les discussions que j'ai eues avec des "collègues" sur comment leurs marathons passés se sont déroulés, j'ai très souvent ce témoignage sur le problème au delà de 30 km (gastrique, crampes, fatigue) Les deux seules exceptions hier sont bibi et une jeune ultramarathonienne... vegan C'est très frappant. Et de toutes façons je ne vais pas passer vegan, donc je ne change rien
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